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En pleine expansion, l'univers médiatique de cette région du Cameroun est riche et varié. Seul souci, certains pesanteurs et dérives observés chez certains professionnels.

 

C'est connu, la journée mondiale de la liberté de la Presse s'est célébrée ce 03 mai sous le thème: " les médias pour la démocratie: journaliste et élections en temps de désinformation ". Il est donc opportun de marquer un temps d'arrêt pour s'intéresser au paysage médiatique du Nord.

C'est un paysage riche et varié caractérisé par la présence de tout type de média: la Presse écrite, la radio, la télévision et le nouveau média qu'est l'internet.

Pour ce qui est de la presse écrite, une quinzaine de journaux de la presse publique et privée camerounaises sont disponibles. A titre d'illustration, l'on peut citer: le quotidien national bilingue Cameroon Tribune, les journaux privés à l'instar de Mutations, du Messager, du journal Le Jour, de l'Ouest Echo, l'Oeil du Sahel. Mais, la principale difficulté est celle liée aux problèmes de transport de ces journaux du Sud Cameroun pour rallier la région du Nord, ce qui fait que les journaux arrivent en retard dans les kiosques.

Pour la télévision, outre la Crtv et la chaîne de télévision locale Galaxie TV nouvellement créée, les populations du Nord reçoivent sur leur bouquets satellitaires des images des chaînes privées du pays et celles des chaînes étrangères.

En ce qui concerne la Radio, la carte médiatique de la région du Nord est aussi riche avec les sons de la Crtv (Poste national et station régionale), et les signaux des radios internationales telles que RFI et BBC Afrique. A ces radios, il faut ajouter celles dites de proximité. Selon les chiffres de la délégation régionale de la communication pour le Nord, " le Nord compte actuellement une douzaine de radios communautaires ", parmi lesquelles Fm Bénoué et Fm Tinguélin.

Au niveau des nouveaux médias avec l'internet qui opère une montée en puissance dans le Nord, les populations recourent de plus en plus aux sites d'information en ligne.

Tous ces médias ont un but commun, contribuer de la plus belle des manières à l'information du public. Toutefois des dérives sont souvent observées dans l'exercice de la liberté de la Presse dans le Nord. Certains professionnels à la recherche du sensationnel portent régulièrement atteinte à l'honneur et à la dignité humaine par des contenus non fondés.

Pour entretenir les hommes et femmes de médias officiant dans le Nord sur la liberté de la Presse et la nécessité de rester toujours professionnels dans l'exercice de leur noble profession, le syndicat national des journalistes du Cameroun branche du Nord, a organisé deux tables rondes sur la thématique de la journée mondiale de la liberté de la Presse. C'est la délégation régionale de la communication pour le Nord qui a abrité la rencontre.

 

Innocent D H

Published in Politique

C’est dans le cadre d’une conférence organisée ce jour, à l’amphithéâtre Hervé Bourges sous le thème : « Les Médias pour la Démocratie : Journalisme et Elections en temps de désinformation ».

 

Sur le plan mondial, la commémoration de la Journée mondiale de la liberté de la Presse se déroule dans un contexte marqué par des crises de tout ordre. Le Cameroun n’est pas en reste. Conscients des enjeux que revêt cette profession, notamment au Cameroun où le concept de Démocratie est appréhendé de diverses manières, le Bureau Régional et Multisectoriel de l’Unesco a convié des acteurs clés de cette noble profession : le professeur Laurent-Charles Boyomo, Directeur de l’Esstic – Daniel Anicet Noah Mbede, Expert International en Stratégies de Communication – Kinsley Nguangue, chef de département Journalisme et Communication à l’Université de Bué et, un homme de lois Me Claude Assira.

Dans des thématiques diverses, chaque panéliste a, devant les étudiants et quelques médias présents, développé des concepts qui ont permis de mieux comprendre les notions qui rentrent dans le thème de célébration de cette année.

Pour Me Claude Assira, « le Cameroun passe par des moments de grandes souffrances. Cela ne relève pas uniquement de la volonté ou encore, de la responsabilité sociétale du seul Journaliste ».  

