Les populations, sans distinction aucune, étaient devant leurs écrans et ont vécu de bout en bout la qualification de l’équipe nationale pour la Can Egypte 2019.
La rencontre était tant attendue à Garoua, car depuis le retrait de la Can 2019 au Cameroun par la Caf, avait semé la confusion chez des supporters qui étaient dans le suspens quant la possibilité de qualification des Lions indomptables. Il a fallu attendre cette victoire de 3 but à 0 contre l’équipe comorienne pour que le doute soit dissipé définitivement. Dans les domiciles et autres lieux de forte concentration humaine, un seul point était à l’ordre du jour ce samedi, celui de visionner en direct de la télévision cette rencontre décisive.
Comment les « Garouaens » ont vécu la qualification des Lions ?
Cas pratique, dans un bar au quartier Doualaré à Garoua. Ici, les fans du foot sont confortablement installés et ont hâte de voir le premier but des lions indomptables. A la 36ème minute du jeu, ils peuvent exprimer leur joie grâce à l’ouverture du score par la magnifique réalisation du capitaine Eric Maxim Choupo-Moting. A l’instant la bière coule à flot pour célébrer ce but et en demander un autre. Mais, il a fallu attendre la cinquante deuxième minute pour faire soulever d’autres bières avec le coup de pieds magique gauche de Christian Bassogog qui signe le deuxième but camerounais. « Les carottes sont cuites », va clamer Amadou Benjamin un fan de l’équipe nationale du Cameroun pour déplorer le sort de l’équipe comorienne. Clinton Njie qui va faire saler l’addition à moins de deux minutes de la fin du temps réglementaire en mettant les supporteurs dans l’euphorie générale avec le troisième but.
Pour finir, les populations de Garoua retiennent le score ayant sanctionné cette rencontre à savoir trois buts contre zéro, en faveur des lions indomptables. Et le ticket qualificatif est désormais acquis par ceux-ci. La plupart des personnes interrogées sont unanimes, le Cameroun a des matières technique, tactique et même humaine pour faire une excellente Can 2019 en Egypte, la victoire de cette après-midi l’a déjà préfiguré.
Il faut indiquer que le public de Garoua dans son immensité assure son indéfectible soutien à l’équipe nationale de football pour la prochaine Can 2019, car Clarence Seedorf et ses poulains sont plein de vigueur pour aller plus loin dans les compétitions sportives futures. Cela se sent !
Innocent D.H
Le Cameroun sur la route du Caire. Les Lions Indomptables de football ont décroché ce samedi 23 mars 2019 au Stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, leur ticket de qualification pour la phase finale de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 qu’abritera l’Egypte. Alors qu’ils n’avaient besoin que d’un point, les hommes de Clarence Seedorf se sont imposés sans trembler face aux Comores, sur un score de 3-0, lors de la 6e journée des éliminatoires de la Can Total 2019.
Les hommes d’Amir Abdou ont essayé pendant les vingt premières minutes de tenir face à une équipe camerounaise offensivement solide, dans ce duel qui s’est déroulé sous une pluie accompagnée d’un vent plutôt violent. Il a fallu attendre la 38e minute de jeu pour que le tenant du titre, ouvre le score, devant un public fortement mobilisé. Une prouesse du capitaine Choupo-Moting qui a exploité avec succès un bon service de Tageu. Les visiteurs vont essayer de revenir au score, mais la défense camerounaise a déjoué toutes leurs tentatives.
De retour des vestiaires, les champions d’Afrique en titre, ont repris le jeu à leur compte. Christian Bassogog, le meilleur joueur de la dernière Can, a réconforté ses coéquipiers en inscrivant le deuxième but camerounais sur une belle frappe. Le Cameroun dont un nul était satisfaisant, est déjà à l’abri de toute surprise (2-0). Les Comoriens quant à eux, sont au bord du gouffre, leur rêve de participer à la Can, s'est envolé. Les Camerounais très en forme dans leur dispositif, ont perpétué leur menace dans la défense adverse déjà déstabilisée.
