Telle est la position de Pierre Mila Assoute - président du “Rassemblement démocratique pour la modernité du Cameroun” qui exige au passage que les ambazoniens déposent les armes sinon “l' armée du Cameroun devra continuer avec détermination à faire son travail de défense du territoire, et de protection des populations et leurs biens…”
Son point de vue
“Émeute de Moliko à Buea Sud-ouest, après la mort par balle de la petite écoliere de 4 ans et le lynchage du gendarme auteur du tir mortel.
Je vais commencer par dire ma peine profonde pour ces situations regrettables de violence extrême au Noso et présenter mes condoléances sincères et ma compassion aux familles éplorées par la mort de ces deux Camerounais dramatiquement tués à Moliko.
Je vais cependant être clair et exprimer ma position sans nuances.
1- les milices doivent déposer les armes au Noso si l' on veut arrêter avec la spectre de la mort de guerre. Sinon l' armée du Cameroun devra continuer avec détermination à faire son travail de défense du territoire, et de protection des populations et leurs biens.
2- Lorsque l'on vit dans une zone de guerre et que l'on est bon citoyen, il est clair que la violation d' un checkpoint est interdite. Elle peut entraîner des risques de vie. (nous convenons en le disant que certains de ces check points sont devenus des postes de harcèlement citoyen , d'extorsions de fonds et de rackets inacceptables commis par des mauvais agents de forces de défense) il faut changer ces déviances.
3- Ce qui est malheureusement arrivé à Moliko et causant la mort violente aussi bien à une fillette de 4ans et un gendarme assurant la défense de la nation est un corollaire de la prise des armes par des “séparatistes” et des gangs dans les régions visées.
Cette enfant est tuée précocement et innocemment du fait de deux irresponsabilités des adultes chargés de sa protection.
B- le gendarme: pour le fait que ce véhicule pouvait être suivi ou signalé au checkpoint suivant pour interpellation au lieu d'essuyer en pleine agglomération un tir à risques à balles réelles.
La mort de cette gamine bien que très douloureuse pour notre nation, parce que tuée par une balle de gendarme qui ne la visait sûrement pas, rappellent 3 faits mémoriels graves qu' il ne faut pas oublier, parmi les plus emblématiques. Je vais les rappeler pour fixer notre mémoire sur le rôle et la présence militaire.
La promptitude avec laquelle l'émeute vengeresse contre ceux qui donnent leurs vies en sacrifice pour la nation serait attendue des populations contre ceux qui ont ôté les vies ci-dessus référencées devant elles.
Aucun pays au monde ne peut exister sans une armée ni une force de maintien de l'ordre public. Chacun de nous doit le comprendre et l'intégrer. Les défiances aux militaires en zones de guerre partout au monde peuvent causer la mort subite.
Les médias ou des journalistes tiennent des propos graves allant jusqu'à discriminer les catégories des enfants envoyés en guerre dans l'armée sont irresponsables et devraient être suspendus ou en cas de récidive fermé boutique.
Pas de radio mille collines au Cameroun.
Il faut respecter l'armée du Cameroun en toutes circonstances.
Si les soldats français et autres fils du Tchad partent mourir pour la sécurité des autres au sahel, nos propres fils qui optent de s'engager sous le drapeau tricolore doivent se battre pour notre nation avec honneur et fidélité. Et sacrifice suprême.
Paix et aux âmes des disparus”.
N.R.M
« C’est une grande leçon pour d’autres envahisseurs et pour notre future génération », a-t-il déclaré à l’aéroport de Kaboul:« C’est aussi une leçon pour le monde », a-t-il ajouté. « C’est un jour historique, c’est un moment historique et nous en sommes fiers ».
Les talibans fêtent mardi leur victoire en Afghanistan après le départ dans la nuit des derniers soldats américains, qui met fin à 20 ans d’une guerre dévastatrice et ouvre un nouveau chapitre rempli d’incertitudes pour le pays.
Des coups de feu victorieux ont éclaté à Kaboul à l’annonce du retrait final de l’armée américaine, salué comme un succès « historique » par les talibans, revenus au pouvoir le 15 août.
Les Américains étaient entrés en Afghanistan en 2001, à la tête d’une coalition internationale, pour chasser du pouvoir les talibans en raison de leur refus de livrer le chef d’Al-Qaïda, Oussama ben Laden, après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.
