Le 5e porteur du virus du Covid-19 présent en terre camerounaise est une personne qui revenait de la France.
Alors qu’hier encore les camerounais ont dormi en ayant à l’esprit, qu’il n’y a que quatre cas de contamination au Coronavirus sur leur sol, ce matin, ils vont devoir faire face à une nouvelle réalité. Car le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) a révélé par son compte Twitter, qu’un 5e cas a bel et bien été enregistré. « Nous venons encore d'enregistrer un 5ème cas confirmé cette nuit à Yaoundé. Il s'agit d'une personne rentrant de France. A l'instar des autres, elle a été immédiatement prise en charge. Continuons de nous mobiliser et de suivre les mesures d'hygiène prescrites », peut-on lire dans le tweet du Minsante.
Ce qu’il est à noter jusqu’ici est que le dispositif mis en place à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, aide dans la détection des voyageurs porteurs du virus du Covid-19. Le Ministre Malachie Manaouda, le faisait bien remarquer dans l’annonce faite hier au sujet du quatrième cas de contamination au Coronavirus. « Le patient suspect identifié hier par notre dispositif de l’aéroport de Yaoundé Nsimalen, sur le vol SN Brussels en provenance de RCDG et confiné à HJamot, est positif pour COVID19. C’est le 4ème cas enregistré dans notre pays. Je demande encore plus de responsabilité et de vigilance », avait-il tweeté.
Le Cameroun compte donc désormais cinq cas de contamination au Coronavirus sur son sol. La plupart de ces cas sont des personnes ayant séjourné dans des pays touchés par la pandémie du Coronavirus. Les deux premiers cas notamment le français premier porteur du virus et la camerounaise contaminée par ce dernier répondent bien au traitement. C’est ce que faisait savoir le Pr Pierre Joseph Fouda le Directeur de l’Hôpital central de Yaoundé où, les patients sont suivis. Dans l’édition de Cameroon tribune parue en kiosque le 12 mars 2020, le Pr Fouda expliquait en quoi consiste concrètement le traitement auquel les malades du Coronavirus sont soumis.
« C’est un problème viral et la plupart des problèmes viraux se résolvent souvent spontanément. Face à toutes les épidémies de grippe enregistrées dans le monde, il n’y a pas souvent eu un médicament détruisant le virus. Mais le malade est mis dans des conditions devant éviter la surinfection, la fatigue et autres. Donc, si la personne a de la fièvre on traite cette fièvre, si elle a mal à la tête, on s’en occupe, jusqu’à ce que l’organisme surmonte l’infection », a déclaré le Directeur de l’Hôpital central de Yaoundé.
Liliane N.
Trois conventions de concession pour la téléphonie fixe, mobile et le transport viennent d’être octroyées par le Gouvernement à Cameroon télécommunications (Camtel). La cérémonie officielle de remise des titres a été présidée ce jeudi par le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng.
Les trois conventions de concession octroyées à Camtel consacrent officiellement cette entreprise comme 4ème opérateur de téléphonie mobile au Cameroun. L’entreprise qui compte aujourd’hui plus de 19 millions d’abonnés, rejoint les trois autres opérateurs qui se partageaient jusqu’ici le marché à savoir : la multinationale sud-africaine MTN qui compte près de 8 millions d’abonnés (Chiffres actualisés en 2018), l’opérateur français ORANGE avec près de 7 millions d’abonnés (2018) et le Vietnamien NEXTTEL qui a près de 5 millions d’abonnés (2018).
Plusieurs membres du Gouvernement, des membres du corps diplomatique et des organisations internationales accréditées à Yaoundé ont pris part à cette importante cérémonie.
Pour Judith Yah Sunday, directeur général de Camtel, il s’agit d’un évènement « historique » qui fait de l’entreprise, l’un des acteurs de développement de l’économie numérique au Cameroun. Ces trois conventions de concession selon le directeur général rentrent en droite ligne de la vision du Chef de l’Etat, celle de voir le numérique prendre définitivement corps dans les différents services publics. Personnellement, Judith Yah Sunday s’est engagée à travailler dans le respect scrupuleux des obligations prescrites.
