A en croire le journal émergence du jeudi 11 Avril 2018, des interférences pourraient bien influencer le verdict tant attendu dans l’affaire qui oppose la fédération camerounaise de football (Fecafoot) à l’association des clubs de football amateurs (Acfac). Le délibéré que doit prononcer la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) est attendu ce jour, 11 avril 2019 par la grande famille du foot au Cameroun. D'après le président de l’Acfac, Balla Ongolo Henri Claude, le ministre des sports et de l’éducation, le ministre chargé des missions à la présidence de la République et ex-ministre en charge des sports et le vice-président du comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc), essaient de torpiller la décision qui devrait, dans les jours à venir, transformer l’univers footballistique.
Les responsables de l’Acfac rappellent, pour le déplorer, le fait que la procédure arbitrale dont il est question concerne notamment la violation des statuts de la Fecafoot promulgués par la président de la République le 11 juillet 2018. Cet acte validait la relecture des précédents textes et leur mise en application. Aussi, ont-ils appelé à l’annulation du processus électoral ayant conduit à l’élection de l’exécutif actuel. Dans leurs dénonciations, les clubs amateurs s’inquiètent en outre des actes du greffier en chef de la CCA qui est, selon eux, à la fois membre de la collégialité en charge de la procédure et frappé « d’incompatibilité ». Ils sont de nature à remettre en cause la sincérité de la décision de la CCA. C’est à ce titre qu’ils « réitèrent leur ferme engagement à libérer le football camerounais qui est pris en otage par des entités externes », qui sont par ailleurs soupçonnées de corruption,
Interpellations
Par conséquent, l’association des clubs amateurs invitent toutes ces forces tapies dans l’ombre à cesser leurs agissements. Elle est d’ailleurs disposée à continuer ce qu’elle appelle le combat pour le football indépendant au Cameroun. C’est aussi à ce titre que l’Acfac interpelle Kalkaba Malboum, président du Cnosc, et le professeur Bipoun-Woum Jean Marie, sur la nécessité qu’il y a « à veiller à ce que le droit soit dit, sans autre considération ». Dès lors que la procédure permet de rendre compte point par point la réalité de la crise qui oppose l’Acfac à la Fecafoot. Pour Abdouraman Hamadou, lors de la conférence de presse du 10 Avril 2019, le retour à l’Assemblée générale du 11 octobre 2009 constitue l’un des points de départ pour comprendre la crise actuelle. Sans prétendre être la clé unique de résolution, l’exécutif de l’instance faîtière du football au Cameroun, élu en décembre 2018, devrait ainsi revoir sa copie, a-t-il expliqué
Félix Swaboka