Attendus depuis 24 heures en Egypte, terre d’accueil de la 32e édition de la Can Total 2019 qui débute ce vendredi, les Lions Indomptables sont toujours à Yaoundé. Les champions d’Afrique n’ont pas rallié l’Égypte, jeudi 20 juin dernier, comme l’avait prévu leur programme. Pour cause, le capitaine Choupo Moting et ses coéquipiers exigeaient du gouvernement, une augmentation de leurs primes de participation. « Les Lions Indomptables ayant reçu du gouvernement 20 millions F Cfa de primes de participation chacun, réclamaient plus et conditionnent à cela leur départ », a déclaré le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), le Pr Narcisse Mouelle Kombi, dans une publication sur sa page Facebook.
La délégation Camerounaise n’étant plus partie la veille, le Minsep a convoqué une réunion de concertation à son cabinet ce vendredi 21 juin 2019 qui s’est déroulée entre 1h 30 min et 4h 30 min, du matin. Cette assise a réuni le Ministre et ses proches collaborateurs, le président la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), son secrétaire général, l'entraîneur principal et son adjoint, le gardien de but Carlos Kameni, Choupo Moting, Ondoa Fabrice, Ngadeu Michael, Mandjeck George Et Bong Gaëtan, a expliqué le Minsep. « Au cours de cette concertation, le président de la Fecafoot au titre de sa contribution en sus des primes payées ou déjà prévues par l'Etat, propose l'octroi à chaque joueur d'une prime de performance de 5 millions F Cfa net à percevoir, pour le 1er match qui sera remporté pendant le 1er tour de la CAN. Elle sera versée au plus tard avant la fin du 1er tour », a souligné le Pr Narcisse Mouelle Kombi.
Partis du Minsep à 05 heures pour leur hôtel, les joueurs présents à la concertation ont demandé quelques heures pour transmettre cette proposition à leurs coéquipiers. « Ils réaffirment par ailleurs leur souhait à procurer du bonheur au peuple camerounais lors de cette compétition », affirme le Minsep. Selon la Crtv Web, après ces négociations, les Lions Indomptables devraient quitter Yaoundé ce vendredi à 14h. « Les contraintes de navigation aérienne sont en cours pour intégrer ce vol sous le ciel égyptien très sollicité », a-t-elle twitté. Il faut noter que les Lions ont jusqu’à minuit pour rejoindre l’Égypte sous peine d’être disqualifiés. En plus d’une augmentation des primes, les hommes de Clarence Seedorf revendiquent également les primes de stage, qui n’ont toujours pas été payées, à tous les joueurs convoquées pour le stage.
C’est en effet, la énième fois qu’une affaire de prime divise la tanière et le gouvernement. En 2011 avec le MarrakechGate les Lions avaient provoqué l'un des plus gros scandales de la sélection nationale. Toujours à cause d’une autre revendication de la sélection nationale en 2014, l’avion retenu a été immobilisé à l'aéroport de Nsimalen pour 24 h supplémentaires, générant une lourde pénalité de plus de 100 millions F Cfa à verser à la compagnie angolaise qui devaient les transporter pour le Brésil. Malgré ces multiples plaintes, la situation semble s’enliser avec le temps.
Marie MGUE
Ils s’appelaient
Maître principal Major Baleng David Bertin
Maître Principal Ajang Fidelis Aduck
Maître Principal Bawe Maurice Nfoa
Maître Kanaga Benjamin
Maître Kiambeh Felix Biambeh
Second Maitre Namoudou Gambo
Quartier Maitre de 2ème Classe Mawoui Jean
Matelot de 1ère Classe Eloundou Arnaud Claude
Matelot 1ère Classe Ngwafor Mohamed
Matelot 2ème Classe Ambeh Abraham Foruwa
Matelot de 2ème Classe Kwamo Jefferson Clinthon
Matelot de 2ème Classe Mathon Ngaman Parfait
Matelot de 2ème Classe Minled Nyobe
Matelot 2ème Classe Minsoko Giresse Armand
Matelot de 2ème Classe Ndiwe Lawrence James
Matelot de 2ème Classe Ngolle Solomon
Tous tombés sous les balles des terroristes de Boko Haram, dans la nuit du 9 Juin au 10 Juin dernier, dans la localité de Darak, Logone et Chari, ils seront décorés à titre posthume de la médaille de vaillance de l’ordre de l’armée.
