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C'est à la faveur des travaux de l’atelier de validation du processus d’actualisation du Plan Communal de Développement (Pcd) tenus le 03 mai dernier. Rencontre à laquelle prenaient part, le premier adjoint préfectoral de Garoua et le coordonnateur régional du Programme national de Développement participatif (Pndp) du Nord.

 

Dans son discours d’ouverture le premier adjoint préfectoral Garoua, Nestor Ndiong a invité les membres du comité de pilotage à se mettre aussitôt au service du développement local. Au même titre que le maire Alim Garga, l’autorité administrative a demandé à tous les acteurs impliqués dans la conception, la rédaction et la validation du Pcd et particulièrement la population de tous les villages de l’arrondissement de Garoua à saisir l'opportunité pour faire consigner dans ce document l'ensemble de leurs préoccupations par ordre de priorité.

De cet atelier, l'on apprend que le PCD est le processus d’actualisation du Plan Communal de Développement. Il constitue un document stratégique, élaboré dans un contexte participatif et démocratique, qui concentre toutes les orientations de développement de la population de la Commune de Garoua 1er.

Il s'agit ainsi d'une réforme sur la Décentralisation au Cameroun qui préconise une participation effective des populations locales dans la gestion des ressources communales. Pour ce faire, les populations sont invitées à prendre part à certaines instances de décision notamment celles liées au diagnostic et à la validation du Plan Communal de Développement qui demeure un document d’orientation pouvant cibler les actions prioritaires de la Commune.

Innocent D H

 

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 L’information a été rendue publique ce jeudi, 26 mars 2020 à la faveur de la signature du contrat plan entre l’Etat et cette municipalité. Oumarou Haman Wabi, le préfet du département de la Bénoué présidait la cérémonie y afférente en présence du représentant du ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du territoire Janvier Oum Eloma. 

 

Ce sont en réalité deux grand projets qui vont inévitablement donner un visage plus avenant à l’arrondissement de Lagdo tels qu’explique, Janvier Oum Eloma, directeur général de la Planification et de l’Aménagement du territoire au Minepat, « l’un concerne l’électrification de 16 localités pour un peu plus d’un milliard 700 millions et le reste pour le bitumage d’environ 11 kilomètres de voirie dont 5,5 kilomètres de bitume ». Ce contrat plan entre la commune de Lagdo et l’Etat du Cameroun s’étend sur une durée de trois ans éventuellement renouvelables. 

Cette première expérience vise à promouvoir une économie plus inclusive dans la commune et à impulser un développement durable. La commune de Lagdo a été retenue pour cette première expérience grâce à son dynamisme, apprend-on. « Ces deux projets continuent d’améliorer l’attractivité de la commune de Lagdo. Ça va susciter l’attrait des investisseurs pour venir trouver sur place pour le développement de leurs activités économiques », ajoute Janvier Oum Eloma. 

« Sur 360 communes du Cameroun, le choix est porté sur Lagdo, il y aura un grand changement. Pour cela, il faut que je m’implique personnellement », promet Luc Kaga, maire de la commune de Lagdo. 

Oumarou Haman Wabi, le préfet du département de la Bénoué, souligne que ce contrat doté d’une enveloppe d’environ 5 milliards de FCFA se présente comme une importante innovation dans l’accompagnement du processus de décentralisation. 

 

Innocent D H

 

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Ce sont les meilleures communes en matière d’implémentation des directives du Programme national de développement participatif (PNDP). Chacune, a présenté sa prime ce vendredi à Garoua au cours d’une cérémonie présidée par le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi’i, en présence du coordonnateur régional du PNDP pour le Nord Dr Ousmaïla Mohamadou Boboy. 

 

Les guichets performances organisées par le PNDP vise à booster les projets de développement portés par les collectivités territoriales décentralisées. Et c’est la commune de Baschéo dans le département la Bénoué, région du Nord qui est sortie vainqueur national des guichets performances 2019. Cette commune qui a obtenu 92 points sur 100, est résolument engagée dans la politique des grandes opportunités. « Cette réussite est le résultat d’un travail collectif. Lors du dernier conseil municipal, la commune a décidé de réaliser 7 forages dans différentes localités avec les 50 millions obtenus des guichets performances », confie le maire de la commune de Baschéo, Souaïbou. 

Outre la commune de Baschéo qui a reçu 50.000.000 de FCFA du PNDP, les communes de pitoa toujours dans le département de la Bénoué et celle de Tcholliré dans le Mayo-Rey, ont occupé respectivement les 2ème et 3ème place avec 50.000.000 et 25.000 de FCFA chacune. 

