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Rendu à sa  deuxième journée, le championnat national de basketball U18, filles et garçons qui se déroule à Yaoundé depuis le 08 avril dernier est largement dominé par les clubs hôtes.

 

La  deuxième journée du championnat national de basketball U18 qui se déroule au  Collège Vogt à Yaoundé depuis le 8 avril dernier a été marquée par la première victoire de l’unique  représentant de la région du Littoral dans la catégorie masculine.  En effet, pour sa première participation à ce tournoi national, Deido BC de Douala a remporté sa première victoire face aux Aigles de Kribi  dans le groupe B sur un score 59-32, mardi dernier lors de sa deuxième sortie. Les basketteurs de Douala ont été battus  dans le cadre  de la première journée par As Keep the  Dream Garcons Gymnase de Yaoundé  sur un score de 33-53. Chez les filles par contre, l’équipe de Douala a enregistré une deuxième défaite consécutive  face à la formation du collège  Vogt Bc de Yaoundé (45-28).

Ce championnat national U18 filles et garçons,  qui a  débuté lundi dernier  à  Yaoundé oppose cinq équipes filles et sept équipes garçons issues de quatre régions du Cameroun. La  huitième équipe masculine, la formation de Waba  de Bafoussam, le deuxième club de la région de l’Ouest,   n’a pas pu faire  le déplacement pour Yaoundé.  Dans l’ensemble, le championnat est dominé autant chez les filles que chez les garçons par les clubs de la région du Centre. Le champion du Cameroun en titre, Alpha de Yaoundé  domine le tournoi avec deux victoires consécutives, enregistrées successivement face au Leader Team Garçons Gymnase (72-45) et Foumban  Dc (26-52). Cette équipe de Foumban dans  la région de l’Ouest, tout comme celle de Bertoua basketball, le représentant de la région de l’Est,  sont toujours à la quête de leur  première victoire.  

Après le Collège Vogt, le championnat se poursuivra à partir de jeudi   11 et ce jusqu’au  12 Avril à l’Esplanade du Palais des Sports de Yaoundé.

 

Résultats de la deuxième journée

Chez les filles

MARIE CLAIRE NOAH YAOUNDE ≠ FUSEE BC YAOUNDE : 34-46
VOGT BC YAOUNDE ≠ DEIDO BC DOUALA : 45-28
FUSEE BC YAOUNDE ≠ VOGT BC YAOUNDE : 21-39
NZUI-MANTO BAGANGTE ≠ MARIE CLAIRE NOAH : 42-22

Chez les garçons

BERTOUA BASKET ≠ FOUMBAN BC : 57-46
AS KEEP THE DREAM ≠ LES AIGLES DE KRIBI : 91-20
FUSEE YAOUNDE ≠ DEIDO BC DOUALA : 55-37
FOUMBAN BC ≠ ALPH YAOUNDE : 26-52
FUSEE YAOUNDE ≠ AS KEEP THE DREAM : 33-59
DEIDO BC DOUALA ≠ AIGLES DE KRIBI : 59-32

 

Marie MGUE

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mercredi, 10 avril 2019 13:25

CAN 2021: l’engagement du Cameroun sera tenu

Le nouveau stade d’Olembé est en cours de finition, tandis que le stade Ahmadou Ahidjo, rénové pour la CAN féminine 2016 est prêts, ainsi que le plusieurs stades d’entrainement.  

 

Lors de l’attribution de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 au Cameroun en 2014, la Confédération Africaine de Football (CAF) avait initialement indiqué que la compétition se déroulerait entre 16 nations. Pourtant, avec l’arrivée d’un nouveau président de la CAF, le Malgache M. Ahmad Ahmad, en 2017 un symposium se déroulant à Rabat fait passer le nombre d’équipes participantes à 24, induisant une augmentation de la charge de travail pour le Cameroun.

Si entre-temps la CAN 2019 a été attribuée à l’Egypte, les autorités camerounaises et les prestataires ont néanmoins pu maintenir les délais de livraison des infrastructures sportives, routières, touristiques, sanitaires, et de communication.

Selon le cahier des charges de la CAF, le Cameroun doit disposer de six stades d’une capacité de 15 000 à 40 000 places. Pour chacune des six poules qui vont accueillir l’événement, il faut au moins un stade de compétition, et deux stades d’entraînement.