« Félicitations à l’Afghanistan (…) Cette victoire est la nôtre à tous », a déclaré mardi matin le principal porte-parole taliban, Zabihullah Mujahid, à l’aéroport de Kaboul, dont les islamistes avaient pris le contrôle total quelques heures plus tôt.
Après deux semaines d’opérations d’évacuations précipitées, voire chaotiques, le dernier avion de transport militaire C-17 a décollé de l’aéroport de Kaboul lundi à 19H29 GMT, juste avant minuit à Kaboul, a déclaré à Washington le général Kenneth McKenzie, qui dirige le commandement central américain dont dépend l’Afghanistan.
De 100 à 200 Américains seraient encore en Afghanistan, selon le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, qui a annoncé un transfert à Doha, au Qatar, des activités diplomatiques et consulaires de l’ambassade des États-Unis à Kaboul.
Un peu moins de 250 Américains se trouvent toujours sur place et souhaitent partir, selon un haut responsable américain. Le président démocrate a « créé un désastre, laissé tomber des Américains et nos intérêts », a dénoncé la présidente du parti républicain, Ronna McDaniel, dans un communiqué. « Ça prouve ce que nous savions déjà : Joe Biden est incapable de servir comme commandant en chef, et les Etats-Unis et le monde sont moins sûrs à cause de lui », a-t-elle encore asséné.
Comme le reste du monde, Washington regardera attentivement dans les prochains jours quelle attitude les talibans vont adopter concernant l’aéroport. Mardi matin, les islamistes avaient enlevé tous les barrages menant à l’aéroport sauf un. Sur la route, leurs combattants ne cachaient pas leur joie, souriant et serrant les mains des chauffeurs et passagers, a constaté un journaliste.
Ils se sont efforcés depuis leur retour au pouvoir d’afficher une image d’ouverture et de modération, qui laisse néanmoins sceptiques de nombreux pays et observateurs. « Nous voulons avoir de bonnes relations avec les États-Unis et le monde », a promis mardi leur porte-parole, Zabihullah Mujahid.
« L’Émirat islamique a mené le djihad ces 20 dernières années. Maintenant, il a tous les droits de diriger le prochain gouvernement. Mais il reste engagé à former un gouvernement inclusif », a-t-il répété.
N.R.M
Les trois généraux ont été tués au cours d’une opération baptisée «Kumbo Clean», menée par l’armée dans le département de Bui.
Selon nos sources, l’armée vient de conduire une opération de 30 jours à Bui, département situé dans la région du Nord-Ouest. L’opération a été baptisée «Kumbo Clean». Elle a été conduite par le colonel Charles Alain Matiang. Et on apprend que plusieurs séparatistes ont été tués. Parmi eux, on retrouve trois chefs de milices connus sous les noms de « general Spider », « general Thunder de Kikaikom », et « general Abakwa de Meluf ».
« De nombreux terroristes ont été neutralisés, mais malheureusement nous avons également perdu 4 hommes lors de l’opération et certains ont été blessés », a déclaré le général de bridage Valère Nka, commandant de la 5e région militaire interarmées.
En plus d’avoir neutralisé ces trois généraux séparatistes, l’armée a récupéré 5-AK47, 10 vélos, des breloques, des équipements utilisés pour produire des explosifs improvisés, des pistolets de fabrication danoise et du carburant de contrebande.
En dressant le bilan de l’opération « Kumbo Clean », le général de bridage Valère Nka a saisi l’occasion pour indiquer et rappeler que « le département du Bui s’est avéré être l’épicentre de ce que nous appelons la lutte ambazonienne ici dans la région du Nord-Ouest ». Il se trouve que c’est dans cette région, qu’a été enregistrée une recrudescence des attaques à l’engin explosif improvisé ces dernières semaines.
Liliane N.
Le Diocèse de Kumbo affirme que le prêtre Sylvester Ngarba Nsah est accusé « de collaborer avec les combattants séparatistes ».
Le 04 juin 2021, par voie de communiqué rédigé par son service de communication, le Diocèse de Kumbo a annoncé l’arrestation d’un de ses prêtres le dénommé Sylvester Ngarba Nsah. Ce prêtre apprend-on dudit communiqué a été arrêté par l’armée qui l’accuse de collaborer avec « les combattants séparatistes».
