La dernière visite au Cameroun d’un président du Comité international olympique (CIO) remonte à 1983. Il s’agissait de l’Espagnol Juan Antonio Samaranch. 36 ans après, le Cameroun s’apprête à accueillir de nouveau le président de l’autorité suprême du mouvement olympique.
Thomas Bach est attendu au Cameroun du 14 au 15 novembre prochains. Une visite qui s’inscrit dans le cadre de la dernière étape de sa tournée africaine. Celle-ci l’aura préalablement conduit au Cap-Vert, au Sénégal et au Nigéria. Un événement à venir qui a été annoncée hier à Yaoundé par Hamad Kalkaba Malboum, président du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc).
Pour ce dernier, la venue future du président du CIO est à classer dans le registre des grands moments de la diplomatie sportive camerounaise. Elle vient surtout concrétiser l’excellence des relations entre le CIO-Cameroun d’une part et CIO-Cnosc d’autre part. Des rapports qui ont connu un nouveau chapitre, le 26 juin dernier, à Lausanne (Suisse) avec l’élection d’Odette Assembe Engoulou, comme membre du CIO.
L’actuelle présidente de la Fédération camerounaise de badminton est devenue après le Pr. René Essomba et Issa Hayatou, le troisième membre camerounais de l’instance où sont représentés 206 comités nationaux olympiques. Pour l’heure, le programme définitif de la visite est en cours de finalisation. Selon le président du Cnosc, Thomas Bach devrait au cours de son séjour s’entretenir avec les autorités gouvernementales ainsi qu’avec différents acteurs du mouvement sportif national.
L’Allemand Thomas Bach est devenu le 10 septembre dernier le neuvième président du Comité International Olympique (CIO). Il a été élu après deux tours de scrutin par la 125e Session réunie dans la capitale argentine.
Le communiqué du CIO informe que Thomas Bach s’est imposé face aux autres candidats à la présidence, à savoir Sergey Bubka (Ukraine), Richard Carrión (Porto Rico), Ser Miang Ng (Singapour), Denis Oswald (Suisse) et Ching-Kuo Wu (Chinese Taipei).
Déjà vice-président du CIO, Thomas Bach, 60 ans le 29 décembre prochain, président fondateur du CNO allemand, la DOSB, était le favori de cette élection. Médaillé d’or en escrime aux JO de Montréal 1976, il est membre du CIO depuis 1991. Entré à la commission exécutive en 1996 il en devient vice-président en l’an 2000.
« Merci infiniment à vous tous », a-t-il déclaré après avoir été élu. « Que ce grand orchestre universel que forment les membres du CIO joue en harmonie pour offrir un avenir radieux au Mouvement olympique placé sous la conduite du CIO. »
Le nouveau président succède à Jacques Rogge, dont le mandat de 12 ans à la tête du CIO s’achève officiellement à la fin de la 125e Session du CIO. Le président est élu par les membres du CIO à scrutin secret pour un mandat de huit ans, renouvelable une fois pour quatre ans.
Le vote s’est déroulé en deux tours. Au premier tour Thomas Bach et Richard Carrion ont le plus grand nombre de voix sans toutefois obtenir la majorité nécessaire.Après un ex-equo pour départager Ser Miang Ng et Ching-Kuo Wu, le deuxième tour a vu Thomas Bach remporter la course avec 49 votes devant Richard Carrion qui en a obtenu 29.
N.O
La Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun a rejeté la requête du Général Pierre Semengue, dans l’affaire qui l’oppose à la Fecafoot, pour « Non-épuisement des voies de recours internes à la Fécafoot ».
Le Comité technique transitoire (CTT) chargé de la gestion et l’organisation du football professionnel au Cameroun continuera de gérer les championnats locaux. Les deux requêtes introduites par le Général Pierre Semengue, président de la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC), pour contester les décisions de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) qui le suspendaient de ses fonctions, ont été rejetées. La Chambre de conciliation et d’arbitrage (Cca) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc) a rejeté cette demande pour « Non-épuisement des voies de recours internes à la Fécafoot ».
