Communiqué de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples
La Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (la Commission) suit avec intérêt l’évolution de la situation des droits de l’homme au Cameroun, Etat partie à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (la Charte) et, est profondément préoccupée par les récentes arrestations et détentions de plus de 200 membres des partis d’opposition suite aux manifestations du 26 janvier 2019.
La Commission a été informée que suite aux manifestations organisées à l’appel du principal leader de l’opposition Maurice Kamto, candidat à l’élection présidentielle, en vue de contester les résultats de l’élection présidentielle d’octobre 2018 rendus par le Conseil Constitutionnel, et dénoncer les violations des droits de l’homme en cours au Cameroun et particulièrement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ainsi que la corruption généralisée.
Au cours de la manifestation du 26 janvier 2019, qui a été marquée par des répressions policières excessives, des balles réelles auraient été tirées par les éléments des forces de police, faisant de nombreux blessés. La répression a été suivie par l’arrestation et la détention de plus de 200 membres des partis d’opposition camerounais dans les principales villes du pays.
La Commission a été informée de l’arrestation des principaux leaders des partis d’opposition dont, Mr. Maurice Kamto, considérés comme présumés responsables d’« attroupement », de « rébellion en groupe », « d’hostilité à la patrie », « d’insurrection », de « trouble à l’ordre public », d’« association de malfaiteurs », d’«incitation à l’insurrection», et de «complicité». Ceux-ci auraient été pour la plupart mis en détention préventive pour une durée de 6 mois par le Tribunal militaire de Yaoundé en date du 12 février 2019.
La Commission condamne fermement l’usage excessif de la force par les forces de l’ordre ainsi que l’usage de la force létale envers les manifestants et les civils non armés.
La Commission est particulièrement préoccupée par les rapports faisant état de risque de torture qu’encourent les personnes arrêtées notamment les responsables des partis politiques.
Elle est également très inquiète de la détérioration graduelle de la cohésion sociale au Cameroun sur fond d’incitation à la haine ethnique et à la violence intertribale.
La Commission déplore la dégradation continue de la situation socio-politique dans le pays, et rappelle aux autorités camerounaises que la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, garanti le droit de participer à la gestion des affaires publiques de son pays (article 13), au respect de la vie et l'intégrité physique et morale (article 4), la liberté de réunion et de manifestation pacifique (article 11) ainsi qu’ à le droit à paix et à la sécurité (article 23).
La Commission voudrait également rappeler que les conditions de recours à la force et aux armes à feu sont régies par les Principes Généraux No. 21 des Lignes Directrices pour le maintien de l’ordre par les agents chargés de l’application des lois lors des réunions en Afrique (Lignes Directrices). Ce recours doit faire l’objet d’une réglementation préalable dans la législation nationale qui soit conforme à l’Observation générale nº 3 sur la Charte relative au droit à la vie (article 4) et aux normes régionales et internationales des droits de l’homme. (21.1.1) et qu’il reste une mesure exceptionnelle (21.1.2).
Par ailleurs, l’Observation Générale nº 3 relative au droit à la vie (article 4) énonce un principe fondamental sur l’application de la loi dans la cadre de la loi et stipule que «le droit de se rassembler et de manifester font partie intégrante de la démocratie et des droits de l’homme. Même si des actes de violence sont commis durant ces événements, les participants conservent leurs droits à l’intégrité physique et d’autres droits et la force ne peut être utilisée, sauf d’une manière conforme aux principes de nécessité et de proportionnalité. Les armes à feu ne doivent jamais être utilisées simplement pour disperser un rassemblement».
