Ladite délégation, conduite par le colonel nigérian Abdulraheem Belo a été reçue pour la première fois en audience le 09 avril 2019 par Joseph Béti Assomo nous apprend Cameroon Tribune. Tout en souhaitant la bienvenue à cette mission d’inspection, le ministre délégué à la présidence de la République en charge de la défense a déclaré à ses hôtes que le Cameroun était profondément engagé et prenait les mesures nécessaires pour que cette 12ème édition du tournoi militaire de football féminin soit organisée en toute sécurité et en conformité avec les normes internationales y afférentes.
Il a noté que la sécurité, les complexes sportifs, les hôtels et les infrastructures nécessaires sont en place pour que la compétition se déroule de la meilleure des manières. En vue d’assurer davantage le succès de cet événement a-t-il rajouté, le Ministère de la défense a mis en place une plateforme de coordination structurée avec les ministères et d’autres structures concernées par l’organisation de cette grande messe du football.
Le colonel Abdulraheem Belo a pour sa part fait savoir que le but de sa visite au Cameroun était de vérifier le niveau de préparation du Cameroun et de s'assurer que la compétition sera organisée avec succès. « Nous allons nous concentrer sur l'hébergement des athlètes, les terrains de jeu, la logistique et la sécurité, y compris la santé », a-t-il déclaré.
Suite à cette audience, la mission d’inspection du Conseil international du sport militaire s’est rendue dans différents établissements sanitaires dont l’hôpital militaire de Yaoundé. Elle a également visité le stade militaire et les principaux stades de la capitale.
Tout en notant que le Conseil international du sport militaire a pour tradition d'inspecter les sites avant le début de la manifestation, Abdulraheem Belo s'est dit jusque là satisfait des infrastructures visitées.
Le colonel nigérian s'est vu par ailleurs présenter les différents fourgons médicaux, ambulances et autres équipements médicaux mobiles disponibles. Abdulraheem Belo a visité mercredi les hôtels destinés à accueillir les athlètes. Là encore, il a fait part de son satisfécit.
Il est à noter que sa visite s’est faite dans la seule ville Yaoundé. C’est la seule qui accueillera la compétition dont le coup d’envoi est prévu pour le mois de juin 2020. Par rapport à l’organisation de la CAN 2021, quel formidable galop d’essai sera cette compétition pour la ville de Yaoundé notamment.
Le Ministre des Sports et de l’Education physique indique qu’on attend de ce fait que les Lionnes aient une performance qui soit au-dessus de celle du Canada.
Le Cameroun a accueilli en ce début de semaine le trophée de la Coupe du monde féminine de football qui va se jouer en France, cette année. Ledit trophée a été présenté aux autorités locales et sportives par Gaëlle Enganamouit, l’égérie choisi par la Fédération internationale de football association (Fifa). Après le passage de ce trophée chez le Premier ministre Joseph Dion Ngute, le Ministre des Sports et de l’Education physique a rappelé la raison pour laquelle le Président de la République célèbre la sélection nationale du Cameroun, l’une des 24e qualifiée pour cette compétition mondiale.
« Le Chef de l’Etat, Paul Biya célèbre les Lionnes indomptables comme des modèles de foi, d’abnégation et de fighting spirit. Le capital sympathie de notre équipe nationale féminine de football ne cesse de grandir. Il constitue une assurance de soutien déterminant des supporters. En France, l’essentiel n’est pas seulement de participer. Le Cameroun se doit de faire plus qu’il y a quatre ans au Canada. Les pouvoirs publics ne ménageront aucun effort. Que cette Coupe du monde soit un succès avec une participation honorable du Cameroun », a déclaré Narcisse Mouelle Kombi.