Entré en jeu, le Lion Indomptable de l’Olympique de Marseille Clinton N’jie a alourdi l’addition vers la fin du match (89e) avec la troisième réalisation. Avec une victoire à la clé, le pays hôte de la Can 2021, fait désormais partie des nations déjà qualifiées pour la prochaine Can prévue du 15 juin au 13 juillet prochain en Egypte. Les Comoriens éliminés sur le terrain, espèrent une suite heureuse au Tas. En effet, les Comores ont saisi le Tas pour demander la disqualification du Cameroun suite à la perte de son statut de pays hôte de la Can 2019. Une plainte qui selon certains observateurs de la scène sportive camerounaise ne pourra pas aboutir pour la simple raison que le Cameroun n’a pas signé son accord cadre. Affaire à suivre…
Marie Mgué
« Le Bureau Exécutif de Coton Sport s'est (également) accordé sur la nomination de Monsieur Emmanuel Ndoumbe Bosso comme nouvel entraîneur principal de l’équipe première de Coton Sport pour une durée d’un an renouvelable. Monsieur Emmanuel Ndoumbe Bosso rejoindra le club dès que possible et une cérémonie de présentation sera organisée, à son arrivée, au complexe sportif du club », indique une note publiée par le président du club, Fernand Sadou.
Une nouvelle page s'ouvre pour Coton Sport avec l'arrivée de Didier Gomes Da Rosa. A Garoua, cette nouvelle suscite des commentaires au sein des fans du club. Ces derniers sont unanimes, Coton sport doit, avec Ndoumbe Bosso, retrouver le niveau de 2008 où le club avait atteint la finale de la Champions league, après s'être emparé du doublé (coupe-championnat) au Cameroun. La mission confiée à ce technicien Camerounais rompu à la tache d’entraîneur pour avoir entraîné les clubs de renommée au Cameroun.
Le désormais ex-entraîneur de Yong Sport Academy de Bamenda vient de signer un contrat d’une année renouvelable avec les champions du Cameroun en titre. Emmanuel Ndoumbe Bosso n’est plus l’entraîneur de Yong Sport Academy de Bamenda (YOSA). L’ancien sélectionneur de l’équipe nationale A’ vient d’être porté à la tête de Coton Sport de Garoua. L’ancien coach des Astres de Douala remplace sur le banc de touche de Coton Sport, l’ancien Lion Indomptable, Bertin Ebwelle. Champion du Cameroun la saison dernière avec le club du Nord, ce dernier n’a pas souhaité renouveler son contrat arrivé à terme le 13 mars dernier.
Après la phase aller du championnat, Coton présente un bilan plus que mitigé avec 3 victoires, 2 défaites et 3 matchs nuls en 8 rencontres. Il faut ajouter à cela, une élimination prématurée en Ligue des champions en début de saison. Le chantier du technicien qui va continuer l'œuvre de ses prédécesseurs, consiste en reprendre la tête du championnat camerounais, lors de la phase retour.
« C'est vrai, Emmanuel Ndoumbe Bosso s'y connait mais je crois que s'il veut concrétiser il lui faut procéder au recrutement de nouveaux joueurs, des attaquants et défenseurs percutants», laisse-t-on entendre. Emmanuel Ndoumbe Bosso, rejoindra le club dès que possible et une cérémonie de présentation sera organisée, à son arrivée, au complexe sportif du club. Par ailleurs, le bureau exécutif rappelle que les objectifs du club n’ont pas changé, à savoir : sur le plan national, gagner le titre de champion du Cameroun et la coupe du Cameroun ; sur le plan international, aller le plus loin en compétitions interclubs africains (minimum phase de poules).
Félix Swaboka
Les experts étant considérés par nature comme des personnes ayant des connaissances et compétences avérées dans des domaines précis sont d’une importance indéniable pour la mise en œuvre de la fonction judiciaire. C’est dans cette optique que se justifie dans les juridictions, la présence de ces experts aux côtés du juge pour éclairer ses décisions et celles du Procureur général. Ainsi, les 13 experts qui viennent de prêter serment, sont conscients de l’étendue des tâches qui les interpellent dans leurs territoires de compétences respectifs.
