La commission médicale de la Confédération africaine de football sera au Cameroun les 14 et 15 mars 2020.
Du fait du Coronavirus jusqu’ici porté par deux personnes au Cameroun, la Confédération africaine de football (Caf) a décidé d’envoyer sa commission médicale au pays. Cette commission sera là dans le cadre d’une visite d’inspection. Il sera question pour elle d’évaluer l’ensemble des mesures préventives prises par le comité d’organisation locale du Championnat d’Afrique des Nations (Chan). La délégation de l’instance faîtière du football africain sera conduite par Adoum Djibrime le président de la commission médicale. le reste de la délégation sera composée de l’Algérien Yacine Zerguini et de son confrère Sidiki. Il faut souligner que le Chan est prévu se jouer du 4 au 25 avril 2020.
Il faut savoir que depuis que des cas de contamination au coronavirus ont été déclarés dans des pays africains, la Caf a porté une attention particulière sur la maladie. L’attention a été multipliée avec l’annonce d’un cas de contamination au coronavirus au Cameroun. Le Cameroun étant le pays hôte du Chan, une compétition de la Caf. L’instance dirigée par le malgache Ahmad Ahmad a commis un communiqué le 6 mars 2020. Dans ledit communiqué, elle indique ses plus hautes instances ont mandaté la commission médicale de suivre l’évolution de cette maladie. Aussi de mettre sur pied des mesures d’éveil pour protéger la santé des footballeurs et de tous les acteurs.
« Une cellule a été mise en place, sous l’autorité du Président de la Caf comprenant les experts de divers domaines concernés; médical en particulier qui sont responsables par essence de la santé des acteurs du jeu et des membres de la famille du football africain. Les instances de la Caf ne sont pas extrêmement inquiètes mais restent vigilantes en ce qui concerne les matches et tournois futurs tels les matches de la Champions league, la Coupe de la confédération et le tournoi final du Championnat d’Afrique des Nations », peut-on lire dans le communiqué de la Caf.
Liliane N.
Au cours de son débrief régulier avec la presse française, le porte-parole adjoint du ministère des relations extérieures a fait une déclaration en rapport avec les attaques des séparatistes dans les villes de Galim et Bamenda le jour de la célébration de la fête internationale des droits de la femme.
Une fois de plus, la France est au chevet du Cameroun. La pays d’Emmanuel Macron vient consoler le Cameroun à l’heure de ces effroyables attaques terroristes. « La France condamne avec la plus grande fermeté les attaques perpétrées dimanche 8 mars 2020 dans la ville de Bamenda (nord-ouest) lors des célébrations de la journée internationale des droits des femmes, et à Galim (ouest), qui ont fait plusieurs victimes, dont des civils. » La France, partenaire de choix du Cameroun se sent concernée par les déboires que traversent notre pays. Cela se justifie. Car les deux entités ont non seulement une longue histoire qui les lie, mais aujourd’hui encore ces deux pays sont des partenaires économiques et politiques. La stabilité du Cameroun est tout aussi importante pour la France.
A l’heure où le ministre de l’administration territoriale fustige le silence de certains observateurs, l’intervention de la France est une bouffée d’air et un fait qui rassure de l’amitié et de l’intérêt qu’accorde ce pays au vert rouge jaune. Rappelons qu’il y a quelques heures seulement que l’ambassadeur de France au Cameroun, via son compte Twitter, a dit ses condoléances aux populations touchées par ces attaques de Galim et Bamenda. Mais une réaction aussi claire au sommet de la diplomatie française est davantage rafraîchissante pour les relations entre les deux pays. Les relations diplomatiques entre les deux pays sont au beau fixe. Loin des considérations consécutives aux déclarations du président français à l’endroit de son homologue camerounais lors de son passage au Salon de l’Agriculture.
