25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: Cameroun

Le candidat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) s'est expliqué sur ses déclarations lors de la conférence de presse donnée lundi dernier au siège de son parti à Yaoundé. 

«J’ai reçu mission de tirer le penalty, je l’ai tiré et je l’ai marqué. J’ai reçu du peuple un mandat clair que j’entends défendre jusqu’au bout. J’exhorte le président sortant à œuvrer pour une transition pacifique du pouvoir», a déclaré Maurice Kamto.

Dans une interview accordée au journal français Libération, le candidat du MRC s'explique sur cette attitude qui a mis en branle les caciques du RDPC et quelques-uns des autres candidats à ce scrutin. «Avec les procès-verbaux en notre possession, j’ai la certitude d’une victoire incontestable», a-t-il déclaré.

Pour Maurice Kamto, il n’a pas été question d’attendre le délai de quinze jours donné au Conseil constitutionnel pour proclamer les résultats. Et pour cause: «Dans la plupart des pays du monde, les résultats sont proclamés le soir même ou le lendemain du vote. Au Cameroun, le Conseil constitutionnel, dont tous les membres sont nommés par le Président, dispose de quinze jours pour le faire. Pourquoi un tel délai en 2018 alors qu’on a les moyens de compiler les résultats plus rapidement ? Nous savons qu’il y a eu des fraudes : dans le nord du pays, les communications ont été coupées entre 18 heures et 19 heures sans raison officielle».

Quant aux autres candidats qui se sont empressés de lui répondre, Maurice Kamto choisi de ne pas leur répondre à son tour. «Je n’ai pas de commentaire à faire à ce stade. Ça prouve peut-être juste que certains opposants sont de connivence avec le président sortant. Pour le reste, je me sens dans mon bon droit, n’en déplaise aux pleureuses et aux vierges effarouchées».

Pour lui, «le Cameroun est un pays où on a pris, hélas, l’habitude d’attendre. Sous Paul Biya, les populations ont été «zombifiées», tétanisées. On a longtemps eu l’impression dans ce pays d’une sorte de syndrome de Stockholm, où les gens finissaient par aimer leurs bourreaux. Dans mes meetings pourtant, j’ai eu le sentiment que les gens reprenaient goût à l’espoir. Et comment peut-on croire un instant que les Camerounais seraient aujourd’hui capables de reconduire au pouvoir par les urnes un homme de 85 ans, qui a régné sans partage depuis trente-six ans, a lancé tant de chantiers dont aucun n’a été achevé, alors que tous ont même été surfacturés ? J’ai parcouru le pays pendant cette campagne, il faut voir l’état des routes, les classes avec 150 élèves, l’état sanitaire lamentable du pays… Qui a décrété que le pouvoir était octroyé à vie ? C’est pourtant ce que vient d’affirmer un lieutenant du Biya en déclarant qu’un chef bantou meurt au pouvoir. Et ça ne fait réagir personne ?».

A propos justement des réactions suite à sa déclaration Maurice Kamto affirme: «je n’ai jamais incité à l’insurrection. J’ai parlé de «changement dans la paix», j’ai offert des garanties d’immunité au président sortant. Nous allons pacifiquement mais fermement défendre les résultats que nous avons compilés. Mais la légalité ne vaut que si les lois sont justes. Cessons de croire que les institutions bancales de ce pays sont crédibles. En 2014, le régime a fait passer une loi, qui sous couvert d’antiterrorisme limite en réalité toute liberté d’expression et de manifestation. J’ai été l’un des premiers à combattre cette loi liberticide. Il y a aussi des lois qui maintiennent dans la servitude».

 O.N avec Libération

Published in Politique

Deux jours après le scrutin du 7 octobre dernier, la Commission nationale de recensement général des votes est convoquée au palais des congrès de Yaoundé.

Selon l’article 68 de la loi électorale 2012/001 du 19 avril 2012, la Commission Commission nationale de recensement général des votes a pour mission de procéder au décompte général des votes au vu des procès-verbaux et des pièces annexes transmis par les commissions départementales de supervision, et de redresser les erreurs éventuelles de décompte des votes. Elle ne peut toutefois pas annuler les procès-verbaux. Le travail de la commission nationale de recensement général des votes est public, et s’effectue au siège du Conseil constitutionnel.

