En marge des réunions annuelles de la Banque africaine de développement (Bad) dont il est le gouverneur pour le Cameroun, Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) s’est entretenu avec plusieurs partenaires au développement. L’après-midi du mercredi 12 juin 2019 a donc été consacré à Africa 50 et à la Société financière internationale (SFI).
Avec la SFI, il a été essentiellement question du projet de construction de la centrale hydroélectrique de Nachtigal Amont. « J’ai profité de cette occasion pour parler avec le ministre de la visite que je devrais effecteur au Cameroun en juillet. Nous avons fait le point sur le projet Nachtigal qui va vraiment augmenter la production de l’énergie propre pour le pays à un coût extrêmement compétitif et qui permettra à de nombreux Camerounais d’avoir accès à l’électricité, tant pour les ménages que les entreprises et industries », a indiqué Sergio Pimenta au sortir de l’entretien.
Le vice-président Afrique et Moyen-Orient était accompagné par Mehita Fanny Sylla, représentant résident SFI pour le Cameroun. Il faut noter que la SFI a joué un rôle important dans le financement de ce projet estimé à près de 800 milliards de F qui devra produire 420 mégawatts d’énergie et générer des milliers d’emplois.
« Nous avons aidé à structurer le financement et à faire un montage qui a réduit les engagements de l’Etat en mobilisant le secteur privé. Ça permet de faire un partenariat public-privé qui ne pénalise pas le budget de l’Etat », a expliqué M. Pimenta. Ce que corrobore le Minepat qui assure que : « le rôle de la SFI et des autres partenaires a permis de mobiliser une importante somme d’argent sans que l’Etat n’ait à débourser plus que ce qu’il a eu à débloquer ».
Alamine Ousmane Mey a également échangé avec des responsables d’Africa 50, une plateforme d'investissement de la Bad spécialisée dans les infrastructures qui contribue à la croissance de l'Afrique.
Les réunions annuelles de la Banque africaine de développement sont considérées comme l’événement le plus important du Groupe de la Banque, qui rassemble chaque année, quelque 3 000 délégués, comprenant des ministres africains de l’économie, des finances et du plan, des décideurs politiques, des acteurs du secteur privé, de la société civile, des groupes de réflexion, des représentants du monde universitaire, ainsi que les médias qui débattent sur les questions clés relatives au développement de l’Afrique.
Otric N.
C’est en raison de l’attaque de Boko Haram à Darak département du Logone-et-Chari (Extrême-Nord) dans la nuit du 9 au 10 juin dernier, qui a entraîné la mort de 16 militaires Camerounais, que le président de la République, son excellence Paul Biya a décrété que le vendredi 21 juin 2019 est déclaré journée de deuil national au Cameroun et dans les représentations diplomatiques du pays.
Dans la nuit du 09 au 10 juin, 16 soldats Camerounais et 08 civils ont trouvé la mort à Darak, lors de l’attaque de leur camp par plus de 300 combattants de Boko Haram. 64 assaillants avaient été tués lors de la riposte des forces de défense Camerounaises, avait indiqué dans un communiqué en début de la semaine dernière, le ministre délégué à la présidence de la République en charge de la défense Joseph Beti Assomo.
Et pour rendre un dernier hommage à nos vaillants soldats et aux victimes, le président de la République a signé lundi 17 juin 2019, un décret qui institut une journée de deuil national en la mémoire de ces disparus. Dans son article 1er, il est indiqué que : « Un deuil national est proclamé pour la journée du vendredi 21 juin 2019 en mémoire des 17 militaires morts en mission commandée dans une attaque perfide du groupe terroriste Boko Haram contre le poste avancé de Darak, département du Logone-et-Chari, région de l’Extrême-Nord dans la nuit du dimanche 9 au lundi 10 juin 2019 ».
Dans son article 2, « Les drapeaux seront mis en berne sur toute l’étendue du territoire national et dans les postes diplomatiques et consulaires du Cameroun à l’étranger ».
Notons cependant que, Boko Haram reste bien une menace pour la paix et la sécurité dans la région du Lac Tchad. Même s’il est affaibli dans son âme, il reste une menace pour le Cameroun. Il faut donc en urgence, explorer les possibilités de réponses rapides à cette menace. Et c’est la capacité de mobilisation des citoyens autour de cette noble cause qui indiquera à la communauté internationale l’orientation que nous souhaitons pour le Cameroun. Il est temps de construire de nouveaux discours et de poser les actions alternatives à la radicalisation afin de sortir le Cameroun de ses situations de crise.
