C’est à travers son association « Cœur Unis » que l’artiste musicienne a offert des présents ce dimanche jour de Pâques à ces personnes qui pour moult raisons n’arrivent pas à s’épanouir.
Un jour à marquer d’une autre pierre blanche, pour les principaux bénéficiaires que sont les enfants démunis, bien portants, autistes, aveugles et malvoyants. Tous pensionnaires des centres sociaux, à l’instar du Foyer Colonel de Ruffignac - Bata Nlongkak, de la Fondation Fact au carrefour Cornier - Yaoundé et enfin à l'orphelinat Nda Boan à Mbalmayo.
Un élan de solidarité qui va permettre à ces personnes vulnérables, de tenir en ces temps difficiles de confinement. Et, il était loisible de voir la joie, la reconnaissance et même du bonheur sur leurs visages lorsque la « Ponceuse », sobrement habillée et les membres de son équipe, ont remis les présents, composés des denrées alimentaires, à l’instar des sacs de riz, des cartons d’huile, des paquets de soda…Différents objets de première nécessité comme des détergents, des cartons de papier hygiénique mais également des masques qui leurs seront utiles pour combattre le Corona Virus.
A chacune de ces étapes, c’est la musique de Lady Ponce qu’on écoutait en fond sonore, puisque qu’aucune cérémonie particulière n’a été organisée sur ces différents sites. Cependant, les enfants et leurs encadreurs ont tenu à rendre hommage à leur bienfaitrice, bien qu’elle n’apprécie pas particulièrement qu’on la considère ainsi, estimant que son devoir est de partager ce qu’elle possède avec ceux qui sont dans le besoin.
C’est du moins le témoignage fait par les personnes qui la côtoient au quotidien car, disent –elles, elle se considère comme une personne que le Seigneur a particulièrement bénie et, au-delà de procurer du bonheur à ses fans à travers ses chansons, « Elle ne peut être véritablement être heureuse que lorsqu’autour d’elle, les autres le sont aussi ».
Autres temps forts de ces moments de partage, alors que les chrétiens de part le monde commémoraient la résurrection de Jésus Christ, c’est l’interprétation par les enfants en plus des chansons chrétiennes, de l’un des titres phares de la Lady Nationale : « Obale Ma'a ».
Touchée et particulièrement émue, « Maman Lady » comme ils l’appellent affectueusement s’est levée pour chanter et danser avec eux, afin de dire Merci à l’Eternel pour tous ses bienfaits dans leurs vies respectives.
La région du Centre est la première étape de sa tournée dans les Centres d’accueil des personnes déshéritées. Dans quelques jours, Lady Ponce et son équipe vont se rendre d’abord dans la capitale économique, puis à l’Ouest et enfin au Nord Cameroun, toujours dans l’optique d’apporter du réconfort à ceux qui en ont besoin.
L'association « Cœurs Unis » a 10 ans
Contrairement à ceux qui affirment que l’artiste musicienne veut « laver son image après le scandale vécu sur les réseaux sociaux ces dernières semaines », il est important de rappeler que son association mène des actions humanitaires depuis des années, avec en sus, l’organisation du « festival semaine en diamant de Lady Ponce ».
La raison d’être de « Cœurs Unis » est la création des foyers d'accueil pour les enfants démunis, les filles mères et les personnes du 3ème âge.
Nicole Ricci Minyem
Dans les paroisses et chapelles, des messes et cultes ont été organisés pour célébrer la résurrection du Christ en toute sobriété. Des offices religieux tenus dans le strict respect des mesures préventives contre le coronavirus notamment la distanciation sociale et le lavage systématique des mains.
A la Cathédrale sainte Thérèse de Garoua, les fidèles chrétiens catholiques ont élevé leurs voix vers le ciel pour célébrer avec faste et solennité la résurrection du Christ. Coronavirus oblige, la messe de circonstance est conduite dans le respect de la distanciation sociale.
« La célébration elle-même est assez sobre. Il n’y a pas des sacrements de baptême, de communion comme on en a l’habitude. Le nombre de fidèles est très réduit, donc ça a été une marque particulière », confie Mon seigneur, Faustin Ambassa Ndjodo, archevêque métropolitain de Garoua.
Occasion pour l’officiant du jour de souligner que tout est possible à Dieu qui manifeste sa puissance, son amour à son peuple à travers la résurrection de son fils. « Oui, nous passons une situation difficile, mais nous croyons en Dieu et nous croyons que Dieu va montrer sa puissance pour qu’on puisse sortir de cette situation », ajoute l’archevêque métropolitain de Garoua.
Un message similaire a retenti à l’Eglise fraternelle luthérienne du Cameroun (EFLC) paroisse francophone de Yelwa et à l’Eglise évangélique luthérienne du Cameroun (EELC) de Garoua. « Cette puissance constitue une victoire, puisque le Christ est sorti victorieux de la mort et pourquoi pas victorieux de la maladie telle que le coronavirus », souligne le Révérend Jérémie Berangoto de l’EFLC.
Pour le Révérend René Freddy de l’EELC, « l’amour, c’est ce qui a conduit notre seigneur à supporter un certain nombre de souffrances jusqu’à mourir au niveau de la croix et c’est ce même amour que nous devons manifester les uns envers les autres par rapport à la situation que notre pays est en train de traverser ainsi que le monde entier ».
Occupait également une place de choix dans les messes et cultes de célébration de la pâque dans le Nord, le respect strict des règles d’hygiène par les fidèles pour contrecarrer le coronavirus.