La Commission appelle le Gouvernement de la République du Cameroun à mettre en œuvre son obligation de protéger et à cet effet lui demande de :
Garantir le respect et la protection des droits consacrés par la Charte africaine ;
S’assurer que tous les camerounais sans exception puissent jouir de leur droits tels que prescrit par la Charte africaine ;
S'abstenir de tout usage disproportionné de la force contre les manifestants en se conformant pleinement aux normes régionales et internationales relatives à l'utilisation de la force et des armes létales par les forces de maintien de l'ordre;
S’assurer que les arrestations et les détentions effectuées l’ont été en respect des principes établis par les Lignes Directrices sur les conditions d’arrestation, de garde à vue et de détention provisoire en Afrique (Lignes Directrices de Luanda) ;
Mener des enquêtes impartiales et indépendantes sur les toutes les violations des droits de l'homme, afin d’en identifier les présumés auteurs et les traduire en justice;
Garantir le droit à un procès équitable devant des juridictions de droit commun à toutes les personnes arrêtées en les inculpant formellement ou alors les libérées sans aucune conditions ;
Œuvrer à la stabilité du pays pour une jouissance effective des droits par tous les camerounais.
La Commission africaine demeure saisie de la situation des droits de l’homme au Cameroun.
A en croire le journal émergence du jeudi 11 Avril 2018, des interférences pourraient bien influencer le verdict tant attendu dans l’affaire qui oppose la fédération camerounaise de football (Fecafoot) à l’association des clubs de football amateurs (Acfac). Le délibéré que doit prononcer la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) est attendu ce jour, 11 avril 2019 par la grande famille du foot au Cameroun. D'après le président de l’Acfac, Balla Ongolo Henri Claude, le ministre des sports et de l’éducation, le ministre chargé des missions à la présidence de la République et ex-ministre en charge des sports et le vice-président du comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc), essaient de torpiller la décision qui devrait, dans les jours à venir, transformer l’univers footballistique.
Les responsables de l’Acfac rappellent, pour le déplorer, le fait que la procédure arbitrale dont il est question concerne notamment la violation des statuts de la Fecafoot promulgués par la président de la République le 11 juillet 2018. Cet acte validait la relecture des précédents textes et leur mise en application. Aussi, ont-ils appelé à l’annulation du processus électoral ayant conduit à l’élection de l’exécutif actuel. Dans leurs dénonciations, les clubs amateurs s’inquiètent en outre des actes du greffier en chef de la CCA qui est, selon eux, à la fois membre de la collégialité en charge de la procédure et frappé « d’incompatibilité ». Ils sont de nature à remettre en cause la sincérité de la décision de la CCA. C’est à ce titre qu’ils « réitèrent leur ferme engagement à libérer le football camerounais qui est pris en otage par des entités externes », qui sont par ailleurs soupçonnées de corruption,
Interpellations
Par conséquent, l’association des clubs amateurs invitent toutes ces forces tapies dans l’ombre à cesser leurs agissements. Elle est d’ailleurs disposée à continuer ce qu’elle appelle le combat pour le football indépendant au Cameroun. C’est aussi à ce titre que l’Acfac interpelle Kalkaba Malboum, président du Cnosc, et le professeur Bipoun-Woum Jean Marie, sur la nécessité qu’il y a « à veiller à ce que le droit soit dit, sans autre considération ». Dès lors que la procédure permet de rendre compte point par point la réalité de la crise qui oppose l’Acfac à la Fecafoot. Pour Abdouraman Hamadou, lors de la conférence de presse du 10 Avril 2019, le retour à l’Assemblée générale du 11 octobre 2009 constitue l’un des points de départ pour comprendre la crise actuelle. Sans prétendre être la clé unique de résolution, l’exécutif de l’instance faîtière du football au Cameroun, élu en décembre 2018, devrait ainsi revoir sa copie, a-t-il expliqué
Félix Swaboka
La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a publié ce jeudi 11 avril 2019, la liste des 21 lionceaux retenus pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de la catégorie.
Le sélectionneur des Lions U17, Thomas Libih et ses protégés sont logés dans le groupe B. Ils affronteront la Guinée, le Maroc et le Sénégal. Le tournoi débutera le 14 et s’étendra jusqu’au 28 avril 2019 en Tanzanie. Le Cameroun entrera en compétition le lundi 15 avril prochain contre la Guinée au Chamazi stadium.
La liste des joueurs retenus
Gardiens de but
Mbeubap Bruno
Ekoi Manfred
Henji Aliou
Défenseurs
Ndzie Fabrice
Ze Essono
Ngolna Patrice
Bere François
Nang Toni,
Ngatchou Ricky
Milieux de terrain
Mintongo Arc en Ciel
Amadou Daouda
Mvoue Steve
Ben Hamed Ndongo
Dibongue Longue Gaël
Onana Etoga Loïc.
