Il s’agit des responsables du Groupe EntagiMedical, venu présenter son projet de construction d'un hôpital moderne dans la ville de Yaoundé.
“Une plus value pour la carte sanitaire du Cameroun” pouvait - on entendre dans les différentes allocutions qui ont été prononcées ce 26 octobre 2021 dans la salle des conférences de ce département ministériel.
Dans le but de convaincre le Docteur Manaouda Malachie, Bekir Ayaz - Directeur du Groupe EntagiMedical qui conduisait une délégation de quatre personnes, a entre autres fait savoir que: “ Le Cameroun a été choisi au regard des opportunités de développement qu'il présente et de sa position, fenêtre ouverte sur l'Afrique.
En affirmant l'engagement du groupe EntagiMedical à accompagner le Cameroun dans sa démarche de transformation du visage du secteur de la Santé, Bekir Ayaz a exprimé le besoin d'obtenir du Ministère, un agrément qui l'autorise à matérialiser son projet.
Le Ministre de la Santé Publique, entouré de ses proches collaborateurs à l'instar du DRH, du DOSTS et du DAJC, a d'abord remercié ses hôtes pour l'intérêt qu'ils portent pour le Cameroun.
Par la suite, il leur a indiqué les procédures inhérentes à l'obtention d'un agrément par une structure étrangère (la création d'une entreprise de droit camerounais, la constitution et la soumission d'un dossier d'obtention d'agrément qui intègre les plans architecturaux et l'offre de soins entre autres).
Les deux parties se sont quittées avec le ferme engagement de se revoir, pour l'intérêt du bien-être des populations camerounaises. En rappel, le Groupe EntagiMedical est implanté dans 51 pays dans le monde.
Nicole Ricci Minyem
Ce mercredi, un Boeing 737 de la compagnie privée turque Pegasus s’est brisé en trois et a pris feu. Suite à ce drame dans lequel trois turcs ont péri et 179 personnes ont été blessées, les autorités ont ouvert ce jeudi, une enquête pour une éventuelle négligence criminelle des deux pilotes de l’avion.
L’enquête ouverte ce jour, est une émanation du parquet d’Istanbul contre les deux pilotes de l’avion turque qui a crashé ce mercredi. Elle porte sur une éventuelle « négligence ayant entraîné mort et blessures », selon les indications faites par la chaîne étatique TRT. Les autorités avancent que l’avion qui transportait 177 passagers et six membres d’équipage en provenance de la ville d’Izmir dans l’Ouest de la Turquie, a atterri dans des mauvaises conditions météorologiques soupçonnées comme cause possible de l’accident.
Sur l’appareil accidenté, la partie avant comprenant la cabine de pilotage et les premiers rangs, s’est dissociée du reste et s’est retournée. Une seconde fracture était visible au niveau du tiers arrière de l’avion, comprenant les 10 derniers rangs et la queue de l’appareil.
Ali Yerlikaya, le gouverneur d’Istanbul a fait savoir que l’avion avait « glissé sur une soixantaine de mètres » après être sorti de piste, avant de « chuter d’une hauteur de 30 à 40 mètres » d’un talus.
A titre de rappel, en 2018, un avion appartenant à la compagnie Pegasus a fait une spectaculaire sortie de piste à Trabzon. C’était dans le nord-est de l Turquie, terminant sa course suspendue à flanc de falaise. Dans cet accident aucun blessée n’a été enregistrée heureusement, disent certaines autorités.
Innocent D H
Au moins 33 personnes ont été tuées mercredi dernier, lorsqu’une avalanche s’est abattue sur plusieurs dizaines de secouristes. Ils avaient été déployés après une première coulée de neige qui la veille, avait fait cinq morts au même endroit.
Des informations données par nos confrères de « 20 Minutes Monde » : Ce mardi soir, une première avalanche s’est produite à Bahçesaray, dans la province de Van. Elle a emporté un minibus qui transportait une quinzaine de passagers. Le bilan est de cinq morts, huit blessés et deux personnes portées disparues, selon les autorités locales... ».
