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Le président du Comité de normalisation de la FECAFOOT pense qu’avec l’adoption de nouveaux textes de l’instance qu’il dirige, le football camerounais est entré dans une nouvelle page de son histoire.

Me Dieudonné Happi a eu un entretien avec le quotidien Le Jour. Durant l’interview, il s’est exprimé sur les innovations des nouveaux textes adoptés par la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT). A la question de savoir s’il est entré dans l’histoire, il répond «ce serait prétentieux de le dire. Je souhaiter servir mon pays de la manière la plus consciencieuse. Si ce qui a été fait présente une telle importance qu’on peut entrer dans l’histoire, je ne serais pas mécontent».

En parlant de la mission qui pour d’aucuns paraît réussie, Me Happi ajoute «c’est un tournant parce que vous avez vu le nombre de prorogations qu’il y a eues. Je tiens à le dire aujourd’hui et aussi longtemps que cela est possible, le Comité de normalisation n’a jamais demandé une prorogation de son mandat. Nous avons été nommés le 8 septembre. On a pris les fonctions le 11 septembre. Le 14 décembre 2017, les textes étaient à la Fédération internationale de football association (FIFA). Depuis ce temps il y a eu plusieurs prorogations, jamais à la demande du Comité de normalisation. Vous avez vu et je tiens encore à le dire, c’est tous les jours qu’on attend qu’ils ne veulent pas partir de là etc..Si on avait été animé d’un tel esprit, une bonne frange des délégués au départ, souhaitaient qu’on reporte l’assemblée. Il a été démontré que tous les délégués avaient reçu les statuts en juin. Ceux de la semaine dernière sont en réalité des statuts qui comportent deux ou trois dispositions nouvelles par rapport aux statuts qui leur avaient été envoyés au mois de juin».

A titre de rappel le 10 octobre 2018, les membres de l’Assemblée générale extraordinaire du Comité de normalisation de la FECAFOOT se sont réunis pour entre autres adopter les nouveaux textes qui vont régir cette institution. Il a par exemple été adopté que pour faire acte de candidature à tous les postes et pour se voir être admis à un concours, il faut avoir passé le contrôle d’intégrité. Ledit contrôle est fait par la Commission d’éthique dont les membres sont élus au cours de l’Assemblée générale élective. Cette clause a été adoptée partant d’un constat fait. Celui suivant lequel, nous informe l’une de nos sources, la FECAFOOT génère plusieurs fonds mais qui prennent souvent la poudre d’escampette. Aussi il a été décidé que toute personne jouissant d’une immunité ne saurait faire acte de candidature à la présidence de la FECAFOOT.

«Comme principales innovations, je suis très heureux que la quasi-totalité des délégués aient adopté le scrutin uninominal. Il s’agit de l’un des points qui me tenait particulièrement à cœur. Je suis également très heureux que nous ayons à la FECAFOOT une Commission d’audit et de conformité indépendante qui sera élue par l’Assemblée générale, de même que les organes juridictionnels qui seront lus par l’Assemblée générale», déclare Me Dieudonné Happi.  

Liliane N.

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Certaines denrées alimentaires se font rares sur les étals.

Selon certains habitants de la ville de Bafoussam dans la région de l’Ouest, il y a eu une flambée artificielle des prix accompagnée d’une pénurie de produits de premières nécessités. Une situation causée par le scrutin du 7 octobre 2018. A en croire ces derniers, c’est tout doucement que les activités commerciales reprennent dans cette ville. Notre confrère Le Jour qui parle aussi de cette situation, rapporte que par exemple au marché Casablanca lieu par excellence de ravitaillement en aliments pour entre autres les cérémonies du weekend, on a noté une absence de produits de consommation. Le 11 octobre dernier au marché A de Bafoussam la quantité de denrées alimentaires était réduite. Les tomates, les condiments verts et autres vivres frais se sont épuisés rapidement.