Les primes reçues par les trois communes ont été présentées ce vendredi à Garoua. « Il est question de mettre en compétition toutes les communes du Cameroun dont celles de la région du Nord pour voir les meilleures communes. Les deux meilleures communes ont été primées à hauteur chacune de 50.000.000 de FCFA. Cet argent va permettre le financement des micro-projets conformément aux procédures du PNDP », précise Dr Ousmaïla Mohamadou Boboy, le coordonnateur régional du PNDP pour le Nord. 

Le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i qui présidait la cérémonie de présentation des primes, a salué les efforts fournis par les exécutifs communaux. Il a également saisi l’occasion pour appeler les autres communes à la célérité et au travail bien fait afin d’être éligibles aux prochaines éditions des guichets performances. 

 

Innocent D H

 

Published in Société

Il s’agit de l’une des consignes de Oumarou Haman Wabi, Préfet du département de la Bénoué à l’exécutif municipal de la commune de Pitoa. C’est à la faveur de la session ordinaire du conseil de cette municipalité, consacrée au vote et à l’adoption du budget de l’exercice 2020, un budget qui se chiffre à plus d’un milliard 173 millions de FCFA. 

 

La santé des populations, un pan important à prendre en compte par les pouvoirs publics afin de donner un coup d’accélérateur au développement local. C’est bien conscient de cette réalité que le Préfet de la Bénoué Oumarou Haman Wabi, a invité le maire de la commune de Pitoa, ainsi que l’ensemble des conseillers municipaux à une mutualisation des forces pour prévenir et lutter contre le choléra dont le spectre de la menace n’est pas complètement disparu. « Ce phénomène persiste dans notre département. J’ai tenu à demander à ces conseillers à faire en sorte que le phénomène soit éradiqué très rapidement car bientôt nous irons en campagne électoral et c’est le moment de grande mobilisation », martèle le Préfet de la Bénoué.

Session ordinaire du conseil municipal

L’exécutif municipal de cette commune, réuni dans le cadre de la session ordinaire de son conseil, vient d’adopter à l’unanimité son budget pour l’exercice 2020. Doté d’une enveloppe globale d’un montant estimé à plus d’un milliard 173 millions de FCFA, cette prévision budgétaire, selon le maire Ousmanou Aman Sa’aly va permettre la réalisation de plusieurs projets. « Les domaines prioritaires sont, la construction des écoles, des forages, et la réalisation des routes. Dans l’ensemble tout est mis en œuvre pour que Pitoa devienne une vraie ville », évoque le maire de la commune de Pitoa.

Le budget de l’exercice 2020 de la commune de Pitoa prend également en compte la question de l’emploi jeune. Elle consacre d’ailleurs pour cette cause, 04 millions de FCFA. Avec l’appui de ses partenaires, l’exécutif municipal entend accorder une attention particulière sur la protection de l’environnement en s’appuyant sur le reboisement pour impulser le développement durable dans la commune d’arrondissement de Pitoa. 

 

Innocent D H 

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Le fond spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (FEICOM) vient de primer à Yaoundé la Commune de Garoua IIème pour ses efforts incommensurables dans la promotion de l’épanouissement de la femme.

 

L’exécutif  municipal de la commune de Garoua IIème  œuvre au quotidien pour l’épanouissement de la femme. Une qualité qui lui est  reconnue au niveau national. La preuve, sur les projets présentés par 360 communes du Cameroun, celui portant sur l’autonomisation de la femme présenté par la commune d’arrondissement de Garoua IIème, a su magistralement décrocher le prix national Feicom de meilleures pratiques communales de développement local. Un projet mis en œuvre par l’exécutif  municipal et ses partenaires qui viennent de bénéficier de 50 000 000 de Fcfa. Pour Ibrahima Barkindo, maire de Garoua IIème : « c’est la création des associations de femmes pour l’épargne et le crédit, un fond propre », dit le magistrat municipal pour préciser la nature du fonds reçu.

 

Le fonctionnement de ce crédit 

Des mécanismes bien définis sous-tendent le fonctionnement du crédit : « Les femmes se recrutent entre elles cotisent chacune selon sa capacité financière et économique. Et après une période donnée, elles s’octroient des crédits entre elles selon le niveau d’épargne que chacune d’elles a fait », explique le Maire Ibrahima Barkindo.

L’objectif  final assigné à ce crédit étant celui de faire de la femme une véritable actrice de développement : « ces femmes ont été formées pour que cet argent soit destiné à la création d’une activité génératrice de revenus pour qu’elles puissent avoir une certaine autonomie financière afin de réduire la dépendance de la femme vis-à-vis de l’homme ». ajoute en substance l’élu local qui n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. « Nous allons utiliser la somme reçue pour créer une coopérative et ça sera l’apport personnel de ces femmes-là qui pourrait permettre à la commune de rechercher d’autres financements afin de pouvoir renforcer les épargnes des différentes femmes », a conclu le Maire de Garoua IIème. Un projet qui devra continuer au niveau international l’année prochaine et ce sera au Qatar.  

