Gaston Eloundou Essomba le Ministre de l’Eau et de l’Energie a eu la semaine dernière une séance de travail avec une délégation tchèque conduite par le secrétaire d'Etat Miloslav Stasek.
C’est dans son département ministériel, que le Ministre Gaston Eloundou Essomba a reçu ses hôtes tchèques. Les invités du Ministre ont émis le souhait d’avoir une part active dans le développement des secteurs de l’eau et de l’énergie au Cameroun.
« Nous avons discuté des opportunités de coopération entre le Cameroun et la République tchèque dans le domaine de l'énergie. Nous avons déjà quelques sociétés qui travaillent au Cameroun et nous aimerions être plus impliqués, principalement dans les sources d'énergie renouvelables. Nous aimerions également faire plus dans les centrales hydroélectriques. C'est pourquoi nous avons invité le ministre à se rendre en République tchèque afin de voir certains projets », a fait savoir à la presse, Miloslav Stasek, le Secrétaire d'Etat au Ministère tchèque des Affaires étrangères. Il était accompagné pour la circonstance, Mathurin Kamanke, le premier vice-président de la chambre économique Afrique Centrale-République tchèque.
La séance de travail avec Gaston Eloundou Essomba a donc eu un seul but : voir les possibilités d’une coopération entre le Cameroun et la République tchèque. La délégation hôte était composée d’une mission économique tchèque qui est en séjour au Cameroun depuis le début de la semaine dernière. Le Ministre a également avec cette mission, passé en revue les axes de coopération avec la République tchèque.
A titre de rappel, il n’y a pas que la République tchèque qui veut être impliqué dans le développement des secteurs eau et énergie au Cameroun. Le Canada aussi a déjà proposé au pays son aide. Le 31 mai 2019, le Ministre a échangé à ce sujet avec Nathalie O’Neil, Haut-commissaire du Canada au Cameroun.
« Le Canada et le Cameroun ont des relations de longues dates, et nous pensons que les dossiers dont le Ministre est responsable sont des dossiers dans lesquels le Canada a beaucoup d’expertise tant du côté de l’énergie que de l’eau… Nous sommes donc venus discuter de la collaboration possible entre nos deux pays tant du côté hydro que des autres formes d’énergie. On continue des discussions avec l’espoir qu’on pourra arriver à de bons partenariats », avait déclaré Nathalie O’Neil, au terme de ses échanges avec le Ministre.
Liliane N.
Au terme de son séjour de deux ans au Cameroun, Nathalie O’Neil, le Haut-commissaire du Canada, reçue en audience par le Président Paul Biya au Palais de l’Unité, ce mercredi 24 juillet 2019, a réitéré la disponibilité de son pays à accompagner le Cameroun dans la recherche de solutions au retour de la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le Haut-commissaire du Canada au Cameroun, Nathalie O’Neil, a réitéré la disponibilité de son pays à accompagner le Cameroun dans la recherche de solutions au retour de la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cette déclaration a été faite face à la presse ce mercredi 24 juillet 2019 à Yaoundé, au terme d’une audience accordée au Haut-commissaire du Canada par le Président de la République du Cameroun, Paul Biya au Palais de l’Unité, peut-on lire sur le site de la Présidence. « Nous avons parlé de la situation qui prévaut en ce moment dans les régions anglophones du Cameroun. Et le Président le sait très bien. Je lui ai répété que nous serons toujours heureux, si on peut lui être utile, de l’appuyer dans la recherche de solutions camerounaises à ce problème », a déclaré la diplomate canadienne.
A en croire la diplomate canadienne, ce soutien vient du fait que ces deux pays ont quelques similitudes. Le Cameroun et le Canada sont des pays bilingues et multiculturels, dont le français et l’anglais sont les deux langues officielles. « Il y a quelques semaines, les membres de la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme, sur instruction du Président de la République, Paul BIYA, ont effectué une mission d’échange et d’imprégnation au Canada », souligne cette note d’information.
Le Haut-commissaire du Canada, est arrivé au terme de son séjour au pays des Lions Indomptables, après près de deux années de service. Au cours de cette ultime audience, le Chef de l’Etat et à la diplomate canadienne ont dressé un bilan de la coopération « riche et multiforme entre le Cameroun et le Canada durant les deux dernières années ». Une coopération qui s’est renforcée dans plusieurs domaines, notamment politique, culturel et économique.
Au moment où elle quitte Yaoundé, le souhait de la diplomate canadienne est que le Cameroun, dont elle a su apprécier la chaleur et l’hospitalité légendaire des populations, retrouve la paix dans les régions en proie aux troubles sociopolitiques, dits « anglophone », explique cette note d’information. En effet, le haut-commissaire du Canada, Nathalie O’Neil avait présenté ses lettres de créance au Chef de l’Etat camerounais, le 20 décembre 2017.
D’autres sujets ont meublé l’audience de ce mercredi
La rencontre entre les deux personnalités leur a aussi donné l’occasion de dresser un bilan de la coopération riche et multiforme entre le Cameroun et le Canada, durant les deux dernières années. Une coopération qui s’est renforcée dans plusieurs domaines, notamment en matière politique, commerciale, culturelle, des Droits de l’Homme et économique.