Charles Djetchou, expert en électricité reconnaît : « l’expert est neutre et il travaille sur ordonnance du juge. En cas de problème d’électricité, ou d’incendie, je dois trouver l’origine et les causes du sinistre ». Une reconnaissance qui n’a pas aussi échappé au Dr Eyoko Ebah, expert en gynécologie obstétrique. Pour celle-ci : « il peut avoir une plainte et un cas de décès maternel par exemple. Si je suis chargée de mener l’enquête, ça va aider le Procureur sur ce qu’il faut faire. Je pense que je serai à la hauteur de la mission ». Tous, ont donc juré sur l’honneur de travailler pour la bonne marche de la justice camerounaise.
L’audience a été présidée par Ibrahim Halidou Bouba, Président de la Cour d’appel du Nord. Les treize experts judiciaires sont spécialisés dans divers domaines, notamment l’assurance, la police scientifique, l’immobilier et les travaux de génie civil. Ils sont appelés par cet acte juridique de prestation de serment qui donne force probante à leur fonction, à respecter scrupuleusement les principes cardinaux qui encadrent la justice au Cameroun.
Les treize impétrants ont été retenus au terme d’une sélection reconnue rigoureuse. Ils vont exercer pour un mandat d’un an dans une parfaite collaboration avec le ministère public qui donne sens à leur fonction. C’est à ce titre qu’ils pourront valablement faire de la justice camerounaise, un instrument au service de la société dans son ensemble, autrement dit, une justice dénuée de toute tare qui font en sorte qu’elle ne serve plutôt des intérêts personnels. Une audience publique qui a vu la présence des membres de famille et autres proches des élus du jour, ainsi que de nombreux curieux.
Innocent D.H
Dans certaines localités au Cameroun, les registres d’état civil laissent à désirer parce que manuellement tenus. Certains documents établis dans les mairies regorgent d’importantes lacunes en termes de qualité. «Des problèmes qui, très souvent, relèvent de leur mauvaise tenue», rapporte Cameroon Tribune. En plus de ces difficultés, indique le journal, ces pièces ne peuvent être localisées, puisque très peu de personnes et d’événements importants de la vie sont archivés.
Ce sont autant de situations que compte résoudre le Programme d’appui à la modernisation de l’état civil (Pamec). Ceci, à travers la mise en œuvre d’un système inclusif et fiable d’état civil et de statistiques démographiques.
Ce programme, fruit de la coopération entre l’Allemagne à travers la GIZ, et le gouvernement du Cameroun via le ministère de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), a été officiellement lancé jeudi par le ministre Georges Elanga Obam. C’était en présence d’Arnim Fisher, directeur des programmes gouvernance à la GIZ, représentait la directrice résidente, de hauts responsables de l’ambassade d’Allemagne au Cameroun, des magistrats municipaux et des officiers d’état civil, entre autres.
Au cours de cette cérémonie présidée par le Minddevel, le directeur des programmes gouvernance à la GIZ a rappelé le que Pamec vient en appui aux efforts du gouvernement camerounais dans la gestion de différents actes d’état civil (naissance, décès et divorce). Pour Georges Elanga Obam, il n’y a pas de vraie citoyenneté sans acte de naissance.
« Il s’agit de saisir tout individu de la naissance à son décès, parce que malheureusement, nous mourons tous un jour. Donc, la préoccupation que nous essayons de résoudre via le Pamec est de faire que les structures qui sont en charge de l’état civil soient connues et modernisées et que le Bureau national de l’état civil (Bunec) qui les assiste, reçoive l’appui technologique, matériel et financier qui lui permet de jouer ce rôle. Notamment du point de vue de l’informatisation de ce processus », a expliqué le Minddevel.
Mis sur pied en juillet 2018, le Pamec, évalué à 3,279 milliards de FCFA, va s’étendre jusqu’en juin 2021, à travers trois champs d’action dans les deux régions pilotes que sont le Nord et le Sud-Ouest. Durant cette période, il sera question de renforcer les capacités du Bunec, en vue : de la mise en œuvre de ce système fiable à l’échelle centrale ; du pilotage des réformes dans les régions sélectionnées et la promotion du dialogue avec la société civile ; et la sensibilisation du public sur les droits et obligations relatifs à l’état civil. A cette occasion, du matériel de bureau et roulant a été offert au Bunec.