La commission nationale de recensement général des votes dresse procès-verbal de toutes ses opérations. Ce procès-verbal, établi en autant d’exemplaires que de membres est signé du Président et des membres présents. Un exemplaire est transmis dans un délai de cinq (05) jours au Conseil Constitutionnel, accompagné des pièces annexes.

La commission nationale de recensement général des votes est composée d’un président membre du Conseil constitutionnel, désigné par le président de ladite institution. Elle comprend également deux (02) magistrats de l’ordre judiciaire, désignés par le Premier Président de la Cour suprême ; Cinq (05) représentants de l’Administration, désignés par le ministre chargé de l’administration territoriale ; Cinq (05) représentants d’Elections Cameroon, désignés par le directeur général des élections ; Et, un (01) représentant de chaque candidat ou parti politique en compétition, désigné par le candidat ou le parti politique.

La composition de la commission nationale de recensement général des votes est constatée par résolution du conseil électoral. La liste des membres est communiquée au Conseil constitutionnel et tenue à la disposition du public. Déjà 15 recours ont été déposés.

L’actualité au lendemain de la tenue du scrutin présidentiel est animée par la sortie du Pr Maurice Kamto, candidat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Ce denier s’est autoproclamé vainqueur de la présidentielle 2018 au cours d’une conférence de presse lundi. «J’ai reçu mission de tirer le penalty, je l’ai tiré et je l’ai marqué», a déclaré Maurice Kamto. «J’ai reçu du peuple un mandat clair que j’entends défendre jusqu’au bout».

«J’invite le président de la République à organiser les conditions d’une transition pacifique afin de mettre le Cameroun à l’abri d’une crise électorale dont notre pays n’a nullement besoin. Comme je m’y suis engagé, je lui assure à lui-même et à sa famille toutes les garanties de sécurité, d’immunité et de respect dû à son statut», a poursuivi le président du MRC.

Par cette proclamation avant les résultats officiels, Maurice Kamto est «manifestement hors-la-loi», a déclaré le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary. «Quiconque se met en travers (des institutions nationales) rencontrera naturellement la rigueur de la loi, parce que la force appartient à la loi. Maurice Kamto n’aura pas le gouvernement en face, mais toute la nation qui n’accepte pas qu’on déstabilise la seule religion qui nous soit commune, à savoir la paix», a-t-il prévenu.

Otric N.

Published in Politique

L’entreprise a pour but de gérer toutes les activités sportives du club ainsi que les intérêts de ses actionnaires.

L’Aigle royal de la Menoua a lancé le 3 octobre 2018 les activités de son entreprise, l’Aigle Royal de la Menoua Sarl (ARM Sarl). Cette entreprise va permettre de faire fonctionner le club éponyme officiellement créé il y a 86 ans. Pour se faire, apprend-on, l’entreprise fonctionnera sur la base du principe de l’actionnariat. La valeur de chaque action étant de 10.000 FCFA.

Au quotidien, l’entreprise aura pour mission de garantir l’exploitation commerciale de la marque «Aigle Royal de la Menoua», d’investir dans les domaines connexes du sport et d’élaborer des projets à caractères sportif au profit de la ville de Dschang et de ses environs (centre de formation, etc.). Elle pourra également mener des consultations dans le domaine du football-business. Il y aura un pôle numérique qui va mettre en place des solutions utiles au sport et susceptibles d’être commercialisées au niveau continental.

«Notre club Aigle Royal de la Menoua se présente comme une tribune marketing utile aux entreprises qui accepteront de nous accompagner en entrant dans notre capital. Notre franchisse remplissait le stade de la réunification de Douala à la fin des années 80. Une compagnie qui entrerait dans le capital de l’entreprise aurait d’office une tribune de supporters, consommateurs potentiels de leurs produits», affirme Ghislain Victor Nkenlifack, président du Conseil d’administration de l’Association sportive Aigle Royal de la Menoua.