La France condamne l’attaque terroriste de Bamenda
Dans la foulée, le Quai d’Orsay dit lui aussi ses condoléances aux populations éprouvées. « La France présente ses condoléances aux familles des personnes décédées et ses vœux de prompt rétablissement aux personnes blessées. » En rappelant que même le Chef de l’Etat du Cameroun n’a pas encore eu une réaction après ces attaques. De toutes façons, le ministre de l’administration territorial a multiplié des sorties médiatiques pour s’en prendre aux acteurs de la société civile qui travaillent au bien-être de ces populations éprouvées.
Stéphane NZESSEU
Après avoir lu la sortie de son confrère, qui dans un ton de donneur de leçon, a tenu à remonter les bretelles à la rédaction de LE JOUR en la traitant comme les autres citées par le ministre Atanga NJI, de QG de la guerre. De belles répliques.
Le patron de la rédaction de LE JOUR est clair. Il y a une différence entre le Cameroun et Paul BIYA. Les intérêts de l’un et de l’autre sont différents. L’homme Paul BIYA peut poser des actes qui desserves les valeurs de l’Etat, ces valeurs que protègent et défendent le journaliste. « Jean-Lambert, cher confère. Lorsque tu parles de " glissement ", tu ne vois pas l'autre glissement, dictatorial du régime qui arrête et emprisonne, sans cause. Le jour défend les libertés, la liberté d'expression en premier, celle qui est la raison d'être du métier par lequel je t'ai rencontré et apprécié. Je fais un distinguo clair entre m. Biya et le Cameroun. L'un est passager, (même s'il dure) l'autre est inscrit dans la pérennité. »
D’autres part, Haman Mana rappelle à son confrère que le journalisme ce n’est pas l’amour. Comme quoi, pratiquer son métier ne dépend pas de ce qu’on devrait aimer Paul BIYA et son épouse. Ce d’autant plus que ceux-ci ont des outils de propagande à leur disposition pour chanter leurs louanges matin et soir. Mais le journaliste, son rôle est autre. Le métier du journalisme est encadré par des règles. « Je remarque que dans ton texte, tu n'as évoqué aucune règle de déontologie violée (vérité des faits, etc.). Le jour n'évoque pas les " succès du Renouveau ? Il y a de grosses machines qui sont en branle pour les relever...Je n'aime pas M. Biya et son épouse? La république n'est pas une affaire d'amours... »
Dans la suite de ses propos, Haman Mana rappelle l’héritage qu’il veut léguer à la génération à venir. Précisément l’héritage d’un journalisme qui ne s’est pas pratiqué selon les désirs d’un homme. Un journalisme coloré au gré des ambitions politiques avués et inavouées de certains journalistes à plat ventristes. « Dans quelques temps, je prendrai ma retraite. Je veux transmettre aux générations futures le témoignage d'un journalisme libre et qui a accompagné une époque. Tu as parlé de " aux ordres "...Mais bordel aux ordres de qui? De ma conscience... » Le journaliste devrait être esclave de sa conscience, et de sa conscience seule.
Stéphane NZESSEU
Les présumés assaillants de Galim dans les Bamboutos n'auront pas eu l’occasion de se réjouir pendant longtemps après les meurtres commis il y’a quelques jours, dans cette partie de l’Ouest Cameroun
D’après des sources non officielles, c’est sur renseignements que les vaillants éléments de l’Armée Républicaine, sous la coordination du COM RMIA5 ont procédé à un ratissage de la base des terroristes à Babessi, comme le révèle ce témoignage qu’on attribue à un soldat :
« Après les attaques de Galim et de Bamenda, nos boys n'auront pas attendu longtemps pour porter la riposte au cœur de la rébellion amba de Ndop. Ils sont 25 à être tombés aujourd'hui vers 5h30. Leur camp a été rasé tandis que ce soir le ratissage continuait. Je m'abstiendrai de vous montrer les photos des corps de la racaille en piteux état. Un constat: les armes de la vermine deviennent de plus en plus sophistiquées. Ceci devrait être un indice sur ce que l'on se doive d'en finir le plus rapidement possible... D'autres opérations d'envergure sont prévues les prochains jours ».