Des centaines de secouristes sont sur les lieux
Après la catastrophe, quelque 300 secouristes et villageois étaient arrivés sur les lieux pour tenter de retrouver des survivants. La deuxième avalanche a frappé le lendemain midi au même endroit, alors que les opérations de recherche étaient en cours.
Selon l’agence gouvernementale des situations de catastrophe (AFAD), 33 personnes, dont de nombreux secouristes, ont été tuées et 53 personnes blessées dans la deuxième avalanche. Le bilan provisoire des deux catastrophes était donc de 38 morts et 61 blessés.
Les condoléances du président turc
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a confirmé la triste nouvelle et a exprimé ses condoléances aux proches des victimes lors d’un discours à Kirikkale, dans le centre du pays. Des images diffusées par les médias turcs montraient des véhicules équipés de grosses roues tout-terrain retournées par la force de la coulée de neige.
Plusieurs dizaines de secouristes creusaient frénétiquement avec des pelles à la recherche de survivants, pendant qu’un blizzard s’abattait sur la région, réduisant la visibilité et compliquant l’accès. Le ministère de la Défense a indiqué qu’un avion militaire avait décollé d’Ankara dans l’après-midi à destination de Van, avec des véhicules spécialisés et 85 secouristes et gendarmes à son bord pour prêter main-forte aux opérations en cours.
Le bilan pourrait être plus lourd
Le ministre turc de la Santé Fahrettin Koca a prévenu que le bilan pourrait encore s’alourdir. Le nombre de personnes encore bloquées sous la neige n’était pas connu dans l’immédiat.
La région où se sont produites les deux avalanches est une zone montagneuse située aux confins orientaux de la Turquie, difficile d’accès et où les conditions climatiques sont rudes en hiver. Ces avalanches meurtrières surviennent dix jours après un puissant séisme qui avait fait 41 morts dans la province d’Elazig, également dans l’est de la Turquie.
N.R.M
Réconfort et solidarité. Ces deux mots résument le sens de la visite de l'ambassadrice de Turquie au Cameroun, jeudi 21 novembre 2019 en mi-journée aux sinistrés de la catastrophe naturelle survenu au quartier Ngouaché.
C’est un message de réconfort et de solidarité que madame Ayse Saraç, ambassadrice de Turquie à délivré aux hommes, femmes et enfants de la ville de Bafoussam victimes de l'éboulement dramatique de gouache4, bloc 6 dans l'arrondissement de Bafoussam 3 survenu dans la nuit du lundi 28 au mardi 29 octobre 2019.
Très Sensible à la situation, elle a qualifié ces épreuves de pénibles, et même tragiques. Et de présenter sa compassion et ses condoléances aux familles ayant perdu des membres.
C'est ainsi que l'assistance matérielle de l'agence turque de coopération et de coordination à été remise à plus de cent familles sinistrées à la place de fêtes de Bafoussam hier jeudi. Un geste qui accompagnera à coup sûr ces victimes dans le processus du recasement effectif.
Chaque famille a eu droit aux denrées de première nécessités, matelas de couchage, couverture,nappes,20 litres d'huiles végétales,des sacs de riz,des sceaux,des feuilles de tôles pour la reconstruction de leurs habitations,des réservoirs d'eaux et bien d'autres.
Les institutions turques qui renforcent les liens d’amitié...
La TIKA a été fondée en 1992, à la fin de la Guerre froide, après la dissolution de l’URSS, en vue de développer une forte coopération avec les géographies avec lesquelles notre pays possède des liens culturels et historiques, en tête les Républiques turcophones.
Réalisant au total 2.500 projets entre 1992-2002 avec 12 offices à l’étranger, la TIKA augmente chaque jour le nombre de pays en parallèle à la politique active et axée sur des principes que suit la Turquie. La TIKA est actuellement une organisation mondiale qui œuvre dans 170 pays avec 61 Offices de coordination de programme, situés dans 59 pays. Le souhait de former « une ceinture de paix » constitue la base des travaux menés par la Turquie dans les pays amis par le biais de la TIKA.
Dès les premières heures de ce lundi, les membres du gouvernement turc ont commencé l’expulsion les étrangers du groupe Etat islamique (EI), annonçant le renvoi d’un djihadiste américain. La prochaine expulsion concerne 24 autres terroristes, dont 11 Français et 10 Allemands.