Prenant la parole à la suite du Ministre en charge des Sports, Gilles Thibault l’Ambassadeur de France au Cameroun, s’est voulu rassurant quant à la qualité du spectacle qui sera au rendez-vous et l’accueil qui sera réservé aux Lionnes. «Je voudrais exprimer tout le plaisir de la France d’accueillir la sélection nationale du Cameroun. Sans oublier les accompagnateurs et les supporters. Les Lionnes indomptables iront à la conquête de ce trophée et trouveront sur leur route, je l’espère, en finale avec les Bleus. La Coupe du monde en France sera magnifique. Ce sera formidable de participer à cette découverte du football féminin. Le beau sexe qui pratique le beau jeu», a-t-il déclaré.
Le choix de Gaëlle Enganamouit comme égérie du Mondial féminin a été fortement salué par les autorités. «Je voudrais vous dire, Madame Gaëlle Enganamouit, valeureuse Lionne indomptable, que pour la Coupe du monde France 2019, l’essentiel pour vous et vos co-équipières n’est pas seulement de participer», a déclaré le Ministre des Sports le mardi 09 avril 2019, à l’occasion de la présentation du trophée de ladite compétition à Yaoundé.
A titre de rappel, le Mondial féminin de football va se dérouler du 07 juin au 07 juillet 2019.
Liliane N.
Depuis la proclamation des résultats des élections contestés par plusieurs formations politiques, l'opposition notamment le MRC multiplie les actions de « provocation », manifestation visible, du pouvoir protestataire.
D’un autre côté, l’idéologie de « l’irrecevabilité » qui a réussi à germer du contexte social lui-même, laisse subodorer que depuis 36 ans, le peuple camerounais est resté « irrecevable » dans divers aspects de la vie sociopolitique ou économique… A titre d’illustration, selon la Banque Mondiale, le taux de croissance était de 3,2% en 2017 contre 5,7% en 2015. Or pour l’INS (2016), une croissance économique d’au-moins 7% est nécessaire pour entamer une réduction de l’extrême pauvreté au Cameroun.
Considérée comme une grille de lecture et de compréhension de la paupérisation d’une bonne frange de camerounais désœuvrée, frustrée, choquée et écrouée par une élite accroc aux détournements de la chose publique, amoureuse des belles formes, des véhicules de luxes, des châteaux, des voyages, des extrémités féminines et promesses, l’idéologie de l’irrecevabilité prône en fait, le « changement » sinon la rupture avec les manières politiques érigées en normes sociales.
Cette façon de voir, de concevoir et même de percevoir le monde s’oppose malheureusement à la vision monotone commune à plusieurs hauts cadres de l’Etat donc la mission voilée serait de maintenir le statu quo par tous les moyens.
Rien de surprenant lorsqu'on sait que dans la plupart des Etats qui appliquent le modèle du paternalisme, il est inadmissible de tolérer une quelconque insurrection car le chef de la grande famille Etat avec ses notables, a pour mission, de distribuer les ressources selon sa sagesse à tous ses enfants c’est-à-dire à ses collaborateurs et au peuple. Par conséquent, aucune insoumission n’est tolérée, quiconque osera s’opposer, sera banni de la grande famille et donc de la responsabilité du père qui attend de ses « enfants » des remerciements, de la soumission totale, des louanges et des courbettes. Le Chef de famille serait donc l’homme providentiel, un sage, une bibliothèque humaine, un visionnaire au milieu de serviteurs acquis à sa cause, lorgnant les merveilleux privilèges dus à son siège et développant des stratégies pour le renverser.
Doté du pouvoir légitime et légal d’action contenu dans les institutions, l’Etat qui a le monopole de la violence peut se permettre d’utiliser toutes ses cartouches en interdisant par exemple des manifestations soupçonnés antagonistes, en arrêtant des citoyens qui osent manifester une certaine illumination et même en menaçant de dissoudre des mouvements contradictoires à la philosophie du conformisme qui pourtant, reste une utopie en démocratie…
L’usage d’une telle violence par l’Etat se positionne dans l’échiquier des interactions politiques comme étant une réaction à une provocation. Dès-lors, la violence d’Etat se justifierait par le fait que « la provocation entraîne la répression ». En revanche, la violence contestataire, protestataire ou subversive apparaît comme une volonté manifeste à marquer une opposition à un ordre sociopolitique jugé illégitime ou oppressif. Les individus qui choisissent donc d’exercer une telle violence, se donnent pour raison, le devoir de lutter contre l’asservissement : « c’est la répression qui justifie l’insurrection ».