 

Innocent D H

Published in Institutionnel

Les habitants du village Nkol Oman,  par Angongo–Mbankomo pourront, dans les tous prochains mois, écouler en toute quiétude les produits issus de leurs champs, grâce à la construction de deux ponts ainsi qu’à la réhabilitation d’une route dans cette localité.

 

Ce sont les promesses faites par le ministre des Travaux Publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi qui est allé mercredi dernier, encourager les membres de l’association  pour le Développement sans Frontière. Ces derniers, las de vivre dans une zone enclavée, malgré la proximité avec la capitale politique camerounaise (40 km de Yaoundé), ont mis en commun, leurs moyens afin de doter leur village d’un pont.

 

Ils ne s’attendaient certainement pas à recevoir autant - Ada Eze Jean Claude, Vice président de l’association Développement sans Frontière : « Nous avons demandé un pont, nous en avons reçu deux, notre initiative privée va en plus nous apporter une route. Nous avons fait notre, ce conseil du Président de la République, qui a dit à ses jeunes compatriotes, qu’il faut oser. Nous sommes heureux aujourd’hui de savoir que les membres du gouvernement peuvent répondre à nos sollicitations, accompagner les initiatives privées comme la nôtre… ».

 

La route, moteur de développement

 

Il est évident que personne ne peut nier l’importance d’une route par rapport à un développement et son inexistence ne peut que retarder l’évolution d’une localité. Le manque des voies de communications entrave le déplacement des populations qui ne peuvent donc plus écouler leurs produits, comme c’est le cas actuellement à Nkol Oman. Il est peut être important de relever ici que c’est une zone essentiellement agricole dans laquelle les populations font entre autres des champs de palmiers à huile et de l’ananas. Pourtant, il n y a pas très longtemps, cette route était très prisée car, elle permettait aux usagers de passer par là pour aller à Oveng et à Ngoumou, malheureusement, à cause du manque d’entretien, elle s’est dégradée.

 

Ce qui a entraîné la cherté des frais de transports, lorsque les voitures acceptent de s’y rendre. En période de pluie, c’est un véritable chemin de croix et, il faut s’armer de beaucoup de patience lorsqu’on décide de l’emprunter en priant très fort afin d’arriver à destination.

 

Une visite de toutes les promesses

 

Après avoir obtenu de leur maire Atangana Jean Bonaventure, des IPE qui leur ont permis de poser les bases de cette infrastructure, les membres de l’association  Développement sans Frontière  ont pris l’initiative d’écrire au ministre des Travaux Publics, qui est donc venu toucher du doigt, la réalité du terrain. Il voulait se rendre compte par lui-même que les camerounais sont capables de booster le développement dans leur localité. Une attitude qui ne l’a pas laissé indifférent. Et, sa disponibilité, ses encouragements ont rendu ses hôtes heureux : « Nous sommes aujourd’hui, très très contents, parce que le ministre est venu nous encourager et, il repart d’ici, en nous faisant la promesse ferme que on va nous reprofiler notre route et, comme nous voulions faire le pont avec nos petits moyens, un pont mixte, ils vont  nous faire un pont définitif car, c’est une voie de contournement sur la numéro 3… ».

 

Depuis les premières heures de ce vendredi, des équipes venues du ministère des Travaux Publics sont à pied d’œuvre pour une étude plus approfondie du terrain, avant de passer à la phase tant souhaitée par les habitants de Nkol Oman. Comment ne pas se réjouir ?

 

Nicole Ricci Minyem 

 
 
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L’ouvrage intitulé : « La Décentralisation et les Objectifs de Développement Durable au Cameroun », rédigé par René Daniel Mintya, a été présenté à la presse, il y’a deux jours, au siège d’Afredit (Africaine d’Edition) à Yaoundé, en présence d’Arthur Pango, le responsable de cette maison d’édition

 

René Daniel Mintya, dans son livre, a choisi de s’adresser de façon précise aux magistrats et cadres municipaux, ainsi qu’aux agents publics d’Etat impliqués dans la décentralisation et le développement local. Son contenu riche et didactique s’intéresse également aux partenaires, aux organisations de la société civile, aux chercheurs et aux professionnels intéressés par les libertés locales et la localisation des objectifs de développement durable trouvent aussi leur compte.

L’ouvrage de plus de 200 pages, préfacé par l’actuel ministre camerounais de la décentralisation vient répondre à la question suivante : Comment articuler concrètement la décentralisation et les dix sept objectifs de développement durable de l’Organisation des Nations Unies ?