Danielle Ngono Efondo
Le Premier ministre, chef du gouvernement, a eu une audience le 14 juin 2019 avec une délégation conduite par Ahmedou OuldAbdallah, président du Centre de stratégie et de sécurité au Sahel, qui s'est rendu au Cameroun sur recommandations du Conseil de sécurité des Nations unies dans le cadre de la promotion de la paix et de la stabilité dans la sous-région Afrique centrale.
L'envoyé de l'ONU a déclaré aux journalistes après l'audience qu'il avait discuté avec le Premier ministre Joseph Dion Ngute de la manière de soutenir et de renforcer le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique centrale basé au Gabon, un bureau qui a été créé en grande partie à la demande de la République du Cameroun.
"Nous sommes ici avec mes collègues pour une mission recommandée par le Conseil de sécurité des Nations Unies pour discuter de la manière d'appuyer et de renforcer le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique centrale qui est basé au Gabon. En fait, le bureau a été créé en grande partie à la demande du Cameroun", a-t-il déclaré.
En ce qui concerne la pertinence du bureau pour la sous-région, Ahmedou OuldAbdallah a déclaré qu'il a pour objectif de traiter les questions émergentes pertinentes et cherche à promouvoir la paix et la stabilité. "Il y a une forte présence de l'ONU dans la région. Il existe des coopérations de maintien de la paix comme en République centrafricaine et au Congo. Mais le bureau de Libreville, au Gabon, couvre toute la région et c'est un bureau politique qui s'occupe des questions émergentes et de la promotion de la paix et de la stabilité dans la sous-région," a-t-il expliqué.
Ahmedou Ould-Abdallah a déclaré que le Premier ministre l'avait assuré de son soutien personnel et de celui du gouvernement camerounais, assurance qu'il prenait au sérieux étant donné qu'il (Ahmedou Ould-Abdallah) avait connu le Premier ministre dans le cadre de la Commission mixte Cameroun - Nigeria. En ce qui concerne la situation au Sahel africain, l'envoyé de l'ONU a dit qu'il priait pour qu'une solution soit trouvée dans un avenir proche, espérant que la crise ne dégénère pas et qu'il soit difficile pour les autorités compétentes de s'y attaquer.
Otric N.
Le temps d’un après-midi, les pelouses du secrétariat général du Palais de l’Unité se sont transformées en un vaste espace festif. C’était vendredi dernier à l’issue de la cérémonie de décoration des personnels civils et militaires de la présidence de la République au titre de la 47e fête nationale qui a été célébrée le 20 mai dernier. A en croire Cameroon Tribune, Parents, membres des familles et amis ont pris d’assaut la salle prévue pour la circonstance. Ils étaient au total 240 à avoir été distingués. Soit 129 dans les différents ordres nationaux et 111 pour des médailles d’honneur du travail.
Dans le cadre de la première vague, on a enregistré cinq personnalités élevées à la dignité de Grand officier de l’ordre national de la valeur, alors que six recevaient le Grand cordon de l’ordre du mérite camerounais. Aucun discours prononcé au cours de cette cérémonie empreinte de beaucoup de chaleur présidée, au nom du président de la République, par le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.
Il était assisté pour la circonstance du ministre, directeur du Cabinet civil, Samuel Mvondo Ayolo, des ministres, secrétaires généraux adjoints de la présidence de la République, Elung Paul Che et Mohamadou Moustapha, des ministres chargés de mission, Mengot Arrey Victor Nkongho et Ghogomu Paul Mingo.
Pour ce qui est des ordres nationaux, l’effectif des récipiendaires de la distinction de chevalier dans l’ordre du mérite camerounais a été le plus élevé avec 51 personnalités honorées, alors que 64 médailles en vermeil ont été remises, constituant le nombre le plus élevé pour les médailles d’honneur du travail.
Rappelons que la 47ème édition de la Fête de l'Unité s’est célébrée le 20 mai 2019. Placée sous le thème : « Unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans sa marche résolue vers l'émergence », cette édition de la Fête Nationale a offert une fois encore aux Camerounais l'occasion d'exprimer solennellement leur attachement à l'unité, à la paix et la stabilité d'un pays engagé résolument vers la voie de l'émergence.
Otric N.
Sur son compte officiel Twitter, le Chef de l’Etat a adressé ses félicitations à Pascal Siakam le premier camerounais à atteindre les cimes de la NBA.