L’homme de loi, affirme que « tous les acteurs de la société ont le devoir de faire chacun son métier. On ne saurait demander, aux journalistes plus qu’on ne demande aux autres acteurs de la vie en société. Proches du pouvoir ou non, la seule et unique responsabilité du journaliste est de respecter les canons qui régissent cette profession… Il est plus que jamais, important de les inviter à une éducation à la responsabilité sociale. C’est ce qui fait défaut à la plupart des journalistes. Le Cameroun a de très belles lois mais, beaucoup de choses restent à améliorer. Il est urgent de changer de manière collective, les mentalités… ».

Daniel Anicet Noah Mbede, Expert International en Stratégies de Communication pense quant à lui que : « le journalisme est un métier. Le journaliste réel doit se distinguer, par rapport au panorama à l’ensemble de désinformation, par sa responsabilité. La responsabilité n’est pas l’auto censure, la responsabilité n’est pas une inquiétude intellectuelle, c’est la conscience de l’objectif pour lequel on donne une information, de ce à quoi on voudrait aboutir… ».

Alors que le Cameroun se prépare à organiser les élections régionales, municipales et législatives, le rôle du journaliste est très clair, selon l’Expert International en Stratégies de Communication : « Il y’a une logique morale qui est que le recoupement de l’information, le fait d’équilibrer l’information, ce sont des choses qui, de toutes les façons, lorsque le journaliste ne prend pas de responsabilité, il entre dans ce qu’on appelle les logiques fatales. On ne peut pas faire un métier au long cours, en étant un journaliste irresponsable, ou en se réclamant ou en se réclamant d’une sorte de délinquance inconséquente. Le journaliste donne l’information pour provoquer la discussion publique. Il s’agit pour le journaliste de ne pas se faire coincer en étant partisan… ».   

 

Etat de lieu

Les statistiques sont effroyables. Selon l’Unesco, « près de 100 journalistes ont été assassinés en 2018, alors qu’ils exerçaient leur métier. Des centaines se retrouvent derrière les barreaux… ». Dans son message, le Secrétaire Général de l’Onu relève que : Quand les professionnels des médias sont pris pour cible, c’est la société toute entière qui en pâtit… ».

Les gouvernements et tous ceux qui font les lois, doivent dès lors comprendre que : « la Liberté de la Presse est une condition sine qua non de la Paix, de la Justice, du Développement Durable et des Droits de la personne… ».

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Education

L'integralité du message du SNJC à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

 
 

« Chers camarades membres du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC),

A l’occasion de la célébration de l’édition 2019 de la Journée mondiale de la liberté de la presse, toutes les sections du SNJC ont organisé des manifestions en région, pour marquer de leur empreinte, la marche de notre peuple et de notre presse vers la liberté.

Nous insistons sur la communauté d’intérêt entre le public et les travailleurs des médias, parce que notre position professionnelle, notre position, nous placent au cœur de la vie de notre société, de notre pays. 

Cette année, l’Unesco a choisi pour thème de la célébration, « Les média pour la démocratie : le journalisme et les élections en période de désinformation ». Ce thème nous interpelle en tant que professionnels des médias, sur notre rôle dans la construction et la consolidation de la démocratie. Ce rôle est d’autant plus important que le travail des journalistes permet aux citoyens de construire leur opinion et aide les autorités institutionnelles à prendre les bonnes décisions.

Malheureusement, la presse camerounaise est la cible de violentes attaques du gouvernement. Des journalistes sont agressés, attaqués, interpellés, incarcérés, emprisonnés. Un gouvernement qui ne respecte pas la liberté de la presse et la liberté des journalistes est un gouvernement agressif. 

Lors de l’élection présidentielle d’octobre 2018, le gouvernement a organisé un black-out sur la couverture médiatique, en interdisant aux organes de presse de publier les résultats des élections tels que proclamés dans chaque bureau de vote. Ceci en violation de la loi. 

S’agissant de la crise sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les journalistes sont tacitement bannis de couverture. Et ceux qui s’y rendent courent le risque soit d’être enlevé soit d’être tué.