Si l’opposition continue à se radicaliser et si le ton de l’Etat atteint une fermeté inébranlable alors notre beau pays risque fort bien de traverser une période sérieusement trouble entretenue par un peuple assoiffé de liberté fondement de toute existence.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) souhaite obtenir l’annulation de la décision de Paul Atanga Nji, le Ministre de l’Administration territoriale.
Le Mrc conteste fermement la décision d’interdiction de ses marches prévues les 06 et 13 avril 2019. Les avocats de ce parti politique de l’opposition ont saisi le président du Tribunal de grande instance du Mfoundi le 9 avril 2019, par une requête aux fins d’annulation de ladite décision. Pour mieux comprendre cette action du Mrc, il convient de rappeler qu’en date du 05 avril dernier, Paul Atanga Nji, le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a décidé d’interdire les manifestations publiques annoncées par la formation politique de Maurice Kamto.
Dans la requête du Mrc portée au président du Tribunal de grande instance du Mfoundi, les conseils du parti parlent de l’incompétence du Minat à interdire une manifestation publique. Qui cependant a été déclarée auprès des autorités compétentes que sont les Sous-préfets. Les avocats citent l’article 8 (2) de la loi N°90/55. Dans ladite requête, ils écrivent qu’« aucun texte ne prévoit la possibilité que cette interdiction puisse être faite par le ministre de l’Administration territoriale. En décidant d’interdire une manifestation déclarée en lieu et place des autorités qui ont reçu la déclaration, monsieur le Ministre a outrepassé ses pouvoirs, exposant cette décision à une annulation inéluctable ».
Les avocats du Mrc soulignent que la décision d’interdire les manifestations publiques du parti a été annoncée dans les médias, sans que les responsables de la formation politique n’aient été notifiés d’un quelconque document administratif.
Dansson communiqué de presse, Paul Atanga Nji a formulé une pléthore d’accusations contre le Mrc. Le Ministre a affirmé que c’est ce parti qui a «programmé et exécuté le saccage des ambassades du Cameroun à Paris et à Berlin Atanga Nji Début avril, le MRC avait annoncé qu’il entendait organiser des manifestations publiques pour exiger la libération immédiate de son président Maurice Kamto, incarcéré depuis plus de deux mois. La formation entendait également dénoncer « la modification sélective du code électoral» et la mauvaise gestion des fonds dédiés à la construction des stades de la Coupe d’Afrique des nations 2019, qui devait être accueillie par le Cameroun avant d’être finalement attribuée à l’Égypte.
Les conseils du Mrc rejette et condamne ces propos du membre du gouvernement. Le parti de Maurice Kamto précise que les auteurs des saccages des représentations diplomatiques camerounaises ne sont pas leurs militants. Les responsables de ces actes ne se cachent pas.
Liliane N.
Le Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) plaide une énième fois pour une reconnaissance de la double nationalité au Cameroun. Reconnaître la double nationalité pour le Purs la formation politique de Serge Espoir Matomba, c’est accorder de l’importance aux camerounais de la diaspora et empêcher qu’ils se sentent délaissés dans la gestion des affaires publiques. « La nationalité camerounaise est un droit inaliénable pour tout citoyen camerounais de naissance», déclare Matomba qui précise que l’adoption d’une autre nationalité «ne remet pas en cause ce légitime droit». Celui-ci poursuit que «les compatriotes de l’étranger sont privés de ce droit. Ils se sentent écartés de la gestion de la chose publique. Ils sont certainement les plus lotis d’Afrique ».