L’on se souvient que le groupe Bombardier et Camair – Co ont tissé des liens de partenariat, qui vont, dans un avenir plus ou moins proche, permettre à la compagnie aérienne camerounaise de retrouver, on l’espère, une certaine dignité.
Et, les exemples ne s’arrêtent pas là. Alors que le Cameroun se préparait à organiser la Coupe d’Afrique des Nations de football masculin, remportée par l’Algérie, des entreprises canadiennes ont contribué à la réfection des stades de Douala.
Marie MGUE
C’est à Yaoundé que Nathalie O’Neil a été reçue en audience par Gaston Eloundou Essomba, le vendredi 31 mai 2019. L’audience qui s’est déroulée sur un air convivial, a porté sur les axes de collaboration que le Cameroun et le Canada pourraient avoir dans le développement du secteur Eau et Energie. Le Canada, se dit prêt à apporter son expérience et le Cameroun avec son fort potentiel se présente comme une véritable niche à explorer.
«Le Canada et le Cameroun ont des relations de longues dates, et nous pensons que les dossiers dont le Ministre est responsable sont des dossiers dans lesquels le Canada a beaucoup d’expertise tant du côté de l’énergie que de l’eau… Nous sommes donc venus discuter de la collaboration possible entre nos deux pays tant du côté hydro que des autres formes d’énergie. On continue des discussions avec l’espoir qu’on pourra arriver à de bons partenariats», a déclaré face à la presse Nathalie O’Neil.
Il faut savoir que le Canada est un partenaire de longue date du Cameroun. Ces dernières années la coopération bilatérale a connu des évolutions dans plusieurs domaines notamment en matière économique et commerciale, culturelle et des Droits de l’Homme. Le Partenariat jugé «fructueux» entre le Groupe Bombardier et Camair-co a été mis en exergue, de même que l’intervention des entreprises canadiennes dans la réfection des stades devant abriter certains matchs à l’époque de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 à Douala.
Il convient de souligner que la prospérité économique, la promotion des valeurs démocratiques, le respect des droits de la personne, la bonne gouvernance, le bilinguisme officiel et la sécurité régionale constituent les piliers de la coopération entre les deux pays. Le Canada encourage les efforts concrets déployés par le Cameroun dans ces domaines. En plus des secteurs suscités, l’éducation fait aussi partie des domaines de coopération. En 2017, le Cameroun était le cinquième pays d’origine pour les étudiants internationaux en provenance de l’Afrique (après le Nigéria, le Maroc, l’Égypte et la Tunisie), avec 1 870 étudiants camerounais au Canada.
Liliane N.
L’invitation à cet évènement a été portée à René Emmanuel Sadi, Ministre de la Communication hier, le mardi 7 mai 2019 dans son département ministériel. C’est Mme Nathalie O’Neil le Haut-Commissaire du Canada accompagné de Mme Sharon Ganney chargé d’affaires du Haut-Commissariat de Grande Bretagne qui s’est chargée de le faire.
Au terme de l’audience avec le Ministre de la Communication, Mme Nathalie O’Neil qui s’est entretenue avec la presse, a déclaré que, la Conférence mondiale sur la liberté de la presse sera une opportunité d’échanges sur les défis auxquels font face les médias. Elle a fait savoir que cette initiative est l’œuvre de plusieurs pays parmi lesquels on compte, le Canada et la Grande Bretagne. La Conférence est ouverte et élargie aux acteurs de la société civile, journalistes et observateurs.
Il convient de rappeler que le Cameroun a célébré le 3 mai dernier, la journée mondiale de la liberté de la presse. Ladite journée a été célébrée sous le thème «les médias pour la démocratie: journaliste et élections en temps de désinformation». Dans la mouvance de cette journée, René Emmanuel Sadi a indiqué que le Cameroun enregistre des avancées dans le domaine de la liberté de la presse. Plus de 600 organes de presse qui paraissent selon de différentes périodicités ont été comptabilisés. 200 stations de radiodiffusion sonore parmi lesquels on retrouve des radios commerciales et communautaires et confessionnelles ont été enregistrées. On a dénombré une trentaine de radiodiffusion télévisuelle, 154 opérateurs de télédistribution et un nombre considérable de médias cybernétiques.
A titre de rappel, quelques jours avant le 03 mai 2019, une Organisation non gouvernementale a critiqué le traitement infligé aux journalistes au Cameroun. René Emmanuel Sadi face aux hommes des médias a déclaré qu’«il s’agit d’accusations fausses» qu’il rejette catégoriquement. Il a ajouté qu’ «il n’y a pas de journaliste incarcéré ou en résidence surveillée au Cameroun, du fait de l’exercice de leur métier».
Autre accusation que le porte-parole du gouvernement rejette, un financement voilé de médias privés par le pouvoir en place. Ce qui sous-entendrait des pratiques de corruption. Or, chaque journal ou média travaille en fonction de sa ligne éditoriale. Il y en a qui sont pro gouvernement, et d’autres, qui sont contre.
Liliane N.