Les deux élèves du Lycée de Nkol-Eton avaient en leur possession, une importante quantité de cannabis. C’est la gendarmerie nationale qui vient de révéler cette
Deux élèves inscrits au Lycée de Nkol-Eton de Yaoundé ont été arrêtés par les éléments de la Brigade de gendarmerie de Nlongkak. Ces élèves avaient une quantité affaire. L’arrestation des deux élèves a eu lieu le 4 juin dernier. En ce moment, il y a une enquête qui est faite pour démanteler tout le réseau. Les élèves en question faisaient la classe de Lower sixth.
Il faut préciser que ce n’est pas la première fois qu’une affaire de stupéfiants liée aux élèves ses passe au Lycée de Nkol-Eton. En 2019, précisément au mois de novembre, il y a eu pareille histoire. Un élève qui livrait la drogue aux autres enfants de cet établissement scolaire public, avait été arrêté. Il faisait ce trafic avec la complicité des agents de sécurité.
En 2016, un enseignant avait surpris des élèves de ce Lycée en train de consommer le chanvre indien. Les élèves en question avaient un âge compris entre 16 et 19 ans. Ils se ravitaillaient auprès d’un repris de justice, toujours avec la complicité des agents de sécurité. A cette époque, un enseignant de mathématique avait déclaré ne pas disposer d’une ressource humaine importante pour effectuer des contrôles. Il affirmait qu’il avait pris l’habitude de voir ses enfants prendre ces stupéfiants.
Liliane N.
Le domaine du secourisme intéresse de plus en plus les jeunes camerounais. Chaque année, de nombreux camerounais venant des dix régions du pays, intègre les rangs de la Croix-rouge camerounaise (Crc), actuellement dirigée par Mme Cécile Akame Mfoumou. D’après Ayissi Nouma le Directeur national de la gestion des catastrophes qui s’est exprimé à ce sujet dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le désir sans cesse croissant qu’ont les jeunes pour le secourisme est dû au fait qu’il y en a qu’ils veulent enrichir leur curriculum vitae, d’autres espèrent trouver un emploi, et certains y viennent juste par passion, parce qu’ayant vu des personnes à l’œuvre.
A la question de savoir si les populations adhèrent spontanément au mouvement secouriste, Cécile Akame Mfoumou la présidente de la Crc répond par l’affirmative. « Bien sûr que oui, les volontaires font partie intégrante de la communauté, leurs actions d’amour et de compassion envers les populations vulnérables sont appréciées, ce qui suscite l’engouement de ceux qui ne sont pas encore membres de la Croix-rouge », explique-t-elle.
D’après nos sources, à l’heure actuelle, la Crc compte un effectif de 50 000 volontaires soient 20 000 actifs présents sur l’ensemble du territoire national. Et le recrutement reste d’actualité. Même s’il faut préciser qu’il ne se fait pas au hasard «Nous avons des modes de recrutement. Ce n’est pas tout le monde qu’il faut accepter. Il faut être intègre, être accepté dans sa communauté. Il y a un engagement à signer, car la Croix-rouge a ses principes fondamentaux », explique Prisca Tondam le Directeur du développement organisationnel dans les colonnes du quotidien gouvernemental.
A titre de rappel, la Crc a célébré le 8 mai 2019, la journée consacrée au secourisme sous le thème « l’amour ». Ledit thème a été choisi pour montrer que la présence de l’amour exclut la discrimination. « C’est ce message que nous voulons transmettre aux camerounais: agir sans discrimination de race dans le respect de la dignité humaine en prenant exemple chez les volontaires de la Croix-rouge camerounaise », a déclaré Prisca Tondam.
Il faut noter que les formations suivies par la trentaine d’élèves et enseignants du Lycée de Nkol-Eton à Yaoundé ont été faites dans le cadre de la journée suscitée. Elles ont porté sur quatre modules à savoir connaissance internationale du mouvement de la Croix-rouge, les gestes de premier secours, l’éducation à la santé communautaire et la gestion des catastrophes.
Liliane N.