Pour le premier Secrétaire du Purs, la diaspora présente un excellent portrait. «La diaspora obéit à une série de critères d’éligibilité. Les deux plus importants sont un lien fort avec le pays d’origine et l’excellence…Les artistes et musiciens camerounais, en tout genre, les footballeurs et autres sportifs sont les meilleurs de tous les migrants venus en Afrique. Dans les Universités et entreprises, les camerounais ont fait et font leurs preuves», souligne-t-il. Aussi ajoute-t-il, «il existe une forte participation de la diaspora au bien-être des familles».
A titre de rappel, Serge Espoir Matomba a été l’un des candidats de la Présidentielle 2018. Porté par sa formation politique, Matomba est sorti 8ème avec un score de 0,56%. Lors de la campagne présidentielle il a présenté son projet de société axé sur l'éducation, la santé universelle, la sécurité, l'économie «souveraine» et la justice.
Il faut souligner qu’en plus du plaidoyer pour la reconnaissance de la double nationalité, le Purs milite également pour la révision du Code électoral. Le 21 novembre 2018 Espoir Matomba a remis à Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale le rapport de révision et de modification dudit Code. Le Purs formule les propositions qui suivent. Mettre sur pied une biométrie intégrale, un scrutin à double tours. Exploiter le fichier de l’identification de la Délégation générale à la sureté nationale pour établir le fichier électoral. Mettre la majorité électorale à l’âge de 18 ans.
Aux propositions suscitées, il ajoute qu’il faut passer au vote obligatoire pour les camerounais ayant atteint la majorité électorale. Aussi il faut que la nationalité camerounaise soit inaliénable pour permettre le vote des compatriotes qui ont une ou plusieurs autres nationalités. La composition des membres de l’organe chargé de l’organisation des élections doit être aux proratas des partis représentés à l’Assemblée nationale et des personnalités désignées par les Organisations représentatives de la société civile. Egalement le Purs propose que la proclamation des résultats des élections soit faite par l’organe chargé de l’organisation des élections, et qu’elle se fasse le jour du scrutin.
Liliane N.
« Réunification-Indépendance-Elévation du standard de vie de la population kamerunaise. »
« Nous avons été choqués déjà par le traitement de l’information par les différents médias, les différents animateurs des débats de dimanche qui avaient pourtant accordé la part belle au RDPC (Rassemblement Des Pilleurs du Cameroun) la semaine du 24 mars ont ignoré complètement cet événement, chose qui m’a inspiré la réflexion sur la relation entre le Kamerun et le devoir de mémoire.
Le devoir de mémoire désigne un devoir moral attribué à des États d'entretenir le souvenir des souffrances subies dans le passé par certaines catégories de la population, surtout s'ils en portent la responsabilité (en tant qu'États, non en tant que nations ou que régimes politiques, car c'est après un changement de régime que le devoir de mémoire, et d'éventuelles réparations, deviennent possibles). Il entend remédier à l'amnésie collective. Comment donc être citoyens de ce pays et oublier que les jeunes kamerunais au péril de leurs vie ont revendiqué et obtenu notre particularité née de la réunification, et surtout notre droit à nous autodéterminer, même si ceux qui ont été porté à la tête de ce pays, ces nègres de salon disaient quelques années plus tôt que nous étions immatures ,voire incapables de diriger un pays indépendant, c'est-à-dire que ceux qui bradaient notre souveraineté ont été les premiers à découvrir leur virginité d’hommes libres, mais dociles prêt à rendre service aux maîtres. Il est important de se souvenir de ces valeureux martyrs : Um Nyobe, Felix roland Moumie, Ernest Ouandjie, Abel Kingue, Michel Ndoh, Samuel Mack-Kit, Moukoko Priso, Woungly Massaga, Anicet Ekane ...etc.
Presque tous assassinés parce qu’ils rêvaient d’un Kamerun meilleur, un kamerun libre et d’un kamerun prospère. Nos héros sont des victimes et leur sacrifice était involontaire ; voilà pourquoi en ce 10 avril, il est urgent et impératif de rendre hommage à tous ces valeureux combattants de la liberté.