Il fait sûrement partie des camerounais qui ont porté haut le drapeau du pays à l’extérieur. Pascal Siakam c’est le nom que l’ensemble des camerounais tient au bout des lèvres et célèbre depuis la semaine dernière. Les chaînes de télévision à l’instar de Canal 2 international, ont réalisé des reportages dans la ville de Douala, où Pascal a grandi. Plus important encore, en inscrivant son nom dans la liste des basketteurs ayant atteint le sommet de la Nba, Siakam n’a pas laissé indifférent Paul Biya, le Président de la République. Le Chef de l’Etat s’est saisi de son compte officiel Twitter pour adresser ses félicitations à celui-ci. « Je salue la performance de notre jeune compatriote Pascal Siakam champion de la NBA. Il symbolise cette jeunesse camerounaise qui participe au rayonnement de son pays », a écrit le Chef de l’Etat.
Cette sortie du Président de la République a été suivie par celles des camerounais de tout bord. Le journaliste dont l’expérience en question de sport Martin Camus de Mimb n’est plus a démontrer, a lui aussi, salué les performances du basketteur international, et surtout le fait qu’il ait brandi le drapeau du Cameroun. « Qui n'est pas fier, de voir en plein NBA... pour le bouquet final, le drapeau du Cameroun flotter au cœur du territoire américain ? Peuple béni qui ignore l'étendue de ses bénédictions, lève-toi et acclame PASCAL SIAKAM !!! Good Job », peut-on lire sur sa page officielle Facebook.
Pour la petite histoire, Pascal Siakam qui est fait aujourd’hui la fierté de toute l’Afrique a en peine deux saisons, est devenu le premier camerounais à disputer et remporter la prestigieuse finale Nba. Agé de 25 ans, il a avec les Toronto Raptors, mis fin au règne des Golden State Warriors qui avaient remporté les deux précédents titres. Il est à noter que lors du premier match de la finale 2019 où il a réalisé un impressionnant 14 sur 17 au tir. Il a surtout inscrit le panier qui a fait plier Golden State à 18 secondes de la sirène. Il a redonné trois points d’avance à son équipe, qu’il avait mise en fâcheuse posture quelques secondes plus tôt, en perdant un ballon important.
Pascal Siakam a inscrit son nom en lettres d’or dans les annales sportives du Cameroun.
Liliane N.
Le Premier ministre Joseph Dion Ngute a confirmé le 14 juin 2019 à l'Assemblée nationale la volonté et la détermination du Cameroun d'accueillir le Championnat d'Afrique des Nations appelé CHAN TOTAL 2020 et la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) baptisée TOTAL 2021. Le Chef du Gouvernement a donné cette assurance aux parlementaires en répondant à une question de l'Honorable Nzognuo Fotsa Ngong du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) lors d'une séance plénière de questions-réponses présidée par le Président de la Chambre, Cavaye Yeguié Djibril, en présence du Ministre délégué auprès de la Présidence chargé des relations avec les Assemblées, Bolvine Wakata.
Le député a interrogé le gouvernement sur les mesures prises pour que le Cameroun accueille avec succès les tournois et a également exigé un bilan sur l'état de réalisation des projets qui devaient être achevés le 31 mars 2019 dans le cadre de la CAN 2019 que le Cameroun n'accueillera malheureusement plus en raison d'un changement de date des autorités de la Confédération africaine de football (CAF).
Dans sa réponse, le Premier ministre a déclaré que cette question constituait un appel à la vigilance et à l'engagement pris par le pays. "En effet, la question de l'honorable Nzognuo est un appel à la vigilance et au respect des engagements pris par notre pays. Comme vous le savez tous, le chef de l'Etat s'est solennellement engagé à organiser la Coupe d'Afrique des Nations au Cameroun. La Confédération Africaine de Football (CAF) qui détient les droits pour l'organisation de la CAN a décidé de reporter la date de cet événement.
En conséquence, la CAN se tiendra maintenant au Cameroun en 2021. Depuis lors, les autorités de la CAF n'ont cessé de confirmer ce changement de date et, à plusieurs reprises, elles ont salué les efforts et les sacrifices consentis par notre pays pour organiser ce festival continental de football", a déclaré le Premier ministre.
En ce qui concerne les infrastructures et autres projets destinés à accueillir la compétition, le Premier ministre a indiqué que certains sont en cours et plusieurs autres sont achevés et déjà en service. "Le débat sur la capacité de notre pays à organiser le CHAN et la CAN devrait, à mon humble avis, être clos. En ce qui concerne le suivi opérationnel, il existe un cadre consultatif réunissant les contractants et les autres parties prenantes responsables de l'exécution des projets ciblés...