Pour mieux comprendre ce qui se passe, il faut dire qu’en fait les vendeuses généralement appelées «Byam-sellam» ont mis fin à leurs diverses activités de brousse. La raison étant que ces dernières continuent d’avoir peur de la survenue d’une crise post-électorale. Le journal Le Jour qui est aussi allé à leur rencontre rapporte qu’elles pensent qu’il est nécessaire d’attendre que le Conseil constitutionnel proclame les résultats et que la prestation de serment ait lieu. Elles préfèrent se rassurer qu’il n’y aura aucun mouvement post-électoral.

«L’avenir du pays inquiète tout le monde. J’essaie juste de vendre le stock de marchandises que j’ai encore à ma disposition. Avec les déclarations et les messages qui circulent, chacun craint l’après proclamation des résultats de l’élection présidentielle. Avec la situation actuelle dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, personne ne veut plus mettre son argent dans le commerce. Tout peut basculer. On ne le souhaite pas mais on reste prudent puisqu'on ne sait jamais», déclare la dénommé Viviane Talla dans les colonnes de notre confrère. Elle est vendeuse de vivres frais à la «rue mondiale».

Pour parler de la flambée des prix constatés dans les marchés, elle concerne plus les produits alimentaires tels que le riz. Le prix d’un sac de 50 Kg est passé de 16500 FCFA à 18500 FCFA. «Nous sommes obligés de vendre le kilogramme à 450FCFA ou 500 FCFA. Il est difficile pour nous actuellement de faire la recette. Les clients ne nous font plus confiance. Ils pensent que nous sommes à l’origine de l’augmentation du prix du riz. Quand on y ajoute les frais de transport, il est difficile de s’en sortir avec cette flambée des prix», affirme Marie Feudjio vendeuse en détails de produits alimentaires.

Toutefois il convient de noter qu’en dépit de ces craintes ci-dessus exprimées par les vendeurs, le pays va plutôt bien. Les appels au calme ne cessent de se multiplier. Le gouvernement actuel, les autorités religieuses, les chefs traditionnels, la société civile, tous appellent au calme et à la préservation de l’unité nationale et de la cohésion sociale. Tout est fait pour qu’il n’y ait pas pénurie d’aliments sur le marché. A titre de rappel le Ministre du Commerce a fait une descente dans certains entrepôts de la ville de Yaoundé, question de s’assurer de la disponibilité des stocks.

Liliane N.

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Ils prennent part depuis mardi dernier à une opération de reboisement d’arbres dans la capitale.

Dans le cadre de cette campagne les élèves de 30 établissements scolaires de la ville de Yaoundé vont planter 300 arbres dans leurs écoles. Il est question de leur sensibiliser à la valorisation des ressources végétales en vue de leur participation à la protection et à l’aménagement de leur environnement et au développement durable. Il s’agit également de les sensibiliser sur l’importance de la lutte contre la désertification et le changement climatique tout en promouvant le développement durable. Cette campagne qui est en cours a reçu l’onction du Dr Nalova Lyonga Ministre des Enseignements secondaires, qui a procédé à son lancement, en présence de ses initiateurs qui sont le Shalom Club Cameroon et l’Ambassade d’Israël au Cameroun.

Au cours de la cérémonie présidée par le Minesec on a appris qu’au terme de cette campagne, les des 30 établissements scolaires auront bénéficié de la formation aux techniques relatives à la plantation, à la culture et à la conservation des arbres. Ils vont apprendre à développer, à maintenir et à exploiter un espace vert. Ils vont être outillés pour pouvoir valoriser la culture de légumes-fruits pour satisfaire leurs besoins alimentaires. Et si c’est possible pouvoir générer des revenus et valoriser l’utilisation des déchets organiques pour la promotion des engrais verts.