Attaquants
Moumbagna Ryan
Wamba Leonel
Yannick Noah
Alioum Moubarak
Djembe Nelson
Ismaila Seidou
« Des informations relayées dans les réseaux sociaux par l’ONG Human Rights Watch, accusent l’armée Camerounaise d’avoir mené une attaque meurtrière dans la localité de Meluf le 04 avril 2019, tuant cinq civils », indique la note d’information dans laquelle l’armée déplore également la nature des informations relayées par l’organisation depuis quelques temps.
En effet, ayant reçu une alerte des populations riveraines avec qui elle travaille en collaboration, une force constituée des éléments de la gendarmerie et de la police a mené une opération contre une bande de terroristes le 04 avril dernier. Ces derniers, d’après les renseignements de la population, avaient établi leur base au lycée technique de Kumbo après avoir interdit l’accès aux véritables occupants que sont les élèves et tous les autres membres de la communauté éducative.
Les populations subissaient alors toutes sortes d’exactions de la part de ces rebelles. Le quartier étant sous leur seul contrôle grâce aux diverses techniques mises sur pied dont la réalisation de plusieurs tranchées et barricades sur les routes.
La force, qui s’est retrouvée coincée par les tirs de l’ennemi qui avait reçu du renfort des bases voisines, a été soutenue par le détachement du BIR stationné dans la ville, dont le rôle principal a été de dégager les barricades et refermer les tranchées creusées à plusieurs endroits sur la route.
Au sortir de cette opération, le bilan faisait était de 04 terroristes neutralisés, 10 armes de traite et 18 munitions de calibre 12 récupérées et un stock de gris-gris détruit.
Selon cette note, aucune plainte n’a été enregistrée au sujet de civils tués ou blessés à ce jour. « Après les accusations de l’ONG Human Rigth Watch, une enquête a été ouverte dans le quartier pour retrouver de potentielles familles de victimes civiles. Aucun fait digne d’intérêt n’a été rapporté et l’enquête se poursuit », ajoute-t-elle.
Les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest Cameroun sont en proie à un conflit armé opposant les forces armées aux combattants séparatistes. Depuis octobre 2016, un mouvement sécessionniste sévit dans ces deux régions anglophones du pays. Pillages des infrastructures publiques et privées, rapts, viols, barricades des voies publiques, assassinats des civils en tout lieu et autres moyens de destruction, constituent le modus opérandi de ces rebelles. Il s’agit ainsi des méthodes usitées pour faire pression sur le gouvernement afin d’obtenir ce qu’ils revendiquent : la sécession du Cameroun pour certains et la fédération pour d’autres. Difficile d’en être sûr étant donné que les voies sont dispersées et que la résolution pacifique et raisonnable intentée par la proposition de dialogue a été ignorée sinon, bafouée par les adeptes de cette crise.
Enfin, l’armée regrette que cette organisation publie des informations fausses dont le but inavoué est de mettre en cause la gestion de la crise anglophone par le gouvernement camerounais et d’entraver l’évolution positive des mesures prises pour une résolution pacifique. Malheureusement, l’organisation est aidée dans sa démarche par conspirateurs et disséminateurs de la haine se plaisent désormais à modifier le contexte réel des événements, dans le but de manipuler l’opinion nationale et internationale.
Grâce aux connaissances acquises, les participants ont désormais de quoi dire le droit sur « cette barbarie humaine et sans visage qu’est le terrorisme », commente le journal à capitaux publics, Cameroon Tribune. « Désormais, nous allons combattre dans le respect des droits de l’Homme », rassure Eva Oyono, chef d’escadron, récipiendaire.
Au cours de la cérémonie de clôture présidée par Fonkwe Joseph Fongang, secrétaire général, représentant du ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, le directeur général de l’Enam, Bertrand Pierre Soumbou Angoula, a indiqué que l’institution qu’il dirige est résolument engagée à moderniser l’appareil judiciaire camerounais. Des participants, il attend l’élimination des discriminations pour la promotion des droits de tous, l’émergence des bonnes pratiques et la mise à profit des compétences développées et acquises au cours de cette phase de perfectionnement.
