A en croire Cameroon Tribune, la ville de Kekem dans le département du HautNkam, région de l’Ouest, vibre depuis le début de cette année, au rythme des moteurs des unités de production de l’entreprise Neo Industry. Cette structure spécialisée dans la transformation des fèves de cacao pour la production du beurre, de la poudre et de la masse de cacao créée en 2015 est effectivement entrée en exploitation en ce début d’année. « Ceci pour traduire en actes concrets l’exhortation du chef de l’Etat qui souhaite voir les Camerounais produire et transformer localement les fruits de la terre », lit-on.
Une vision embrassée par Emmanuel Neossi qui, avant de mettre cette unité de production sur pied, était connu pour ses activités d’exportation de la matière première cacao. Ce projet recevra donc la caution du gouvernement ce vendredi 26 avril.
En effet, rapporte Cameroon Tribune, le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute procèdera à l’inauguration de cette unité industrielle qui, à ce jour, a généré 700 emplois directs et 1000 autres indirects, avec une capacité de traitement de 30 000 tonnes de cacao à l’année. De quoi satisfaire les producteurs locaux qui pourront vendre leurs récoltes sur place.
Le projet a bénéficié d’un financement de 13 milliards de FCFA, octroyé par la Société commerciale de banque (SCB Cameroun), filiale locale du groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank. Ce crédit bancaire a, à son tour, été garanti à hauteur de 6 milliards de FCFA par l’African Guarantee Fund (AGF), fonds de garantie lancé par le groupe de la Banque africaine de développement (BAD).
Pour y arriver, Emmanuel Neossi a bénéficié de divers soutiens, notamment celui des pouvoirs publics, à travers le programme Agropoles qui a accompagné le projet grâce à un appui financier d’un montant de 1,2 milliard de F. Sans oublier les nombreuses facilités fiscalo-douanières octroyées à Neo Industry en tant que zone franche économique. Une traduction de la volonté gouvernementale à promouvoir ce secteur dont l'importance dans l'économie camerounaise n'est plus à démontrer.
Entièrement équipée par l’Allemand Buhler, présenté comme étant le numéro un mondial dans la fabrication des équipements de l’industrie chocolatière, Neo Industry permettra, selon son promoteur, de créer environ 750 emplois indirects.
Cette nouvelle unité de transformation de fèves épouse les ambitions des pouvoirs publics et des acteurs de la filière cacao au Cameroun, qui œuvrent pour l’augmentation de la transformation locale. L’objectif est de transformer 50 % de la production nationale, d’ici à 2020.
Otric N.
Dans la région du Nord, il n'est pas rare de rencontrer des personnes qui sont engagées dans la transformation artisanale du soja. C'est le cas des beignets de soja communément appelés "Awara" fabriqués à base de la farine de soja. Son processus de fabrication commence par un lavage minutieux. "Il faut d'abord prendre les grains de soja les faire vanner, les laver et laisser mouiller pendant un bon bout de temps, ensuite les faire écraser au moulin. La farine obtenue sous forme de patte est ensuite contenue dans un sac pour laisser descendre l'eau contenue dans le soja dans une cuvette posée en dessous du sac. Retirer après la pâte de soja et la faire frire pour alors obtenir les beignets de soja", explique Elizabeth Kobe, fabricant.
Outre les beignets, il y a la bouillie, les galettes, qui sont faites à base du soja. Certaines entreprises basées dans la région du Nord, s'investissent également dans la transformation des grains de soja en huile, yaourt, entre autres. Et pour Dominique Medewa, Chef section du développement de l'agriculture de la Bénoué, " l'huile de table faite à base du soja par les entreprises installées à Garoua, il en existe. Il y a aussi le yaourt, le lait qui sont fabriqués. Des structures confessionnelles font aussi dans la transformation du soja pour les malnutris ".
Les consommateurs pour leur part, en accordant une place de choix dans leur alimentation. "J'utilise beaucoup la farine du soja surtout pour l'alimentation de mes enfants âgés d'un à quatre ans. Je leur fais la bouillie du soja chaque matin. Il s'agit pour moi de mélanger la farine du soja avec du poisson", raconte Madame Kosma, ménagère.
Les consommateurs qui apprécient le soja, s'appuient sur les multiples vertus dont-il regorge.