Pour l’auteur : « l’ouvrage y répond en s’appuyant sur l’approche de référentiel de l’analyse cognitive des politiques. Les éléments constitutifs de la décentralisation et de l’agenda 2030 sont présentés, tout comme les outils concrets de mise en œuvre, de financement et d’évaluation  des ODD dans les communes ».

Depuis que le Chef de l’Etat a prêté serment au mois de novembre 2018, il a invité ses collaborateurs, surtout ceux en charge des questions de Décentralisation et de Développement Local, de travailler à  l’approfondissement ainsi qu’à  l’accélération de la mise en œuvre de ce projet majeur qui va contribuer à renforcer l’unité nationale de même que l’émergence.

Dans cet ouvrage, René Daniel Mintya, diplômé de l’université de Lyon Lumière et de l’université Senghor d’Alexandrie, par ailleurs en service au ministère de la Décentralisation et du Développement Local, entend éclairer les lecteurs à travers  un style et une écriture simple, sur des fondements logiques aux outils de localisation. Cela est d’autant plus aisé pour lui de s’y employer parce que depuis près de dix ans, il a  régulièrement été associé au Secrétariat Permanent du Conseil National de  la Décentralisation dans les services du Premier Ministre.

 

Les dix sept objectifs de développement durable de l’Organisation des Nations Unies 

Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde - Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable - Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge - Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie - Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie - Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau - Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable - Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous - Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation - Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre - Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables - Établir des modes de consommation et de production durables - Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions - Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable - Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres - Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable - Renforcer les moyens de mettre en œuvre le Partenariat mondial pour le développement durable et le revitaliser.

 

Nicole Ricci Minyem

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Le 10 octobre 2018 le Programme national de développement participatif a présenté au cours d’un atelier organisé dans la ville de Yaoundé, les résultats de son étude sur cette problématique.

L’étude est intitulée «Dispositifs d’entretien et de maintenance des ouvrages communautaires». Dans ladite étude le Programme national de développement participatif (PNDP) indique que sur 6000 microprojets socioéconomiques réalisés sur l’ensemble du territoire national, de nombreux projets en zone rurale font face à des problèmes de maintenance et d’entretien. Il s’agit des projets réalisés dans le domaine des infrastructures comme les bâtiments, les réseaux électriques, les routes, les forages, les puits, les salles de classe, les hangars de marché, les cases sociales et magasins, les blocs de boutique et bien d’autres. Les résultats de l’étude montrent qu’il y a des ouvrages construits qui ne fonctionnent à moitié, en dessous de leurs performances ou même encore presque pas du tout. Charles Bwemba consultant indépendant dans le cadre du travail réalisé par le PNDP dans le journal Le Quotidien de l’Economie du 11 octobre 2018 présente ses objectifs.

«A travers cette étude il est question de définir les dispositifs d’entretien et de maintenance des ouvrages communautaires construits dans le cadre du PNDP. Ce qui fait problème, c’est que plusieurs ouvrages réalisés font face à des difficultés d’entretien et de maintenance. Des comités de suivi et de gestion ont été mis sur pied. Ils sont censés assurés le suivi de l’entretien et de la maintenance des ouvrages. Sauf que pour le faire, il faut des moyens. Or pour certains ouvrages, il faut collecter les fonds pour pouvoir assurer l’entretien et la maintenance. Il fallait donc mettre sur pied les dispositifs en termes de description, d’acteurs, de moyens de financement et de conditions de succès», déclare Charles Bwemba. Le consultant souligne que dans le cadre de l’étude, sur dix régions, juste six ont été prises en considération. A savoir le Nord-Ouest, le Centre, l’Est, l’Adamaoua, l’Ouest et le Nord.  Le PNDP veut par ce travail arriver à définir les mécanismes de gestion, d’entretien et de maintenance des ouvrages communautaires, qu’il a construits.

Dans son souci de résoudre le problème, le PNDP veut mettre à la disposition des communes, une nouvelle stratégie d’entretien et de maintenance des ouvrages avec plusieurs variantes dont les articulations prendront en compte le type d’infrastructures, le dynamisme communautaire, les réalités culturelles, la population et les capacités financières des commune, les réalités culturelles, la population et les capacités financières des communes.

«Les ouvrages il faut les séparer. Il y a des groupes qui peuvent se prendre en charge tout seul. Car, il y a des contributions venant des populations locales. Vous avez par exemple des boutiques, il y a des loyers qui sont payés  et qui sont réservés au niveau de la commune. Ainsi, on peut utiliser l’entretien et la maintenance. Seulement il faudrait que la commune programme et suive. Il y a les puits et les forages qui sont mis à la disposition des populations qui rapportent une contribution. A ce niveau les communes doivent suivre, veiller à ce que les populations contribuent, veiller à ce qu’il y a assez de pièces de rechange au niveau de la commune pour pouvoir réaliser les réparations», déclare Charles Bwemba.

Liliane N.   

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01