«Sur le long terme, nous voulons orienter les investissements vers la formation et vers les infrastructures. Plusieurs clubs européens et africains nt bâti des revenus en centaines de millions d’euro en plaçant sur le marché des transferts des produits de leurs centres de formation. Investir dans le football peut donc être largement rentable, à condition d’avoir suffisamment de patience, le temps que chaque plante mise en terre puisse germer et donner des fruits», ajoute-t-il.

S’agissant de la répartition des dividendes, le principe qui se dessine est l’affectation automatique de 30% des bénéfices de l’ARM Sarl à l’association sportive support de l’entreprise. Car, c’est la marque qui va être exploitée. Le reste sera réparti entre associés sur la base de ce que chacun d’entre eux décidera.

Finaliste de la Coupe du Cameroun en 2008, l’Aigle Royal de la Menoua évolue en Elite Two depuis la saison 2018-2019. L’équipe figurait encore en Elite One au cours de la saison achevée. Lors de la saison 2015-2016, le club avait tablé sur un budget prévisionnel de 120.800.000 FCFA, lequel a été réalisé à hauteur de 71,8%, soit 86.176.600 FCFA. L’Aigle Royal de la Menoua fonctionne également sur la base des subventions. Il en reçoit notamment de l’Etat camerounais, de la Ligue de football professionnel du Cameroun, et d’autres partenaires.

Ces financements s’élevaient à 23.955.000 FCFA en 2015-2016. Les élites de la Menoua ont elle aussi donné un coup de pouce au club en investissant 10.814.500 FCFA. Autre source de revenus du club, la vente des cartes de membre qui a permis de générer la somme de 3.017.000 FCFA lors de la même saison.

 

Otric N.

 

Published in Sport

Pour remédier au problème, le gouvernement a permis aux acteurs de cette filière d’importer l’huile du Gabon.

C’est depuis le début de cette année 2018, que le gouvernement à accorder aux acteurs de la filière des oléagineux de se ravitailler au Gabon. Cette décision du gouvernement a été motivée par le fait que l’offre nationale ou locale est insuffisante par rapport à la demande. L’objectif souligne l’une de nos sources est de parvenir à approvisionner leurs usines et pérenniser leur production dont l’huile de palme est la matière première. C’est donc au vu du déficit observé, que le Gabon a décidé de venir en aide au Cameroun. C’est  100 000 tonnes d’huile de palme brute et de ses dérivés, que le gouvernement camerounais a autorisé la filière des oléagineux à importer au cours de l’année 2018 courante.

En effet, au cours d’une session du Comité de régulation de la filière des oléagineux, tenue le 2 octobre 2018 à Yaoundé, la capitale camerounaise, Emmanuel Koulou Ada, président dudit comité, a révélé que ces importations proviendront de l’Indonésie et du Gabon, à raison de 50 000 tonnes pour chaque pays. Concrètement, les importations du Gabon seront assurées par le groupe singapourien Olam, le reste devant être le fait « des traders de l’Indonésie », a précisé le président du Comité de régulation de la filière des oléagineux.

Des opérateurs de la filière huile de palme au Gabon ont adressé aux raffineurs et au gouvernement camerounais, une offre d’exportation de leur production, afin d’approvisionner les unités de production d’huiles végétales raffinées en activité au Cameroun, apprend-on de sources internes au ministère du Commerce. L’on se souvient que c’est le 27 octobre 2016, que la raffinerie d’huile de palme gabonaise d’Awala a effectué ses premières exportations en direction du Cameroun. Depuis lors, des raffineurs camerounais ont fait plusieurs achats d’huile de palme au Gabon, lieu d’approvisionnement plus compétitif en matière de coûts de transport que l’Indonésie, par exemple.