Le ministre des Finances (Minfi), Louis-Paul Motaze a saisi l’occasion pour marteler que ces nouveaux titres constituent un « nouveau relai de croissance » avec pour objectif, participer à la création des richesses. Le Minfi a exhorté la Camtel à rendre bénéfique cette stratégie dans la chaîne des Télécommunications au Cameroun. Louis-Paul Motaze n’a pas manqué de souligner que l’Etat attend de meilleurs résultats.
Dans le même sillage, le Minpostel a quant à elle appelé les responsables de la structure à développer la culture du résultat et de la performance tout en travaillant dans le strict respect de son cahier de charges dont l’une des prescriptions est notamment, la connectivité dans les zones rurales.
Innocent D H
La psychose gagne les pays voisins au Cameroun. Le Gabon, aujourd’hui le Tchad et même la Guinée Equatoriale ont fermé leurs portes au Cameroun. Les premières victimes de ces décisions, les commerçants et les transporteurs.
C’est la violence et la brutalité des gardes tchadiens qui ont fait comprendre aux commerçants camerounais que ce pays voisin est désormais une destination interdite. Tout au moins pour la période du coronavirus. Il s’agissait pour la plupart des commerçants qui venaient de la ville de Yagoua. Alors qu’ils se rendaient dans les villes du Tchad et pour d’autres vers la capitale N’djamena, ils ont été brutalement refoulés à la frontière. Interdiction de franchir le barrage qui sépare les eux Etats. L’accès à la ville de Bongor est barricadé.
La raison, l’annonce par notre pays de deux cas de coronavirus au Cameroun. D'abord un français qui pendant quelques jours a eu le loisir de se balader dans quelques villes du Cameroun. Le deuxième cas, la compagne de ce monsieur. Les personnes entrées en contact avec ces deux personnes auraient été testées. Soit près de 200 personnes. Aucun malade parmi. Plus encore, ceux qui ont été annoncés comme contaminés (les deux cas notamment) sont en voie de guérison, sinon déjà rétabli. Ce qui veut dire qu’il n’y avait véritablement aucune raison à craindre.
D'ailleurs, d’aucun émettait même des doutes sur la sincérité de ces deux cas identifiés au Cameroun. Malheureusement, pour plus de sécurité, le Tchad et le Gabon ont décidé de fermer leurs frontières au Cameroun. Selon des sources concordantes des commerçants camerounais ont été empêchés de fouler le sol tchadien par des hommes en tenues, ces derniers auraient reçu cette instruction de leur gouvernement qui ne veut absolument pas entendre parler de Covid-19 sur ses terres.
Des décisions curieuses. Des décisions à géométrie variables
Curieusement, pendant que le Tchad et le Gabon ferment leurs portes au Camerounais, ils continuent d’accueillir sur leur sol les ressortissants des pays européens touchés par la maladie. Aucune communication, aucune mesure officielle n’annonce la fermeture des vols en provenance de la France, de l’Italie ou encore des ressortissants de ces pays. Une décision curieuse.
Manifestement, la crainte des autorités tchadiennes sont dénuées de logiques. Sinon, Idriss Deby devrait annoncer la fermeture complète de ses frontières, avec expulsions des ressortissants des autres pays atteints comme c’est en train d’être fait pour les camerounais au Tchad. Ou alors, il faut croire que pour le Tchad, les deux cas du Cameroun sont plus dangereux que les milliers de cas français et italiens.
Stéphane NZESSEU
Voici une fois de plus une rencontre qui se profile à l’horizon et se propose de trouver des voies et moyens d’une sortie définitive du conflit dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun, crise qui dure déjà trois ans. Les Etats-Unis d’Amérique accueillent la conférence internationale sur cette question anglophone du 19 au 21 mars 2020.
C’est à la suite de l’échec de l’organisation au Cameroun de la Conférence Générale des anglophones que cette Conférence internationale va se tenir dans la capitale fédérale américaine, informent les organisateurs à savoir, la Coalition (FND-Coalition for Dialogue and negotiations).