Il convient de rappeler ici que le gouvernement est actif dans la protection de l’environnement et la lutte contre la déforestation. Dans le cadre de la campagne nationale de reboisement 2018 baptisée «Ensemble, luttons contre le changement climatique au moyen de restauration des forêts naturelles dégradées», les autorités ont indiqué le souhait de vouloir planter plus de 550 000 arbres au cours de l’année en cours. Ladite campagne a été officiellement lancée le 4 mai 2018 à Bertoua, capitale de la région forestière de l’Est du pays. On avait alors appris que restaurer le couvert  végétal du Cameroun coûtera 600 millions de francs CFA cette année à l’Etat. Pour ce qui est de la répartition de ce budget, il a été dit que 40% de ces fonds seront allouées aux régions de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua, toutes en proie au phénomène de la désertification. Les 60% restants permettront de lutter contre la déforestation dans le reste du pays.

Ce sont 556.100 arbres qui devraient être plantés à la fin de cette campagne. Un nombre en légère hausse par rapport à l’année 2017, où 538 mille arbres avaient été plantés sur une superficie de 1345 hectares. Le Cameroun s’est engagé à restaurer plus de 12 millions d’hectares de terres déboisées et dégradées d’ici 2030 dans le cadre de l’initiative Bonn Challenge. Depuis 2006, les campagnes de reboisement ont permis, renseigne-t-on au ministère des Forêts et de la Faune, de planter environ 4 millions d’arbres sur le territoire camerounais, sur une superficie de 30 000 hectares. Le Ministère des Forêts et de la Faune octroie depuis cette date, aux communes, Gics, associations et chefferies traditionnelles dans le cadre du programme national de reboisement, des appuis financiers du fonds spécial de développement pour la réalisation et l’entretien des plantations forestières.

Liliane N.

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Pour avoir déclaré lundi dernier au cours d’une conférence de presse, qui l’a réussi à marquer le penalty le 7 octobre 2018, le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a suscité de nombreuses réactions la plupart du temps mitigées.

Dans le camp de Maurice Kamto, les partisans du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) affirment que l’acte posé par celui-ci est purement politique. Wilfried Ekanga sur le plateau télévisé de la chaîne Equinoxe indiquait mercredi dernier que Maurice Kamto n’a nullement enfreint la loi et il n’a pas appelé à l’insurrection. Point de vue partagé par Jean-Michel Nintcheu président national du Social democratic front (SDF) dans la région du Littoral.

Dans un post publié le 10 octobre 2018 Ninctheu déclare que «le professeur Maurice Kamto s’est déclaré vainqueur des élections présidentielles du 7 octobre au vu des résultats ou tendances à sa disposition. Fondamentalement je crois que le professeur Kamto a raison d’adopter cette posture offensive dans ce contexte de dictature où toutes les institutions du processus électoral sont à la solde du candidat Biya qui d’ailleurs a nommé à leurs têtes ses propres camarades du parti. Biya est pour ainsi dire juge et partie ! Ces institutions n’auront aucun scrupule à valider les faux résultats que les militants du Rdpc sont en train de fabriquer en ce moment pour renverser la vapeur et assurer la « victoire » de leur champion».  

Pourtant Joshua Osih candidat du SDF à cette élection présidentielle a pour sa part indiqué que Kamto en s’autoproclamant vainqueur du scrutin du 7 octobre 2018, risque de leur nuire. «C’est de bonnes guerres que les différents candidats essayent de s’approprier la victoire avant l’heure. Mais encore une fois, je pense que c’est regrettable parce que ça risque de compromettre nos chances pour une véritable alternance», a-t-il indiqué sur les antennes de RFI.  Même son de cloche au Manidem d’Anicet Ekane qui déclare «le Manidem affirme clairement et fermement, qu’en voulant abuser de la volonté de changement des Camerounais, le candidat Maurice Kamto a, pour des intérêts mafieux, internes et externes, joué avec l’avenir du Cameroun. C’est un acte antipatriotique».