Pour le Sg du Minjustice, la réussite de cet apprentissage, fruit de l’excellente coopération entre l’Enam et le Global Center On Cooperative Security va permettre de contribuer à la lutte contre les agissements nihilistes des groupes terroristes. Fonkwe Joseph Fongang a rappelé le choix du gouvernement dans l’investissement des hommes comme matières premières.
Le Cameroun s’est doté en 2014 d’une loi portant répression des actes de terrorisme. Les infractions prévues par la présente loi relèvent de la compétence exclusive des juridictions militaires. En son article 2, cette loi stipule :
Est puni de la peine de mort, celui qui, à titre personnel, en complicité ou en coaction, comment tout acte ou menace susceptible de causer la mort, de mettre en danger l'intégrité physique, d'occasionner des dommages corporels ou matériels, des dommages de ressources naturelles, à l'environnement ou au patrimoine culturel dans l'intention :
d'intimider la population, de provoquer une situation de terreur ou de contraindre la victime, le gouvernement et/ou une organisation nationale ou internationale, à accomplir ou à s'abstenir d'accomplir un acte quelconque, à adopter ou à renoncer à une position particulière ou à agir selon certains principes ; de perturber le fonctionnement normal des services publics, la prestation de services essentiels aux populations ou de créer une situation de crise au sein des populations; de créer une insurrection générale dans le pays.
La loi n° 2014/028 du 23 décembre 2014 sur la suppression des actes de terrorisme au Cameroun a été une initiative bienvenue dans la lutte contre Boko Haram dans les régions du nord du pays. Cependant, sa violation potentielle d’importants droits et libertés de l’homme protégés par la Constitution camerounaise et le droit international des droits de l’homme a été immédiatement mise en relief par le flot de critiques qui ont suivi sa promulgation. De nombreux commentateurs ont fait écho du fait que la définition vague du terrorisme dans la loi pourrait menacer la liberté d’expression, la liberté d’opinion et d’association et la liberté de participer à des manifestations publiques.
Otric N.
Un nouveau rapport de l’Organisation non gouvernementale Human Raghts Watch (HRW) a été rendu public ce 10 avril 2019. Comme le précédent, ce rapport s’obstine à incriminer les soldats de l’armée camerounaise en service dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest d’avoir mené une attaque une attaque meurtrière le 04 avril dans le village de Meluf.
Dans ledit rapport, HRW affirme que ses déclarations sont basées sur les propos de 10 témoins et habitants ainsi qu’un examen de sources vidéo et photographiques. « Des militaires, des gendarmes et des membres du Bataillon d’intervention rapide (BIR) du Cameroun ont mené, le 04 avril 2019, une attaque meurtrière contre le village de Meluf, dans la région Nord-Ouest du pays. Les forces gouvernementales ont tué cinq hommes, dont l’un avait un handicap mental, et blessé une femme, tous civils. Les cadavres de trois de ces personnes ont été par la suite retrouvés mutilés, dont un qui avait été décapité », peut-on lire dans l’article.
« Les organes génitaux avaient été coupés sur deux autres cadavres de victimes. Un de leurs proches a affirmé qu’il avait trouvé les victimes mortes, gisant sur le sol de leur maison, les mains liées et le corps mutilé. Des habitants ont indiqué que les mutilations de civils morts étaient très traumatisantes pour la communauté. » Ces autres allégations montrent à suffisance que HRW n’a pas pris le temps de bien investiguer, étant donné que de telles pratiques sont propres aux rebelles qui usent de plusieurs moyens pour rechercher des financements et atteindre leur objectif.
Lorsque HRW affirme : « Ils se sont servis du bulldozer pour ouvrir la route, qui avait été barrée avec des troncs d’arbre, et ils ont tiré dans tous les sens », on aimerait bien se demander qui aurait placé tous ces objets si c’est l’armée qui les a détruits pour déblayer le passage. Les villageois monteraient-ils déjà des barricades ? C’est dire que la crédibilité même des témoignages sur lesquels est fondé ce rapport reste à vérifier.