Ces renvois surviennent dans la foulée d'une offensive menée par la Turquie dans le nord-est de la Syrie, vivement critiquée par l'Occident car elle a visé les forces kurdes alliées de la Coalition internationale dans la lutte contre les djihadistes : « Un terroriste étranger américain a été déporté de Turquie après que toutes les démarches ont été complétées », a déclaré le porte-parole du ministère Ismail Catakli, sans préciser vers quelle destination. Selon lui deux autres djihadistes, l’un allemand et le second de nationalité danoise, devraient également être renvoyés ce lundi vers leur pays.
De nombreux autres sont en cours
Sept autres « terroristes étrangers d’origine allemande seront déportés jeudi », a-t-il ajouté, cité par l’agence étatique Anadolu. Des démarches sont en cours en vue du prochain renvoi de 15 autres djihadistes : 11 Français, deux Allemands et deux Irlandais, selon la même source.
A Paris, le Quai d'Orsay a rappelé que des djihadistes et leurs familles sont régulièrement renvoyés en France depuis la Turquie et arrêtés à leur descente d'avion : «La plupart du temps secrètement, l'information ne sort pas ou beaucoup plus tard», souligne-t-on au ministère.
Ces expulsions avaient été annoncées en fin de semaine dernière, par le ministre turc de l’intérieur, Süleyman Soylu : « Pas besoin de courir dans tous les sens. Nous allons renvoyer les membres de l’EI. Ils sont à vous, faites-en ce que vous voudrez », avait-il ajouté. Le ministre turc n’avait pas précisé quels étaient les pays concernés par cette mesure, mais s’était notamment adressé à l'« Europe » pendant son discours.
287 évadés capturés
Longtemps soupçonnée d’avoir laissé les djihadistes traverser sa frontière pour rejoindre la Syrie, après le début du conflit qui déchire ce pays depuis 2011, la Turquie, frappée par plusieurs attentats commis par l’EI, a rejoint en 2015 la coalition antidjihadiste. Mais Ankara a été accusée ces dernières semaines d’affaiblir la lutte contre les éléments dispersés de l’EI en lançant, le 9 octobre, une offensive contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), fer de lance du combat contre l’organisation djihadiste.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a indiqué en fin de semaine dernière que la Turquie avait capturé 287 personnes qui s’étaient échappées de prison pour membres de l’EI en Syrie après le déclenchement de l’offensive d’Ankara.
Nicole Ricci Minyem
La sélection nationale des moins de 17 ans participera à partir du 22 septembre 2019 au tournoi amical d’Istanbul en Turquie, organisée par l’Uefa en collaboration avec la CAF dans le cadre du programme « Assist 2019 », qui leur permet de se préparer pour le Mondial Brésilien 2019.
Le Cameroun comme les trois autres sélections africaines (Nigeria, Angola et Sénégal) qualifiées pour la phase finale de la prochaine édition de la Coupe du Monde des moins de 17 ans, participera à partir du 22 septembre 2019, au tournoi amical d’Istanbul en Turquie, a informé la Fédération Camerounaise de football (Fecafoot). Cette compétition est organisée par l’Union des associations européennes de football (Uefa) en collaboration avec la Confédération africaine de football (Caf) dans le cadre du programme « Assist 2019 ». Son objectif est de permettre aux quatre sélections nationales Africaines qualifiées pour la Coupe du Monde FIFA de se préparer pour le tournoi final de la compétition qui aura lieu au Brésil du 26 octobre au 17 novembre 2019.
A ce tournoi d’Istanbul, les représentants africains seront accompagnés de quatre sélections européennes et latino-américaines à savoir la Turquie, l’Ecosse, le Guatemala et le Paraguay. De ces quatre pays, seul le Paraguay sera présent au rendez-vous brésilien. Le match d’ouverture opposera le dimanche 22 septembre 2019, la sélection turque au Nigeria. Le Sénégal affrontera au cours de la même journée, le Guatemala. Les bébés Lions, champions d’Afrique en titre, disputeront le dernier match de la journée contre la Paraguay juste après la rencontre Angola vs Ecosse.