Koupit Adamou de l'Union démocratique du Cameroun affirme dans l’édition du 11 au 14 octobre 2018 du journal Défis Actuels que dans leur parti politique, ils ont lancé un appel au calme et à la sérénité. «Nous avons appelé les candidats à suivre les voies légales de recours. Nous ne sommes pas pour d’autres voies pour la gestion du contentieux et la proclamation des résultats de cette élection présidentielle. […] Quel que soit la gravité des griefs qui seront relevés, il faut suivre les voies légales pour faire valoir ses droits».

Le Député de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès Douvaouissa Aissa Hamadi toujours dans les colonnes de Défis Actuels, déclare «nous sommes désolés de voir que certains candidats ne respectent pas la loi en vigueur. Et quand c’est un homme de droit ça nous écœure encore plus. Notre démocratie a fait des progrès jusqu’ici et l’on n’a jamais connu ce genre de choses […] C’est vrai, Maurice Kamto veut être président de la République mais qu’il attende les résultats».

Liliane N.

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Cette opération connait une mobilisation exceptionnelle.

La ville d’Ebolowa dans la région du Sud fait peau neuve depuis le 23 septembre 2018. Sous l’initiative de Rachel Ngazang Akono Préfet du département de la Mvila, des jeunes venant des différents quartiers d’Ebolowa effectuent des opérations qui s’inscrivent dans le cadre de la campagne d’hygiène et d’assainissement. Ils ont reçu de Joël Emmanuel Bitoumou Maire d’Ebolowa 1er du matériel de travail composé entre autres des brouettes, des râteaux, des pelles, des bottes, des gants et des machettes. Ces derniers de façon concrète s’attèlent au drainage des marécages et ruisseaux dans les quartiers qui sont exposés aux inondations. Ils font les curages des caniveaux, le nettoyage des abords des principaux axes, l’élagage des arbres et le balayage des rues.

Pour ces tâches quotidiennes, ces jeunes qui sont fiers de rendre leur ville propre, perçoivent la somme de 2000 FCFA. Une opération de ce genre a également été lancée le 1er octobre dernier à Bertoua dans la région de l’Est du Cameroun. Là-bas ce sont 400 jeunes venant des Communes de Bertoua 1er et Bertoua 2ème qui ont été retenus pour assurer le service de ramassage des ordures ménagères dans cette ville de la région de l’Est. De leur côté aussi, ils perçoivent une somme de 30 000 FCFA par semaine. Ils ont également reçu un équipement de travail composé des pelles, des brouettes, des brosses, des râteaux, des bottes, des gangs, des caches nez. Ils travailleront comme ça durant tout le mois d’octobre. Et à la fin de cette période, les meilleurs de chaque groupe seront retenus pour travailler dans les quartiers. Ceux-ci poursuivront ce service en tant qu’agent d’appui des Communes suscitées.

L’opération de cette ville de la région de l’Est baptisée «Bertoua ville propre» a été salué par le gouverneur de la région de l’Est, Grégoire Mvongo. L’opération est en fait une action conjointe des Communes de Bertoua 1er, Bertoua 2ème et de la société d’Hygiène et de salubrité du Cameroun (HYSACAM). Elle vise à lutter efficacement contre l’insalubrité qui gagne la ville de Bertoua. S’exprimant au sujet de cette opération, dans le quotidien Le Jour, édition parue le 3 octobre 2018, Me Bembell Dipack Cromwell, le Maire de Bertoua 1er a déclaré ceci «le problème des ordures relève de la Communauté urbaine qui signe des contrats avec l’entreprise Hygiène et salubrité du Cameroun qui fait malheureusement face à une tension de trésorerie et ne peut plus assurer ce service. La tutelle a donc demandé aux Communes de s’impliquer dans la collecte et le ramassage des ordures de la ville».