A ce rendez-vous, plusieurs personnalités sont attendues, notamment les avocats Ayah Abine, Emmanuel Ashu, Joseph Wirba (un ancien député du SDF), Mark Bareta (l’un des leaders séparatistes. Devront aussi y prendre part, Herman Cohen, l’ancien secrétaire d’Etat adjoint américain en charge des affaires africaines et Sébastien Nadot, député français.
Cette rencontre va se tenir au moment où l’on assiste de plus en plus à l’enlisement de la crise anglophone. Elle ne touche non plus seulement les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest mais aussi une partie l’Ouest du Cameroun il y a quelques jours. Il s’agit notamment des récents attentats de Bamenda (dimanche 08 mars dans la nuit) et de Galim (nuit de samedi 07 à dimanche 08 mars) qui ont fait de nombreuses victimes.
La conférence internationale anglophone se propose ainsi à partir de Washington aux Etats-Unis d’Amérique d’apporter des solutions à ce conflit dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest dont les conséquences sont aujourd’hui plus qu’hier désastreuses.
Innocent D H
C’est le titre de la tribune libre rédigée ce Mercredi par l’ancien directeur de la communication au ministère de la Défense. Une sortie publiée sur son compte Facebook et dans laquelle il félicite les efforts fournis au quotidien par ses Frères d’Armes tout en regrettant au passage la position de certains compatriotes qui s’attèlent au quotidien, à salir l’image du Cameroun.
L’intégralité de son message
« Dans mon retrait et ma méditation, il m'arrive de m'interroger avec beaucoup de recul et de me demander ce qui ne va pas sous nos latitudes. Pourquoi tout s'enchevêtre, pourquoi l'arc crisogène continue sa route dévastant nos espoirs, malgré autant d'efforts consentis.
En calquant la cartographie des zones africaines sous menaces sécuritaires protéiformes à celle des richesses potentielles, notamment en minerais, alors l'on découvre le pot aux roses sans être pour autant un mordu de la stratégie ; les deux cartes se confondent pour dire que la majorité des conflits en Afrique sont d'origine prédatrice.
Nous ne découvrons pas l'eau chaude, mais il est naturel d'examiner les qualités de nos réponses, et de relever les centres de gravité qui retardent la paix tant au plan exogène qu'au plan endogène.
1) Le Cameroun est un pays de paix et son armée a une vocation régalienne qui est celle de protéger cette paix et de défendre notre territoire. Ce travail est fait de manière professionnelle malgré une élongation de menaces qui serpentent nos latitudes du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest (guerre contre Boko Haram dans l'Extrême-Nord, menace irrédentiste dans le NOSO, piraterie maritime sur le tablier littoral, et menaces traditionnelles échelonnées en opérations interlopes, différents trafics etc.). Devant ces missions pharaoniques, les forces de défense font face avec une certaine autonomie stratégique, ce qui est d'ailleurs rare en Afrique
2) Malgré toutes les solutions proposées, qu'elles concernent les réponses opérationnelles face à la crise ou les réponses politiques, c'est à coup de désinformation que des acteurs veulent détricoter des efforts courageux et salutaires que le Cameroun déploie dans la recherche d'une paix perdue au bout du chemin parsemé de quelques coups foireux d'aventuriers et entrepreneurs du chaos. Qu'avons-nous fait pour mériter ce destin ?
A qui profite l'horreur que nos enfants voient à longueur de journée via la révolution des TIC que trop bien maîtrisées par les pyromanes invétérés, paradoxalement en quête de légitimité, comme pour ramener les Camerounais à accepter comme messie, le violeur, le bandit et le contempteur.
Les médiascopies s'affolent, les décalages entre réalité et fantasmagorie creusent un fossé abyssal, et la danse occidentale prend avec frénésie, au rythme de visions sur les terrains des opérations, où les bilans sont du ressort spéculatif désormais, ou comme si un mort n'était pas déjà un mort de trop.