Les huit sélections sont réparties en deux groupes de quatre équipes chacun. Chaque sélection disputera trois matches entre le 22 et le 26 septembre 2019. Le Cameroun est logé dans le même groupe que le Paraguay, l’Ecosse et l’Angola tandis que le Sénégal et le Nigeria se retrouvent dans le deuxième groupe en compagnie de la Turquie et du Gautemala. 21 Lions U-17 ont été retenus pour défendre les couleurs du Cameroun à ce tournoi.
Marie MGUE
Le lundi 15 juillet 2019, les portes du Palais de l’Unité ont été ouvertes à S.E Ayşe Saraç le nouveau Diplomate turque envoyé au Cameroun. Il convient de souligner que, c’est une pratique coutumière qui voudrait que Paul Biya le Président de la République reçoive au Palais un nouvel Ambassadeur. L’audience de lundi dernier a donc permis à S.E Ayşe Saraç non seulement de présenter et de remettre au Chef de l’Etat ses lettres de créances mais aussi de lui montrer la lettre de rappel de son prédécesseur.
Pour ce qui est des échanges entre les deux personnalités, ils ont tout naturellement porté sur les relations existantes entre le Cameroun et la Turquie. Paul Biya et son hôte du jour ont passé en revue ces relations. Le Président de la République a souligné l’intention de son gouvernement de continuer à s’engager avec la Turquie dans le renforcement de leur rapprochement déjà accéléré, illustré par le stade de Japoma.
Il faut noter que la Turquie fait partie des pays partenaires du Cameroun. Ce partenariat se traduit pour ce qui est des accords commerciaux, par un volume d’échanges bilatéraux d’environ 200 millions de dollars en 2018. En 2015, il avait été annoncé que pour ce qui est du domaine des infrastructures, il y a 550 milliards de FCfa de financements turcs en vue pour des projets au Cameroun.
Omer Farouk Dogan l’Ambassadeur de Turquie qui était en fin de séjour au Cameroun, avait indiqué que ce financement proviendrait du secteur privé de son pays. « Je garantis que cette somme de 550 milliards de francs Cfa sera au Cameroun dans six semaines, afin d’être utilisée pour la réalisation des projets camerounais. C’est au gouvernement camerounais de choisir les projets prioritaires », avait déclaré le Diplomate turc dans une interview accordée au Quotidien gouvernemental, édition du 9 septembre 2015.
Liliane N.
« Il y aura un prix très élevé à payer à toute attitude hostile ou attaque. Nous riposterons de la façon la plus efficace et forte », a déclaré le ministre à l’agence de presse turque Anadolu.
« Les efforts de la Turquie en Libye visent à contribuer à la paix et à la stabilité dans la région. Nous accompagnons toutes les mesures prises sur place pour faire face aux menaces ou actions hostiles contre la Turquie », a encore assuré M. Akar.
Une promesse dont il faut tenir compte
Il y’a quelques jours, le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen, a promis de s’attaquer aux intérêts turcs en Libye, accusant Ankara de soutenir militairement ses rivaux du gouvernement d’union nationale (GNA) qui a dénoncé samedi des menaces “irresponsables”.
Après avoir essuyé un sérieux revers dans le cadre de son offensive sur Tripoli, il a ordonné à ses forces de prendre pour cible les navires et intérêts turcs, d’interdire les vols depuis et vers la Turquie et d’arrêter les ressortissants turcs en Libye, a annoncé vendredi son porte-parole, le général Ahmad al-Mesmari.
Le GNA, qui ne contrôle qu’une partie du pays, a rétorqué qu’il garantirait la sécurité des ressortissants étrangers, y compris turcs, en Libye.
La confirmation du Président Turc
Recep Tayyip Erdogan a affirmé que son pays soutenait le GNA, reconnu internationalement et basé dans la capitale libyenne et, lui fournissait des armes dans le cadre d’un accord de coopération militaire.
Le 20 juin, il avait déclaré à des journalistes que le soutien turc avait permis à Tripoli de rééquilibrer la lutte contre Haftar, qui bénéficie du soutien des Emirats arabes unis et de l’Egypte.