Face aux députés vendredi dernier, le ministre des Sports et de l’Education physique, Narcisse Mouelle Kombi, a révélé par exemple que l’offre actuelle en infrastructures sportives est de 34 stades au Cameroun, dont sept de compétition et 27 pour les entraînements. Des six poules, Yaoundé dispose ainsi de neuf stades dont deux pour la compétition.

Selon le Comité d’organisation, Yaoundé abritera deux poules. Le groupe A sera logé au stade Paul Biya d’Olembe à Yaoundé d’une capacité de 60000 places. Les stades d’entraînements de cette poule A sont : Le stade annexe Paul Biya 1, Le stade annexe Paul Biya 2, Le stade de la Beac. Le groupe C jouera au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé ; stade de 40 000 places. Les équipes s’entraîneront : au stade annexe Ahmadou Ahidjo 1 et 2, stade militaire. En dehors du stade d’Olembé en cours de finition, tous les autres sont prêts.

« Nous proposons bien plus. Le moindre stade que le Cameroun propose a une capacité de 20 000 spectateurs. Celui d’Olembé, où se jouera le match d’ouverture, est de 60 000 places. Même le fait que la CAN soit passée de 16 à 24 équipes ne change rien : le Cameroun sera prêt », confiait récemment Samuel Zo’ona Nkomo, le rapporteur de la commission communication du comité d’organisation de la CAN. 

 

Otric N.

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Cela fait cinq ans que l’on n’a plus eu des nouvelles de Noubadoum Sitinan et, la représentation diplomatique du Tchad demande que leur soit donné, les résultats de l’enquête

 

Une fois de plus, cette actualité refait surface. Les Hommes des médias ont été conviés à un point de presse, ce mardi dans les locaux de l’ambassade du Tchad au Cameroun. Une invitation adressée aux journalistes par la chargée de Mission Rémadji Ngaradoumbaye Adèle, Directrice des Affaires Juridiques, de la Documentation et des Archives du Ministère de la Communication.

Elle était entourée à cette occasion par  Abba Daoud Nangdjede, Directeur de la Planification et des Ressources de la Direction Générale de la Radiodiffusion et Télévision du Tchad, Larmé Laguerre, Président de l'Union des journalistes tchadiens mais aussi, par le frère cadet du  disparu Sotinan Serge.

 

Les faits

Noubadoum Sitinan n’a plus donné aucun signe de vie depuis le 04 mars 2014. Membre d’une délégation de son pays, qui devait prendre part aux travaux du forum international sur les Peuples Autochtones d’Afrique Centrale, à Brazzaville. Ses compatriotes et lui ont fait escale dans la capitale économique camerounaise et, depuis lors, silence total.

Ses confrères, qui ne lui connaissent aucune activité politique, disent qu’il avait été retenu lors de l’escale dans la capitale économique camerounaise. Alors qu’ils se préparaient tous à prendre l’avion qui devait les conduire au Kenya, autre arrêt, les autorités camerounaises avaient constaté que ses papiers n’étaient pas en règle. En attendant de régulariser sa situation, il avait été invité à résider à Douala alors que ses compagnons continuaient le voyage.

Ses parents inquiets, ont insisté auprès de l’ambassade et, S.E Yoossem – Kontou Noudjiamlao, chef de la mission tchadienne à l’époque des faits, avait saisi les autorités compétentes pour l’ouverture d’une enquête. Malheureusement, il est impossible aujourd’hui de dire avec exactitude s’il est encore en vie, si oui qu’est ce qui justifie ce long silence ? Et, s’il est décédé, où se trouve le corps ?

L’une des pistes que les diplomates tchadiens peuvent explorer est celle du communiqué de presse signé par le directeur général de l’hôpital central de Yaoundé et, dont le contenu a été lu à la télévision nationale, le 21 Mars dernier. Le Pr Pierre joseph Fouda demande aux familles de venir identifier les corps, abandonnés dans les morgues de Yaoundé et de Douala. 

Peut être que le corps de celui qui, jusqu'à sa disparition officiait comme journaliste à la Radio diffusion nationale tchadienne et, présentait l’émission « Sos Environnement » s’y trouve- t’il.

