Le Directeur général des élections affirme qu’il pourrait s’agir des cas marginaux.
Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Erik Essousse n’a pas caché son étonnement sur des affirmations faisant état des documents qui n’ont pas été signés, du fait de l’absence de certaines autorités administratives. « Je suis plutôt surpris qu’on dise qu’il y ait des candidats qui n’ont pas pu faire signer leurs documents. Les autorités administratives sont disponibles partout pour le faire. Peut-être s’agit-il de cas marginaux », a-t-il déclaré.
Appelé à répondre à la question de savoir si Elections Cameroon peut intervenir dans le cas où un dossier de candidature sera incomplet du fait d’un document qui n’a pas été signé, le Directeur général des élections se veut plutôt ferme. Elecam n’a rien à faire dans cas de figure. « Au niveau d’Elecam, nous ne jugeons pas au niveau du dépôt des dossiers si c’est complet ou pas. Nous recevons le dossier, nous enregistrons et transmettons au Conseil constitutionnel. C’est à eux de juger de la qualité du dossier », a-t-il déclaré.
A titre de rappel, la semaine dernière l’actualité a été marquée par certains mouvements des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Ceux-ci affirmaient que des sous-préfets refusaient de signer leurs documents. Pourtant ils avaient besoin d’avoir des dossiers complets pour les déposer à Elecam. Alain Fogue Tedom le trésorier du parti de Maurice Kamto et d’autres militants avaient décidé de bloquer l’entrée de la Sous-préfecture de Yaoundé 3.
« Les différents candidats doivent faire signer un certificat de domicile. Nos candidats viennent à la Sous-préfecture de Yaoundé 3 depuis une semaine. Monsieur le Sous-préfet, de manière grossière, discrimine ses signatures. Il donne joyeusement les signatures, aux candidats du Rdpc et refusent de signer les dossiers des candidats du Mrc. Cela fait plus d’une semaine que les camarades traînent ici. Nous sommes à quelques heures de la clôture des listes à Elecam. Nous sommes arrivés ce matin, appelés par nos camarades qui ne savent plus à quel saint se vouer… », avait-il déclaré.
Liliane N.