Les coachs en développement personnel ont pignon sur rue. Ce sont les nouveaux pasteurs, curés et prêtre d’aujourd’hui. Quand ils ne sont pas les deux à la fois. Mais de quoi s’agit-il ?
Le développement personnel représente un ensemble hétéroclite de courants de pensées et de méthodes ayant pour objectif l’amélioration de la connaissance de soi, la valorisation des talents et potentiels, l’amélioration de la qualité de vie, la réalisation de ses aspirations et de ses rêves. Le développement personnel veut se présenter également comme une psychothérapie. La psychologie et la philosophie, et quelques fois la diététique et la pratique du sport, fondent généralement les pratiques des adeptes du développement personnel. A cela s’ajoute très souvent des ingrédients puisés de la religion ou de l’ésotérisme. Un savant mélange de culture et de manière de pensée, l’exemple parfait du meilleur syncrétisme qui soit.
En effet, le développement personnel est le carrefour de toutes les religions, de tous les groupes de réflexions philosophiques. Le développement personnel a réussi à créer une transversalité qui met d’accord tous les hommes et presque toutes les écoles philosophiques. Il va naître avec les mouvements protestants aux Etats Unis. D’où il va puiser son background religieux. Ses premiers prédicateurs seront Benjamin Franklin, Dale Carnegie, Emile Coué et sa méthode Coué, les mouvements des défenseurs de la psychologie humaniste jusqu’aux nouveaux pasteurs et prédicateurs d’aujourd’hui.
La religion s’entend de tout système de croyance qui tend à connecter l’homme à une divinité. C’est un ensemble de rites, de manière de voir et de penser. Cela passe par des enseignements bien choisis. Et les thématiques sont presque toujours les mêmes. Notamment : la pensée positive, la programmation neurolinguistique qui permette la transformation vers l’acquisition de nouveaux savoir être et savoir faire à travers la répétition régulière d’un type de pensée qu’on veut dominante. Et il n’est pas rare de voir ces techniques être utilisées dans de nombreuses églises aujourd’hui encore. Mais aussi les concepts de leadership avec en fond la fabrication de leader vertueux.
Aujourd’hui, la scientologie a complètement réussi elle aussi à intégrer le grand mouvement avec la mise à la disposition de la religion du développement personnel, des travaux de la physique subatomique qui parvient très aisément à faire le lien entre la matière et l’esprit. Et ici le nouveau « dieu » se nomme l’ENERGIE.
Stéphane NZESSEU
Cette étude a été réalisée à l'Université de Mannheim, en Allemagne. Elle avance que le sentiment d'unité présagerait du contentement général. Sur les 67 562 sondés par religion, les musulmans ont dit ressentir le plus grand sentiment d'unité.
Selon notre source d’information, Certains psychologues présentent l'unité comme un trait de la personnalité qui distingue les personnes recherchant et établissant davantage de liens avec autrui, avec l'environnement et avec leur notion de puissance supérieure ou de Dieu. Tous ces concepts semblent corrélés à une plus grande satisfaction de vivre, ce qui est lié à de meilleurs résultats en matière de santé physique et mentale.
Les chercheurs allemands ont interrogé plus de 67.000 personnes adultes de différentes nationalités concernant leurs affiliations religieuses et leur ont posé des questions conçues pour évaluer dans quelle mesure elles se sentaient engagées et épanouies.
Selon le document, les musulmans sont les plus susceptibles de croire qu'ils sont liés à quelque chose de plus grand qu'eux-mêmes. Suivent les chrétiens qui ne se considèrent ni comme catholiques ni comme protestants, les bouddhistes et les hindous.
Les athées se sentent les moins connectés les uns aux autres ou à une puissance supérieure, selon l'étude. Or, un modèle mathématique conçu par les chercheurs a confirmé l'existence d'un lien étroit entre le sentiment d'unité et la satisfaction de vivre.
L'exécution de l'hymne national du Cameroun en langue Guiziga est l'articulation qui a permis de donner le ton au culte spécial d'ouverture de cette édition de l'assemblée générale de cette tribu. Moment propice pour les uns et les autres ayant en commun leur langue maternelle de valoriser non seulement l'unité du Cameroun profond, mais également d'exprimer leur joie et d'appeler au rassemblement des frères et soeurs Guiziga. Pour Zossie Marie, chrétienne : "Je suis très contente de partager en langue avec mes frères. Et j'invite tous ceux qui traînent encore les pas à se joindre à nous, pour donner un cachet particulier à cette rencontre".
Au cours du culte de circonstance, plusieurs chapitres et versets bibliques ont été médités par les participants venus des quatre coins du pays, notamment l'une des lettres de Paul aux Corinthiens qui a fait l'objet de la prédication par le premier Président de l'Association pour la traduction de la Bible et la littérature en langue Guiziga Pierre Mougouzloum qui a invité ses frères chrétiens à renoncer à toutes les richesses de ce monde et à se mettre au service de l'Éternel pour espérer la vie éternelle.
Pour les fidèles chrétiens, la rencontre ne doit aucunement être interprétée comme un moyen de faire opposer la la religion chrétienne à la tradition. "La Bible ne vient pas remettre en cause la tradition Guiziga, les deux institutions sont mis ensemble pour l'avancée de la religion. Le peuple Guiziga se présente donc comme l'une des tribus à laquelle Dieu parle à travers la langue", a soutenu Walkoua Kitikil pour évoquer le rôle complémentaire qui existe entre la religion et la tradition.
Le moment était aussi idéal pour les fils et filles Guiziga du Cameroun de marcher main dans la main pour promouvoir la littérature en langue Guiziga, outre la traduction de la Bible et du Nouveau testament déjà faite en leur langue, les efforts se doivent selon les participants d'être conjugués pour la traduction prochaine d'un dictionnaire. Pour cela cela une collecte de fonds est prévue pour la suite des travaux, car la construction d'un bâtiment pour l'Association, est aussi dans les pipes.
Ce culte qui a connu une forte mobilisation ouvre ainsi les travaux de cette 38ème assemblée générale de l'Association pour la traduction de la Bible et la littérature en langue Guiziga. Des travaux qui prennent fin ce vendredi à Pitoa.
Innocent D.H