 

Une coopération sans tâche 

Le Cameroun et le Tchad entretiennent de très bonnes relations diplomatiques, commerciales et militaires. Concernant ce dernier aspect, les deux pays mènent de concert, une lutte acharnée contre la secte terroriste boko haram.

 

Nicole Ricci Minyem

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La première édition du festival d'art, culture et danses patrimoniales de Batouri (Fespa) qui avait pour principal cadre la place des fêtes du chef lieu de la Kadey, Batouri, est entrée dans les anales de l'histoire mercredi dernier avec la cérémonie d'ouverture. 

 

Pendant 3 jours, le nombreux public qui a littéralement pris d'assaut le théâtre de l'événement a vibré aux rythmes et aux couleurs traditionnels de l'arrondissement situé sur les berges du fleuve Kadey à Batouri. Il a pu découvrir et se plongé dans l'anthologie culturelle Kako particulièrement mais aussi dans celle des autres peuples du Cameroun qui ont apporté à ce festival une sensationnelle image de carrefour culturel du vivre ensemble harmonieux camerounais. 

Ouvert par Aboubakar Iyawa, Préfet de la Kadey, en compagnie du maire Dimba Kombo Pierre de la commune de Batouri, du Dr Bigono Bingono et autres personnalités de renom dans sa suite. Le festival Patengué s'achève avec une note de satisfaction. Les organisateurs, par le biais du président du Fespa Paul Bayiké, ne l'ont pas caché. 

Sur le plan populaire, il a drainé d'immenses foules. La place des fêtes s'est avérée étroite. Elle a pu apprécier chaque soir des concerts lives où les artistes locaux en herbe et professionnels ont performé avec maestria sous l’encadrement technique du délégué départemental des arts et de la culture de la Kadey.

De la compétition des danses patrimoniales et initiatiques, on retient la participation d'une vingtaine de groupe. Les premiers Mbengou d'or ont été décernés aux plus méritants. 

Tellement couru aussi, le concours de beauté. La première miss Patengué de l'histoire du Fespa a été couronnée. 

Le festival a été  un succès populaire. Vivement que la prochaine édition tienne la promesse des fleurs.

 

Bossis Ebo'o

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En pleine session plénière d’adoption du projet de loi fixant le nombre de conseillers régionaux par région au Cameroun, Chief Nfon Mukete a exprimé sa colère contre le sommet de l’Etat.

 

Chief Nfon Mukete s’en est une fois de plus pris au président Paul Biya pour la gestion de la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. En effet, Le 5 avril dernier au Sénat, Victor Nfon a laissé exploser sa colère au cours d’une plénière d’adoption du projet de loi fixant le nombre de conseillers régionaux par région au Cameroun.

 « Je m’en fous. Allez le dire à n’importe qui. Allez dire à Paul [Biya]. Citez-moi n’importe où. Qu’est-ce que toutes ces absurdités ? Mon peuple meurt, il souffre et nous nous livrons à des jeux ici à Yaoundé. On devrait être prudent», a tonné Chief Nfon Mukete le sénateur du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) pour le Sud-ouest, et doyen des élus de la Chambre haute du Parlement.

Dans un exposé qui a laissé l’audience étonné d’après plusieurs témoins, le chef supérieur des Bafaws (Sud-Ouest) a fustigé la gestion actuelle de la crise anglophone au Cameroun. « Le système a échoué, la fédération est l’unique solution. Dix états fédérés pour que chaque région puisse gérer ses affaires. Pourquoi les gens ont peur de la fédération ? Je ne parle pas comme cela parce que le pays devrait être divisé. Non ! Je me suis battu ardemment pour la réunification de l’ex Southern Cameroon et l’ex République du Cameroun. Et je ne pourrais jamais détruire cet acquis », a-t-il déclaré.

Rappelons que c’est la seconde fois, en un peu plus d’un an, que le doyen des sénateurs du Cameroun se prononce publiquement contre la politique du gouvernement en ce qui concerne la crise anglophone. En février 2018 en effet, dans les colonnes de Jeune Afrique, celui qui a fêté son 100e anniversaire en fin 2018, jetait déjà une pierre aux coupables.