Un deuil national
Décision prise par le Président de la République, Chef des Forces Armées, qui salue ainsi la vaillance, le courage, l’abnégation, le sacrifice de ces jeunes compatriotes qui, bien que conscients des dangers encourus, ont résolu de défendre l‘intégrité du pays, de protéger leurs concitoyens en intégrant l’armée. C’est pour eux que les drapeaux seront mis en berne ce vendredi, sur l’ensemble du triangle national et au sein des représentations diplomatique à l’extérieur du pays.
Des familles éplorées
« Mes parents, surtout ma mère, n’ont pas vraiment fermé les yeux depuis que cette nouvelle nous est tombée dessus comme une bombe. Alors qu’il était ici en permission, j’ai vu Minlend très très en forme, toujours taquin et, il nous a dit que ses camarades et lui restent vigilants, même si les gens de boko haram semblent avoir abandonné les attaques contre le Cameroun. Mais, leurs chefs leur a demandé de rester sur le pied de guerre, parce que ces individus pouvaient surgir à n’importe quel moment. Je ne savais pas que c’est la dernière fois que je verrais mon frère… », témoigne Annette, l’une des sœurs cadettes du soldat Minlend Nyobe.
Son frère aîné, Gaspard, lui aussi, très abattu dit toute la fierté qu’il éprouve d’avoir eu ce petit frère : « Lorsqu’il arrête ses études et décide d’intégrer l’armée, j’avoue que je n’étais pas content. J’ai essayé de le décourager mais, sa décision semblait déjà irrévocable. Il ne m’a pas laissé un instant de paix, jusqu’à ce que le dossier soit constitué. En l’accompagnant, j’ai vu tous ces jeunes, qui, peut être pas tous par conviction, peut être simplement en quête d’un emploi stable, d’un matricule alignés pour déposer leur dossier. J’avoue que j’ai eu honte d’avoir voulu décourager mon petit frère. Ils étaient tous là, sans ethnie, sans parti politique, sans éprouver la moindre haine envers leurs frères ou sœurs, j’ai simplement vu de jeunes camerounais qui voulaient défendre leur pays. J’espère que la mort de mon frère et celle de ses compagnons va permettre aux uns et aux autres de redéfinir leur priorité, parce que sur le champ de bataille, les balles ne choisissent pas l’ethnie. Je suis fier de Nyobe, je suis fier de ses compagnons… ».
A Yaoundé, la cérémonie prévue au quartier général sera présidée par le ministre délégué à présidence chargé de la défense Joseph Béti Assomo.
Nicole Ricci Minyem
Il n’y a pas que les Lions Indomptables de football, champions d’Afrique en titre, qui représenteront le Cameroun à la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) Total qu’abritera l’Egypte. Avant l’entrée en scène de la sélection camerounaise, le 25 juin prochain, le Cameroun verra également deux de ses fils sur l’aire de jeux lors du match d’ouverture. En, effet, l’arbitre international camerounais, Alioum Sidi, a la lourde responsabilité de diriger le match d’ouverture qui opposera le pays hôte, l’Egypte au Zimbabwe, vendredi 21 juin prochain au stade international du Caire, la capitale égyptienne.
Cet officiel camerounais, sera assisté par deux sénégalais et son compatriote Évariste Menkouande, qui jouera comme assistant n°1. Il est présenté comme le doyen des hommes en noir à cette édition, avec 7 phases finales de cette compétition à son actif. Ce duel marquera le coup d’envoi de la première phase finale de la Can avec 24 nations. Le Cameroun, tenant du titre ira défendre son titre.
Les Lions indomptables s’envolent ce jeudi 20 juin 2019 pour leur ville hôte, Ismaïlia après avoir fait leurs adieux au public. Logés dans le groupe F, Choupo Moting et ses coéquipiers affronteront le Ghana, le Bénin et la Guinée Bissau. Les Champions d’Afrique entameront la compétition le 25 juin prochain contre la Guinée Bissau. Les Lions ont quitté le bercail après avoir été confronté, une fois de plus au problème de prime. Les joueurs ont jugé le montant de 20 millions F Cfa, proposé par le gouvernement camerounais insuffisant. Ils ont par contre exigé la somme de 40 millions F CFa. Leur départ du Cameroun, est peut-être la preuve qu’un terrain d’entente a été trouvé entre les deux parties.