Matériel de guerre confisqué
Une opération qui a permis de libérer huit civils retenus prisonniers depuis un mois. Les Forces de Défense et de Sécurité ont par ailleurs mis la main sur 01 AK 47, 2 boites de chargeur, 26 armes artisanales calibre 12, 14 canons, 14 batteries 31 panneaux solaires, 2 groupes électrogènes, 2 bonbonnes de gaz a soudure 7 téléphones portables, 3 motos, 148 munitions calibre 12 201 munitions AK 47 Fal m21…
Toujours selon la même source, les présumés assassins des gendarmettes Gend Nougue Maeva et Gend Boumla Emelda, de l’Inspecteur Nsangou, du Gardien de la Paix Principal Djeugap et des autres victimes « banquetaient gaiement après leur attaque massive et coordonnée sur Galim. Sans égards ni remords…Fort heureusement, ils ne se seront pas réjouis pendant longtemps et sont allés rejoindre leurs victimes dans l’au-delà…».
Une Armée professionnelle qui garde le cap
Certes c’est avec beaucoup de regrets que ces Jeunes Hommes et Femmes ayant choisi de servir sous le Vert – Rouge – Jaune National, sont amenés à se défendre de leurs concitoyens ; toutefois contrairement à ce qu’affirment les promoteurs de cette guerre, ils n’en tirent aucune gloire.
Au cours de cette dernière opération, ils ont réussi à sauver huit civils retenus par les terroristes. Et ce n’est certainement pas à ces derniers, qui croyaient leur dernière heure arrivée qu’on ira dire que les Forces de Défense et de Sécurité font un « génocide » dans les régions prises pour cibles par les entrepreneurs de cette crise sécuritaire.
L’on attend que les « ONG » et leurs partenaires aillent recueillir auprès d’eux des témoignages authentiques, vérifiables, car, ils sont la preuve vivante des exactions commises au quotidien sur les populations civiles par les ambazoniens et leurs complices.
Que ceux qui disent détenir les preuves de leurs accusations farfelues sur ces Jeunes qui acceptent le sacrifice suprême n’attendent pas longtemps pour « pondre » d’autres rapports qui ne reflètent aucunement la réalité des faits.
Peut – être à ce moment, auront –ils un peu de crédibilité et peut – être aussi, les Camerounais qui sont reconnaissants et qui prient chaque jour, pour leur Armée pourront–ils les croire lorsqu’ils affirment sans aucune honte que : « Il n’y a pas les Camerounais qui aiment ce pays plus que les autres…Tous nous travaillons à la préservation de la paix et de l’unité de notre pays ».
Nicole Ricci Minyem
L’industrie camerounaise du textile a acquis de nouveaux équipements dans le cadre de la matérialisation des termes du contrat-plan de 13,2 milliards de FCFA qu’elle a signé depuis 2015 avec l’Etat. La Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam) veut à travers ces nouvelles acquisitions, faire face à la concurrence chinoise sur le marché du textile.
Ce sont, 24 nouveaux métiers à tisser, un ourdissoir, une jiggers, une Flash Ager et une encolleuse, que la Cicam vient d’acquérir. Pour cette entreprise camerounaise du textile, la seule dans la sous-région Afrique centrale (Cameroun, RCA, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Gabon), ces équipements flambant neufs sont l’assurance d’un avenir qui s’annonce prometteur avec probablement des meilleurs résultats en 2021.
08 millions de mètres linéaires, c’est le volume de vente que la Cicam envisage d’atteindre. La structure révèle entre temps, elle continue à enregistrer des méventes sur un marché qui est dominé à 88% par le pagne d’origine chinoise et à 6% par le pagne d’origine ouest-africaine.