Ces exportations gabonaises d’huile de palme sont une retombée du programme de diversification de l’économie de ce pays, lancé il y a quelques années par le Président Ali Bongo, afin de rendre le Gabon de moins en moins dépendant de la production pétrolière. Pour rappel, après avoir longtemps culminé à 100 000 tonnes par an, le déficit structurel annuel en huile de palme brute dont souffre le Cameroun atteint désormais 130 000 tonnes, officiellement. Cette situation, apprend-on, est la conséquence de l’accélération des investissements par les raffineurs, alors que la production locale, elle, stagne.

Liliane N.

Published in Economie

La Communauté urbaine de Douala vient d’attribuer à trois entreprises des contrats de ramassage de déchets ménagers.

Depuis une semaine déjà, la société d’Hygiène de salubrité du Cameroun (Hysacam) n’a plus le monopole du service de ramassage des ordures ménagères dans la ville de Douala. Après un appel d’offres lancé par les autorités, trois entreprises ont été retenues. Ces entreprises sont Alert System Sarl, Buil Pa Bus Co et le Groupement General Sarl. Leurs cahiers de charge indique celles-ci vont se charger de la pré-collecte des déchets dans les quartiers à accès difficile. Le montant de la transaction est annoncé à 1,4 milliards de FCFA pour une période de 14 mois. Ledit montant sera attribué en quatre lots. A savoir le premier et le troisième seront attribués à Cameroun Alert System sarl pour un montant de 872 millions de FCFA. Les deuxième et quatrième lots sont respectivement attribués à Buil Pa Bus Co et Groupement General Sarl pour 245 et 287 millions de FCFA chacun.

Il se trouve en fait que la société Hysacam depuis des années affichait des manquements dans le service de ramassage des ordures ménagères. La ville de Douala comme celle de Yaoundé croulait quotidiennement sous le poids de ses ordures. Sa défaillance ayant été notée jusqu’au sommet de l’Etat, le 25 janvier 2017, le Président de la république Paul Biya a instruit Ferdinand Ngoh Ngoh le Secrétaire général à la Présidence de la république à procéder à une nouvelle organisation du service de ramassage des ordures ménagères. L'ouverture à la concurrence de l'activité de collecte et de traitement des ordures au Cameroun, avait poussé Hysacam à se prononcer pour la première fois.

L’entreprise a donc redouté à partir de ce moment, le non-paiement des prestations. Dans une publication interne, la société a écrit que, dans le financement de la collecte des ordures à Yaoundé, l’entreprise reçoit 15% de ces fonds auprès de la communauté urbaine et 85% de l’Etat. Mais, soulignait la société, le manque à gagner induit par l’irrégularité des paiements de l’Etat, explique principalement le fait que la collecte et le traitement des ordures aient enregistré durant ces dernières années, de sérieux désagréments dans les villes telles que Yaoundé et Douala notamment. Car, sur les 6,4 milliards FCFA attendus vis-à-vis de l’Etat par Hysacam concernant le contrat de la période 2013- 2017, seul 1 milliard a été versé.

La société se demandait dès lors: «si l’Etat qui se trouve aujourd’hui insolvable avec un seul opérateur, pourra-t-il inverser la courbe lorsqu’ils seront plusieurs. Surtout que d’ici là, rien n’augure que les contraintes conjoncturelles évoquées (Crise anglophone dans les régions du Sud-ouest et du Nord-Ouest) pour justifier le non-paiement des prestations, seront levées».

Toutefois la société a tenté d’être à la hauteur de la mission qui était la sienne en acquérant le 5 Juin 2018 au siège de l’Entreprise à Douala, un premier lot de 55 camions sur les 211 annoncés. Cette acquisition s’est inscrite dans le cadre de la signature de la Convention de financement de 211 camions et 17 engins lourds, passée en octobre 2017 par Hysacam et un syndic de banques (SGC, Ecobank, Bicec), avec la caution solidaire de Proparco.

Liliane N.

Published in Economie

Le candidat du parti Univers a posté sur sa page officielle Facebook un message dans lequel, il indique à ses partisans que son équipe et lui vont publier leur résultat.