Marie MGUE
Les débats étaient houleux sur la capacité des Lionnes Indomptables à faire mieux que dans les précédentes rencontres de cette coupe du monde féminine. Conscientes des enjeux de ce match, les Lionnes ont donné le meilleur d'elles-même. Malgré de nombreuses occasions de buts manquées, elles ont finalement réussi l'exploit de baisser la pression dans le cœur des camerounais.
La sélection camerounaise de football féminin s’est qualifiée en tant que meilleur troisième pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde féminin 2019, grâce à sa victoire (2-1) ce jeudi contre la Nouvelle Zélande à Montpellier.
Les Lionnes ont réussi l’impossible ce jeudi 20 juin 2019, au Stade de la Mosson à Montpellier. Il a fallu attendre la toute dernière seconde (90+5), pour que Nchout Ajara Njoya délivre le Cameroun d’une élimination précoce de la huitième édition de la Coupe du Monde féminine de football qui a démarré le 7 juin dernier en France. Alors que le Cameroun et la Nouvelle Zélande, était à égalité, 1-1, l'attaquante de Valerenga, en Norvège, a inscrit le deuxième but salvateur dont le Cameroun avait besoin pour se propulser aux huitièmes de finale. Un doublée de l'héroïne Camerounaise du jour, qui a ouvert le score à la 57e min de jeu.
Le but encaissé par le Cameroun à la 80e min de jeu, est la conséquence d’une erreur d'Aurelle Awona, la défenseuse camerounaise qui a mal appréhendé un centre venu de la droite et a marqué dans son propre but. Un faux pas camerounais, qui a permis aux Néo-Zélandaises de débloquer leur compteur dans ce Mondial.
Malgré cette faute, les Lionnes plus entreprenantes et mieux organisées, malgré quelques fautes techniques, n’ont pas désespéré. Comme le dit si bien un proverbe camerounais, « Impossible n'est pas camerounais ». Les Lionnes Indomptables sont allées à la quête du but qui leur manquait et ont réussi à sceller une victoire, qui paraissait impossible. Une première réussite à ce Mondial pour les Camerounaises, troisième du groupe E qui leurs permet de s'envoler vers les huitièmes de finale, en tant que meilleur troisième de la phase de groupes. Pour sa deuxième participation à une phase finale de la Coupe du monde, les Lionnes joueront les 8e de finale comme en 2015 au Canada. Le Cameroun avait été éliminé par la Chine.
Les Lionnes ont devancé les Nigérianes, qui comptent le même nombre de points (3) parmi les meilleures troisièmes, la même différence de but (-2), mais ont marqué un but de moins (2 contre 3). Les Championnes d’Afrique sont à la merci du Chili qui disputera un match décisif contre la Thaïlande.
La Nouvelle-Zélande quant à elle, est éliminée du tournoi, tout comme l'Argentine.
La vidéo disponible ICI
Bravo les Lionnes !
De nombreux sujets ont été évoqués ce jeudi dans la salle auditorium du Mincom mais, au préalable, il fallait faire un état de lieu.
Un environnement propice pour les acteurs de corps de métier
Tel est le constat fait par le patron de la communication qui estime que : « Depuis plusieurs décennies, le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, s’emploie, avec le peuple camerounais, à construire méthodiquement, inlassablement et irréversiblement, les meilleures rampes d’accès au plein épanouissement de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Cameroun qui sont les socles essentiels d’une véritable société démocratique. Notre pays s’est ainsi résolument engagé dans un processus de démocratisation et de promotion des libertés fondamentales, plus particulièrement, la liberté de la presse, clairement marquée par le pluralisme médiatique, avec une grande liberté de ton. S’agissant précisément du pluralisme médiatique, force est de relever, pour s’en féliciter, la multitude des supports multimédias qui animent l’espace médiatique national, à savoir : - 30 chaînes de télévision ; - Plus de 200 chaînes de radiodiffusion commerciales et communautaires ; - Plus de 600 organes de presse écrite ».
Et pourtant, certains profitent de cette ouverture pour se lancer dans certaines dérives, regrette René Emmanuel Sadi
« La presse camerounaise, nonobstant sa pluralité de tons, sa grande diversité et son abondance éditoriale, semble malheureusement s’écarter, par endroits et à certains moments, de sa mission essentielle, qui se résume à ce triptyque : l’information des populations, l’éducation et le divertissement des masses.