Otric N.
Ces textes sont déjà en examen devant l’Assemblée nationale. C’est maintenant au tour des sénateurs de s’y pencher pour donner leur avis. Six projets de loi - la première vague de cette session ordinaire de mars sont en examen depuis hier au Sénat.
Les projets de loi transmis par le président de la République ont été reçus jeudi, lors d’une séance plénière présidée par le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji. Ces projets de loi touchent à des secteurs et domaines variés. Le premier concerne l’Accord entre le gouvernement du Cameroun et le gouvernement de la République socialiste du Vietnam, relatif à l’exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques, officiels ou de service. Le texte sera défendu devant la commission des Affaires étrangères par le ministre des Relations extérieures (Minrex).
Devant cette même commission, sera présenté le projet de loi relatif à la Charte africaine des valeurs et des principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local. Il sera défendu par le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), assisté du Minrex.
En rappel, ladite charte vise à faire de la démocratie locale, un pilier de la décentralisation; mobiliser les ressources et promouvoir le développement économique local pour éradiquer la pauvreté ; permettre aux Etats membres d’avoir une vision partagée de la décentralisation, etc.
Deux projets de loi relatifs à la mise en place des conseils régionaux seront également examinés. Le premier porte sur le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi portant Code électoral. De même que celui fixant le nombre, la proportion par catégorie et le régime des indemnités des conseillers régionaux. Ils seront défendus devant la Commission des lois constitutionnelles par le ministre de la Décentralisation et du Développement local.
Les sénateurs vont en outre se pencher au cours de cette session sur le projet de loi-cadre régissant l’économie sociale au Cameroun. Riche de 22 articles, il sera porté par le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat.
Enfin, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, va se présenter devant les sénateurs pour défendre le projet de loi portant ratification de l’Ordonnance du 20 décembre 2018, modifiant et complétant certaines dispositions de la loi du 20 décembre 2017 portant loi de finances du Cameroun pour l’exercice 2019. Des modifications relatives au financement du projet de barrage de Nachtigal.
Otric N.
L’échange a été particulièrement long jeudi dernier entre le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute et le Dr Ivor Richard Fung, le directeur adjoint du bureau chargé du désarmement auprès des Nations unies. Environ une heure. Ce qui traduit sans doute l’intérêt des sujets abordés.
« Nous avons échangé sur la présidence du Cameroun qui a été élu à l’issue de la première Conférence des Etats-parties à la Convention de Kinshasa sur le contrôle des armes légères et de petit calibre en Afrique centrale », a indiqué l’hôte du chef du gouvernement.
Sujet sensible, s’il en est, car les travaux tenus à Yaoundé du 11 au 13 juin 2018 à l’issue desquels notre pays a été désigné pour mener la bataille contre la circulation de ces engins qui sèment la mort ont été formels: ce sont 10 millions d’armes légères qui circulent dans la sous-région.
Une arme légère, par opposition à une arme lourde, est une arme qui peut être transportée et utilisée par un seul individu, sans que l'utilisation d'un support, tel un trépied, soit indispensable. Appartiennent à cette catégorie notamment les armes individuelles comme les pistolets, les pistolets-mitrailleurs, les fusils (fusils à pompe, d'assaut, de précision…) et les mitrailleuses légères.
Celles-ci sont des instruments de violence, d’instabilité et de déstabilisation socio-politique. « Nous avons échangé sur les différents mécanismes et activités qui doivent être mis en place pour soutenir la présidence du Cameroun qui doit durer deux ans », a poursuivi le Dr Fung. La rencontre, qui s’est tenue dans la capitale camerounaise l’année dernière, a abouti sur ce qu’il est désormais convenu d’appeler la « Déclaration de Yaoundé » sur le flux illicite des armes légères et de petit calibre.