Le devoir de mémoire a été reconnu officiellement dans certains cas (dans certains pays), à travers des déclarations officielles et des textes de loi (lois mémorielles) à partir de la fin du siècle dernier. Honorer la mémoire relève du souvenir, mais il s’agit d’aller au-delà, maintenir présent à l’esprit de tous les souffrances et humiliations de nos martyrs. C’est pourquoi je propose que le mois de Mai soit dans pays reconnu comme le mois des martyrs en mémoire de tous ces patriotes tués lâchement à Douala au mois de Mai 1955 parce qu’ils revendiquaient pacifiquement la réunification et l’indépendance de ce pays le Kamerun.
Le devoir de mémoire consiste d'abord à reconnaître la réalité de l'état de victime et de persécutions subies par des populations et leur environnement ; pour des raisons éthiques, pour répondre aux besoins de l'Histoire, et parce que la psychologie a montré combien cette reconnaissance était essentielle à la résilience pour la reconstruction des individus et des sociétés après les crises, et pour que ces crises n'en engendrent pas d'autres; on peut notamment rapprocher la question du devoir de mémoire de la catharsis. Ainsi donc pour éviter toute récupération politicienne et même gain politique, il est important d’honorer nos martyrs loin du mouvement nationaliste, mais les kamerunais comprendront bien que l’âme immortelle est le flambeau de la lutte dans ce pays, ses divisions apparentes que je considère comme une source de vitalité va bientôt disparaître avec la nouvelle génération qui est loin des conflits du passé.
En effet, une des limites du devoir de mémoire est qu'imposé à des générations nouvelles, qui n'ont pas été partie prenante dans les régimes politiques ou les phénomènes politico-sociaux ayant conduit à des crimes de masse, il peut provoquer chez celles-ci le rejet de ce devoir, si elles se sentent culpabilisées par le seul fait d'appartenir à une nation jugée responsable de ces crimes. On voit l'exemple au Kamerun quand les héritiers du régime UC-UNC-RDPC ont peur d’être des victimes de notre histoire, ils entretiennent ainsi le mythe des faux champions et des passagers de l’histoire.
Une autre limite du devoir de mémoire vient de ce que les victimes d'actes graves ont souvent dans un premier temps, voire toute leur vie, des difficultés à parler de ce qu'elles ont vécu, sans pour autant que le traumatisme, non-dit ou profondément refoulé, puisse être réellement oublié. Conscientes et inconscientes, individuelles et collectives, les conséquences socio-psychologiques sont durables. Il faut donc dans notre contexte donner la parole aux acteurs encore vivants, pour restituer l’histoire réelle des événements, éviter surtout en l’absence des acteurs de valoriser ces faux héros qui meublent nos plateaux de télévisions pour perpétuer l’insulte à l’égard de nos vrais héros et martyrs. »
La région de l’Ouest Cameroun, fait partie des différentes régions retenues pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2021 qu’organisera le pays de Roger Milla. En prélude à ce grand rendez-vous continental de football, cette région réputée pour ses hauts-plateaux, fait peau neuve afin d’offrir à ses hôtes un cadre attrayant autant sur le plan sportif que touristique. Comme dans toutes les régions retenues pour abriter les différents matchs de cette compétition, les chantiers de construction et de réfection des infrastructures sportives, hôtelières, routières et hospitalières ont considérablement évolué pendant les trois dernières années.
A titre illustratif, le stade Omnisports de Bafoussam, dont les travaux sont quasiment achevés, est prêt pour la grande messe. Construit en 2015, dans le quartier Kouékong, à environ huit kilomètres du centre urbain, il a une capacité de 20 mille places assises. Projet clé en main, cette infrastructure a été réalisée par la société chinoise China National Machinery and Equipment Import and Export Corporation (CMEC). Ce stade a été inauguré le samedi 30 avril 2016 par les autorités camerounaises. A côte de ce chef d’œuvre, sont également en pleine réalisation les stades annexes, dans la même ville et les autres départements de cette région qui regorge plusieurs sites touristiques tels que les chefferies traditionnelles, les chutes de la Metché, la station Bandjoun ou le lac Baleng.
