L’écrivaine internationale Calixthe Beyala affirme que depuis dix ans voire même 20, les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun s’attaquent continuellement à sa personne.
Calixthe Beyala dit ne pas comprendre l’acharnement de certains militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) sur sa personne. Dans une tribune qu’elle a rendue publique, elle souhaite comprendre en quoi, elle constitue un obstacle pour les réalisations de Maurice Kamto président du MRC.
«Suis-je la quintessence des réalisations du MRC de Maurice Kamto au Cameroun ? A en croire l'attitude de ses militants à mon encontre, OUI ! Je suis la clef d'Etoudi, celle de la réussite des grands travaux, celle de la cohésion nationale, celle de la victoire à toutes les élections, celle de la paix et de la concorde, celle de tous leurs rêves connus et inconnus. Oui, je suis absolument la clef de la réussite du MRC ! Sans moi, rien ne serait possible quand on voit la puissance qu'ils mettent à m'attaquer depuis des années !», écrit Calixthe Beyala.
La romancière dit ne pas se rappeler avoir eu besoin de l’intervention d’un intellectuel dans les grands combats qu’elle a menés. Elle en a gagné sans avoir été aidé par un intellectuel. Pourquoi, elle est donc continuellement victime des attaques des militants du MRC.
«C'est exceptionnel, les agressions dont je suis victime de la part de ces gens depuis plus de dix ans, eh oui, et pour certains vingt ans, sans que je ne comprenne cet acharnement, puisque j'avais déjà d'autres combats. Avez-vous remarqué qu'ils n'ont jamais interpellé aucun autre intellectuel Camerounais ? Qu'ils n'interpellent aucun autre écrivain alors que nous sommes légions ? Pourquoi ? Pourtant eux ne les soutiennent pas non plus. Si je prends note de leurs méthodes, cette manière permanente d'insulter, de diffamer, d'obliger les gens à penser et à faire ce qu'ils veulent, quel système voudront-ils installer si d'aventure ont leur confiait la direction du Cameroun ? Il est à craindre qu'ils instaureront la pire des dictatures. Quels sont ces hommes et femmes qui passent leur temps à me harceler, à me piéger pour me pousser à la faute ? Pourquoi n'interpellent-ils pas leur mère, leur père, leurs sœurs, leurs filles pour les aider dans leur conquête du pouvoir ?», écrit Calixthe Beyala.
L’écrivaine affirme que sa famille et elle ne bénéficient d’aucun avantage au Cameroun. Elle n’a jamais rien demandé et elle n’est pas fonctionnaire. Elle déclare n’avoir pas eu de bourse au Cameroun pour faire ses études. Pour elle, ce qu’elle vit avec les militants du MRC, c’est de la pure sorcellerie.
Liliane N.