Sur la base de celle-ci, le Cameroun est appelé à gérer, diriger et organiser toutes les conférences qui ont trait aux armes illicites. Pour le haut responsable onusien reçu hier par le Premier ministre, il était question, au cours de cet échange, de « voir comment le Cameroun peut continuer à montrer l’exemple dans la sous-région, surtout au moment où il assure la présidence de la mise en œuvre de la Convention de Kinshasa ».
La Convention, adoptée en avril 2010, a été ratifiée par le Cameroun en 2015. A cela, notre pays a ajouté de nombreux autres instruments internes pour lutter contre la circulation illicite des armes légères et de petit calibre.
Otric N.
Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee) a reçu ce jeudi en début d’après-midi, l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault. Pendant un peu plus d’une heure, les deux hommes ont fait le tour des secteurs eau et énergie au Cameroun. Mais aussi de la nature de l’appui que la France pourrait continuer à apporter dans le développement de ces secteurs.
« L’eau et l’énergie sont deux domaines dans lesquels la France travaille avec le Cameroun depuis longtemps. Il y a des projets importants pour améliorer la fourniture en eau et en électricité au Cameroun auxquels nous sommes intéressés. Des entreprises françaises ont un savoir-faire à faire valoir. On a fait le point avec le ministre sur différents dossiers dans une période qui est difficile pour tout le monde », a expliqué Gilles Thibault au sortir de l’audience qui s’est déroulée à huis clos.
Le diplomate français a aussi relevé la volonté du gouvernement camerounais d’augmenter la qualité du service avec notamment la réhabilitation des barrages, le développement des sources de production alternatives d’énergie comme le photovoltaïque. Il était globalement question de voir comment « la France pourrait utilement aider le Cameroun ».
S’agissant du projet Nachtigal qui va changer la donne en matière de fourniture en énergie électrique. Gilles Thibault a déclaré : « C’est une success-story franco-camerounaise mondiale. C’est EDF qui est à la manœuvre à travers NHPC qui rassemble tous les bailleurs pour la construction du barrage. On a parlé de ce projet pour s’en féliciter, pour dire qu’il n’y a pas que de choses qui ne marchent pas ».
La question de la fourniture en eau de Yaoundé et du reste du pays a aussi été évoquée. Notons qu’actuellement, les villes de Yaoundé et Douala font actuellement l’objet d’importants investissements visant à résorber l’insuffisance quantitative dont souffrent ces deux principaux regroupements urbains du pays. A travers ces travaux, « il est question d’accroître les capacités de stockage et traitement et d’ici 2020, atteindre un taux d’accès à l’eau potable de 75% », indique l’autorité tutélaire du secteur.
Du côté de Yaoundé par exemple de nombreux projet ont été menée ces dernières années. On peut citer l’extension de la production de la station d’Akomnyada de 55 000 m3 par jour, la réhabilitation de la station de pompage de la Mefou (Nkolbisson).
Et même si le problème se pose avec plus d’acuité dans la ville de Douala, la capitale économique a également bénéficié de nombreuses réalisations au cours du septennat finissant. Notamment la construction et la mise en œuvre de certaines stations de production. Mais il y a mieux. Dans les prochains jours, cette ville qui fait office de la plus peuplé du pays, sera dotée d’un projet d’envergure.
La réalisation de ce dernier est un motif d’espoir pour les populations, car il permettra de renforcer l‘alimentation en eau potable par un apport additionnel de 300 000 m3 d’eau par jour.
Otric N.
En 2018, rapporte Cameroon Tribune, l’exploitation du pipeline entre le Cameroun et le Tchad a continué à générer des recettes pour le Cameroun. C’est ainsi qu’au terme de l’année de référence, un total de 30 milliards de FCFA a été collecté au titre du droit de transit des 40,5 millions de baril de pétrole brut enlevés au terminal Kome-Kribi 1 (KK1), en provenance du Tchad.
Des chiffres en hausse par rapport à l’année 2017, où ce sont 35,80 millions de barils de pétrole brut qui avaient été enlevés pour une enveloppe de 27 milliards de F au profit du Cameroun. Ces données sont contenues dans la 50e édition de « La lettre du Cpsp », le bulletin d’information du Comité de pilotage et de suivi des pipelines (Cpsp) que préside Aldolphe Moudiki, par ailleurs administrateur directeur général de la Société nationale des hydrocarbures.