Comme par le passé, le Conseil national de la Communication, organe de censure et de répression au service du pouvoir en place, a continué d’intimider les journalistes et les organes de presse, à travers des sanctions fantaisistes et complaisantes. Dans les faits, le CNC est devenu une salle de rédaction où le gouvernement cherche à imposer sa volonté à toute la presse.

Une fois encore, le SNJC affirme qu’il ne reconnait aucune autorité et aucune légitimité au CNC. Idem pour la Commission nationale de délivrance de la carte de presse. Cette commission est morte de sa propre mort et le SNJC s’en réjouit.

Le SNJC place la sécurité et la protection des journalistes au centre de toutes ses activités. Avec un accent particulier sur la protection des femmes journalistes et de la femme tout court.

Les journalistes doivent être protégés contre les patrons de presse esclavagistes, qui ne payent ni salaire ni sécurité sociale, et qui transforment les entreprises en centrales de recyclage et de recel de la corruption politico-financière. Les journalistes doivent être libres et à l’abri de toute sorte de clientélisme.

Les journalistes doivent être protégés contre les assauts répétés des prédateurs étatiques et non-étatiques.

Les journalistes doivent surtout s’abstenir de relayer les discours de haine et de division. Ils doivent être des acteurs de paix et de cohésion sociale, en se tenant à bonne distance des manœuvres de toutes sortes ainsi que des vagues de manipulation orchestrées ici et là.

Nous, journalistes, membres du SNJC, devons être le thermomètre de cette société qui bouge, ce pays qui souffre de maux violents dont la culture de l’opacité, l’absence de transparence et la volonté d’imposer des choix au peuple.

En 2019, nous rendons un vibrant hommage aux femmes et aux hommes des médias qui travaillent pour la liberté d’expression et le droit de notre peuple à une information de qualité. Par la même occasion, le SNJC met en garde tous les journalistes qui éprouvent un malin plaisir à violer les règles d’éthique et de déontologie.

Aujourd’hui, le SNJC demande la libération de tous les journalistes emprisonnés au Cameroun et l’abandon de toutes les charges contre ceux qui sont actuellement poursuivis devant les tribunaux.

 

Vive la liberté de la presse !

Vive le SNJC !

Vive le Cameroun !

Pour le Bureau exécutif national

 

Denis Nkwebo, président du SNJC »

Published in Politique

Le 03 mai est la Journée mondiale de la liberté de la presse. L'occasion pour l'ONG Reporters sans frontières (RSF) de dresser un état des lieux sur le continent et de se pencher sur la situation dans plusieurs pays d'Afrique.

 

L'organisation s'inquiète en particulier de la situation dans les démocraties où se multiplient les attaques contre les médias. L’édition 2019 du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) montre que la haine des journalistes a dégénéré en violence, laquelle est facteur d’une montée de la peur. Le nombre de pays considérés comme sûrs, où les journalistes peuvent exercer leur métier en toute sécurité, continue de se réduire, tandis que les régimes autoritaires renforcent leur emprise sur les médias.

La République démocratique du Congo : RSF note que des signaux favorables ont été envoyés depuis le début de l'année. Mais l'ONG insiste : « ils doivent se poursuivre au vu du passif du pays en matière de liberté de la presse. »

La RDC, reste le pays dans lequel RSF a enregistré le plus grand nombre d’exactions et d’atteintes à la liberté de la presse pour la deuxième année consécutive en 2018. Il est donc urgent que le nouveau président Félix Tshisekedi change de logiciel, de politique.

En Guinéedes progrès ont été réalisés dans les textes, mais la situation demeure préoccupante. Le pays a perdu trois places dans le dernier classement 2019 de la liberté de la presse établi par RSF. « La Guinée continue de mettre en prison, pour des courtes durées mais tout de même en prison, des journalistes dans l’exercice de leur fonction, alors que le code de la communication prévoit la dépénalisation des délits de presse. » Indique le journaliste de RFI Marie-Pierre Olphand.