Pour revenir au Préfet Rachel Ngazang Akono qui a décidé de faire de la lutte contre l’insalubrité un champ de bataille primordial, fait partie de la minorité des femmes Préfets au Cameroun. Elle est la deuxième. C’est le 2 juillet dernier qu’elle a été nommée à cette fonction. Agée de 57 ans elle a atteint ce niveau après une carrière longue.  Elle a été 2è adjoint préfectoral dans le Mfoundi, puis 1ère adjointe au préfet dans la Mefou Akono. Comme sous-préfet de l’arrondissement de  Yaoundé 7 de 2006 à 2008, elle se souvient de sa gestion de l’extension des capacités électriques de la ville de Yaoundé.

Liliane N.

 

 

 

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Ils étaient réunis avec les chefs de communauté qui restent aussi dans la capitale.

Le 10 octobre 2018, le département du Mfoundi a abrité les assises à huis clos, des chefs traditionnels et des communautés de Yaoundé. Sans avoir à prononcer le nom d’un candidat à l’élection présidentielle 2018, ils ont parlé des dernières actualités du Cameroun. Leur principal message était que le pays doit rester calme. Ils ont déclaré qu’ils étaient réunis pour la paix et pour le vivre-ensemble. Ils ont de ce fait affirmé qu’ils ne veulent pas du désordre. Parce qu’il n’est pas possible d’évoluer dans le désordre.

Les assises de ces chefs traditionnels ont fait suite à la conférence de presse au cours de laquelle Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a déclaré avoir marqué le penalty, le 7 octobre 2018, jour du vote de la présidentielle 2018. «J’ai reçu mission de tirer le penalty, je l’ai tiré et je l’ai marqué. J’ai reçu du peuple un mandat clair que j’entends défendre jusqu’au bout. J’exhorte le président sortant à œuvrer pour une transition pacifique du pouvoir», a-t-il déclaré lundi dernier.

Cette sortie de celui qui a été investi par le MRC pour être candidat à la présidentielle 2018, a eu de nombreuses analyses. Celle-ci a divisé la classe des avocats. Car si pour certains Maurice Kamto n’a pas enfreint la loi, d’autres pensent qu’il a fait parce que d’après l’article 113 du Code électoral, le Conseil constitutionnel est la seule instance habileté à proclamer les résultats de l’élection présidentielle au Cameroun.

Des diverses réactions enregistrées de part et d’autre, on observe que la plupart de leurs auteurs s’entendent sur un seul point, qui est celui de la préservation de la paix. Aussi dans son communiqué du 8 octobre 2018, le Conseil camerounais des imans, des mosquées et des affaires islamiques (Cocima) a appelé les uns et les autres au respect de la loi. Le Cocima a demandé à tout le monde de tenir compte de la situation fragile dans laquelle se trouve actuellement le Cameroun. Pour cela il a convié les camerounais à faire preuve de plus de maturité pour ne pas mettre en mal la cohésion sociale et la paix du Cameroun.

Le 9 octobre 2018, la Conférence épiscopale du Cameroun dans sa sortie a de son côté appelé les partis politiques à faire preuve de mesure à la publication des résultats officiels. Elle a invité celui qui sera déclaré vainqueur de cette élection par les instances compétentes à ne pas provoquer ses adversaires. Ils invitent les éventuels perdants à reconnaître leur défaite en félicitant le gagnant. A titre de rappel dans une précédente déclaration publiée le 24 août, la Conférence épiscopale camerounaise s’était inquiétée du contexte assez tendu dans lequel devait se dérouler l’élection. Elle avait aussi rappelé que seul un vote libre et transparent pouvait «garantir la paix, la stabilité et la justice» et avait invité les Camerounais à choisir des candidats capables de faire face à la crise sociale, économique et politique du pays, de lutter contre les inégalités, corruption, le chômage et la secte Boko Haram.

Liliane N.

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Selon les acteurs de la filière, la vente des tôles au Cameroun est soutenue par une croissance de 8% par an.