Pour lui, la solution à la crise actuelle est le fédéralisme. « Il ne peut y avoir aucune ambiguïté : l’extrême centralisation actuelle est une erreur », avait alors estimé Chief Mukete. « Si l’on s’était abstenu d’emprisonner des leaders modérés qui n’avaient en définitive que des revendications sociales. Si l’on s’était abstenu aussi de brider la parole des protagonistes des deux camps, celui des modérés comme celui des sécessionnistes », avait regretté le sénateur.

Mais quelques jours après cette sortie, son fils Ekale Mukete, avait déclaré que la pensée du sénateur n’avait pas été bien comprise, et que ce dernier n’est pas pour un retour au fédéralisme. Celui-ci avait rappelé que son père reste un fidèle de Paul Biya.  Il accusait cependant Jeune Afrique de publier des propos qui avaient été tenus des mois à l’avance, donc hors contexte.

 

Danielle Ngono Efondo

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Pour la deuxième fois en l’espace de deux mois, des documents au caractère confidentiel avéré de la présidence de la République se retrouvent publiés sur la toile. De l’avis de certaines sources, ces divulgations de documents sensibles participent d’une manœuvre de déstabilisation. Des auditions seraient en cours croit savoir camer.be.

 

Fin février, le plan de vol du président de la République, avec force précisions techniques, est divulgué dans les réseaux sociaux. Mal en prend à ceux qui, pour des desseins ne faisant plus de doute aujourd'hui, ont savamment orchestré la fuite. Paul Biya n’effectuera pas ce voyage en Suisse. Mais les ennemis de l’intérieur ne désarment pas. Dès samedi 6 avril au soir, c’est le message-fax signé deux jours plus tôt par le chef du protocole d’Etat du cabinet civil de la présidence de la République qui se retrouve sur la Toile.

Dans ce message dont l’urgence est signalée, Simon Pierre Bikélé demande, en vue d’un séjour du chef de l’Etat en Suisse, à l’ambassadeur du Cameroun d’obtenir auprès des autorités helvétiques des autorisations nécessaires pour certains éléments de la sécurité rapprochée de Paul Biya. Le message donne des détails sur le nombre d’éléments, les armes en leur possession, leurs dates et lieux de naissance, leurs numéros de passeports, leurs types et numéros d’armes et le nombre de munitions de chacun.

Bien que la manœuvre ait déjà été mise à nu et abondamment relayée par la presse, ses auteurs ne se découragent pas. Ils publient dans les réseaux sociaux des photos de certains membres de la garde rapprochée du chef de l’Etat, ainsi que celles de leur progéniture. Face à cette autre manœuvre de déstabilisation, le voyage présidentiel prévu dès le 07 avril est reporté sine die. « Jamais des informations aussi sensibles ne se sont retrouvées sur la place publique. En dévoilant l’identité de ceux qui tiennent en main la sécurité du président de la République, il est fort possible qu’on soit en train d’adresser subtilement un message à des gens se préparant ou nourrissant le projet d’attenter à sa vie », souffle une source sécuritaire.

Une autre source bien informée abonde dans le même sens, en soutenant qu’il ne s’agit pas d’une simple fuite de documents au caractère sensible avéré. En effet, le 28 mars 2018, le Premier ministre d’alors tirait la sonnette d’alarme. Dans une circulaire adressée notamment à tout le gouvernement et aux chefs de missions diplomatiques, Philemon Yang déplorait « la diffusion récurrente, notamment sur les ‘’réseaux sociaux’’ ou autres moyens de communication de masse, de documents présentant un caractère sensible et souvent revêtus de la mention "Confidentiel", "Secret" ou "Très secret". Il en est également de la diffusion des informations relatives aux opérations menées dans le domaine de la sécurité et de la défense ».