Comment comprendre que des soldats, envoyés par le gouvernement puissent mettre en mal les populations ? Depuis le récent rapport rédigé par l’avocat camerounais et adepte de cette idéologie Agbor Balla, publié le 28 mars dernier, la crédibilité des rapports de cette organisation est redoutée. L’idée d’une manipulation se renforce. Pourtant, les modes opératoires de ces rebelles sécessionnistes sont connus de tous et la barbarie et la sauvagerie en sont le leitmotiv.
Au cours de leurs embuscades et de leurs attaques, ils ont déjà eu à saisir des uniformes et munitions, ce qui leur permet de paraître comme de véritables soldats lors des futures attaques. Facile donc de tromper la vigilance des populations apeurées et de brouiller les pistes d’enquêteurs internationaux déconcentrés.
L’invitation à enquêter adressée par HRW au gouvernement camerounais ne devrait donc que se retourner qu’à elle-même, au regard de toutes les failles que présentent leur travail.
Selon certaines rumeurs, l’ancien capitaine des lions indomptable Rigobert Song serait convoqué au Tcs vendredi 12 avril 2019 pour répondre à une convocation relative à un dossier de détournement de fonds publics. Une rumeur qui a fait un tollé sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Cependant, l’ancien lion indomptable depuis l’Egypte a apporté un démenti à ces informations.
Rigobert Song attendu au Tcs vendredi 12 avril à 11 heures. Il doit être entendu dans le cadre d’une affaire de vente fictive de gilets pare-balles entre le fils Mebe, le père et Rigobert Song. » Voilà l’intégralité du post publié et devenu viral sur les réseaux sociaux le mercredi 10 avril 2019. Dans un second post plus dense, on annonçait des poursuites judiciaire contre Lionel Mebe Nkoulou, fils de l’ancien ministre de la défense Alain Mebe Ngo’o, en détention à la prison de Kondengui depuis le 8 mars 2019.
Depuis l’Égypte, l’ancien capitaine des Lions Indomptables du Cameroun nie tout en bloc et parle de « fake news ». « Je veux éclaircir un peu les choses parce que les gens ont l’art de toujours vouloir utiliser les réseaux sociaux pour dire n’importe quoi. Je n’ai aucun souci. Jamais je n’ai été interrogé, jamais je n’ai été interpellé. Je suis en ce moment en Égypte. J’ai été invité hier par le président de la Caf pour le tirage au sort de la Coupe d’Afrique. Je ne sais pas de quoi il s’agit. Je ne sais pas s’il y a des personnes qui cherchent quoi dire pour déstabiliser les gens. Je n’ai aucun problème dans ces réseaux sociaux où mon nom circule. Vendredi, regardez bien sur les chaînes où on diffusera le tirage au sort de la Coupe d’Afrique. Je suis présent. Alors que les gens arrêtent de vouloir déstabiliser l’image et des personnalités. Je vous remercie », a-t-il réagit au micro de La Plume de l’Aigle.
Devenu entraineur de l’équipe des moins de 23 ans des lions indomptables du Cameroun, Le champion d’Afrique 2000 et 2002 est depuis le 10 avril en Egypte ou il a été invité à prendre au tirage au sort de la Coupe des Nations 2019. Cette cérémonie officielle est prévue ce vendredi 12 avril au Caire.
Danielle Ngono Efondo
Le Cameroun, ainsi que tous les pays qualifiés pour la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Total 2019 qui aura lieu au Caire en Egypte seront fixés sur leurs adversaires de la phase de poule le vendredi 12 avril prochain, date du tirage au sort de la compétition. A la veille de la cérémonie du tirage au sort, le Comité exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF) a approuvé les règles de procédures pour le tirage au sort, conformément aux propositions du Comité d’organisation arrêtées au cours de leur réunion de mercredi dernier.
