Ce collectif affirme que le peuple doit prendre ses responsabilités.
C’est un collectif auquel appartient le Cameroon people’s party (Cpp) d’Edith Kah Walla. Il est composé de certains partis politiques de l’opposition, des acteurs de la société civile et des Organisations non gouvernementales (Ong) comme Un monde avenir. Ledit collectif appelle le peuple à descendre dans la rue. Il s’est donné un slogan lors de sa réunion qui s’est déroulée à Douala vendredi dernier. Ce slogan est «non aux mauvaises élections et oui pour une transition politique «.
Frank Essi le Secrétaire général du Cpp face à la presse a indiqué ce que le collectif prévoyait de faire. «Tous de noir vêtus, et avec le drapeau de la république, nous allons descendre dans la rue pour manifester notre volonté pour l’avènement d’une transition politique au Cameroun ; et si on nous arrête, ne venez pas pleurer parce que nous aurons fait notre devoir de citoyen en vous interpellant sur ce qu’est votre responsabilité, celle de revendiquer votre souveraineté, votre pouvoir », a-t-il déclaré.
Le collectif qui se fait appeler “Front citoyen” indique qu’il n’est pas possible et recommandé de tenir des élections en ce moment. Il faut commencer par résoudre les problèmes actuels du pays. Ces problèmes sont entre autres la crise anglophone dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l’insécurité à l’Extrême-Nord, la révision du Code électoral, Elecam et le Conseil constitutionnel.
Le collectif indique qu’il faut procéder à une transition politique. Face à la presse, il a donné des raisons du bien-fondé de ladite transition. « Elle permet de mettre fin à ce régime et l’ouverture d’un vrai dialogue national ; elle permet aux Camerounais de traiter les problèmes profonds qui divisent (héritage colonial, tribalisme, question électoral, etc) ; elle permet de refonder la Nation camerounaise sur des bases saines telles qu’une nouvelle forme de l’Etat, un nouveau système électoral, une meilleure répartition des richesses en faveur des couches défavorisées ; elle permet d’avoir des dirigeants légitimes qui rendront d’abord compte au peuple camerounais ».
Liliane N.