Avec la mise en place des organes d'organisation du CHAN 2020 et de la CAN 2021, les derniers ajustements infrastructurels sont en cours. Plusieurs infrastructures sont également en service sur les différents sites de compétition", a précisé le Premier ministre Joseph Dion Ngute. Il a justifié sa réponse en disant que les championnats laisseront un héritage énorme au Cameroun. "Il est à noter que le CHAN et la CAN laisseront derrière eux un héritage considérable, y compris des complexes sportifs et des stades ultramodernes, des routes d'accès nouvellement construites, des hôtels nouvellement construits ou réhabilités, des aéroports rénovés, tous dotés de systèmes de sécurité à la pointe de la technologie," a-t-il déclaré.
Otric N.
Dans les discours du Chef de l’Etat ainsi que dans celui des membres du gouvernement, l’on ne manque pas de situer l’émergence du Cameroun en 2035. Des mécanismes sont au quotidien mis en jeu, notamment le plan d’urgence triennal, les projets structurants…
Les axes du colloque
Ils sont regroupés en plusieurs points : Economie verte - Ressources minières de la nationalisation des exploitations - Transport: impacts Socio-environnementaux et économiques - E – Sécurité : Sécurité numérique - E Banking – E Commerce : La Banque numérique - E Santé - Télémédecine - E Learning : Bureau directeur numérique.
Objectifs poursuivis
Le thème retenu cette année, vise à asseoir une réflexion globale pour un modèle de développement à croissance accélérée, afin de bâtir les voies de l’émergence de notre pays.
C’est la raison pour laquelle, les organisateurs du colloque national de l’Economie et de la Finance entendent : faire participer tous les acteurs aux nouvelles formes de coopération économique et monétaire - asseoir un modèle de développement qui répond aux exigences de l’environnement social, économique - rationaliser les relations entre les institutions de la République et les opérateurs économiques nationale - sensibiliser au sujet de la bonne gestion des ressources publiques en vue de les rendre plus utiles au service des investissements économiques - stimuler les consciences de tous les acteurs de la vie économique au sujet de la mutualisation des forces, pour accompagner le Chef de l’Etat dans l’initiative de l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035 - renforcer le système économique et financier du pays à travers des réflexions axées sur des thématiques exigeantes des systèmes modernes - renforcer les capacités en matière d’économie des entreprises et de tarification fiscale.
Le slogan « les bâtisseurs de l’émergence au rendez-vous de la somme », fait du CONEF, une plate-forme de réflexion qui ne décrète pas l’émergence mais construit de manière endogène, l’esprit de développement du processus de l’émergence du Cameroun. A ce titre, il faut manifestement considérer que cette plate forme décèle des intérêts d’envergure nationale. On peut entre autres citer : la promotion des investissements économiques du Cameroun - la consignation des réflexions dans un document rapport - une veille concurrentielle économique - un renchérissement des connaissances - la stimulation des initiatives d’investissement.
Nicole Ricci Minyem
Les faits
D’après Adolarc Lamissia, notre confrère de le Jour, la scène s’est déroulée samedi dernier, aux premières heures du jours. Les deux amants se sont rencontrés dans une discothèque. Dans un accès de jalousie, le sous officier s’en prend violemment à la jeune dame, qu’il soupçonne d’infidélités et à qui il reproche ses sorties nocturnes.
Lors des échauffourées, l’homme en tenue casse une bouteille de vin sur la tête de son ex et cette dernière, prise de panique et voulant se mettre à l’abri, réussit grâce à l’intervention des autres personnes présentes sur les lieux, à s’enfuir et à trouver refuge auprès de sa sœur qui réside quartier Bideng.
Sa sœur qui entend les cris de sa cadette lui ouvre la porte : « Elle est arrivée avec du sang sur la tête et du sang partout sur le corps. Nous avons essayé de faire un pansement rapide, le temps d’attendre le levée du jour pour la conduire à l’hôpital… ».
Malheureusement, son assassin, à l’affût, ne lui donnera pas l’opportunité d’aller suivre des soins. A 5h, il débarque chez la sœur de Thérèse, ivre et en faisant du bruit : « J’ai d’abord refusé de lui ouvrir la porte. Après une heure, il est revenu et, croyant que ce sont les voisins. Dès qu’il est entré, il a tiré sur ma sœur à deux reprises qui s’est écroulée ici au salon et est morte sur le champ… ».
Dans son récit, Adolarc Lamissia, notre confrère du Jour précise qu’après son crime, l’adjudant Edouga a retourné l’arme contre lui, et a tenté de se donner la mort avec son arme de service, un PA mais, il ne réussit à qu’à se faire une légère blessure au niveau du coup.
Alerté par les cris de détresse de la sœur de Thérèse et par les coups de feu, les voisins viennent aux nouvelles et, craignant peut être qu’on ne s’en prenne à lui, le sombre individu fait appel aux éléments de l’équipe spécialisée d’intervention rapide de la police (Esir).