Des sources proches de l’entreprise relèvent par ailleurs que, la Cicam connaît un déficit de 3,9 milliards de FCFA à la date du 31 décembre 2018. Du côté de ses capitaux propres au cours de cette période, ils ont évolué de manière négative avec 1,7 milliard de FCFA. Le déficit de la trésorerie quant à lui était de 2,08 milliards à la même date, apprend-on.
Innocent D H
C’est la substance d’un communiqué rendu officiel par le ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe. En effet, le Gouvernement de la République a procédé le 10 mars 2020 à la signature d’un accord de transport aérien avec les émirats arabes unis à Dubaï.
Le communiqué précise que l’accord a été paraphé entre le Cameroun et les Emirats arabes unis en 2015. Ainsi, il contribuera non seulement au développement la coopération de l’aviation civile à travers l’établissement des services aériens entre les deux pays, mais aussi et surtout permettra de mieux stimuler les échanges commerciaux avec la ville de Dubaï.
Il faut dire que la ville Émiratie de Dubaï cristallise désormais toutes les attentions, elle est devenue une sorte de gigantesque usine pour l’Afrique. Cette ville est sollicitée par de nombreux commerçants qui y vont régulièrement pour se ravitailler en marchandises.
Atout pour la partie camerounaise
Cette coopération revêt un atout indéniable pour la compagnie aérienne nationale, la Camair. Co. Le trafic généré par les Emirats Airlines, va lui permettre de capter le flux fret et passager pour le redistribuer à l’intérieur du Cameroun et partant dans la sous-région Afrique centrale qui représente une niche de développement de ladite compagnie.
Une délégation conduite par le ministre des Transports camerounais avait déjà été reçue dans le cadre d’un d’une séance de travail par le vice-président de la compagnie aérienne Emirats Airlines. La rencontre a permis d’envisager la possibilité d’accompagner Camair.Co dans la fourniture d’aéronefs, l’assistance technique et le renforcement des capacités du personnel. En ce qui concerne, les plateformes aéroportuaires, est prévue l’amélioration des infrastructures de sûreté, de sécurité et de services. La promotion du tourisme et le relèvement du niveau des échanges commerciaux entre le Cameroun et les Emirats Arabes unis.
Innocent D H
L’Ambassade américaine présente sur le sol camerounais, fait savoir qu’un appui technique s’ajoute à cette récente aide financière.
Le Cameroun vient de bénéficier des Etats-Unis l’un de ses partenaires, un soutien financier qui se chiffre à 71 millions de FCFA. Cette enveloppe est apportée au pays pour la riposte et la prévention du Coronavirus déjà présent sur notre territoire. Dans le communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun parvenu à notre rédaction, il est précisé que les américains soutiennent en fait le système de sécurité sanitaire du pays. C’est pour cela qu’en 2014, 45 millions de dollars soit 26,5 milliards de francs CFA d’aide ont été investis dans notre pays.
Pour ce qui est donc du Coronavirus qui retient actuellement l’attention des autorités camerounaises et de ses partenaires, les Etats-Unis soulignent qu’avec l’appui global que le pays a reçu, ses capacités dans le domaine de la santé ont été renforcées dans la prévention, la détection et la réponse aux épidémies.
« Le Centre des opérations d’urgence en santé publique du Cameroun, mis en place avec le soutien des Etats-Unis, est particulièrement impliqué dans la gestion de la riposte au coronavirus. Les personnels de santé qui ont bénéficié des formations en épidémiologie de terrain financées par les Etats-Unis assurent la veille et les enquêtes pour les cas recensés. Le soutien de l’Ambassade des Etats-Unis a également renforcé les capacités de diagnostic des laboratoires », écrit l’Ambassade des Etats-unis au Cameroun.
Coronavirus : A qui profite la terreur ?
A titre de rappel, jusqu’à l’heure actuelle, le Cameroun n’a que deux cas de contamination au Coronavirus. Un français d’une cinquantaine d’années qui est venu au pays avec la maladie. Et une camerounaise qui a été en contact avec ce français. Les deux sont suivis ainsi que les autres personnes qui les ont côtoyées.