En effet, lors de sa dernière visite sur les différents sites retenus pour la Can 2021, le nouveau ministre des Sports et de l’Education physique, le Pr Narcisse Mouelle Nkombi, était parti de la région de l’Ouest plutôt satisfait de l’évolution des chantiers, qui selon lui, sont tous partis pour être prêts le jour J. D’une manière globale, le taux de réalisation est de 51% pour le stade municipal de Mbouda, de 52% pour le stade Omnisport de Bafoussam Toket, de 60% pour le stade de Bandjoun et de 63% pour le stade de Bamendzi. « Globalement, j’ai une impression de satisfaction et de soulagement. Nous sommes dans la dynamique de la mise en œuvre de la très haute instruction présidentielle relative à la forte mobilisation devant conduire à l’achèvement à bonne date des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures sportive en rapport avec la Can qui va se jouer en 2021 dans notre pays. Nous sommes d’autant plus satisfaits que nous avons relevé une bonne mobilisation des équipe de travail sur l’ensemble des sites de Bafoussam, de Bandjoun et de Mbouda », avait alors déclaré le Pr Narcisse Mouelle Nkombi au terme de sa tournée.
Voirie urbaine
Quant à l’aménagement de la voirie urbaine, le nouveau ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha-Courtès a été plutôt rassurante, lors de son passage le vendredi 5 avril dernier, au cours d’une plénière à l’Assemblée nationale. Le Minhdu a indiqué que tous les éléments recensés (hôtels, hôpitaux et trajets) ont été retenus par la Confédération africaine de Football. Selon le ministre, Plus de 10 200 unités de parking sont en construction. En ce qui concerne spécifiquement la poule de l’Ouest, la Minhdu a rappelé que seuls les hôtels de Bangou et de Bana déjà fonctionnels, ont été retenus et que les voies d’accès des différents trajets sont actuellement en cours de construction.
Ces espaces modernisés, offriront à la région de l’Ouest et au Cameroun en général un nouveau visage. « Je dois d’ailleurs signaler que lorsque les travaux sur l’ensemble de ces sites seront achevés, le Cameroun tout au moins au niveau de la région de l’Ouest sera en surcapacité qualitative et quantitative par rapport aux normes et exigences de la CAF. Autrement dit, le gouvernement Camerounais sous la très haute impulsion du président Paul BIYA voulant léguer aux générations à venir des infrastructures sportives de qualité, est allé au-delà des exigences ordinaires de la CAF », a relevé le Minsports. Le Pr Narcisse Mouelle Nkombi avait également encouragé les différentes entreprises en charge des travaux à maximiser leurs efforts afin de respecter les délais. « Nous ne pouvons qu’encourager les équipes actuellement présentes sur les différents sites à maintenir leurs efforts pour que les délais contractuels convenus y compris en rapport avec les travaux supplémentaires et les différents réglages techniques nécessaires, soient tenus afin de faire la fierté du peuple camerounais. Le peuple camerounais d’ici et de la diaspora doit être fier des différents chantiers engagés dans le cadre de la CAN 2021 que notre pays va abriter avec beaucoup de panache et de ferveur », a-t-il affirmé.
Marie MGUE
« La vie est faite de hauts et de bas ! Je ne peux pas changer ce qu’il s’est passé mais ce qui est certain c’est que j’essaierai de faire mieux ! Je tiens à m’excuser auprès de ceux que j’ai déçus, l’erreur est humaine et surtout dans le milieu du sport », a écrit l’international camerounais de football, Eric-Maxim Choupo-Moting, sur son compte Instagram ce mercredi 10 avril 2019. Dans ce long message publié sur les réseaux sociaux, le capitaine des Lions Indomptables lors du match Cameroun – Comores (3-0) s’est une fois de plus excusé du faux pas commis dimanche soir face à Strasbourg (2-2), lors de la 31e journée de Ligue 1.