Dans le même communiqué, le Diocèse de Kumbo indique que ce n’est pas la première fois que le Révérend Sylvester Ngarba Nsah qui est le responsable de la zone pastorale Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, à Vekovi a affaire aux Forces de défense et de sécurité. Il a aussi été torturé par les séparatistes dans le passé. Le service de communication du Diocèse affirme qu’à plus de deux fois des suites, il a été torturé par les séparatistes, parce qu’il a osé ouvrir l'école catholique de Vekovi.
« Il a été malmené par l'armée il y a environ deux semaines et maintenant, il est à nouveau entre les mains des forces militaires. Un convoi militaire l'a amené à Bamenda et nous ne savons pas ce qui va lui arriver. Nous demandons au peuple de Dieu de prier pour sa libération immédiate », écrit le service de la communication du diocèse de Kumbo.
Retrouvez ci-dessous le communiqué original du Diocèse de Kumbo
*DIOCESAN COMMUNICATIONS SERVICE - DIOCESE OF KUMBO*
*REV. FR SYLVESTER NGARBA NSAH, ARRESTED.*
Rev. Fr Sylvester Ngarba Nsah, Father in charge of St Therese of the Child Jesus’ Pastoral Zone, Vekovi has been arrested by the Cameroon military.
This morning, the 4th of June 2021, the military forcefully arrested Fr Sylvester Ngarba Nsah, priest in charge of Vekovi pastoral zone, accusing him of collaborating with the separatist fighters. This same priest has more than twice been arrested and tortured by the "Amba Boys" for daring to open the Catholic school in Vekovi. He was rough-handled by the military some two weeks ago and now again, he is in the hands of the military forces. A military convoy has brought him to Bamenda and we are not sure what will happen to him.
We ask the people of God to pray for his immediate release.
Done in Kumbo, 4th of June 2021.
*Diocesan Communications Service - Diocese of Kumbo*
Liliane N.
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto affirme avoir eu à travailler avec les Forces de Défense et de Sécurité, sur des dossiers vitaux de notre pays.
C’est l’une des déclarations fortes du discours prononcé par Maurice Kamto à l’occasion de la fête de l’Unité qui s’est célébrée hier 20 mai 2021. Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) trouve que l’armée camerounaise fait partie du top de celles qui sont mieux formées et professionnelles.
«Pour avoir eu l’honneur et le privilège de travailler avec certaines de ses composantes sur des dossiers vitaux pour notre pays, je sais et je l’ai toujours dit que l’armée camerounaise est l’une des mieux formées et des plus professionnelles de notre continent», a-t-il déclaré.
Toutefois, Maurice Kamto profitant de son discours, suggère qu’il y ait une réforme de la politique nationale de défense.
«Notre politique de défense et de sécurité doit s’inscrire, à l’intérieur, dans une double logique : d’une part celle du dépassement des clivages et des replis identitaires sous toutes leurs formes. D’autre part celle de l’enracinement durable de la paix et de la culture démocratique dans la Nation toute entière. Ce doit être l’objectif majeur de construction nationale», a-t-il déclaré.
Le président du MRC a indiqué qu’avoir une politique de défense et de sécurité qui ne met pas l’homme au centre de ses préoccupations n’a pas beaucoup de chances pour atteindre les objectifs stratégiques et opérationnels qu’elle poursuit.
En outre, Maurice Kamto recommande l’amendement de la loi de 1967 portant organisation générale de la défense.
«L’adoption d’une loi sur les pupilles de la Nation est, comme je l’ai dit à plusieurs reprises, un impératif et une urgence. Car, est-il normal que les enfants orphelins mineurs des hommes et des femmes morts pour notre Nation continuent d’être abandonnés à leur triste sort ? Il est urgent que l’État prenne en charge la scolarité et les frais de santé des enfants mineurs dont les parents ont perdu la vie sous le drapeau», a-t-il déclaré.
Liliane N.
En plus des otages libérés, les Forces de défense et de sécurité ont récupéré des armes, des munitions, des engins explosifs improvisés.
L’opération a été présentée comme une «opération de bouclage» des Forces de défense et de sécurité. Le Général de brigade Nka Valère, Commandant la cinquième région militaire Interarmées, indique qu’elle s’est déroulée dans une cachette d’otages à Pinyin. Pinyin est un village de l’arrondissement de Santa, situé dans le département de la Mezam, Région du Nord-Ouest. Dressant un bilan de ladite opération, le Général de brigade Nka Valère fait savoir qu’il y a eu 9 otages tous des civils libérés le samedi 17 avril 2021.