Des médias, apparemment réputés, mettant à caution la crédibilité de tout un gouvernement... un équilibre surprenant entre l'activité terroriste et l'action régalienne ? L'analyse objective nous abandonne à ce constat. Quelle stupéfaction de constater l'amour pugnace que l'actualité camerounaise suscite chez les commanditaires de la délation.
Tout y passe, même le clown de service Mamane, et sa république fictive du Gondwana, il fallait bien qu'il y ait un traître fraternel pour que la comédie soit caustique, le Cameroun est devenu le morceau choisi des clowns et artistes en perte d'inspiration. Tout y passe, dérapage déontologique, galvaudage éthique, rhétoriques rasantes et ennuyeuses, les titres les plus résilients et visqueux sur 72 heures sont ceux qui concernent notre beau pays.
Pas un mot des libertés de circulation froissées des voyageurs en règle de l'autre cité de la Méditerranée, c'est un détail, tout comme l'assassinat de cette petite gendarme qui avait toute la vie devant elle, et derrière elle, l'espoir d'une famille. Bravo les alpinistes de l'irréversible destruction. Pour qui voulez-vous ? Certainement pas pour notre progrès. Enfin, nous n'oublierons pas, nous ne nous tromperons pas de combat, car le seul qui existe est celui de notre liberté et de notre indépendance. Un peuple uni est invincible. C'est aussi cela la posture d'un peuple mature que de ne point céder aux balivernes ».
N.R.M
C’est du moins le point de vue développé par le Département d'État américain qui dans un rapport publié le 09 Mars dernier a relevé des exemples pour attester de la « véracité de ces assertions »
Comme dans les précédents rapports, commis par des Organisations Non Gouvernementales tant nationales qu’internationale, le département exécutif fédéral chargé des relations internationales a lui aussi pointé un doigt accusateur contre les Forces de Sécurité nationale qui selon lui, se rendent coupables « d’Exécutions arbitraires, extrajudiciaires et des disparitions forcées ».
Des affirmations qui ne reposent sur rien de concret
Il peut paraître péremptoire de le dire de cette manière mais, au cours des derniers mois, il a été démontré avec preuves à l’appui que les Forces de Défense et de Sécurité ont su s’imposer dans les zones en crise par des actions qui vont parfois au-delà de ce qui rentre dans le cadre de leurs attributions.
On voit des soldats qui construisent routes, ponts, écoles et maisons. On les trouve dans les salles de classe entrain de dispenser des cours aux enfants dont l’avenir scolaire semblait compromis, du fait des exactions commises par des terroristes. Ils font des dons multiformes aux populations qui ont tout perdu lors des raids des ambazoniens et des membres de la secte terroriste boko haram.
Que dire de tous ceux qui, prenant des risques parfois énormes se mettent en danger pour aider ces femmes qui bien qu’à terme sont parfois obligées de parcourir des dizaines de kilomètre à pied afin de donner naissance à leurs bébés. Leur vie et celles des nourrissons sont préservées grâce aux éléments des Forces de Défense et de Sécurité.
Certes, l’exemple de ces soldats qui ont tiré et assassiné des femmes et leurs enfants dans le Nord Cameroun vient jeter un air sombre à ce tableau mais, il ne s’agit que d’un cas isolé, qui ne saurait entacher le travail abattu au quotidien par ces Hommes et Femmes qui sont prêts chaque jour à faire le sacrifice suprême de leur vie, pour sauver celles de leurs concitoyens.
Les groupes armés séparatistes anglophones et la secte terroriste Boko Haram, qui sévit toujours dans l’Extrême-Nord, ne sont pas moins mis à l’index.
A ce niveau, on est tenté d’apprécier dans une certaine mesure le rapport du Département d’état américain car contrairement aux autres, les rédacteurs du document ont pris la peine de relever que le Cameroun est attaqué presque de toute part, par des terroristes dont l’objectif affiché est de détruire le Cameroun en miniature.
Seulement, on aurait bien aimé voir dans ce rapport, la partie qui concerne le financement dont bénéficient ceux qui sèment la destruction, la mort et le désespoir au sein de nombreuses familles.