D'ailleurs, pour convaincre que les fuites sur les voyages présidentiels vont au-delà du constat de l’ex-chef du gouvernement, différentes sources sont formelles que certains responsables du palais de l’Unité ont été auditionnés et on aurait procédé à des interpellations. Les enquêtes visent essentiellement la direction de la Sécurité présidentielle (DSP), l’état-major particulier du président de la République et le protocole d’Etat. « Dans le cas du plan de vol, le protocole d’Etat et le ministère des Relations extérieures sont concernés au premier chef. S’agissant de la divulgation de la liste des membres de la sécurité rapprochée du chef de l’Etat, les suspects se recrutent au sein de la DSP, de l’état-major particulier et du protocole d’Etat », croit savoir une source visiblement bien au fait du dossier. Pour elle, « ce qui se passe depuis quelque temps dans l’entourage immédiat du chef de l’Etat montre bien que les gens s’inscrivent dans la logique d’une fin de règne, et ne cachent même plus leur volonté de précipiter son départ ».

 

Source : Camer.be

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mercredi, 10 avril 2019 08:47

Algérie : La rue ne gouverne pas

Abdelkader Bensalah 77 ans, nommé président par intérim en conformité avec ce que prévoit la constitution algérienne.

 

Le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, a été nommé mardi président par intérim, pour 90 jours, lors d'une réunion du Parlement algérien, une semaine après la démission d'Abdelaziz Bouteflika, selon la télévision nationale. Pendant cette période, une élection présidentielle, à laquelle Abdelkader Bensalah ne pourra pas être candidat, doit être organisée. 

 

Contesté dans la rue

Cette décision est conforme à ce que prévoit la Constitution, mais va à l'encontre de ce que réclament les Algériens qui continuent massivement à manifester pour réclamer le départ de l'ensemble du « système » Bouteflika, dont Abdelkader Bensalah est issu.

« Je vais travailler à concrétiser les intérêts du peuple", a-t-il déclaré devant le Parlement. "C'est une grande responsabilité que m'impose la Constitution ».

Mardi matin, à Alger, des centaines de d'étudiants descendus dans la rue scandaient "Dégage Bensalah!" et "Système dégage", devant la Grande poste. Les partis d'opposition ont boycotté la réunion du Parlement, refusant de valider la nomination d'Abdelkader Bensalah.

Pur produit du régime algérien

Mardi, l'éditorial du quotidien gouvernemental El Moudjahid, traditionnel vecteur de messages du pouvoir, avait suggéré d'écarter Abdelkader Bensalah de la présidence par intérim.

« Cette personnalité (...) n'est pas tolérée par le mouvement citoyen, qui exige son départ immédiat, mais aussi par l'opposition et une partie des représentants des formations politiques de la majorité des deux Chambres du Parlement », avait écrit El Moudjahid.

Président depuis près de 17 ans du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, 77 ans, est un pur produit du régime algérien et un fidèle d'Abdelaziz Bouteflika. Député, ambassadeur, haut fonctionnaire ministériel, sénateur, il a multiplié les fonctions et présidé les deux chambres du Parlement, sans jamais devenir ministre. 

 

Le cas du Cameroun

L’exemple de l’Algérie gagnerait à être compris par les thuriféraires d’un « politicien » camerounais. Lequel « politicien », ayant aujourd'hui maille à partir avec la justice, leur a laissé croire que c’est la rue qui gouverne et dicte sa loi. Si de notre prisme le départ du président Abdelaziz Bouteflika était justifié en ce sens qu’il ne jouissait plus de tous ses moyens, au Cameroun il n’en rien, Paul Barthélemy Biya Bi Mvondo tient le gouvernail de main ferme nonobstant les gesticulations des uns et des autres. Et si d’aventure il venait à quitter le pouvoir, sauf cataclysme, la constitution sera appliquée et verra donc le président du Senat prendre les rênes du pouvoir et l’exercer en conformité avec ce qui est prévu.

Source : AFP

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Selon les membres du directoire de cette formation politique : « L'interdiction d'une manifestation publique se fait par arrêté et non par communiqué de presse »

 

« Une telle décision dont les motifs sont fallacieux pour certains et diffamatoires pour d'autres, avec force affirmations gratuites et sans fondement, est attentatoire aux droit et libertés civiques et politiques et n'a pour seul dessein que de diaboliser le MRC et ses dirigeants et d'éliminer un adversaire politiques perçu comme une vraie menace par les autorités gouvernementales…», révèle les collaborateurs de Maurice Kamto

Paul Atanga Nji a fermement reconnu l’implication du MRC dans la destruction des ambassades du Cameroun à Paris et à Berlin, un avis que partage la quasi majorité des camerounais mais, cette affirmation est, elle aussi réfutée par les militants de ce parti, qui estiment qu’il s »’agit d’une : « affirmation diffamatoire en ce qu'elle lui impute directement des faits dont il n'apporte, ni n'offre d'apporter aucune preuve ». 