Il faut aussi rappeler qu’avant cette aide financière, les américains ont annoncé qu’ils ont soutenu le Cameroun dans la mise en place d’un plan de contrôle de passagers aux points d’entrée. Ils envoient aussi des kits et réactifs au Centre pasteur de Yaoundé par le biais de leur Centre pour le contrôle et la prévention des maladies.
Liliane N.
Après une victoire 3 buts contre 2 à Yaoundé, les filles du coach Alain Djeumfa n’ont pas pu consolider leur longueur d’avance. Elles sont tombées les armes à la main sur les installations Zambiennes 2 buts contre 1. Une défaite qui ne permet pas aux filles de se qualifier directement pour la phase finale des jeux olympiques de Tokyo 2020.
Les lionnes n’ont pas démérité. Elles ont joué. Elles ont donné le meilleur d’elles. Elles tombent les armes à la main. Il faut rappeler que sur l’ensemble des deux rencontres, les deux équipes terminent sur une égalité parfaite : 4 – 4. Mais les Zambiennes vont être avantagées par la loi du but marqué à l’extérieure. Puisqu’à Yaoundé elles avaient marqué deux (02) buts, avec la victoire des lionnes 3 buts contre 2. Et c’est toujours sur un but d’écart que la rencontre s’est achevée au Nkoloma stadium ce mardi. Le seul but camerounais est inscrit par l’intrépide Nchout Njoya Ajara. Un but marqué à la 89e minute.
Les Copers Queens de Zambie ont eu raison des lionnes. Leur domination était déjà perceptible dès les premières minutes de la rencontre. Leur ligne d’attaque n’a pas donné de répits à la défense camerounaise. Et juste avant la pause, le match était plié. Les zambiennes avaient marqué leurs deux buts.
La deuxième partie va consister à jouer pour garder le résultat. Résultat qui les propulse directement en phase finale des jeux olympiques de Tokyo 2020. Il a fallu attendre les dernières minutes de jeux pour voir surgir ce coup d’éclat de Nchout Ajara qui va donner un but aux lionnes. Le but d’égalisation, mais qui ne sera pas suffisant. Les zambiennes sont certes qualifiées, mais rien n’est perdu pour les lionnes indomptables.
Les filles d’Alain Djeumfa devront encore fouler les pelouses pour espérer décrocher le dernier ticket féminin pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Ce sera face à l’équipe Chilienne, barragiste en CONMEBOL, la Confédération sud-américaine. La double confrontation face aux chiliennes se disputera les 9 et 15 Avril prochain.
Le Chili et le Cameroun sont donc deux équipes repêchées. Et elles devront jouer leur va tout pour s’assurer une place dans la capitale Nippone. Le Cameroun espère aussi sur une réserve de qualification déposée auprès du Comité olympique pour se qualifier.
En effet il y a trois joueuses de l’équipes zambienne qui avaient tout l’air d’être des hommes. Car ne présentant pas des signes extérieurs de féminité. En attendant, les lionnes se remettent au travail. Si elles doivent se qualifier sur le terrain, il faudra le faire avec manière.
Stéphane NZESSEU
L’acte posé par le Directeur Général de l’Enam est salué par l’ensemble des camerounais. Jusqu’ici, l’Enam est considéré par plusieurs citoyens comme une case de reproduction sociale sans consistance et sans considération. Et par l’exclusion de cet élève incompétent, on peut augure des lendemains meilleurs pour cette école de formation de l’élite administrative camerounaise.
Manifestement le Directeur Bertrand Pierre Soumbou Angoula est décidé à inscrire cette école sur de nouveaux rails. Les rails de la méritocratie et de l’excellence. Par cette décision d’exclusion, le jeune manager imprime dans l’esprit des autres étudiants que l’heure de la complaisance et de la tolérance est révolue. D'ailleurs, il ne pouvait faire autrement que de mettre hors de circuit cet élève d’un autre genre.