Aux Comores, la situation s'est dégradée aux Comores. RSF juge qu'elle est même particulièrement alarmante, d'autant que le pays ne faisait jusque-là pas partie des plus répressifs en matière de liberté de la presse. « On constate depuis un an une recrudescence assez alarmante des exactions. (…) Il y a une vraie pression qui est mise sur les médias et les journalistes comoriens qui couvrent la crise post-électorale et on a noté dernièrement deux journalistes français qui ont été contraints de quitter le pays. » Commente le journaliste de RFI.

Au Maroc, le harcèlement judiciaire des journalistes préoccupe particulièrement RSF. Tout comme la censure entourant certains sujets. En effet, certains sujets sont toujours aussi tabous et difficiles à traiter. Des journalistes peuvent se faire arrêter et être inquiétés pour traiter la situation dans le Rif, ou pour traiter les sujets concernant l’immigration. Et l’autre grand problème c’est les poursuites judiciaires.

Au Congo-Brazzaville la pression est toujours très forte sur les médias, s'alarme RSF. Les conditions d’exercice du journalisme au Congo-Brazzaville restent difficiles. Le pays a encore perdu trois places au classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 2019. L’autocensure reste un problème permanent, pour des journalistes qui sont intimidés et ont peur de critiquer le pouvoir.

Au Burundi, la situation s'est dégradée depuis 2015 et pour ce pays, RSF peine à faire preuve d'optimisme. Les choses n’évoluent pas favorablement au Burundi et rien n’indique que la situation va s’améliorer dans les mois ou années à venir.

 

Source : RFI

 

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Chaque année, Reporter Sans Frontière classe les pays du monde selon leur niveau de respect de la liberté de la presse. Un classement qui sonne comme un plaidoyer pour plus de liberté dans l’exercice des métiers de journalistes dans le monde.

 

Le classement que propose chaque année Reporter Sans Frontière est devenu au fil du temps un document de référence pour les médias, les partis politiques et les associations de défense de droits de l’homme. Il se fonde sur une méthodologie claire et impartiale, couplée à un ensemble de critères qui permettent d’évaluer le niveau réel de liberté de la presse dans les 180 pays soumis à appréciation.

Le degré de liberté dont jouissent les journalistes dans le monde entier est déterminé grâce à un questionnaire soumis aux experts des médias. A partir des réponses proposées, une analyse qualitative est effectuée. Elle s’ajoute aux données quantitatives des violences commises contre les journalistes sur la période prise en compte. Les thématiques sur lesquelles porte le questionnaire sont : le pluralisme d’opinion dans les médias, l’indépendance des médias vis-à-vis des pouvoirs publics, l’environnement et l’autocensure, le cadre légal, la transparence et la qualité des infrastructures soutenant la production de l’information.

Pour cette année, RSF a intitulé son analyse, LA MECANIQUE DE LA PEUR. Dans son classement, RSF démontre que la haine des journalistes a dégénéré en violence, laquelle est à la base d’une montée sans précédent de la peur. Le nombre de pays considérés comme sûrs, où les journalistes peuvent exercer leur métier en toute sécurité s’amenuise de plus en plus. Au même moment, les régimes autoritaires renforcent leur emprise sur les médias.  

Cette année, le Cameroun perd deux places au classement mondial en matière de liberté de la presse. Le pays pointe à la 131è position mondiale sur 180 pays enquêtés avec une note de 43. C'est une régression de 2 places comparativement à l'année dernière où le Cameroun apparaissait à la 129è place dans ce Ranking. le Cameroun est dans la zone rouge du classement. Il se positionne juste derrière le Quatar et la Jordanie et devance Omam et les Emirats Arabes Unis. 

Un recul du Cameroun que RSF justifie par les "longues coupures d’internet, les menaces, les intimidations, les agressions, les arrestations des journalistes" depuis la réélection de Paul Biya à la présidentielle d'octobre 2018. Le meilleur pays en matière de respect de la liberté de la presse dans le monde c'est la Norvège et la Namibie à l'échelle africaine où le pays est classé à la 23è place.

 

Stéphane Nzesseu

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Sunday, 05 June 2022 11:01