«Nos hommes ont conduit une opération de bouclage à l’issue de laquelle, ils ont pu libérer tous les otages, des civils au nombre de neuf. Il n y a eu aucune perte en vie humaine, tout s’est bien passé comme nous avons planifié» a déclaré le Général de brigade Nka Valère.
En plus des otages libérés, l’armée annonce qu’elle a mis la main sur des armes, des munitions, des engins explosifs improvisés et bien d’autres objets dangereux. Des hommes et des kidnappeurs ont aussi été interpellés.
«Les mesures de sécurité ont été renforcées, nous faisons appel aux populations pour une franche collaboration avec les Forces de défense et de sécurité » a déclaré le Général de brigade Nka Valère, qui a précisé que les otages, qui étaient tous des hommes, avaient été kidnappés à Santa il y a de cela cinq jours.
Il faut préciser que les enlèvements et les kidnappings sont devenus très fréquents dans les deux régions anglophones. Les séparatistes procèdent le plus souvent à des enlèvements et exigent le paiement de rançon pour libérer les victimes.
Liliane N.
Sur sa page Facebook, Dieudonné Essomba, économiste, à travers une analyse, a ressorti les trois mécanismes qui depuis des lustres ont été mis en place afin de soutenir tous les hommes et femmes d’affaire qui se lancent dans l’entrepreneuriat : la Diplomatie – la Corruption - la Violence Armée.
« Il faut toujours expliquer aux Camerounais comment le monde marche. Quand on parle de secteur privé, c’est d’abord et avant tout l’Etat.
Tout d’abord, il y a les autorisations et les licences que l’Etat fournit à tel opérateur économique, plutôt qu’à tel autre. L’Etat peut fabriquer qui il veut comme un grand entrepreneur, instantanément, en lui octroyant une licence et en lui assurant une garantie souveraine dans une institution de finance.
Il suffit que l’Etat me donne le monopole de l’importation des motos chinoises, avec une garantie à la Banque qui me prête 100 Milliards de FCFA pour que je devienne instantanément l’un des hommes les plus riches du Cameroun.
L’Etat du Cameroun appuie son secteur privé par un grand nombre de privilèges. Outre les licences et autres autorisations, on peut citer les exonérations, l’appui au crédit, les appuis directs, les marchés publics, etc.
Tenez ! Qui sait au Cameroun que l’Etat distribue chaque année 160 Milliards d’argent frais et sans la moindre contrepartie aux entreprises camerounaises ? Toutes ces entreprises que vous voyez-là, portant le nom d’un Camerounais, allez dans les Ministères et vous allez voir comment leurs patrons larmoyants gémissent auprès de l’administration pour des avantages divers.
Il n’existe aucun Camerounais propriétaire d’une entreprise qui peut broncher quand l’Etat parle, car, toutes sont accrochées à la mamelle de la puissance publique. D’ailleurs, tous ces hommes d’affaires font des mains et des pieds pour être proches des centres de décision pour mieux acquérir ces avantages.
Il y a une dizaine d’années, quand le Nigérian Dangote arrive au Cameroun et est reçu par le Président Biya, les entrepreneurs Camerounais se plaignent qu’il ne les a jamais reçus. Le Président Biya leur demande ce qu’il peut bien faire avec des mendiants et ce qu’ils peuvent bien lui apporter ! Il sait très bien qu’ils viendront lui apporter une interminable liste de doléances dont la satisfaction exige que l’Etat prenne des ressources sur les impôts payés par les capitaux étrangers.
Certes, notre privé n’a pas le monopole du soutien de l’Etat. Dans tous les pays du monde, l’Etat vient toujours au secours du secteur privé par diverses méthodes.
Sur le plan intérieur, l’Etat casse certaines contraintes, afin que le secteur privé puisse de développer. Par exemple, pour faire de grandes exploitations agricoles, l’Etat doit d’abord exproprier de force les populations et mettre la terre expropriée au service du privé.
Aux USA par exemple, ce sont les privés qui construisaient les chemins de fer. Mais c’est l’armée qui chassait et massacrait les Indiens, tout en imposant le travail d’esclave aux Noirs, le tout sous le contrôle du Gouvernement.
Même aujourd’hui où on n’utilise pas la force brute, l’Etat est toujours derrière le privé.