Depuis hier, un vent de contestation souffle sur l’élection présidentielle qui s’est déroulée dimanche le 7 octobre 2018. Cabral Libii même sans avoir les résultats du Conseil constitutionnel, ne les acceptera pas. «Merci à tous mes compatriotes qui m'ont accordés leur préférence dans l'urne. Il n' y'a pas de doute je suis l'élu des cœurs et du peuple camerounais! Il reste comme je l'avais dit, à le prouver...Merci à tous ceux qui ont consenti d'indicibles sacrifices pour cette exaltante œuvre de ravivement politique au Cameroun», écrit Cabral.

Sur les raisons qui justifient sa position le candidat qui a été investi par le parti politique Univers du Pr Nkou Mvondo, évoque des dysfonctionnements. «Les irrégularités auront été manifestes, ignobles (refoulement des représentants, bourrages, absence de nos bulletins dans les centres de vote, violences physiques, absence de noms sur les listes...). Nous rejetons d'ores et déjà les résultats issus de ces bureaux de vote entachés de fraude. Nous recevons les PV et nous publierons nos résultats dans les heures à suivre. Restons mobilisés. Le combat continue!», peut-on lire sur sa page Facebook.

A titre de rappel, Cabral baptisé au début de cette élection présidentielle, de «Macron du Cameroun» s’est toujours considéré comme le candidat du peuple. Partant du fait qu’il affirme avoir reçu de celui-ci une aide précieuse sans laquelle, il n’aurait jamais été retenu comme candidat à la Présidentielle 2018. Souvenons-nous qu’il s’était retourné vers le peuple pour avoir les 30 millions de FCFA nécessaires pour la caution à verser à Elections cameroon (Elecam) et qui devaient accompagner le dossier de candidature. Cabral Libii avait laissé entendre qu’il souhaite compter sur la jeunesse pour collecter ces 30 millions de FCFA pour la caution. Cet appel à la mobilisation des jeunes était pour démontrer que la politique n’est pas une affaire exclusivement et uniquement réservée aux personnes nanties et d’un âge avancé.

«Une fois qu’on a convoqué le corps électoral, j’ai demandé aux camerounais de m’aider à mobiliser les 30 millions nécessaires pour la caution. Aidez-moi afin qu’on puisse battre campagne. Et si 30 000 personnes donnent 1000 francs cela fera 30 000 millions. On veut briser le mythe selon lequel la politique c’est pour les riches et le vieux», avait-il déclaré lors d’une de ses conférences de presse donnée à Yaoundé.

Après cette première opération, Cabral Libii avait lancé une deuxième. Cette fois-ci il était à la quête de 200 millions de FCFA pour pouvoir mener à bien sa campagne électorale. «Je lance un nouvel appel à contribution à tous les compatriotes. Nous devons lever 200 millions de FCFA pour financer notre campagne donc, j’invite les uns et les autres à mettre la main à la poche pour nous permettre de vivre notre rêve d’alternance jusqu’ au bout», a-t-il annoncé. De ce fait il avait invité tous les camerounais d’âge et de sexe confondus, à contribuer à cette vaste opération de financement de sa campagne électorale.

Liliane N.     

Published in Politique

Le candidat de l’Alliance pour la démocratie et le progrès condamne fermement l’auto proclamation des résultats du scrutin du 7 octobre 2018.

Garga Haman Adji n’a pas tardé de réagir suite à la déclaration de Maurice Kamto, candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) qui s’est auto proclamé vainqueur de l’élection présidentielle 2018. «J’ai suivi à travers les réseaux sociaux, les gens qui sont tellement pressés de devenir Président de la République. Il constate qu’ils ne peuvent pas le devenir et ils prennent les devant en s’auto proclamant Président de la République. Et si c’était aussi facile, il y aurait autant de Président de la République que de camerounais. C’est-à-dire que nous aurions 22 millions de républicains. Quand même qu’on soit un peu plus sérieux. Quand on se permet même d’oser de devenir candidat à la Présidence, c’est qu’on est présumé être sérieux», a déclaré celui qui s’est présenté pour la troisième fois, à l’élection présidentielle.