Innocent D.H
Peut-être avons-nous ici une explication des exhumations des corps. Peut-être aussi avons-nous la raison pour laquelle tout humain quel qu’il soit, est considéré comme précieux. Non sans prendre ce qui suit pour parole d’évangile, l’explication du procédé par lequel cela est possible laisse interrogateur. Faites-vous votre propre opinion.
Des compagnies spécialisées dans la transformation du corps d’un proche en un diamant bleu sont présentes dans plusieurs pays développés. Une méthode de conservation qui est en hausse.
Avec une prédiction de plus de 50% des défunts qui passeront par ce procédé en 2020, la crémation est de plus en plus populaire dans le monde. Cependant, une autre technique moins connue, qui n’existe que depuis plusieurs années, consiste à conserver un bien-aimé sous une forme plus « éternelle » : le diamant.
Seulement cinq compagnies dans le monde en sont capables, dont la plus importante, Algordanza, qui a son siège en Suisse. Mais comment font-ils pour transformer un cadavre en une matière quasi incassable ?
Le carbone est le 2ème élément le plus abondant dans un organisme vivant, après l’hydrogène. Dans la nature, il s’agit de la matière principale pour la formation de diamants dans des conditions d’extrême chaleur et de pression. Ces différentes conditions sont reproduites par ces entreprises.
La première étape doit tout de même être le passage du corps au crématoire, qui permet d’obtenir environ entre 2.2 et 4.5 kg de cendres, constituées principalement de carbone.
Pour Algordanza, seulement 500 grammes sont nécessaires pour un diamant. Une fois les cendres envoyées chez eux, un échantillon est mis dans un four spécial pour vérifier s’il y a suffisamment de carbone pour synthétiser la pierre précieuse. La quantité est rarement insuffisante, mais si c’est le cas, il suffit de leur en envoyer un peu plus de cendres. Même une simple mèche de cheveux peut compléter. L’élément est ensuite extrait et purifié grâce à un composé acide, augmentant la pureté du carbone à 99% ou plus.
Les impuretés restantes sont généralement du bore, un élément atomique et également un oligo-élément qui, bien que son rôle ne soit pas encore clair, semble être important pour les os, la régulation du système immunitaire et la guérison des blessures. Il est difficile à séparer du carbone, les deux possédants des propriétés et un poids similaires.
La présence de bore dans des diamants leur donne une couleur bleue, tout comme dans la nature. Plus il y en a, plus ce bleu est foncé.
Pour purifier à plus de 99.9%, le diamant est empaqueté dans une sorte de petite capsule dans laquelle ils ajoutent du fer et du cobalt, qui retirent efficacement les impuretés.
Le contact de diamants existant dans le sol avec du carbone facilite la transformation de ce dernier. Pour simuler la même réaction, un minuscule diamant est ajouté dans les petites capsules. Le carbone est ensuite placé dans de minces feuillets de graphite (ce dernier étant également une autre forme de carbone) pour finaliser la purification.
Les diamants sont formés dans la croute terrestre, lorsque le carbone est coincé dans des tunnels de lave. Pour reproduire un environnement similaire, la compagnie suisse insert les petites capsules empaquetées dans du graphite dans un plateau, et place ce dernier dans une machine pouvant chauffer jusqu’à 1370 °C, capable d’engendrer une pression similaire (voire plus grande) à la zone de la croute terrestre, où la réaction se réalise naturellement. Le diamant en formation doit rester entre 6 et 8 semaines dans la machine, l’épaisseur désirée déterminant la durée.
Le morceau de graphite formé est finalement retiré et cassé, pour obtenir à l’intérieur un diamant brut. Certains clients le laissent sous cette forme, les autres demandent à ce qu’ils soient polis et bien sculptés par un bijoutier
Ce procédé peut aussi être employé sur des animaux morts. « Nous avons d’abord eu les restes d’un berger allemand et récemment, nous avons reçu les restes d’un chat », déclare la porte-parole d’Algordanza, Christina Martoia.
Le coût pour l’obtention d’un diamant de 0.3 carat est de 2600-2700 Euros chez Algordanza. En moyenne, les clients demandent 0.4-0.5 carat. Les Américains désirent souvent dans les 0.8 carats.
Depuis quelques années, la demande chez Algordanza est en croissance. En 2016, la compagnie a vendu plus de 1000 diamants.
Source : trustmyscience.com