Ainsi, lorsque la crise des supprimés éclate dans les années 2000 aux USA, le Président Obama recourt à la planche à billets pour sauver IBM, Général Motors et les Banques sinistrées. L’Union Européenne fera également la même chose.
De même sur, le plan international, le secteur privé ne prospère que pour autant qu’il y a l’Etat derrière lui. Et c’est normal, car une entreprise nationale qui agit à l’étranger joue un rôle fondamental pour l’équilibre de l’Economie nationale. Ce sont ces entreprises qui approvisionnent la nation en matières premières et assurent les débouchés extérieurs de la production nationale. Elles ont aussi pour mission stratégique de véhiculer la technologie et la culture de leur pays.
L’Etat va alors agir de trois manières en leur faveur :
En définitive, il n’existe pas un secteur privé sans l’Etat. Et c’est l’Etat qui définit qui doit prospérer ou non dans le secteur privé. Cela n’exclut pas les aptitudes et les qualités des hommes d’affaires, car il faut bien que les bénéficiaires de ces avantages puissent effectivement les valoriser. Mais en définitive, c’est l’Etat qui décide qui doit être ceci ou cela.
Au Cameroun, le soutien au secteur privé a obéi à 2 orientations politiques.
Sous Ahmadou Ahidjo, la préoccupation était davantage économique, à savoir la création d’un secteur privé qui devait se substituer aux Blancs. Fidèle à sa politique des équilibres sociologiques, il appuyait les gens les plus compétents, mais avec le souci de l’équilibre régional. Sur le plan politique, le secteur privé était un appendice du parti unique dont il devait respecter les prescriptions.
Avec Biya, les choses changent radicalement, puisque les appuis de l’Etat ont une finalité purement politique, celle de la préservation du pouvoir. Dans ces conditions, les bénéficiaires des appuis publics sont des obligés du régime qu’ils doivent soutenir. Ils n’ont pas des missions économiques de création des richesses ou des emplois, mais des missions politiques de financement des opérations politiques.
Evidemment que face à cette évolution, toutes les Communautés ne présentent pas la même capacité de réponses. Certaines savent recycler cet argent dans des investissements rentables et remboursent au régime quand le régime en a besoin. Ils savent respecter leurs engagements et sont très utiles au régime qui les chouchoute.
D’autres, par contre, dilapide cet argent dans des opérations somptuaires et improductives pour des besoins d’affichage et de vanité. Incapables d’aider financièrement l’Etat, ils disparaissent et cessent d’être intéressants.
La configuration actuelle du système productif du Cameroun n’est donc pas un hasard.
On comprend donc les résistances qui s’opposent au départ de Biya, malgré son grand âge avance et surtout, le projet de reconduire son fils.
Le départ de Biya entrainerait un bouleversement général et des effondrements d’empires commerciaux dont personne ne veut ! A la vérité, les Camerounais seraient tétanisés s’ils pouvaient imaginer les soutiens du petit Frank » !
N.R.M
Le ministère de la Défense fait savoir que l’armée a été prise à partie par une meute criminelle sur l’axe Mbonge-Kumba, dans la matinée du 26 mars 2021.
Depuis des jours, l’armée essuie des accusations de meurtre de civils à Mbonge, un village situé dans la région du Sud-Ouest. Le journal en ligne de la femme des médias Mimi Mefo dans une de ses publications parle de pas moins de 20 jeunes dont des femmes, des personnes âgées et des enfants qui ont été tués à Mbonge.
«Parmi les personnes exécutées sommairement lors du raid militaire de vendredi, il y a «environ neuf combattants séparatistes», peut-on lire dans la publication du journal de Mimi Mefo.
Portant les accusations similaires contre l’armée Sosthène Médard Lipot du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a requis l’ouverture d’une enquête pour élucider les évènements du 26 mars 2021. L’homme politique affirme aussi que les Forces de Défense et de Sécurité ont en plus de tué des séparatistes, ont assassiné des civils.
Ces accusations sont suffisamment graves. Le ministère de la Défense a décidé de faire une mise au point sur ce qui s’est véritablement produit le 26 mars 2021 à Mbonge.