Le président national de l’Alliance pour la démocratie et le progrès (ADD) pense que tous les candidats de cette présidentielle y compris Paul Biya, doivent respecter la loi. La loi qui stipule que, le Conseil constitutionnel est la seule instance habileté à proclamer les résultats. Soit 15 jours après le vote. Pour lui les leaders politiques doivent donc respecter la loi et prêcher par le bon exemple. «Je m’adresse particulièrement aux deux d’entre eux qui sont en train de créer des troubles. Moi c’est la troisième fois que j’y vais et je reste toujours dans la légalité complète la plus complète. Il ne s’agit pas de montrer les gros bras, où l’intelligence artificielle dans les réseaux sociaux pour dire qu’on est le Président de la République mais des réseaux sociaux, c’est ridicule», a-t-il ajouté.

Prônant le respect de la paix, valeur qui régit et caractérise le Cameroun, Garga Haman Adji appelle à être sérieux. «Soyons sérieux mes amis, soyons sérieux mes frères. Notre pays a besoin de la tranquillité et c’est la seule chose que ce pays montre et montre encore davantage. Même le Président Biya je ne veux pas qu’il s’autoproclame Président avant les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel. Même le Président Biya il est jusqu’à la proclamation des résultats de manière officielle par l’organe chargé de le faire. Nous devons être légaux, nous devons montrer des exemples et nous devons prêcher par l’exemple et non par les bagarres de rue», a-t-il déclaré Garga Haman Adji.       

Pour rappel le 8 octobre 2018, Maurice Kamto a convoqué la presse nationale et internationale à prendre part à une conférence de presse. Au cours de cette conférence, il a déclaré qu’il est le vainqueur de la présidentielle 2018. Et il a invité Paul Biya à céder pacifiquement le pouvoir. Une déclaration qui a suscité les sorties des membres du gouvernement, des hauts cadres du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, parti au pouvoir. Tous condamnent la sortie de Maurice Kamto et appelle le peuple camerounais à plus de vigilance.

Liliane N.    

Published in Politique

«J’ai reçu mission de tirer le penalty, je l’ai tiré et je l’ai marqué», a dit Maurice Kamto. C’était ce lundi après-midi lors d’une conférence de presse organisée au siège de son parti, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, à Yaoundé.

L’un des sept candidats en lice pour affronter Paul Biya dimanche dernier annonce ainsi sa victoire 24h après la tenue du scrutin. «J’ai reçu du peuple un mandat clair que j’entends défendre jusqu’au bout. J’exhorte le président sortant à œuvrer pour une transition pacifique du pouvoir», a ajouté le candidat du MRC.

Dans le camp de Paul Biya, 86 ans dont 36 au pouvoir, la réaction ne s’est pas fait attendre. «Le candidat Maurice Kamto vient de se déclarer vainqueur de l'élection présidentielle d'hier, passant outre toutes les lois et règlements de la République du Cameroun et invitant insolemment le président Paul Biya à organiser la passation de pouvoir! Puis-je me permettre d'exhorter les populations camerounaises au calme et à l'attente des résultats conformément à la loi! Préservons notre pays et aimons-le!», a déclaré Grégoire Owona, Secrétaire Général Adjoint du Comité central du RDPC sur les réseaux sociaux.

La crainte est désormais au trouble à l’ordre public des partisans de Maurice Kamto après cette déclaration. A la sortie du bureau de vote dimanche, le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) approché par la presse a fait une déclaration pour parler du scrutin du 7 octobre 2018. Le président national qui a affirmé de s’être acquitté de son devoir civique, a fait part aux hommes des médias, des dysfonctionnements observés sur le territoire national et à l’étranger comme en Belgique.

«Des informations que nous avons jusqu’à présent font état des choses qu’on note malheureusement à l’occasion des différentes élections dans notre pays. C’est-à-dire des bureaux de vote où nos bulletins sont épuisés et ne sont pas encore en place. Des cas à l’Ouest, ici dans le Mfoundi, dans le Littoral où nos représentants dans les bureaux de vote sont empêchés d’accéder aux bureaux de vote. Ils sont mis dehors si vous voulez», a-t-il déclaré.