Selon la Caf, la répartition des 24 équipes qualifiées dans les différents chapeaux s’est faite conformément au dernier classement FIFA du 04 avril 2019, accepté globalement comme indicateur du niveau de ces sélections. Selon l’Article 73.1 des règlements de la compétition, Le pays organisateur, l’Egypte doit être tête de série du groupe A. Le Cameroun, tenant du titre sera tête de série de l’un des cinq autres groupes ainsi que les quatre autres équipes de même niveau selon le classement.
Pour ce qui est des procédures du tirage au sort, les quatre chapeaux sont constitués des 6 équipes du niveau 2 à 4 et des 5 équipes du niveau 1. Plus précisément, à l’étape 1 du tirage au sort, les 6 équipes les moins classées de niveau IV seront dans le chapeau 4. Ainsi, la première boule et les cinq autres, qui seront tirées iront respectivement dans le groupe A, B, C, D, E et F. La même procédure sera suivie dans les autres étapes. Les 6 équipes de niveau III seront dans le chapeau 3 à l’étape 2, tandis qu’à l’étape 3, les 6 formations de niveau II seront dans le chapeau 2. Le pays organisateur étant déjà en position A1, le tenant du titre et les 4 autres équipes de niveau 1 seront tirés à l’étape 4 et les boules tirés iront directement dans les poules B, C, D, E et F.
Marie MGUE
Efficaces et largement utilisés dans le traitement des douleurs chroniques notamment, les antalgiques opioïdes (codéine, morphine, etc.), prescrits sur ordonnance, sont connus pour leurs risques de dépendance, mais les dangers auxquels ils exposent semblent être largement sous-estimés par la population.
Les cas d'indisciplines, de comportements déviants et même de crimes d'un genre nouveau dus à la consommation des drogues se sont multipliés ces dernières années dans les établissements scolaires du Cameroun, tant en zone rurale qu'urbaine, donnant lieu à des expulsions spectaculaires. Depuis 2010, les médias font écho de la recrudescence de la drogue dans les écoles. Aucune région du pays n'est épargnée. Quels sont donc les effets secondaires du tramol en tant que drogue et les risques liés à la santé ?
Effets secondaires du tramol en tant que drogue
Le tramadol, encore appelé « tramol », est une drogue de synthèse, très consommée dans les établissements scolaires au Cameroun. Mais deux facteurs encouragent les jeunes à s’adonner à cette drogue. D'une part, le tramol est facile à acheter et contrairement aux autres drogues comme la cocaïne, il peut être consommé partout, sans que le consommateur ne soit soupçonné, témoigne un élève de Yaoundé.
Dans un environnement où les jeunes évoluent davantage dans l'informel, ceux-ci disent trouver en la consommation des produits stupéfiants, un antidépresseur efficace. Pour d’autres, c'est tout simplement pour cultiver le courage afin d’affronter avec un sang-froid les épreuves généralement difficiles de la vie.
Le Tramol, pilule réputée pour son efficacité à donner la force et la puissance, est omniprésent dans les trottoirs, marchés voire enceinte des établissements scolaires et université du pays. Son équivalent en pharmacie serait le Trabar. Le langage est codé pour s’en procurer et les vendeurs maîtrisent bien les clients consommateurs. « Nguei », « Dak », « Ta’a », « Ndjab », « Tra »... Voilà, entre autres, des expressions utilisées pour le nommer. Les spécialistes sont clairs, le Tramol ou Tramadol présente des effets secondaires dans l’organisme du consommateur. Notamment, l’accélération le rythme cardiaque, les nausées, la somnolence, les vertiges, les troubles respiratoires, les hallucinations, les constipations, l’euphorie et les troubles visuels. Outre, la dépendance qu’il génère, le Tramadol peut entraîner diverses complications dont des crises convulsives. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ces convulsions sont souvent liées à un facteur de prédisposition, tel qu’une épilepsie, un syndrome de sevrage alcoolique ou médicamenteux, ou un traitement antidépresseur. Ces effets toxiques peuvent toutefois être directement provoqués par le médicament, le surdosage entraînant, convulsions, dépression respiratoire et coma. À noter que ces risques sont accrus par le mode de consommation. Le Tramadol est en effet dilué dans du café, du thé et parfois associé à d’autres stupéfiants ou à de l’alcool, cette dernière substance étant réputée pour prolonger ses effets.