Le général Pierre Semengue sollicitait auprès de ce tribunal sportif, l’annulation de toutes les décisions prises par le Comité exécutif et l’Assemblée générale de la Fecafoot. Il s’agissait notamment des résolutions 1 et 5 de l’Assemblée générale extraordinaire de la Fécafoot du 26 juillet 2019 et l’annulation des résolutions 3 du Comité exécutif de la Fécafoot du 22 août 2019 et 4 et 5 du Comité exécutif du 03 septembre 2019. Le président de la Ligue, reproche entre autres à la Fécafoot, « sa non-compétence pour modifier ses statuts, la limitation d’âge pour être président de la Ligue, et surtout la suspension de la Lfpc»,
Ces décisions de la Fecafoot ont été prises à cause des manquements, dysfonctionnement et défaillance observés à la Ligue. C’est ainsi que la Fecafoot a repris toutes les prérogatives déléguées à la Lfpc. Dans cette logique, un Comité Technique Transitoire (Ctt) a été mis sur pied pour gérer le football professionnel, jusqu’au 31 août 2021. « Le Comité Technique Transitoire est notamment chargée d’assurer l’organisation, la gestion et la restructuration du football professionnel ce, en application et en conformité avec les statuts, codes et règlements, décisions et directives de la Fédération Camerounaise de Football », avait alors indiqué l’instance de gestion de football camerounais.
Le Ctt est conduit par le premier vice-président de la Fecafoot, Aboubakar Alim Konate. Il est accompagné par Joshua Osih et Abbo Mohamadou qui sont les membres.
Marie Mgue
C’était lors d’une session ordinaire de l’assemblée générale de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), le 17 octobre 2019 à Yaoundé.
Les différents comités indépendants sont le Comité électoral, le Comité d'appel, le Comité d'homologation et de discipline, le Comité de déontologie et la Chambre nationale de règlement des différends. C'est l'une des résolutions majeures d'une Assemblée Générale Ordinaire de la FECAFOOT qui s'est tenue hier 17 octobre 2019 à Yaoundé. La réunion a été présidée par le Président de la FECAFOOT, Seidou Mbombo Njoya.
Selon Cameroon Tribune, l'adoption de budgets spéciaux figurait également au programme. Les membres ont adopté les budgets du Comité technique de transition (CTT), de la Ligue de football féminin du Cameroun (WFLC) et de la Ligue de football des jeunes du Cameroun (YFLC). Les 57 membres présents à l'assemblée générale ont adopté l'ordre du jour de la journée ainsi que les invitations des différents membres.
Au cours de la réunion, apprend-on, les membres ont également discuté de questions telles que l'approbation du procès-verbal de l'assemblée générale extraordinaire, le rapport d'activité du Président de la FECAFOOT et une mise à jour sur la suspension de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun. Le Président de la FECAFOOT a déclaré que la suspension actuelle du LFPC est actuellement à l'étude à la Chambre de conciliation et d'arbitrage du Comité national olympique et sportif (CNOSC).
Seidou Mbombo Njoya a profité de l'occasion pour confirmer le coup d'envoi du championnat national de football aujourd'hui. Il a également assuré que davantage d'efforts seront faits pour développer le football des jeunes et la ligue de football féminin dans le pays. La création du football des jeunes, fait partie des plans de la FECAFOOT, pour donner un nouveau look au football dans le pays.
D’ailleurs, Gilbert Kadji est nommé à la tête de la Ligue de football jeune du Cameroun. C’est l’une des résolutions du comité exécutif de la Fecafoot tenu hier à Yaoundé. Le patron de la Kadji Sport Academy a été porté à la tête de la ligue de football jeune par ses pairs. En dehors de Gilbert Kadji qui a été nommé président de ladite ligue, Saint-Fabien Mvogo (1er vice-président), Joseph Dinga (2e vice-président) complètent le bureau de cette ligue. Jean Flaubert Nono, Eugène Ekeke et Samuel Yakana ont été désignés comme membres.
Otric N.