Coronavirus : Une semaine sainte est malade
Innocent D H
« La paix soit avec vous ». C’est en ces termes que le célébrant, Mgr Jean Mbarga, archevêque métropolitain de Yaoundé, a débuté son homélie dimanche dernier en la cathédrale Notre Dame-des-Victoires. La dizaine de prêtres autour de l’autel est venue magnifier la royauté du Christ.
Selon Cameroon Tribune, c’est devant une immense assemblée venue célébrer la victoire de la résurrection sur la mort, que l’archevêque a voulu commémorer l’apparition de Jésus-Christ au milieu de ses apôtres. Cette paix, selon l’archevêque métropolitain, devrait se répandre dans les cœurs de tous les chrétiens et dans le monde. « La paix entre nous ».
C’est également avec cette expression que Mgr Jean Mbarga a poursuivi son homélie. Selon ce dernier, la paix devrait être une priorité pour tout chrétien. C’est donc sans complaisance qu’il a dénoncé les violences et les fauteurs de troubles qui déstabilisent le Cameroun. Il a demandé que la paix revienne, afin que tous les Camerounais regardent ensemble vers le futur.
« Nous pensons que ça suffit avec les problèmes de guerre et de conflits. Le Camerounais ordinaire veut la paix et nous voulons que les pays du monde entier le sachent. Nous croyons fondamentalement à la paix au Cameroun, au-delà de toute activité qu’elle soit politique, économique et autres. Si nous avons la paix, nous avons tout », a-t-il assuré.
Mgr Jean Mbarga a ensuite exhorté toutes les parties en conflit à cesser le feu et à prôner le dialogue. « Que tout le monde remette ses épées dans les fourreaux. Que se taisent les armes. Et qu’on entreprenne les discussions, les débats, les procès, pourvu que tout soit ramené au verbe. La palabre africaine signifie la réduction du conflit à la parole ».
Pour le prélat, en temps de conflit, il est nécessaire de se retourner vers le Christ. Afin de consolider cette paix, l’archevêque métropolitain a demandé à ce que tout soit réparti de façon équitable. « Comme on dit chez nous, le chien a mordu parce qu’il avait faim. Si tous les Camerounais mangent, ils ne vont mordre personne. Que le bien qui existe déjà soit redistribué et qu’on veille au bien des populations », a conclu Mgr Jean Mbarga.
Otric N.
D'après plusieurs médias occidentaux, plus de 200 personnes sont mortes et 450 sont blessées, selon le dernier bilan disponible, au cours de huit attaques qui ont touché des hôtels et des églises du pays dimanche de Pâques. Des dizaines d'étrangers figurent parmi les victimes.
Dans une église, une bombe a explosé en pleine messe dimanche 21 avril. Le bâtiment a été dévasté, le toit soufflé par la déflagration, les murs criblés d'impacts. Dans la confusion, des victimes sont évacuées avec des moyens de fortune : un tapis ou une planche. Même scène de désolation dans une autre église. Les corps sont recouverts à même le sol par des draps blancs. Très vite, l'armée boucle le périmètre et tous les blessés sont transportés à l'hôpital. À l'extérieur, des dizaines de familles en détresse, sans nouvelles de leurs proches.
La première vague d'attentats a fait au moins 158 morts dont 35 étrangers. Par ailleurs, des hôtels de luxe ont aussi été visés par cette vague d'attentats. Ces attaques meurtrières n'ont pas encore été revendiquées. Mais la police a procédé à huit arrestations en lien avec les attaques. « Jusqu'ici les noms que nous avons sont locaux mais les enquêteurs cherchent à savoir s’ils ont d’éventuels liens avec l’étranger », a déclaré dans une allocution télévision le chef du gouvernement, sans donner davantage de précisions.
Les autorités ont cependant mis en place un couvre-feu immédiat pour une durée indéterminée et le blocage temporaire des réseaux sociaux, « pour éviter la propagation d'images incorrectes et fausses ». Selon certains responsables du pays.
Le Premier ministre sri-lankais Ranil Wickremesinghe a reconnu dimanche, à la télévision locale que le contexte était tendu ces derniers jours dans le pays. « Il y avait des informations sur des risques d’attaques », a-t-il indiqué. Celles-ci « doivent faire l’objet d’une enquête », a-t-il ajouté.
Le chef de la police nationale, Pujuth Jayasundara, avait émis une alerte il y a dix jours, sur la foi d’informations d’une agence de renseignement étrangère avertissant qu’un mouvement islamiste, le NTJ, projetait des attentats suicide contre des églises importantes et l’ambassade d’Inde à Colombo. « Nous devons aussi examiner les raisons pour lesquelles les précautions adéquates n’ont pas été prises », a dit le Premier ministre.
La Première ministre britannique Theresa May a dénoncé ces actes de violence qu’elle a qualifiée d’effroyables. « Nous devons nous unir pour faire en sorte que personne ne doive jamais avoir à pratiquer sa foi dans la peur », a déclaré la dirigeante sur Twitter, adressant ses plus sincères condoléances à toutes les personnes affectées.
La diplomatie américaine a confirmé dimanche que plusieurs ressortissants des Etats-Unis avaient été tués dans les attentats au Sri Lanka, sans préciser leur nombre. « Nous pouvons confirmer que plusieurs citoyens américains sont parmi les tués », a déclaré Mike Pompeo, secrétaire d'Etat, dans un communiqué condamnant les attaques.
Notons que, environ 1,2 million de catholiques vivent au Sri Lanka, un pays de 21 millions d'habitants où les chrétiens représentent 7% de la population, majoritairement bouddhiste (70%). Le pays compte également 12% d'hindouistes et 10% de musulmans.
Danielle Ngono Efondo