La filière Btp va bon train au Cameroun. Aujourd'hui le revêtement des bâtiments offre une diversité de produits. D’après les acteurs de cette filière, l’avenir dans ce secteur dessine reluisant. Godefroy Kouokam Fopossi le Directeur général de Zin industries dans les colonnes du journal Cameroon Business Today indiquait que la croissance de près de 8% que connait ladite filière pourrait même se maintenir jusqu’en 2022. «En matière de tôle de couverture au Cameroun, deux familles de produits sortent du lot. Il s’agit de la tôle aluzinc et en tôle galvanisée. En ce qui nous concerne, nous sommes dans la gamme moyenne et la gamme économique. Comparé à la production locale, les prix pratiqués sont instables du fait des initiatives du marché noir», ajoute-t-il.

On note que dans les grandes métropoles du Cameroun comme Douala et Yaoundé, il y a une multiplication des unités industrielles spécialisées dans la fabrication des tôles et bardages à base d’aluminium, zinc et d’autres matières. Pour le seul compte de l’année 2017, il y a près d’une vingtaine d’opérateurs qui ont été répertoriés.

Par ailleurs les acteurs de la filière rapportent qu’il y a une demande importante des produits en Aluminium. Godefroy Kouokam Fopossi précise qu’il se pourrait même qu’on arrive au stade où la demande va dépasser l’offre. «Le marché de la tôle compte aujourd’hui une vingtaine d’acteurs. Il faut noter que plus de la moitié de ces opérateurs évoluent en marge de la réglementation, exposant ainsi des consommateurs aux produits de mauvaise qualité et privant l’Etat des revenus. Heureusement que le gouvernement travaille à réguler cet univers. Il est donc pas exclu que d’ici la fin de l’année que ces chiffres retombent à 12 opérateurs ou fabricants de tôle», ajoute-t-il.

Justement il faut noter que les autorités ont entrepris de mettre de l’ordre pour assurer la qualité du produit sur les marchés. Et cela passe par l’exclusion en marge des normes. En 2016, par exemple le Ministère du Commerce a mené une série d’opération coup de poing. Elle a conduit au démantèlement d’un vaste réseau de vente de tôles ondulées non conformes aux normes camerounaises en la matière. La cargaison de tôles ondulées environ 6000 feuilles font moins de 0,35 millimètres d’épaisseur. Elles ne devraient logiquement pas se retrouver sur le marché camerounais.

La demande croissante des produits de revêtement est encouragée par l’apport du groupe Aluminium du Cameroun (Alucam). Depuis 1987 il se charge de la livraison aux onduleurs nationaux des bobines pour le profilage des tôles (bacs ou ondulées) en différentes longueurs. Il y aussi Tôles et Aciers du Cameroun qui revendique plus de 13 années dans le métier. L’entreprise entend faire adopter  l’utilisation de l’aluzinc à environ 60% de la population camerounaise. Et Elle veut arriver à pénétrer le marché en influençant à près de 30% les habitudes dans la consommation des matériaux de couverture et accessoires fabriqués localement.

Liliane N.

 

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En attendant que le Conseil constitutionnel proclame les résultats du scrutin du 7 octobre 2018, les partis politiques ayant concouru pour cette élection présidentielle, s’informent des tendances.

Contrairement à ce qu’on peut penser, tous les partis politiques qui ont présenté un candidat à l’élection présidentielle de cette année ne sont pas en repos. Trois jours après le vote de dimanche, leurs états-majors ne se sont pas donnés de répit. Au parti politique Univers créé par le Pr Nkou Mvondo l’ensemble des membres de l’état-major regarde avec beaucoup de minutie les Procès-verbaux qui leur viennent du terrain. «Depuis ce matin nous nous occupons à recevoir les Pv qui nous viennent de tout le pays; à réorganiser les équipes, à communiquer et à faire une évaluation de la conduite de la campagne sur le plan logistique, communicationnel, de la mobilisation, de l’action de terrain afin de nous remettre immédiatement au travail puisqu’il y a des échéances à venir les législatives et les municipales qui se préparent dès aujourd’hui», explique Emile Bindzi porte-parole du candidat Cabral Libii, dans les colonnes du 9 octobre 2018 du quotidien Le Jour.