L’organisation des 23es Championnats d’Afrique d’athlétisme en 2022 a été confiée au Cameroun, lors du 52e congrès de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme au Qatar.
Le Pays de Françoise Mbango, championne olympique en triple saut sera l’hôte des 23es Championnats d’Afrique d’athlétisme senior en 2022. Cette décision fait partie des résolutions qui ont été prises au cours d’une réunion de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA) qui s’est tenue le mois dernier à Doha au Qatar, en prélude au Congrès de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF) qui est devenue « World Athletics ».
« La Fédération camerounaise d'athlétisme avait exprimé le souhait d'accueillir la compétition après le congrès de la CAA à Abidjan en avril. Après avoir obtenu l'approbation des autorités du pays, un accord unanime a été trouvé sur la candidature du Cameroun, lors de la réunion de la CAA. En 2022, le Cameroun disposera de toutes les installations pour organiser cet événement dans plusieurs de ses villes », a expliqué le président de la Confédération africaine d’athlétisme, le Camerounais Hamad Kalkaba Malboum qui fait désormais partie des membres du Conseil de l’IAAF, tout en restant président de la commission de développement. Il est par ailleurs, le Président du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC).
Le Cameroun disposera en effet, des infrastructures modernes, héritées de la Coupe d’Afrique des nations de football (Can) qu’il organisera en 2021. En prélude à cet événement continental, plusieurs chantiers sont cours de réalisation et réhabilitation dans les différentes régions du pays.
C’est la deuxième fois que le pays des Lions Indomptables offre son hospitalité aux athlètes africains. En 1996, le Cameroun avait abrité ce grand rendez-vous continental d’athlétisme au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé. Avant le rendez-vous camerounais, l’Algérie abritera la 22e édition de ces championnats à Alger en 2020.
Marie MGUE
Volcan du Noun, réhabilité comme champion de la Ligue régionale de l’Ouest en défaveur de Rizière de Noun par le Cca/Cnosc, a remporté ce mardi son premier match des interpoules 2019 contre l’Olympique Biwong-Bane du Sud (2-0).
Volcan de Noun a livré ce lundi, son premier match au tournoi d’accession au championnat national de deuxième division. Le club sacré champion de la région de l’Ouest suite à une sentence de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cca/Cnosc), a réussi son entrée ce mardi 27 août 2019 aux Interpoules 2019. Le champion de l’Ouest a battu dans le groupe A, le champion de la région du Sud,Olympique Biwong-Bane, sur le score de 2-0. « C'est un bon retour, bien que ça n'a pas été facile pour nous parce que le mental de mes poulains a été affecté durant quatre jours. On a suffisamment péché sur le plan de la finition et cela est logique. Lorsqu'une équipe est atteinte psychologiquement, il n'est plus possible de véritablement l'évaluer. Mais avec le travail que nous avons mis en place, les gars sont revenus à la deuxième partie parce qu'il fallait d'abord s'acclimater à la pelouse et dès qu'on a réussi on est entré dans le match », explique l’entraîneur de cette formation chez nos confrères de press-port.com Et d’ajouter : « Je félicite mes joueurs car ils viennent de loin. La suite déterminera. Pour revenir à la rencontre, on a suffisamment péché sur le plan de la finition et cela est logique. Lorsqu'une équipe est atteinte psychologiquement, il n'est plus possible de véritablement l'évaluer. On va travailler sur cet aspect avant la prochaine rencontre. On va travailler sur cet aspect avant la prochaine rencontre.»
Cette victoire permet au club de l’Ouest, de prendre une bonne option dans ce tournoi qui permet de déterminer les trois clubs qui accéderont au championnat national de deuxième division. Avant sa disqualification du tournoi, Rizière de Noun avait déjà entamé la compétition par une défaite. Les regards sont désormais tournés vers la Fédération Camerounaise de football (Fecafoot) qui décidera du sort de cette rencontre avec l’entrée en compétition de Volcan de Noun. En effet, en exécution de la sentence de la Cca/Cnosc, prise le 26 août 2019, Volcan du Noun a été réhabilité comme champion de la Ligue régionale de l’Ouest. En conséquence, ce club est devenu le nouveau représentant de la Région de l’Ouest aux Interpoules à Bertoua, à la place de Rizière de Noun.