Les camarades de Maurice Kamto rappellent que « Les saccages du 26 janvier 2019 ont été revendiqués par leurs acteurs qui ont toujours déclaré n'avoir aucun lien avec le MRC, ni prendre aucune instruction de ce parti politique. Par ailleurs, aucune plainte n'a été déposée en France ou en Allemagne pour lesdits saccages».

Par rapport à leur projet de marche du 06 Avril, ceux qui feignent de ne point se rappeler que cette date suscite encore de mauvais souvenirs, dans l’esprit des camerounais, notamment ceux qui ont perdu des êtres chers, affirment que le ministre de l’Administration Territoriale fait preuve de mauvaise foi. Et, le 7 Avril dernier, interrogé sur leurs motivations, l’on a entendu l’un des portes paroles du MRC affirmé sur un plateau de télévision que le choix de cette date, est une réponse à la célébration de l’anniversaire le 24 Mars, de la naissance du RDPC. Nombreux sont ceux qui se posent encore la question de savoir si le MRC a été créé un 6 Avril ?

D'autres encore estiment que : « Les manifestations prévues le 06 avril avaient été reportée au 13 avril par soucis de conformité aux exigences légales en matière de déclaration telles que prévue par la loi de 1990. Le MRC rappelle que si la date du 06 avril rappelle aux camerounais de trustes événement il ne ressort nulle part dans la loi que le 06 avril est une journée interdite à l’activité politique au Cameroun ». 

C’est le 05 avril dernier que dans un communiqué de presse signé par le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji a interdit sur l'ensemble du territoire national, des manifestations que le mouvement pour la renaissance du Cameroun  aurait selon lui,  programmée les 06 et 13 avril. Sa sortie a été perçue comme une menace claire de la dissolution de cette formation politique. Ceux qui ont ainsi répondu au ministre de l’Administration Territoriale exigent le retrait de cet acte « manifestement illégal et se réserve le cas échéant de l'attaquer par tous les moyens de droit».

 

Nicole Ricci Minyem

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Komidor Njimoluh, le Chef de la mission diplomatique du Cameroun au Congo porte plainte au dit journal. Les faits reprochés à la publication de Zéphirin Koloko sont d’une exécrable gravité. Le traitement de cette affaire par le Conseil National de la communication (CNC) attendu.

 

L’ambassadeur du Cameroun au Congo s’est senti lésé par les propos tenus contre sa personne dans les colonnes du journal l’Avenir. À cet effet, il entend faire rétablir sa « dignité écornée ».

En premier page de ladite parution, en gras et rouge vif, comme pour marquer l’emphase, le journal apprenait au potentiel futur lecteur que l’ambassadeur Komidor Njimoluh s’en donnait à cœur joie contre le président de la République et le Secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh. Ceci non sans insister sur le caractère planétaire de ce qu’il a nommé scandale.

En contestation de ces propos, le chef de la mission diplomatique camerounaise à Brazzaville a saisi le Conseil national de la communication (CNC) par le biais d’une plainte rédigée le même 08 avril 2019. De source ayant eu accès à la plainte en question, il s’agirait entre autre d’une affaire de « chantage » qui a mal tournée.

En effet, a appris l’Agence Cameroun Presse, Komidor Njimoluh accuse le journal d’avoir publié un dossier sur sa personne « après avoir tenté vainement » de le « faire chanter tout au long du mois de décembre 2018 quand il réclamait de l’argent pour soi-disant couvrir une tribune de dénonciation des Camerounais à Brazzaville contre moi, il est revenu sous son vrai jour le 2 avril dernier pour un ultime harcèlement ». L’ambassadeur aurait produit selon certaines indiscrétions, un élément à charge qui n’est autre qu’un enregistrement d’une conversation qu’il aurait eu avec le journaliste « avant la publication de ces insanités outrageantes ».