La forte consommation de Tramadol a aussi des incidences sur l’ordre public du fait de ses effets secondaires : étourdissements, sensation d’euphorie, agitation, anxiété et hallucinations, contribuant notamment à altérer le rapport à la peur et à la douleur. Le Tramadol est d’ailleurs communément associé aux accidents de la route ou à des violences volontaires. Ainsi, on a des jeunes qui agressent ou tuent pour 100 francs CFA et le taux de criminalité ne cesse de grimper dans le pays. De même, des comprimés ont été retrouvés auprès de combattants terroristes de Boko Haram.
Les risques liés à la santé
De même, Outre les milliers de décès et d’overdoses qu’elle provoque, la forte consommation de Tramadol génère de nombreux incidents du fait de ses effets secondaires contribuant notamment à altérer le rapport à la peur et à la douleur.
Les premiers dangers que fait courir le Tramadol, sont d’ordre digestif. En effet, cet antidouleur, comme de nombreux autres, est susceptible d’entraîner des troubles digestifs tels que des flatulences, des nausées ou des vomissements, mais également des douleurs abdominales. Par ailleurs, il n’est pas rare qu’il provoque une constipation parfois particulièrement marquée. Ces symptômes ne doivent pas être négligés, notamment chez les personnes qui présentent des problèmes de foie.
Il est également connu pour ses effets secondaires affectant la sphère neuropsychique. En effet, on le sait responsable d’un ensemble de troubles tels que des étourdissements et des vertiges, une certaine forme de nervosité et de confusion (voire de l’épilepsie), mais aussi de la somnolence et de la fatigue. Enfin, comme la plupart des antalgiques de cette catégorie, le Tramadol peut provoquer des céphalées et même des bouffées de chaleur.
Danielle Ngono Efondo
Les Nations unies ont appelé jeudi le gouvernement nigérian a apporté une aide urgente à 10.000 personnes évacuées par l'armée, en amont d'une offensive contre les terroristes de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria.
"Le coordinateur des Nations unies pour les questions humanitaires, Edward Kallon, appelle le gouvernement du Nigeria à apporter une assistance humanitaire et à protéger près de 10.000 femmes, hommes et enfants qui ont été relogés de force à Maiduguri", la capitale de l'Etat du Borno, peut-on lire dans un communiqué.
Ces déplacés qui, selon les témoins contactés par l'AFP, ont été forcés mardi par les soldats de monter dans des camions sans aucun avertissement préalable, arrivent de la ville de Jakana, à 40 kilomètres de Maiduguri.
La capitale de l'Etat du Borno abrite déjà près d'un million de déplacés dans des conditions sanitaires désastreuses.
"Selon l'armée, les civils ont été relogés - dans le camp de déplacés de Bakassi - pour des raisons de sécurité, en amont d'une opération militaire dans la zone", souligne le communiqué de l'ONU.
"Ils n'ont pas eu le temps de ramasser leurs affaires", a déclaré M. Kallon. "Certains n'avaient même pas de chaussures aux pieds", regrette-t-il, rappelant aux autorités nigérianes qu'elles sont soumises aux lois internationales de protection des civils.
La branche de Boko Haram affiliée au groupe de l'Etat islamiste en Afrique de l'ouest, ISWAP, a attaqué Jakana a de nombreuses reprises.
La ville se situe sur l'axe entre la forêt de Beni Sheikh et leur campement de Buni Yadi, dans l'Etat voisin de Yobe.
La semaine dernière, les terroristes ont affirmé avoir mené une attaque sur la base militaire de Jakana, infligeant de lourdes pertes parmi les soldats, des informations démenties par des sources sécuritaires et locales contactées par l'AFP.
L'ISWAP est sous la pression d'opérations de l'armée nigériane et de ses soutiens militaires du Tchad et du Cameroun, déployés en masse dans la région du lac Tchad depuis les dernières élections de février.
Le conflit lancé par Boko Haram en 2009 a fait plus de 27.000 morts et 1,8 de personnes sont toujours déplacées dans le nord-est, où sévit une grave crise humanitaire.
Source : Slate Afrique.