Marie MGUE
La Chambre de Conciliation et d’arbitrage du Comité national Olympique et Sportif vient de rendre sa décision sur le contentieux qui oppose les deux clubs du Noun, Rizière et Volcan du Noun. L’instance de règlement des conflits a décidé de donner raison à Volcan du Noun.
C’est définitivement le grand désordre au sein de l’instance faîtière du football camerounais. La Fecafoot vient de prendre un autre coup de massues. Cette fois, celle-ci vient de la Chambre de conciliation et d’Arbitrage du CNOSC. En moins de 72 heures après leur saisine par le club Volcan Fc du Noun, les juges ont qualifiée de recevable la requête de celui qui était jusqu’à il y a quelques jours, le représentant de la région de l’ouest au tournoi Inter-poules de Bertoua.
La décision des juges de la CCA du CNOSC est claire :
Elle confirme la décision de suspension du joueur Mounvera Ahmadou El KASS alias HAMED EL KASS à deux ans ;
Elle annule la décision de la commission de recours de la Fecafoot portant suspension du joueur KOKO Lissandro né le 11 Août 1997 ;
Elle annule l’interdiction d’exercer toute activité relative au football prononcée contre le sieur Mouliom Abdou Ramani pendant une durée de cinq ans ;
Elle annule la perte du match litigieux par pénalité aux dépens de Volcan Fc du Noun ;
Elle déclare le club Volcan du Noun champion de la ligue régionale de football de l’ouest ;
L’équipe de Volcan du Noun était déjà à Bertoua au démarrage du tournoi Inter-poules, dont le coup d’envoi a été donné le samedi 24 août 2019. Mais le club déclaré champion de la région de l’Ouest le 14 juillet 2019 sera appelé à plier bagage. Pour cause, une décision de la Commission de recours de la Fédération camerounaise de football rendue publique le jeudi 22 août 2019 a disqualifié Volcan du Noun au profit du concurrent Rizière du Noun.
Rizière du Noun avait porté des réserves de qualification contre plusieurs joueurs du champion de l’Ouest et c’est à deux jours du début des inter-poules que la Commission de recours de la Fédération a jugé utile de statuer et rendre son verdict dans cette affaire. Une décision qui vient créer un imbroglio alors que tous les clubs qualifiés sont déjà connus. De toutes les façons, les inter-poules telles qu’elles se déroulent vont certainement connaître des modifications.
Stéphane NZESSEU
A en croire le journal émergence du jeudi 11 Avril 2018, des interférences pourraient bien influencer le verdict tant attendu dans l’affaire qui oppose la fédération camerounaise de football (Fecafoot) à l’association des clubs de football amateurs (Acfac). Le délibéré que doit prononcer la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) est attendu ce jour, 11 avril 2019 par la grande famille du foot au Cameroun. D'après le président de l’Acfac, Balla Ongolo Henri Claude, le ministre des sports et de l’éducation, le ministre chargé des missions à la présidence de la République et ex-ministre en charge des sports et le vice-président du comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc), essaient de torpiller la décision qui devrait, dans les jours à venir, transformer l’univers footballistique.