Selon le général Mesmari : « Ankara intervient dans la bataille de façon directe avec ses soldats, ses avions et ses navires ; par la mer et des approvisionnements en armes et munitions arrivent directement de Turquie aux forces du GNA via la Méditerranée… ».
Mais à Tripoli, ses rivaux ont démenti catégoriquement la présence de militaires étrangers ou de nationalité turque dans les territoires sous l’autorité du GNA.
Interrogé sur la menace libyenne, M. Erdogan a déclaré qu’il n’en avait pas connaissance, mais que la Turquie prendrait les mesures nécessaires après avoir évalué la situation.
Nicole Ricci Minyem
Le don de denrées alimentaires qui a profité à 900 ménages a été remis par l’Agence turque de coopération et de développement (Tika). Les ménages bénéficiaires sont répartis tels que suit : soit 500 réfugiés et 400 autochtones. Les denrées alimentaires étaient composées entre autres de riz, de sucre, d’huile. Il faut dire que le camp témoin de Guiwa-Yangamo a été frappé par une violente tornade à la fin du mois de mars dernier. Grâce à la mobilisation des pouvoirs publics et du Haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr), ses habitants ont pu fait face à la situation.
S.E Ayse Sarac le chef de la mission diplomatique turque lors de cette cérémonie de remise de don a pu toucher du doigt les réalités du quotidien de ces 2 326 réfugiés centrafricains. Parlant au nom de la Turquie, S.E Ayse Sarac a indiqué que son pays était disposé à accompagner le Cameroun dans la gestion des réfugiés. C’est une déclaration qui a réjoui Baseme Kulimushi le chef de la sous-délégation du Hcr à Bertoua. Ce dernier a remercié de ce fait, les pouvoirs publics camerounais et la République de Turquie, non seulement pour l’accueil mais aussi l’encadrement des réfugiés.
« La présence ici de l’Ambassadrice de Turquie nous fait beaucoup de plaisir. Tika est solidaire envers les populations camerounaises frappées avec les réfugiés affectés. Nous disons merci au gouvernement camerounais qui a accepté d’ouvrir ses frontières pour accueillir les réfugiés. Merci à la population camerounaise qui accueille ces réfugiés », a déclaré Baseme Kulimushi.
A titre de rappel, il faut noter que la Turquie fait partie des pays partenaires de longue date du Cameroun. Ce pays qui coopère avec le Cameroun dans divers domaines, dans le secteur de l’éducation, pour ne parler que de lui, ouvre chaque année ses portes aux étudiants d’ici, grâce à au système de bourses.
Liliane N.
Le ton est monté entre Ankara et Paris après l'instauration par la France d'une journée de commémoration annuelle, le 24 avril, du génocide arménien de 1915. Ainsi, Recep Tayyip Erdogan a fustigé ceux qui « donnent des leçons » à la Turquie à propos du génocide arménien, notamment la France, qu'il a accusée d'être responsable du génocide au Rwanda.
« Si nous regardons ceux qui essayent de donner des leçons sur les droits de l'Homme ou la démocratie à la Turquie avec la question arménienne et la lutte contre le terrorisme, nous voyons qu'ils ont tous un passé sanglant », a affirmé M.Erdogan lors d'un discours télévisé à Ankara. « C'est évident, qui a tué 800.000 personnes dans le génocide au Rwanda? Les responsables sont les Français », a-t-il accusé. « Nous avons des archives et des documents qui le prouvent très clairement ». A-t-il affirmé
Pour rappel, la France est accusée par le pouvoir rwandais d'avoir été complice du régime hutu responsable du génocide de 1994, voire d'avoir pris une part active dans les massacres, ce qu'elle a toujours nié.
Le génocide arménien est reconnu par une trentaine de pays et la communauté des historiens. Selon les estimations, entre 1,2 million et 1,5 million d'Arméniens ont été tués pendant la Première Guerre mondiale par les troupes de l'Empire ottoman, alors allié à Allemagne et à l'Autriche-Hongrie. La Turquie, issue du démantèlement de l'Empire en 1920, refuse l'utilisation du terme « génocide », évoquant des massacres réciproques sur fond de guerre civile et de famine ayant fait des centaines de milliers de morts dans les deux camps.
Source : sputniknews.com