Dans le même ordre d’idées, face aux multiples enjeux sécuritaires et sociopolitiques auxquels le Cameroun est confronté à l’heure actuelle et, devant la récurrence des dérives médiatiques observées ça et là, en violation flagrante, non seulement, de l’éthique et de la déontologie journalistiques, mais aussi, du principe professionnel qui sacralise les faits, un autre constat s’impose à la communauté nationale tout entière, selon lequel, la presse camerounaise, jour après jour, tend à s’enliser dans les déviances, des appels à la haine de l’autre, de l’apologie de l’irrédentisme et des replis identitaires qui sont autant de dangereux catalyseurs du tribalisme… ».
Des déviances qui peuvent entraîner de lourdes conséquences
A cette allure, poursuit le membre du gouvernement, « si l’on n’y prend garde, notre presse pourrait à terme, faillir à l’important rôle qui est le sien, de relais et de promoteur de nos idéaux de paix, d’unité et d’intégration nationales. Les axes du discours médiatique au Cameroun, lorsqu’ils sont teintés de manipulation et de désinformation, d’allégations non fondées, voire d’atteintes systématiques aux valeurs de la Nation et de la Mère Patrie, contribuent incontestablement à la désorientation de l’opinion publique nationale ».
Une presse qui s’en prend aux forces de défenses et de sécurité malgré le lourd sacrifice consenti par ces camerounais qui défendent l’intégrité nationale
« L’incompréhension et l’indignation de nos compatriotes sont par exemple, toujours aussi grandes, chaque fois qu’une télévision, une radio, un journal de presse écrite ou cybernétique, commet des déclarations ou des écrits ostensiblement dirigés contre les Forces Nationales de Défense et de Sécurité, alors même qu’exposés chaque jour, jusqu’au sacrifice de leurs vies, nos braves et héroïques militaires, gendarmes et policiers méritent de la part de la Nation, soutien, gratitude et reconnaissance... ».
Le journaliste doit éviter de faire de la politique sous les oripeaux du journalisme
« Ces médias nationaux se sont constitués en une véritable presse militante, au service de courants antirépublicains, multipliant de ce fait des contre - vérités, ainsi que des dérapages malencontreux, le tout, à travers une violence verbale inadmissible, ou, des écrits incendiaires, prônant à la fois la haine tribale, les troubles à l’ordre public, voire l’insurrection sociale… ».
Le gouvernement, conscient de ses responsabilités
Le diagnostic ainsi posé ne dilue pas la responsabilité de l’Etat qui, selon René Emmanuel Sadi est « conscient de la précarité dans laquelle évolue les pratiquants de cette noble profession... ».
De nouvelles mesures sont prises
« le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, vient de marquer son accord pour la mise en place d’une plateforme rénovée de la Communication Gouvernementale, destinée à assurer, outre une meilleure coordination des mécanismes de collecte et de centralisation des informations d’origine institutionnelle, une mise à disposition plus fluide et davantage proactive desdites informations… ».
En invitant les uns et les autres à plus de professionnalisme et à une plus grande responsabilité, René Emmanuel Sadi exhorte les journalistes à travailler en toute intelligence afin de limiter des procès engagés contre les professionnels des médias.
Nicole Ricci Minyem
Les experts en technologie financière (FinTech), les représentants des banques et des finances ainsi que les fonctionnaires gouvernementaux se concertent pour mettre en place une stratégie nationale réaliste d'inclusion financière et de paiement numérique. Ils se réunissent à Yaoundé à l'occasion du premier forum national sur l'inclusion financière et la transformation numérique du secteur bancaire et des services financiers.
Le forum de deux jours qui s'est ouvert le mardi 18 juin, se déroule sous ce thème : "Réussir la transformation numérique du secteur bancaire et des services financiers au Cameroun." Le forum est organisé par Risks Mitigation LLC, une société de conseil, sous la tutelle du ministère des finances et du ministère des postes et télécommunications, apprend-on.
S'exprimant lors du Forum mardi, le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng, a réitéré l'engagement du gouvernement à promouvoir l'économie numérique, notant que la numérisation mondiale n'attend pas les retardataires. Elle a appelé les parties prenantes à identifier des solutions de paiement mobile qui peuvent accélérer l'inclusion financière et créer une synergie entre les différentes parties.
