Drogues, stupéfiants, et alcools inondent les marchés de la ville de Betaré Oya. Les principaux clients et consommateurs se recrutent chez les jeunes de cet arrondissement situé dans le département du Lom et Djerem à L'Est Cameroun. Ce phénomène qui prend de l'ampleur draine une série de conséquences à la limite insupportables, « Nos enfants sont entrain de se détruire à cause de ces drogues qu'ils consomment à longueur de journée, ce qui fait qu'ils deviennent délinquants, bandits, agresseurs, voleurs et plus grave encore, abandonnent le chemin de l'école », s'indigne Justin Adamou Iya, maire de la commune de Betaré Oya dans le département du Lom et Djerem à L'Est.
La situation semble aller de mal en pis malgré les différentes sensibilisations des autorités locales, « Les autorités, que ce soit municipales, politiques ou administratives, tous les responsables de l'éducation émettent aujourd'hui des réserves par rapport à la marche de notre jeunesse », indique Polycarpe Molo, sous-préfet de l'arrondissement de Betaré Oya. L'administrateur civil principal poursuit en disant que « La consommation des drogues dont on parle, est effective dans notre arrondissement, de même que la désertion des classes pour la recherche de l'or et nous comptons poursuivre la sensibilisation des jeunes parce-que le mal est profond ».
La réaction du sous-préfet de l'arrondissement de Betaré Oya, Polycarpe Molo faisait suite à l'adresse du chef de l'État son excellence Paul Biya à la jeunesse le 10 février dernier. « C'était un discours dense, sur n'importe quel angle on a pu tirer un enseignement », avait avancé l'autorité administrative Polycarpe Molo au terme du défilé du 11 février 2019 à la place des fêtes de Betaré Oya. L'on se souvient encore de cette parade marquée par des spécificités locales, un carré des potentiels bénéficiaires du plan triennal spécial jeunes ( PTS-Jeunes), initié par le chef de l'État du Cameroun Paul Biya et implémenté par le chef du gouvernement dans l'arrondissement de Betaré Oya, le passage des centres préscolaires communautaires avec des enfants de moins de trois (03) ans, semble être la véritable solution de traiter la mal à la racine, en commençant par inculquer les bonnes notions d'éducation à cette future génération.
L'autorité administrative de l'arrondissement de Betaré Oya, Polycarpe Molo ne compte pas s'arrêter sur ce phénomène dévastateur de conscience de la jeunesse de son unité administrative. « Je me donne pour défi de combattre efficacement ce phénomène de consommation des stupéfiants, et autres drogues dans l'ensemble de notre arrondissement. Ceci avec l'implantation des comités de surveillance dans les points stratégiques déjà identifié... Nous allons également mettre en contribution le bureau de l'antenne d'arrondissement du conseil national de la jeunesse de Betaré Oya pour la sensibilisation de leur pairs ». Conclut le sous-préfet de l'arrondissement illuminé par l'or.
Bossis Ebo'o