En effet, l’ancien joueur de Stoke City après avoir ouvert le score dans ce duel, à la 13e minute, a malencontreusement privé son coéquipier, Christopher Nkunku, de marquer un quart d'heure plus tard. Alors que le ballon prenait le chemin des filets, le premier buteur de la rencontre Cameroun – Comores, a mis son pied gauche en opposition, envoyant ainsi le ballon sur le poteau avant de voir les Strasbourgeois se dégager. Un geste regrettable pour ce footballeur qui n’a pas hésité à se présenter aux médias au terme de la rencontre, pour présenter ses excuses.
Trois jours plus tard, alors que ce geste continue de faire le tour des réseaux sociaux et d’alimenter les médias, Eric Maxim Choupo-Moting dans son humilité habituelle, a une fois de plus, fait son Mea culpa, tout en regrettant, et avec raison, l’acharnement de la presse. « C’est triste de voir à quel point les médias mettent beaucoup plus en avant le négatif. J’aime vraiment notre club le PSG, et c’était vraiment super de marquer devant vous, nos supporters. Malheureusement après ça, j’ai fait cette grosse erreur et on a tout oublié. Aux « haters » qui m’insultent : J’espère que vous vous sentez mieux maintenant et que vous avez trouvé la paix et le bonheur dans vos vies. Pour ceux qui me soutiennent toujours ou comprennent que des erreurs peuvent arriver ... Je tiens à vous remercier, big respect. Je continuerai à tout donner », promet ce joueur qui a contribué à la qualification du Cameroun pour la Can Egypte 2019. L’attaquant camerounais est arrivé au Paris-Saint-Germain cette saison et son contrat s’étend jusqu’en 2020. Le temps pour lui de réaliser d’autres prouesses.
Marie MGUE
Développer les aptitudes de son personnel en service dans la région du Nord, dans la maîtrise des contrôles, l’échantillonnage et les analyses nécessaires sur les denrées alimentaires fortifiées, c’est en substance l’objet du séminaire qui s’est achevé ce jour à Garoua il y a quelques jours. Il rentre dans le cadre de la feuille de route du ministère du commerce engagé depuis quelques années dans le programme de fortification alimentaire du fait de son rôle de régulation entre les entreprises de commercialisation des ces produits et les exportateurs de ces produits parmi les quels l’huile végétale raffinées, l’huile raffinée de froment.
« Il est question pour nous de montrer effectivement à ces participants le contenu proprement dit du programme de fortification alimentaire car au delà de la connaissance de ce contenu ils sont appelé à effectuer des contrôles ; et sachant qu’ils sont les fonctionnaires de l’état nous avons voulu les arrimer au cadre réglementaire institutionnel », explique l’un des facilitateurs à ce séminaire. Le constat fait sur le terrain ne s’éloigne pas de la réalité. Ce personnel ne maîtrise pas encore les procédures de contrôle de ces produits avant leur mise à la disposition des populations qui en les consommant avec ignorance sont exposées à certaines maladies.
Il fallait donc un plus pour la réduction de la mortalité et la morbidité maternelles et infantiles ; les femmes et les enfants ; deux couches les plus exposées à cette menace de consommation de ces produits non contrôlés. Et dans la région du Nord, ces produits sont sur les marchés et parfois n’obéissent à aucune norme. les participants au séminaire de Garoua qui est la cinquième étape jugent enrichissants les enseignements, eux qui sont au contact permanent de ces réalités « nous sortons de ce séminaire grandit dans notre domaine de compétence, ce séminaire nous a apporté un plus ; nous sommes outillés parce que nous nous rendons compte que les produits comme les huiles végétales n’avaient pas de logos et nos agents n’étaient pas sensibles à ces données et je crois qu’après cette initiative du min commerce, nous et nos agents de contrôles dans la région du Nord pourrons mieux nous en sortir et feront mieux le travail qui nous incombe », a estimé le délègue départemental du commerce du Mayo Rey à Tcholliré.