Les responsables de l’Acfac rappellent, pour le déplorer, le fait que la procédure arbitrale dont il est question concerne notamment la violation des statuts de la Fecafoot promulgués par la président de la République le 11 juillet 2018. Cet acte validait la relecture des précédents textes et leur mise en application. Aussi, ont-ils appelé à l’annulation du processus électoral ayant conduit à l’élection de l’exécutif actuel. Dans leurs dénonciations, les clubs amateurs s’inquiètent en outre des actes du greffier en chef de la CCA qui est, selon eux, à la fois membre de la collégialité en charge de la procédure et frappé « d’incompatibilité ». Ils sont de nature à remettre en cause la sincérité de la décision de la CCA. C’est à ce titre qu’ils « réitèrent leur ferme engagement à libérer le football camerounais qui est pris en otage par des entités externes », qui sont par ailleurs soupçonnées de corruption,
Interpellations
Par conséquent, l’association des clubs amateurs invitent toutes ces forces tapies dans l’ombre à cesser leurs agissements. Elle est d’ailleurs disposée à continuer ce qu’elle appelle le combat pour le football indépendant au Cameroun. C’est aussi à ce titre que l’Acfac interpelle Kalkaba Malboum, président du Cnosc, et le professeur Bipoun-Woum Jean Marie, sur la nécessité qu’il y a « à veiller à ce que le droit soit dit, sans autre considération ». Dès lors que la procédure permet de rendre compte point par point la réalité de la crise qui oppose l’Acfac à la Fecafoot. Pour Abdouraman Hamadou, lors de la conférence de presse du 10 Avril 2019, le retour à l’Assemblée générale du 11 octobre 2009 constitue l’un des points de départ pour comprendre la crise actuelle. Sans prétendre être la clé unique de résolution, l’exécutif de l’instance faîtière du football au Cameroun, élu en décembre 2018, devrait ainsi revoir sa copie, a-t-il expliqué
Félix Swaboka
Un document a été signé la semaine dernière à Yaoundé par les hautes autorités de ces entités. L’accord cadre, vise à faciliter leur collaboration pour la préparation et la participation du Cameroun aux jeux multisports internationaux placés sous l’égide du Comité international olympique (CIO).
Le Ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep) en tant qu’instance de l’Etat chargée de définir la politique du sport sur l’échiquier national, le Comité national olympique et sportif camerounais (Cnosc) sont tenus de s’arrimer à cette vision politique en vue de sa mise en œuvre. Le Cnosc est régi par la charte olympique, laquelle charte doit être connue et respectée par les pouvoirs publics ainsi que tous les maillons du mouvement sportif camerounais. C’est dans cette optique qu’il est de bon ton de trouver un consensus, une plateforme qui doit servir de boussole pour la promotion et la pratique du sport olympique entre les deux acteurs incontournables. Et cet accord cadre dont le document vient d’être paraphé à l’immeuble Etoile en est une des bases légales de référence.
Les implications de cet accord cadre
Il faut à priori indiquer que ce document est porteur de responsabilités à l’égard des deux organes d’encadrement du sport. Le Minsep et le Cnosc se doivent désormais marcher suivant les lois, normes et règlements en matière du sport au Cameroun, contenu dans ledit accord. Chacune des deux parties devra donc jouer pleinement son rôle pour l’atteinte de cet objectif.
« Par le passé, l’on a noté comme un chevauchement de responsabilités entre ces organes du sport camerounais. Chacun pensait bien faire son travail à son niveau en s’arrogeant certaines prérogatives », a laissé entendre le Secrétaire du Comité national olympique et sportif camerounais David Odjong invité dans l’émission sportive « Sport et rythme » sur le Poste national de la CRTV ce dimanche. Cet accord vient demander aux uns et autres de travailler en parfaite collaboration pour le bien du mouvement sportif national. Pour le CNOSC, il s’agit des règlements et de la charte olympiques. Quant au ministère des sports, il s’agit des textes qui régissent le Comité national olympique ainsi que la loi camerounaise sur les Activités physiques et sportives (APS).
Ce qui revient au Comité national olympique
La charte olympique précise dans ses dispositions pertinentes que c’est le Comité olympique qui constitue et dirige la délégation camerounaise aux compétitions internationales multisports placées sous l’égide du CIO.
Cependant le ministère des sports doit veiller à ce que le Cnosc fasse ce travail dans le cadre des lois et règlements du sport et de la politique nationale du sport. Ce qui veut dire que le rôle de suivi est effectué par ministère des sports et celui opérationnel par le Cnosc.
Au-delà des compétitions nationales, il y a des jeux nationaux comme les dixiades qui sont un événement qui doit être organisé par le Comité national olympique et sportif en collaboration avec le Ministère des sports et dans la prise en compte du protocole qui vient d’être signé.