Chaque fois que l’armée Camerounaise a réussi à démanteler les camps des assaillants, elle a découvert des armes de pointe en plus de toute l’armada qui leur permet de commettre leurs crimes en toute quiétude.
D’où provient ce matériel militaire ? Les « fonctionnaires » du département américain qui veulent faire croire qu’ils sont au courant de tout ce qui se passe en terre camerounaise, même dans les coins les plus reculés semblent pourtant ignorer l’endroit d’où provient l’argent qui sert à l’achat de ces fusils d’assaut et autres. Ils n’ont pas mentionné le rôle joué par des « complices internes » qui dans les vidéos ne cachent point leur volonté de nuire à ce pays, tant que le Président de la République reste au pouvoir.
Prisonniers politiques, inféodation du pouvoir judiciaire, pires formes de restrictions à la liberté d'expression, à la presse et à Internet, arrestations ou poursuites injustifiées contre des journalistes et recours abusif aux dispositions de la loi réprimant les délits de presse, notamment la diffamation sont les autres exemples pris par les américains, pour démontrer que les Droits de l’Homme ne sont point respectés au Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
Côme Damien Awoumou, le représentant permanent du Cameroun à l’Organisation des Nations unies s’est exprimé hier 11 mars 2020, au Conseil des Droits de l'homme à Genève en Suisse.
Le représentant du Cameroun devant le Conseil des Droits de l’homme à Genève a parlé de la position de son pays en ce qui concerne le massacre des civils de Ngarbuh. Côme Damien Awoumou a dénoncé les manœuvres orchestrées par des Organisations non gouvernementales (Ong) pour déstabiliser le Cameroun. Il a évoqué une désinformation qui se fait sans “investigation préalable”. Il a cité des Ong comme Médecins sans frontières qui ont transformé leurs centres d’accueil en refuge des éléments de la république imaginaire de l’Ambazonie. Il a également cité Human Rights Watch pour ce qui est de ses accointances avec les sécessionnistes.
A titre de rappel, LeJeune Mbella Mbella le Ministre des Relations extérieures (Minrex) qui a pris part à la 43ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’homme, qui s’était déroulé à Genève, avait lui aussi parlé du massacre de Ngarbuh et de la désinformation liée à ce tragique évènement. Il avait alors déclaré en parlant du nombre de civils tués, un point objet de discorde, «certains organes ont, sans la moindre investigation fait allégation du massacre de 22 personnes, y compris des femmes, et de 14 enfants perpétré par les forces de défense et de sécurité»
Pourtant le gouvernement a dressé comme comme bilan de ce massacre : une femme et quatre enfants décédés en raison d’un incendie provoqué par des échanges de tirs entre les forces de l’ordre et des groupes rebelles.
Liliane N.
Le Directeur de l’Hôpital Central de Yaoundé rassure sur l’évolution de leur état de santé.
Les nouvelles qui viennent de l’Hôpital central de Yaoundé sont plutôt rassurantes. Les deux personnes infectées au coronavirus et qui sont dans notre pays réagissent bien au traitement qui leur est donné. C’est en somme, ce que le Pr Pierre Joseph Fouda Directeur de la formation sanitaire publique sus mentionnée a confié au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, paru en kiosque ce 12 mars 2020.
« C’est un problème viral et la plupart des problèmes viraux se résolvent souvent spontanément. Face à toutes les épidémies de grippe enregistrées dans le monde, il n’y a pas souvent eu un médicament détruisant le virus. Mais le malade est mis dans des conditions devant éviter la surinfection, la fatigue et autres. Donc, si la personne a de la fièvre on traite cette fièvre, si elle a mal à la tête, on s’en occupe, jusqu’à ce que l’organisme surmonte l’infection », ajoute le Pr. Pierre Joseph Fouda.