Après la clôture des bureaux de vote, le ministre de l’Administration territoriale a invité les acteurs politiques à faire preuve d’un sens élevé de responsabilité afin que le processus qui a si bien commencé se termine dans le même esprit.

Au demeurant, a ajouté Paul Atanga Nji, «le processus relatif à l’élection présidentielle est encadré par des lois connues de tous. J’en appelle donc au respect scrupuleux des dites lois et des procédures qui régissent le contentieux électoral».

«Je tiens à cet effet à souligner que la proclamation des résultats officiels de l’élection présidentielle relève de la compétence exclusive du Conseil constitutionnel. Personne n’a le droit de se substituer à cette instance juridictionnelle. Toute forme de remise en cause du verdict des urnes en dehors des voies légales, ne sera pas tolérée. Et je dis bien de qui que ce soit», a-t-il ajouté.

Légalement, après la fermeture des bureaux de vote et les dépouillements, les procès-verbaux de chaque bureau, après vérifications par Elecam, l’organe chargé d’organiser les élections au Cameroun, doivent être transmis au Conseil constitutionnel qui est le seul habilité à proclamer des résultats, sous quinzaine après le scrutin.

Mais, dès dimanche soir, les résultats de centaines de bureaux de vote sur 25.000 installés dans tout le pays, circulaient sur les messageries Whatsapp, Facebook et Twitter. Plusieurs candidats d’opposition avaient multiplié les appels à leurs militants à surveiller le dépouillement des votes pour éviter la fraude, après avoir surveillé le déroulement du scrutin.

Otric N.

Published in Politique

Ils ont essayé de perturber le déroulement du scrutin du 7 octobre 2018 dans la ville de Bamenda, chef-lieu de la région.

En dépit de la forte présence des forces de maintien de l’ordre dans la région du Nord-Ouest, des sécessionnistes ont voulu perturber le déroulement de l’élection présidentielle. Certains d’entre eux dont 7 pour être plus précis, ont perdu la vie au cours d’une altercation avec les forces de l’ordre. En fait deux d’entre eux, parmi lesquels un présenté comme le chef de gang, ont été tués au rond-point de l’hôpital régional. Ces derniers détenaient entre autres une arme artisanale, trois boîtes de chargeurs. Ils tiraient des coups de feu en l’air. L’objectif de leur geste était clair: effrayer les populations pour qu’elles ne se rendent pas dans les bureaux de vote. Au même moment les cinq autres au lieudit Mile 19 sur la route de Bali, en plus d’avoir barricadé la voie, ils empêchaient les gens de passer.

L’une de nos sources qui vit à Bamenda et qui a requis l’anonymat par crainte de représailles, raconte que dans la nuit du samedi 6 octobre au dimanche 7 octobre 2018, les sécessionnistes ont fait crépiter les armes. Les forces de l’ordre et de sécurité ne se sont pas laisser faire. Elles ont efficacement répondu aux tirs sporadiques des ambazoniens. Elle révèle que la ville était fortement militarisée hier. Les forces de maintien de l’ordre étaient partout, dans les rues, autour des bureaux de vote. Cependant cela n’a pas découragé les éléments de la république imaginaire d’Ambazonie, qui se sont lancés dans des actions, dont la finalité était d’empêcher les populations de se rendre aux urnes. Il était attendu dans 2343 bureaux de vote de la région du Nord-Ouest environ 60 000 électeurs. Du fait des agissements des sécessionnistes les électeurs ont été envoyés dans 79 centres de vote. Il y’en avait 13 dans le chef-lieu de ladite région.  

De façon générale il faut dire que le scrutin du 7 octobre dernier dans les régions anglophones s’est passé différemment. A Buea comme à Bamenda, certaines personnes ont décidé de rester chez elles. A Buea, le chef-lieu de la région du Sud-Ouest, dans un bureau de vote où étaient inscrites 420 personnes, il n’y avait que 7 électeurs soit environ une heure, avant la clôture officielle du vote prévue à 18 heures. Cependant en dépit des incidents qui ont eu lieu dans les régions anglophones, le gouvernement de son côté note que le scrutin s’est passé dans la sérénité. «Les Camerounais dans leur immense majorité, ont accompli leur devoir civique. Après la fermeture des bureaux de vote, les informations en ma possession indiquent les opérations électorales se sont globalement déroulées sur l’ensemble du territoire nationale dans le calme, la sérénité et la transparence», affirmé Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale dimanche soir après la fermeture des bureaux de vote.