Komidor Njimoluh selon notre source qualifie par ailleurs les allégations du journal l’Avenir de « grossières ». Il accuse dans la même plainte le directeur de publication du journal, Zéphirin Koloko « de se faire le colporteur d’un pamphlet sorti de séries d’affabulations, de compilations de délations contre ma dignité ».

Le diplomate espère pour finir, que le Conseil national de la communication engagera contre le journal L’avenir et son patron des actions susceptibles de permettre la réparation des préjudices causés à son endroit.

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Après un énième procès devant les juges du tribunal criminel spécial, ayant abouti à un renvoi pour le 14 mai prochain, l’ancien directeur général de la société camerounaise de dépôts pétroliers a avoué qu’il n’en peut plus de tous ces ajournements

 

Interpellé il y’a quatre ans pour détournements de deniers publics, Jean-Baptiste Nguini Effa a été extrait de sa cellule de la prison principale de Nkodengui  le 8 Avril dernier mais, juste pour entendre que cet autre procès est renvoyé pour comparution du témoin de l’accusation Disack Delong, expert financier du ministère public.

Dans les colonnes du quotidien La Nouvelle Expression, il est précisé que « jusqu’à ce jour, aucune pièce à conviction n’a encore été présentée par la partie civile. Toute chose qui fait dire à l’ex-directeur général de la SCDP qu’il  y’aurait un acharnement judiciaire contre sa personne ».

Bien que déçu, c’est un Jean Baptiste Nguini Effa souriant, affable et le visage presque serein qui a échangé avec les membres de sa famille et quelques proches, venus lui apporter du soutien. Et, pendant ces moments empreints de tendresse et d’affection,  l’ex dg de la SCDP n’a pas manqué de leur dire de rester confiant. C’est avec un large sourire qu’il a affirmé que déjà acquitté en 2017, pour défaut de preuves, on finira tôt ou tard de le libérer.

 

Un avis que partagent certains de ses proches

Comme l’atteste cette réaction, de celui qui se présente comme le neveu de l’ancien DG de la SCDP, qui n’a pas voulu donner son nom : « Je n’arrive pas à comprendre ce qui se passe. Lorsqu’on dit avoir des preuves de la culpabilité d’un prévenu, on fait avancer les choses pour qu’il paye. Mais, mon oncle, lors d’un précédent face à face, avait déjà embarrassé celui qu’on attendait aujourd’hui comme l’homme qui aurait pu apporter la contradiction et démontrer, grâce à son témoignage, que Jean Baptiste Nguini Effa est coupable. Mais, que non. Vous êtes journaliste, vous avez de la mémoire et, vous vous souvenez certainement que ce fameux témoin avait reconnu de manière implicite, l’innocence de l’ancien directeur général de la SCDP… ».

 

Rappel

C’est le 12 octobre 2012, que l’homme en blanc, après de longues années à la tête de l’une des sociétés les plus importantes du Cameroun, avait été condamné à 30 ans de prison ferme par le tribunal de grande instance du Wouri pour détournement de plus de 02 milliards de francs. Le 20 juin 2017, il a été acquitté par la Cour suprême, dans une affaire de détournement de plus de 1 milliard de francs. Les juges de la haute instance avaient alors confirmé l’illégalité du principal élément à charge : le rapport d’expertise judiciaire, telle que soulevée par les conseils du mis en cause.

Lors de son arrestation, on avait compté 14 chefs d’accusation retenu contre Jean-Baptiste Nguini Effa. On y évoque, entre autres la rétention frauduleuse de différentes sommes d’argent au préjudice de la société camerounaise des dépôts pétroliers entre 1996 et 2009.

Soit 46 900 000 FCFA, 182.840.000, 212.000.000FCFA, 882.800.000FCFA, 99.000.000FCFA, 30.595.000FCFA représentant des décaissements directs dans la caisse principale et secondaire de l’entreprise, les retraits bancaires, la location fictive des véhicules, les dépenses de souveraineté, les indemnités de logement, les primes fictives sans pièces justificatives ni compte emplois, ainsi que les fonds destinés aux travaux d’aménagement du site pétrolier de Nsam à Yaoundé.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Défense






Sunday, 05 June 2022 11:01