Coronavirus: Le Ministre Manaouda annonce un 2e cas de contamination au Cameroun
Selon des sources rencontrées par Cameroon tribune, le français et la camerounaise porteurs du covid-19 sont en isolement dans un centre de l’Hôpital central de Yaoundé. Ils sont aux petits soins depuis leur admission qui remonte au 6 mars 2020. Et ce, sur tous les plans : médical, social et nutritionnel. «Ils sont dans des chambres climatisées et équipées de tout le confort nécessaire, avec notamment un téléviseur. Ils mangent bien et lundi matin, ils ont réclamé plus tôt que d’habitude, leur petit-déjeuner. Preuve que les médicaments qui leurs sont administrés agissent», déclare une source de Cameroon tribune.
Il faut préciser que ces deux personnes suivies à l’Hôpital central de Yaoundé sont jusqu’à ce jour, les seules testées positives au coronavirus.
Liliane N.
Sur son site internet, le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) dit réaliser actuellement une enquête sur l’impact du Coronavirus sur l’économie camerounaise. Aux vues des effets néfastes engendrés dans les milieux d’affaires depuis le déclenchement de la maladie avec la restriction des voyages vers les pays où le virus sévit, l’organisation patronale s’inquiète.
C’est désormais une psychose qui traverse les milieux d’affaires camerounais avec les effets néfastes de la restriction des mouvements des personnes et des biens notamment en direction des pays touchés par le Covid-19 encore appelé Coronavirus, devenu une pandémie actuellement. L’inquiétude s’est même accentuée depuis le 06 mars dernier après la confirmation des deux cas de malades au Cameroun par le ministre de la Santé publique (Minsanté), Dr. Manaouda Malachie.
En rappel, à cette même date, le Minsanté a dû effectuer le déplacement pour Douala, la capitale économique du pays pour rassurer le patronat quant à l’efficacité des mesures prises par les pouvoirs publics pour circonscrire le Coronavirus, surtout d’éviter de nouvelles importations de ce virus sur le triangle national.
Il faut noter que le Cameroun importe beaucoup de produits de la Chine, foyer du Coronavirus, et où la maladie s’est déclenchée depuis le 31 décembre 2019. Les échanges commerciaux avec l’empire du milieu subissent ainsi un sérieux coup, ce qui ne profite donc pas à l’économie camerounaise, et partant celle des deux pays.
Innocent D H
Henry Peter Balerin a été reçu le 11 mars 2020 au Palais de l’Unité par le Président de la République.
Henry Peter Balerin l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun était au Palais de l’Unité hier. Il y a été reçu par Paul Biya le Président de la République avec qui, il a discuté des sujets d’intérêt commun. Parmi ces sujets, il y a eu ceux relatifs au Coronavirus et à la lutte contre le Vih/Sida.
Pour ce qui est de la maladie du Covid-19 qui cristallise toutes les attentions dans le monde entier, le Diplomate américain au terme de son audience, a salué la coopération existante entre son pays et le Cameroun. Il faut peut-être rappeler que les Etats-Unis viennent de faire un don de 71 millions de FCFA au pays, pour la riposte et la prévention du Coronavirus. Face à la presse, Henry Peter Balerin a émis le souhait que le Centre National des Opérations des Urgences de Santé, soit mis à contribution dans la lutte contre le COVID-19.
Il convient de souligner que ledit Centre a été construit avec l’appui de la coopération américaine. Il est situé à Yaoundé et a été inauguré en décembre 2018. C’est une infrastructure ultramoderne qui vise à renforcer la capacité de réaction du Cameroun face aux urgences de santé publique, d’épidémies, de maladies infectieuses et autres catastrophes.
Riposte au Coronavirus : Les Etats-unis font un don de 71 millions de FCFA au Cameroun
En ce qui concerne la lutte contre le Vih/Sida, l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun s’est réjoui du fait que le gouvernement ait décidé de supprimer les coûts supplémentaires liés à la prise en charge des personnes vivant avec cette maladie. Il a affirmé être confiant qu’avec beaucoup de travail sur le terrain et l’appui de ses partenaires, son pays, le Cameroun parviendra à éradiquer cette pandémie d’ici quelques années.
Paul Biya et Henry Peter Balerin ont également parlé de la crise sociopolitique qui sévit dans les régions anglophones. Ils ont indiqué pour une énième fois leur vœu de voir la paix revenir au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.
Liliane N.