Pourtant des informations que nous avons font état de ce qu’à Buea par exemple, des voitures de reportage du quotidien Cameroon Tribune et d’un sous-préfet ont été prises pour cibles. A Kumba, des témoins indiquent qu’un tribunal a même été incendié par des hommes armés.

Liliane N.

 

Published in Politique

Les consommateurs redoutaient que l’élection présidentielle connaisse des troubles.

«Je préfère être prudente. Je vais faire mes courses aujourd’hui. J’ai peur de ce qui pourrait se passer durant l’élection de demain. Ce que nous suivons chez nos frères du Nord-Ouest et du Sud-Ouest nous effraie. J’ai peur que les sécessionnistes attaquent aussi Douala», nous a déclaré une mère de famille vivant à Douala dans la région du Littoral. Comme elle, d’autres personnes que nous avons jointes au téléphone, ont choisi de faire leurs achats samedi dernier. Outre le fait que les commerces allaient être fermés le dimanche le jour du vote, elles nourrissaient aussi une crainte de violences et de perturbations du scrutin. Dans la ville de Yaoundé la capitale, plusieurs citoyens ont adopté la même attitude.

Des fois, la circulation a pris un coup vu le flux de clients qui se rendaient dans des boutiques ou des supermarchés. Ce fut le cas au carrefour au Lycée bilingue dans l’arrondissement de Yaoundé V. Coincés dans des embouteillages, klaxons de voitures privées et de taxis, sans oublier des motos résonnaient de part et d’autre. Des hommes et femmes qui voulaient accéder à un supermarché de la place avaient formé à ce lieu, un interminable rang.

«Nous sommes informés que les boutiques ne seront pas ouvertes le jour du scrutin voilà pourquoi je suis venu acheter du pain pour mes quatre petits-fils. Mais étant donné qu’il y a une foule très nombreuse ce soir, nous sommes obligés d’attendre le pain qui vient des fourneaux pour que nous soyons servis», a aussi déclaré à notre confrère Le Jour du 8 octobre 2018, une dame âgée de soixante ans.

Au supermarché Masso Palace, la situation a été quasi la même. Las d’attendre d’être servis, certains clients ont préféré se rendre dans d’autres supermarchés de la capitale, sans y trouver une grande différence. Les responsables des structures commerciales ont dû revoir leur fonctionnement pour que la clientèle ressorte tout en étant satisfaite. «Nous avons pris des dispositions pour que les clients soient servis, les boulangers sont à la manœuvre, ils produisent environ 300 pains toutes les 30 minutes et tout le monde sera servi. Les gens ont attendu la dernière minute, c’est pourquoi nous avons cette affluence», a indiqué à notre confrère, le responsable d’un supermarché.

A quelques semaines de la tenue du scrutin de l’élection présidentielle, des rumeurs selon lesquelles, les sécessionnistes troubleraient le jour du vote, ont largement circulé, plongeant les populations dans une sorte de psychose. Toutefois le scrutin est passé. Rien de tout ce qui avait été dit n’est arrivé. S’il y a eu des tensions au Nord-Ouest et du Sud-Ouest, dans les autres régions tout s’est passé dans le calme. Une remarque faite par le candidat-Président Paul Biya à la sortie de son bureau de vote logé à l’école publique de Bastos. «Je vois que les choses vont bien. Il n’y a pas de bagarre, la campagne électorale s’est déroulée dans la sérénité. Je félicite les camerounais pour cette maîtrise d’eux-mêmes qu’ils ont montrée. Il reste à souhaiter qu’ils gardent cette maîtrise quand on donnera aussi les résultats», a-t-il déclaré.

Liliane N.

 

 

 

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01