"L'inclusion financière favorise l'autonomie de la population locale et réduit le chômage - elle contribue donc au développement économique et à la stabilité macroéconomique", a souligné le ministre. Elle a insisté sur le fait que les entreprises et les experts des technologies de l'information devraient développer des services adaptés qui peuvent briser les barrières et les difficultés à l'inclusion financière.
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Marcel Ngosso, PDG d'Aewake, une société de conseil en technologies de l'information, a déclaré aux participants que le mouvement vers l'inclusion financière reposera sur quatre piliers principaux - engagement, réseau mobile, réglementation et adoption. Il a souligné que le Cameroun avait encore un long chemin à parcourir, avec un taux d'utilisation de l'argent mobile de 24 pour cent pour une population d'environ 24 millions d'habitants.
Selon le consultant, le flux d'argent mobile au Cameroun en 2018 était de 4 millions de dollars (environ 2,3 milliards de FCFA), tandis que l'utilisation des téléphones intelligents était de 83 pour cent et la pénétration de l'Internet de 36 pour cent. Marcel Ngosso a suggéré que le Cameroun pourrait s'inspirer de l'expérience du Kenya avec M-Pessa.
Otric N.
On a beaucoup travaillé hier dans la tanière. Le staff a pris le temps de faire et refaire les mêmes exercices : coups de pied arrêtés, combinaisons et adresse devant le but. L’idée était clairement de travailler la finition au cours de cette séance qui s’est déroulée en matinée sur les installations de l’Association sportive Fabreguaises à Montpellier.
Un aspect qui a souvent fait défaut aux Lionnes durant leurs deux sorties dans cette coupe du monde, note Cameroon Tribune. Mais Alain Djeumfa espère qu’à force de répéter les mêmes gestes, ses joueuses trouveront la faille ce jeudi (17h au Cameroun) contre la Nouvelle-Zélande au stade de la Mosson.
Car la donne est simple : le Cameroun doit s’imposer dans ce dernier match de poule avec au moins deux buts d’avance. Sans en encaisser. Plus les Lionnes inscriront de buts, mieux ce serait pour espérer se qualifier en 1/8e de finale. Alain Djeumfa devrait s’appuyer sur l’équipe alignée samedi dernier, lors du match contre les Pays-Bas, en misant sur l’animation offensive. Nchout Ajara, entrée en cours de jeu lors de cette rencontre, pourrait cette fois être titulaire.
Le Cameroun devra en tout cas se montrer plus réaliste devant les buts face à une équipe néozélandaise solide qui a donné du fil à retordre aux Pays-Bas et au Canada. Les Ferns seront également déterminées à gagner ce match qui est leur seule occasion d’enregistrer enfin une victoire dans cette compétition, en cinq participations. Surtout, avec 0 point et un goal différence de -3, la Nouvelle-Zélande peut aussi passer au tour suivant en cas de victoire. Même si, offensivement, l’équipe a de la peine à se montrer dangereuse.
Contre les Canadiennes, elles n’ont tenté que deux tirs. Les Lionnes, qui ont procédé hier soir à la reconnaissance du terrain, peuvent donc rêver à d’un petit exploit si elles prennent le match par le bon bout et se montrent audacieuses. De toute façon, elles n’ont plus rien à perdre.
L’attaquante Gabrielle Aboudi Onguene est consciente de l’enjeu : « C’est déjà une fierté de représenter tout un continent. Maintenant il y’a aussi la fierté de tout un peuple derrière vous et nous savons que demain nous allons jouer pour l’Afrique mais beaucoup plus pour le Cameroun et notre qualification nous pouvons l’arracher. Mon souhait c’est que le Cameroun continue l’aventure et après on représentera l’Afrique », a-t-elle déclaré mercredi lors de la conférence de presse d’avant-match.
Otric N.
Et, c’est la salle des conférences de La Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Élevage et des Forêts du Cameroun de même que l’esplanade de cet organisme, qui vont servir de cadre à la première partie à la Foire Transfrontalière de la Cemac qui a pour thème : "Faciliter les Echanges pour l’Intégration Régionale et le Développement Durable en Afrique".