On peut lire dans la décision rendue publique ce mardi : « L’élève MBAITOUBAM junior Stève, Section Douane du Cycle B de la division des Régies Financières promotion PEACE AND UNITY 2017 – 2019 ayant obtenu une moyenne générale de sortie de 05,03/20 aux termes des années académiques 2017 – 2018 et 2018 – 2019, est exclu de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature pour insuffisance académique. »
Comment a-t-il accédé à cette école ?
C’est la question qui vient naturellement lorsqu'on observe le cas de l’élève Mbaitoubam Junior. Visiblement, il n’a pas le niveau de suivre les cours au sein de cet établissement. Très vite, les uns et les autres vont croire à un mécanisme de fraude qui lui aurait donné accès à cette école. En l’absence de preuve, il nous est difficile d’affirmer.
Mais nous apportons une autre réflexion qui peut justifier cet état de chose. En réalité, il ne faut pas perdre de vue que l’accès à l’Enam tient également compte du principe de l’équilibre régionale. Or à l’écoute du nom de ce jeune camerounais, il apparaît qu’il serait un ressortissant de l’Extrême–Nord du Cameroun.
Nous savons très bien que tous les départements de cette région ne sont pas forcément réputés pour leur taux de scolarisation et de l’intensité de l’apprentissage. Ceci pouvant expliquer cela, on peut se dire que par principe mécanique, on lui aurait permis de se former. Espérant qu’au bout de la formation il revienne au niveau de ses congénères.
Mais au bout de deux ans il n’en sera rien. L’administration n’avait d’autre choix que de l’exclure de l’Enam, compte tenu de la note finale qu’il obtient au terme de ses deux ans de formation.
Stéphane NZESSEU
L’artiste Mama Nguéa amputée de ses deux jambes fait partie des artistes qui ont reçu l’appui financier du Ministère des Arts et de la Culture.
Au Ministère en charge des Arts et de la Culture du Cameroun, on parle de subvention. La cérémonie de remise de ces subventions-là s’est déroulée hier 10 mars 2020. Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt le chef de ce département ministériel a remis aux artistes en difficulté des appuis financiers dont les montants n’ont pas été révélés.
S’exprimant à ce sujet dans Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics, Armand Abanda Maye, le Directeur du Développement et de la promotion des arts au Ministère des Arts et de la Culture a indiqué que 16 cas d’artistes malades et 8 décédés ont besoin de l’appui du Minac. « Pour tous ces cas, il a fallu prendre des mesures d’urgence sur très hautes instructions du Président de la République. Et des aides conséquentes ont été allouées aux différents artistes en difficulté ou aux différentes familles qui attendent. Des délégations ont à cet effet été constituées pour se rendre au chevet des artistes malades et auprès des familles endeuillées », a-t-il ajouté.
Parmi les artistes ayant été recensés comme nécessiteux, Mama Nguea a été évoqué. L’artiste a perdu ses deux jambes à cause du diabète qui l’a maintenu hospitalisé durant de nombreux mois. Pour ceux qui est des artistes décédés, il y a Ntoumba Minka, dont la dépouille viendra au Cameroun le 14 mars 2020. Celui-ci est passé de vie à trépas des suites de maladie à l’âge de 57 ans. C’était le 17 février dernier en France. Sa sœur aînée Alice Minka, qui a reçu l’enveloppe a salué le geste du Minac.
Présidant lui-même la cérémonie, le Ministre Bidoung Mkpatt a déclaré : « loin du relatif confort qui consistait pour le ministre des Finances à fournir chaque année le compte d’une dotation initiale, il incombe dorénavant au ministère des Arts et de la Culture de trouver lui-même, à travers ses niches de recettes, de l’argent pour alimenter ce compte et de permettre la continuité dans la réalisation des nobles missions qui lui sont assignées ».
Liliane N.