Pour ce qui est des données contenues dans les Pv reçus par le parti politique du Pr Nkou Mvondo, son porte-parole affirme qu’il y a lieu de croire et de rester confiant. Les tendances sont plutôt bonnes. «Les Pv qui nous viennent du terrain les uns après les autres présentent notre candidat en tête pour le moment un peu partout. Loin de ces fakenews, de ces sondages qui participent d’une manipulation des masses, nous avons la vérité en chiffres. Notre candidat sera bientôt proclamé vainqueur à cette élection présidentielle», ajoute le porte-parole du candidat du parti Univers.

Dans l’état-major de Joshua Osih du Social democratic front (SDF), l’attention est également portée vers l’examen de fond en comble des Pv. Interviewé par notre confrère Vision 4, Joshua indiquait qu’il y a des choses surprenantes. Par exemple avoir plus de voix dans des zones où on ne s’attendait pas et ne pas en avoir dans les localités qu’on pensait acquises à la cause. Toutefois celui qui a remplacé Ni John Fru Ndi a affirmé qu’il s’agit tout simplement du choix du peuple. Et il faut le respecter. Pour l’instant donc contrairement au parti Univers qui pense déjà aux élections législatives et municipales reportées en 2019, le SDF est plongé et pris par la compilation des résultats des procès-verbaux.

Pour ce qui est du parti Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) rendu au 8 octobre 2018, les bureaux restent fermés. Serge Espoir Matomba qui donnait une conférence de presse hier, a donné un petit temps de répit aux membres de son état-major. Du côté du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), il faut dire que c’est le parti qui donne jusqu’ici des sueurs froides au gouvernement. Il y a de cela un jour, Maurice Kamto a convoqué la presse nationale et internationale pour révéler qu’il a marqué le penalty. Une déclaration qui a suscité des réactions tout aussi violentes les unes comme les autres.

Le Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (RDPC), le parti politique au pouvoir de son côté, a également la tête dans les Pv. Son état-major analyse les résultats, qui sont par la suite transmis au Secrétaire général de la formation politique.

Liliane N.

 

 

 

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Les travaux concernant ce point de l’ouvrage ont débuté le 17 mai 2018.

Rendu au 25 septembre 2018, les travaux de construction des voies menant au Stade de Japoma affichaient un taux d’avancement physique de 24,83%, pour une consommation de délai de 43,09%. Les entreprises qui s’occupent de ces travaux sont Comar Sarl et Yeenigun. La première qui est une société camerounaise travaille sur la réhabilitation de la voie secondaire. Cette voie va du parking du stade jusqu’au pont sur la Dibamba. L’emprise est de 21 km sur une longueur de 2000m avec un Terre plein central. Elle doit également dans le même lot, construire un parking de 6000 places sur une superficie de 24 ha. L’entreprise turque Yenigun a la charge de réhabiliter l‘entrée triomphale du stade qui va sur la nationale N°3 jusqu’au premier giratoire de Bwang-Bakoko. Elle se relie à la voie qui ressort à l’entrée «Total» dit «route des chinois». Son emprise est de 40m sur une longueur totale de 1000m. Dans ce lot on trouve le passage piéton de 70m d’emprise sur une distance de 345m sur lequel se raccorde la nouvelle voie qui sera parallèle à la nationale N°30.

En visite de travail sur ce chantier le 1er octobre 2018, Jean-Claude Mbwentchou a déclaré «cette descente à Douala pour visiter les voies d’accès, au stade Omnisport de Japoma, se réalise avec beaucoup de bonheur, malgré la saison des pluies. Nous avons également vu, les autres projets d’accès dans les équipements hôteliers et hospitaliers et les travaux avancent bien». Lors de cette descente, Jean-Claude Mbwentchou avait tout de même constaté qu’il y avait un certain relâchement des entreprises. Il avait alors indiqué à la presse, avoir recadré celles-ci.