« Ce programme est un programme qui touche la santé des populations dont l’état est garant, après avoir donné la base du bon travail à ces participants, nous plaçons en eux des attentes, d’espoir afin que leur rendement sur le terrain nous donne satisfaction mieux que par le passé en vue de l’atteinte des objectifs du programme », a renchérit le facilitateur du séminaire . Les participants ont effectué des descentes sur le terrain dans le but de confronter la théorie à la pratique. Cette séance a permis aux défenseurs des associations des consommateurs invités au séminaire de partager les inquiétudes et l’objet de leur lutte quotidienne.
Félix Swaboka
Au menu de ce séjour dans la ville de Garoua, des échanges avec les artistes de la région du Nord et l'élection des délégués qui représenteront la région à la prochaine assemblée ordinaire de la Sonacam. Pour ce premier contact avec les acteurs du secteur des droits d'auteur de la catégorie B, Aw'wall sera accompagner de l'artiste Isnebo, administrateur au sein de ladite société.
La rencontre avec les artistes est prévue à l'Alliance française de Garoua ainsi que l'élection des délégués. La visite du Dg de la Sonacam intervient avec le cri de détresse des artistes du nord Cameroun au paroxysme de leur inquiétude, porté par un opérateur culturel vent debout face à la dramatique et inquiétante condition des artistes et des opérateurs culturels du Nord en particulier, du Grand Nord en général.
Ahmadou Palou Zoua égraine au passage le chapelet des maux qui gangrènent le secteur de l’art musical dans le Septentrion et pointe un doigt accusateur sur « l’environnement socio culturel et économique local» qui selon lui est « un écueil important et incontournable », en plus de l’inexistence des structures d’encadrement et de formation qui constituent un handicap « qui impacte sur la vie des acteurs du monde culturel et artistique dans cette partie du pays » soutien le président de l’association des artistes du Nord.
Pour ce dernier comme pour beaucoup d’acteurs culturels du Cameroun d’ailleurs, « l’avènement du ministère des arts et de la culture ayant suscité beaucoup d’espoir ; nous avons cru que la situation allait changer positivement », rappelle Ahamadou Palou. « Mais nous constatons pour le déplorer avec que les choses vont de mal en pis » regrette-t-il.
Plus loin dans sa lettre, Ahmadou Palou accuse la délégation régional des arts et de la culture du Nord qui d’après lui «pose des actes qui ne tendent pas à encourager la promotion des arts et de la culture, ni les artistes, ni les promoteurs culturels. » Il ajoute : « Les artistes ne perçoivent pas l’action du gouvernement au niveau régional, vos services s’éloignent au jour le jour des artistes et de leurs préoccupations » souligne-t-il. Pour exister les artistes d’ici sont obligés de faire preuve de beaucoup de courage ; d’abnégation ; de persévérance et de témérité. »
Afin que les artistes et les opérateurs culturels n’aient plus « l’impression d’être des laissés pour comptes ; des orphelins ; des parias » aux yeux du ministère des Arts, Ahmadou Palou implore une « vigoureuse réaction » car rappel t-il « ici les artistes vivent et meurent dans l’indifférence et le dénuement total. » Face à tous ses manquements au secteur, l’opérateur culturel sollicite du ministre des arts et de la culture « une vigoureuse réaction» pour une sortie de crise.
Pour ce faire, selon le président de l’association des artistes du Nord, le ministère des arts et de la culture doit instruction une enquête au niveau régional sur l’utilisation des différentes subventions et autres allocations que le ministère octroie lors des manifestations festives telles les fêtes nationales et journées internationales au niveau régional des cinq dernières années y associer la Conac, remettre en cause tous les rapports y affairant que les délégations régionales des arts envoient au ministère et contre expertise systématiquement leurs rapports financiers.
Félix Swaboka