«Il s’est agi d’une patrouille des éléments du 21e Bataillon de Fusiliers Marins Commandos prise à partie par une meute criminelle lourdement armée sur l’axe Mbonge-Kumba dans la matinée du 26 mars 2021. Le bilan de cet accrochage est de 02 terroristes neutralisés, 05 engins explosifs improvisés, des détonateurs télécommandés et plusieurs armes de guerre récupérés (…) Quelques terroristes rescapés avaient rassemblé de force les populations apeurées sur la place du village pour reconstituer risiblement dans des postures morbides, ce qui est aujourd’hui malheureusement et maladroitement brandi comme preuves de massacres », explique le ministère de la Défense dans sa mise au point.
Liliane N.
Selon le quotidien Le Jour, les rebelles centrafricains ont fait irruption dans la localité de Mandjou dans la nuit du 8 au 9 mars 2021.
Dans son édition du 10 mars 2021, le quotidien Le Jour dont le Directeur de publication est Haman Mana rapporte que l’armée camerounaise présente dans la région de l’Est, a repoussé une attaque de rebelles venant de la République centrafricaine. Le journal dit être sûre de l’attaque car ayant procédé à un travail de vérification sur le terrain qui a conduit à la collecte de certains témoignages des habitants de Mandjou.
«L’association de mon épouse organisait une réception à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme. Nous sommes rentrés vraiment tard et à peine nous avons essayé de trouver le sommeil que j’ai entendu les premiers tirs qui venaient du côté du péage», raconte dans les colonnes de Le Jour un certain Ephraïm Bélékou présenté comme étant un riverain.
«Au début j’ai pensé à un braquage au niveau de la station Bocom, mais avec l’intensité des tirs j’ai fini par comprendre que c’était plus sérieux. J’ai immédiatement réveillé ma femme et elle m'a dit que c'est certainement nos voisins qui nous rendent une mauvaise visite», déclare un autre riverain répondant au nom de Frédéric Igor Zock.
Selon donc le quotidien Le Jour, les échanges de coup de feu entre l’armée et les rebelles centrafricains ont duré entre 1 heure et 4 heure du matin. Cependant, le journal d’Haman Mana souligne qu’on ne saurait dire avec conviction s’il s’agit des rebelles du Mouvement de Libération du Cameroun (MLC). On sait que le MLC se présente comme étant un mouvement composé d’anciens soldats de l’armée de la République du Cameroun. Ses éléments arborent même des tenues de l’armée de terre de notre pays. Leur but est de mettre à mal les institutions de la République du Cameroun, renverser le Chef de l’Etat et installer à la tête du pays des personnes pour qui ils se battent visiblement.
Liliane N.
L’armée rejette toutes les accusations de viol de femmes, meurtre et destruction de maisons portées contre elle par l’Organisation non gouvernementale Human Rights Wacth. Elle affirme avoir bel et bien menée une opération de bouclage, dont l‘objectif était de mettre hors d’état de nuire des séparatistes qui avaient fait de la localité d’Ebam, une base arrière de planification des attaques dans l'arrondissement de Eyumojock et ses environs.
C'est par la plume du Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Nguemo le Chef de Division de la Communication au Ministère de la défense, que l'armée apporte des éclairages sur les évènements qui se sont produits dans la nuit du 1er mars 2020 à Ebam, une localité située dans la région du Sud-Ouest. Contrairement aux allégations portées contre elle par l'Organisation non gouvernementale (ONG) Human Rights Watch, le Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Nguemo affirme que l'armée n'a ni violé des femmes, ni tué et encore moins détruit des maisons. Dans le communiqué de presse parvenu à notre rédaction, le porte-parole de l'armée indique que c'est une opération de bouclage qui a été menée à Ebam. Elle avait pour but de neutraliser des séparatistes qui ont fait de cette localité, la base arrière de planification des attaques dans l'arrondissement de Eyumojock et de ses environs.
Selon le communiqué du Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Nguemo, l'armée a saisi une arme de fabrication artisanale et des munitions, 16 motocyclettes. Il y a aussi eu au terme de l'opération un séparatiste neutralisé, 35 individus interpellés et mis à la disposition de la Compagnie de Gendarmerie de Mamfé pour exploitation.
A titre de rappel, en date du vendredi 26 février 2021, l'ONG Human Rights Watch dans un rapport rendu public a affirmé que l'armée a violé au moins 20 femmes. Et parmi elles, quatre sont des personnes qui vivent avec un handicap. L'ONG a affirmé que les mêmes soldats ont tué un homme et ont arrêté 35 autres.
L’ONG Human Rights Watch porte de nouvelles accusations contre l’armée
Retrouvez ci-dessous le communiqué de l'armée