Pour rappel le Stade de Japoma logé à Douala dans la région du Littoral fait partie des infrastructures qui vont abriter les matches de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football masculin 2019. Au mois de février dernier le taux de réalisation de cet ouvrage était de 30%. D’une capacité de 50 000 places, le stade de Japoma doit à terme avoir deux terrains d’entraînements avec gradins, d’un gymnase couvert de 2 000 places assises, d’une piscine olympique de 8 couloirs avec 1 000 places assises, une pelouse en gazon naturel, une piste d’athlétisme, des parkings.

L’infrastructure qui sera couverte a un coût de 200 milliards de Francs Cfa. L’édifice est construit de manière que les spectateurs n’aient pas de contacts non prévus avec les athlètes. Chaque groupe peut agir dans sa zone sans interférer l’activité de l’autre. C’est en juin 2016, que le groupe turque Yenigûn Construction industry a commencé le chantier.

Liliane N.

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L’aliment longtemps considéré comme un produit de luxe est maintenant à la portée de tous les paniers.

De 2011 à 2018, on note une réduction de 400% du prix des crevettes au Cameroun. Le Dr Taïga Ministre de l’Elevage, des Pêches et de l’industrie animale (MINEPIA) a indiqué que les raisons qui justifient cet état de choses sont les multiples actions entreprises par le gouvernement. Lesdites actions sont un meilleur contrôle de la façade maritime. Cela a permis de lutter contre la pêche et l’exportation frauduleuses des crevettes camerounaises par des étrangers. A cela il faut ajouter la réduction des pertes post-capture grâce à la construction des unités de production de glace qui permettent de conserver les crevettes.

De sources officielles, on apprend que la Mission de développement de la pêche (Midepecam) ambitionne au cours de cette année, de finaliser la construction à Idenau, dans la région du Sud-Ouest du pays, d’une unité de production de glace, afin de développer un pôle de pêche dans la zone de Bakassi, réputée très riche en ressources halieutiques. L’objectif est de pouvoir renforcer la conservation des produits de la pêche. Il est aussi question de rendre les gambas de Bakassi disponibles sur le marché local, mais aussi d’en exporter vers des pays étrangers.

Au cours de cette année, cette structure va renforcer l’outil de production. Il s’agit en fait de la principale résolution du dernier conseil d’administration de la Mission de développement de la pêche artisanale maritime, tenu le 18 janvier 2018 à Yaoundé. C’est ainsi qu’une unité de production de glace d’une capacité de 2,5 tonnes est en construction à Idenau, dans la région du Sud-Ouest. Elle vient renforcer celles qui existent déjà dans la zone, dont celle de Limbe. L’importation et la vente du matériel de pêche va également connaitre un bond. D’un montant de 540 millions de FCFA pour cet exercice, le budget de la Midepecam devrait, à long terme, contribuer à l’amélioration des conditions de vie des pêcheurs. L’objectif à long terme, rapportait Cameroon Tribune édition du vendredi 19 janvier 2018, est de faire du label Cameroun une référence dans les pays de l’Union européenne et du Golfe de Guinée.

«Le programme de performance montre qu’il y a trois actions principales: la lutte contre les pertes postcaptures; la modernisation des méthodes et des moyens de capture et l’amélioration du niveau de vie des pêcheurs en les dotant d’un matériel de pêche de qualité et de la glace pour la conservation de leurs produits», a indiqué Dr Tambi Sammy Ako, directeur de la Midepecam, dans les colonnes du journal. Notons que la production annuelle des crevettes au Cameroun tourne autour de 500 tonnes. Le programme de performance 2018-2020 de la Midepecam a également été adopté au cours de ce conseil d’administration présidé par Dr Taïga, ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales.

A titre de rappel il faut savoir que le Cameroun dispose de 360 km de côte et de nombreux cours d’eau.

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01