D'ailleurs dans son mot, Adolphe Moudiki précise que le 30 septembre 2018, le taux du droit de transit est passé de 1,30 dollar (745,94F) à 1,32106 (758,02 F) par baril. Ceci, « conformément à l’avenant n°2 de la convention d’établissement de la Cameroon Oil Transportation Company (COTCO). » Ce taux sera appliqué jusqu'au 30 septembre 2023. Dans ce bulletin bilingue d’informations sur l’organe de liaison des administrations camerounaises impliquées dans les travaux de construction, d’exploitation et d’entretien des pipelines, on fait également le round-up des activités menées en 2018.
Ainsi, il est rappelé le partage de l’expérience du Cameroun en matière de gestion des pipelines avec des pays comme l’Ouganda et la Tanzanie, dont des délégations ont séjourné sur le triangle national. L’on apprend aussi que le Cpsp a poursuivi la sensibilisation des autorités locales et des populations sur les risques liés à l’exploitation du gazoduc de Bipaga-Mpolongwe qui alimente la centrale de Kribi.
Les spécialistes ont insisté sur les dangers du feu à proximité des installations par exemple. La lettre du Cpsp fait également mention des missions de contrôle des systèmes de transmissions qui ont été menées en collaboration avec le ministère de la Défense, tout comme le 15e anniversaire de l’exploitation du pipeline Tchad-Cameroun qui a été célébré.
Signature de documents, échange de parapheurs et poignées de mains. Trois gestes brefs qui marquent l’entrée dans l’ère de la facilitation des investissements pour la Société de collecte et de récupération pour le recyclage ; la société camerounaise d’élevage et de fabrication d’aliments de poisson et la société Soreacam, spécialisée dans la production de l’alcool éthylique.
Selon Cameroon Tribune, la cérémonie qui a servi de cadre à la signature de convention entre le directeur général de l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises (APME), Jean Marie Louis Badga, et les promoteurs de ces trois sociétés a été l’occasion de revenir sur les contours de ce cadre de collaboration.
D'après le Dg, les bénéficiaires de la loi du 18 avril 2013, modifiée en juin 2017, s’engagent à contribuer dorénavant à créer des emplois, à distribuer des revenus, à contribuer à la production de la valeur ajoutée et à redistribuer les revenus profitables aux actionnaires. Ce d’autant plus que l’agrément qui leur est octroyé leur confère divers avantages fiscaux et douaniers.
Lesdits avantages impliquent l’exonération fiscalo-douanière, la déduction intégrale des frais d’enlèvement direct des équipements pendant la période d’installation. Et pour ce qui est de la période d’exploitation qui concerne les entreprises existantes, la réduction du paiement des taxes et l’exemption au paiement de droits, taxes et redevances de douanes sur les importations de biens d’équipement.
La Société de collecte et de récupération pour le recyclage a pour ambition de mettre en place une unité de collecte et de valorisation des déchets post-consommation. D’après Gérard Siankam, son directeur général, un investissement de plus de 610 millions est prévu à cet effet avec à la clé, la création de 39 emplois.
La société camerounaise d’élevage et de fabrication d’aliments de poisson a pour sa part investit 871, 88 millions de F pour la construction d’une ferme piscicole. La Société Soreacam va mettre en place une unité de production de l’alcool éthylique avec un budget de 2, 96 milliards de F, comme l’a expliqué Henri Bernard Simo, son promoteur.
En rappel, l’objectif général de l’Apme est d’offrir des services et des produits qui contribuent à la création et au développement des PME camerounaises afin de les rendre: performantes, innovantes, compétitives, responsables. Le décret portant organisation et fonctionnement de l’APME lui confère cinq (05) grands groupes de missions: Contribuer à la mise en œuvre de la stratégie de promotion des PME; Promouvoir et renforcer les capacités entrepreneuriales; Améliorer la compétitivité des PME camerounaises à travers la fourniture des services d’assistance, de facilitation et de soutien; Etre un levier de l’émergence; Contribuer à la croissance du PIB et à la création massive d’emplois décents au Cameroun.
Otric N.