Programme
Afin d’apporter leur pierre à la construction des objectifs du développement durable ainsi qu’à la déconflictualisation entre les pays, le réseau des Femmes Actives de la Cemac, en partenariat avec le ministère du Commerce, celui des Petites et Moyennes Entreprises, l’Union Européenne, Onu Femmes et bien d’autres, ont entre autres prévu, des conférences débats qui portent sur l’Intégration Sous Régionale :
- Facilitation des échanges d’intégration régionale en Afrique Centrale
- Trade – Helpdesk : Comment exporter dans l’Union Européenne ?
Des sociétés parapubliques comme la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) et le Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunale, conviées à cet évènement, ont entretenu les participants sur les concepts tels que : « Assurance volontaire » et « Les besoins en financement des communes frontalières ».
Pendant soixante douze heures, ceux qui vont faire le déplacement de la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Élevage et des Forêts du Cameroun auront l’opportunité d’échanger, après la présentation des sous thèmes comme : "L’Autonomisation économique des Femmes – Femmes entrepreneures vecteurs d’intégration économique – Atelier multi – acteur sur la déconfitualisation des crises en Afrique Centrale…".
Et de découvrir le savoir faire des hommes et femmes de ce continent, à travers des expositions ventes, des ateliers de formation, des soirées gastronomiques, des animations culturelles…
En rappel, la Foire Transfrontalière de la Cemac est une foire multisectorielle qui donne l’opportunité de partager le savoir-faire, de nouer des partenariats et, de visiter de multiples expositions – ventes, avec la participation des acteurs de développement de tous les pays d’Afrique Centrale, les Administrations, les Chambres consulaires, les Organisations internationales, les Chancelleries, les Institutions de recherche, les Grandes écoles, les ONG, les Opérateurs économiques, les PME/PMI, les Artisans et femmes rurales.
Le rendez vous de Yaoundé sera suivi, du 25 Juin au 06 Juillet prochain par celui de Kye–Ossi, ville frontière entre le Cameroun, le Gabon et la Guinée Equatoriale. A cette occasion, les organisatrices promettent des visites vers ces autres pays.
Nicole Ricci Minyem
C’est désormais officiel, Choupo-Moting sera le capitaine de la sélection camerounaise pendant la Coupe d’Afrique des nations qui démarre ce vendredi 21 juin, en Égypte. En effet, c’est lors d’une conférence de presse qui s’est tenu hier mercredi à l’hôtel Mont-Fébé de Yaoundé, que Clarence Seedorf a tranché.
« Il est notre leader technique et c’est un de nos meilleurs joueurs. Il comprend ce que nous, le staff, voulons en termes du mélange entre notre mentalité et la mentalité locale. Dans l’équipe, il est celui qui est aimé de tous. Il a aussi une belle prestance. Tous ces éléments, combinés à sa personnalité, nous ont fait porter notre choix sur lui. C’est vrai que nous avons un fantastique groupe de leaders, et c’est cela qui fait une grande équipe », a justifié le technicien néerlandais.
Notons qu’avant cette décision finale, depuis l’arrivée du sélectionneur Seedorf, plusieurs joueurs de l’équipe ont arboré le brassard. Gaétan Bong, Michael Ngadeu Ngadjui, Choupo-Moting et Georges Mandjeck ayant été tour à tour honorés.
Par ailleurs, l’entraîneur de l’équipe nationale du Cameroun entend notamment conduire ses joueurs à leur sixième sacre continental, deux ans après celui obtenu au Gabon. « Nous travaillons dans de bonnes conditions sur les plans de la logistique et de l’organisation. Les joueurs s’entraînent durement. Le premier stage à Madrid s’est bien déroulé, nous avions 37 joueurs, ensuite nous avons réduit l’effectif à 29 joueurs et maintenant, nous avons retenus les 23 qui participeront la CAN. Notre ambition, c’est de nous rendre en Égypte avec une équipe en bonne santé sur le plan physique. Nous allons à la CAN pour la gagner », a déclaré Clarence Seedorf.
Il ajoute : « Je pense que tout se passe bien. Nous avons encore une semaine de travail, je pense que nous serons prêts pour la compétition. Nous avons travaillé à mettre sur pied un groupe complet et compétitif. Notre état d’esprit est bon, nous sommes concentrés ».
Le premier match du Cameroun dans le groupe F de la CAN 2019 sera face à la Guinée Bissau le mardi 25 juin à 17h GMT. Bonne chance à nos valeureux Lions !!!
Danielle Ngono Efondo