Le procureur de la République, les autorités militaires et les forces de sécurité en service à Ngaoundéré sont descendus sur les lieux et, pendant que la victime était amenée à la morgue, son assassin a été conduit à l’hôpital et, les médecins qui l’ont ausculté affirment que son pronostic vital n’est pas engagé.
Une enquête ouverte
En quête d’informations, notre confrère a rencontré une source proche du parquet de N’Gaoundéré qui lui a dit que c’est ce lundi que l’on a programmé la première audition de celui qui est entré au sein de l’armée camerounaise, par on ne sait quel moyen et qui, au lieu de s’en prendre aux membres de la secte terroriste qui écument les régions du grand Nord, a tourné son arme de service contre celle qui avait accepté de partager sa couche pendant dix ans.
Nicole Ricci Minyem
Ce sont au total neuf candidats représentant trois structures de formation en hôtellerie et restauration du Nord qui ont fait étalage de leur génie dans le cadre du lancement du concours national des valeurs culinaires du Cameroun. Cadre par excellence d'expression du savoir-faire culinaire, le moment épousait un contexte de valorisation des mets locaux. Pour Guy Alain, président de l'Association pour la défense et la protection des intérêts des professionnels des industries d'hôtellerie et du tourisme du Cameroun (Asdifop), l'objectif de ce concours était clair, mettre en vitrine la richesse de la cuisine locale du Cameroun et introduire dans l'avenir des modules d'enseignement sur ces mets locaux dans les institutions de formation en hôtellerie et restauration telles que les Sar Sm.
Garoua a ainsi accueilli le concours des valeurs culinaires placé sous le thème:"la cuillère d'or Asdifop 2019". Les représentants de la région du Nord qui se recrutent dans trois institutions, ont exprimé leur motivation en exposant les plats traditionnels du terroir comme le "moringa, le foléré et le jus d'oseille".
Aux termes de cette compétition une seule structure est retenue pour représenter la région du Nord au Concours national. La suite, ce sera en juillet prochain dans la région de l'Est où un représentant de cette région devra aussi être retenu.
Innocent D H
Depuis quelques jours, le sort des jeunes filles qui ont fui la crise sécuritaire dans les régions anglophones du Cameroun pour se réfugier dans la région du Littoral défraie la chronique. Pour survivre, ces dernières, pour la plupart délaissées à elles-mêmes, se voient obligées de se lancer à un mode de vie hors du commun. Plusieurs en l’occurrence se sont lancées dans la prostitution. Ceci, sous le regard impuissant de leurs frères qui jouent parfois les sentinelles pendant ces moments.
Le snack-bar « Kwassa Kwassa international » situé non loin de la gare routière de Bonabéri dans la ville de Douala a certainement regagné en notoriété depuis quelques temps. C’est en effet le site le plus connu où l’on sait pouvoir retrouver facilement les jeunes filles anglophones pratiquant la prostitution pour survivre.
L’histoire n’est pas la même d’une fille à une autre. Mais le point commun est qu’elles ont tout perdu et ne peuvent faire autrement pour gagner du pain au quotidien. L’on se demande si elles auraient été obligées de vivre cette tragédie si le calme régnait encore dans leurs régions d’origine.
Les populations sont victimes de l’égoïsme des leaders sécessionnistes
Engagés pour des revendications à l’endroit du gouvernement, les partisans de la sécession mènent depuis bientôt quatre ans un conflit contre les Forces de Défense camerounaises dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ce conflit qui devient plus en plus houleux au fil du temps, multiplie également les victimes dont le nombre exact reste difficile à définir. Les populations résidant dans ces régions se déplacent pour trouver refuge dans les brousses, dans d’autres régions du pays voire dans les pays voisins, au Nigéria en l’occurrence. Seulement, les conditions de vie après ces fuites ne sont pas toujours des meilleures.
Les leaders séparatistes qui encouragent ce regain de violence semblent ne pas se soucier de ce qu’il advient de « leurs populations ». L’indifférence démontrée devant cette situation suscite des interrogations, notamment, quel avenir les leaders sécessionnistes réservent-ils pour les sinistrés de la crise anglophone ? Quelle civilisation prônent-ils lorsqu’ils poussent les populations à une telle vie ?
Toutefois, l’on ne saurait ignorer le fait que cet orgueil dont ils font preuve les enfonce bien plus qu’ils ne le croient sinon, comment expliquer ce que deviennent ces déplacés ? C’est de loin ce que l’on peut souhaiter pour son peuple en tant que dirigeant.