Côme Damien Awoumou, le représentant permanent du Cameroun à l’Organisation des Nations unies s’est exprimé hier 11 mars 2020, au Conseil des Droits de l'homme à Genève en Suisse.
Le représentant du Cameroun devant le Conseil des Droits de l’homme à Genève a parlé de la position de son pays en ce qui concerne le massacre des civils de Ngarbuh. Côme Damien Awoumou a dénoncé les manœuvres orchestrées par des Organisations non gouvernementales (Ong) pour déstabiliser le Cameroun. Il a évoqué une désinformation qui se fait sans “investigation préalable”. Il a cité des Ong comme Médecins sans frontières qui ont transformé leurs centres d’accueil en refuge des éléments de la république imaginaire de l’Ambazonie. Il a également cité Human Rights Watch pour ce qui est de ses accointances avec les sécessionnistes.
A titre de rappel, LeJeune Mbella Mbella le Ministre des Relations extérieures (Minrex) qui a pris part à la 43ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’homme, qui s’était déroulé à Genève, avait lui aussi parlé du massacre de Ngarbuh et de la désinformation liée à ce tragique évènement. Il avait alors déclaré en parlant du nombre de civils tués, un point objet de discorde, «certains organes ont, sans la moindre investigation fait allégation du massacre de 22 personnes, y compris des femmes, et de 14 enfants perpétré par les forces de défense et de sécurité»
Pourtant le gouvernement a dressé comme comme bilan de ce massacre : une femme et quatre enfants décédés en raison d’un incendie provoqué par des échanges de tirs entre les forces de l’ordre et des groupes rebelles.
Liliane N.