Le patron du SDF dans la région du Littoral a été au centre d’une folle rumeur ces derniers jours. Les jeux autours des candidatures pour les municipales et les législatives entrainent un tel remous qu’aucune information n’est à négliger. Ce d’autant plus que tout devient possible. Et ils sont très nombreux qui sont prêts à tout pour se garantir une nouvelle élection aux fonctions de Sénateurs ou de conseillers municipaux.
Les cas de démissions sont nombreux ces derniers jours au sein du SDF. Plusieurs élus ont jeté l’éponge et décidé de ne pas se lancer dans la course des nouvelles élections. Les principales raisons, c’est l’impossibilité de tenir une élection dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. Ces élus, pour l’essentiel de ces circonscriptions en crise, estiment qu’il est suicidaire de vouloir se maintenir candidat en étant originaire de ces régions.
C’est dans le flot de ces démissions que celle de l’honorable Jean Michel Nintcheu aurait été annoncée. Mais le concerné a réagi ce vendredi sur les antennes de la radio ABK. Pour préciser qu’il n’en était rien. Toutefois, il dénonce l’arrivée dans le parti de certaines personnalités qui sont investis par la hiérarchie au détriment de certains militants dont l’engagement devait être récompensé par une investiture. De plus, il conteste certains choix de sa hiérarchie dans les personnes devant compétir dans certaines circonscriptions à reconquérir. Des choix impopulaires. Le patron politique du SDF dans la région du Littoral dénonce également ce phénomène de transhumance politique qui a cours depuis la convocation du corps électoral pour les législatives et les municipales de 2020.
La transhumance politique est un phénomène naturel en politique. Il consiste simplement pour un acteur politique de changer de cheval politique afin de s’assurer un meilleur positionnement afin de se garantir de meilleures prébendes. Ceci en vue d’une élection à venir ou alors il s’agit d’alliance politique de circonstance pour de meilleurs positionnement sur l’échiquier politique. Le phénomène peut parfois être conditionné par la loi. Notamment dans le cadre de l’élection présidentielle au Cameroun. Quand on sait que pour candidater il faut pouvoir être investit par un parti politique qui a déjà un représentant au parlement ou dans les municipalités. De toutes façons, transhumance ou pas, les cartes sont entre les mains des citoyens de chaque circonscription. Et pour obtenir les voix, il faudra convaincre.
Stéphane NZESSEU