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L’Organisation mondiale de la Santé relève plus de 1 700 000 malades dans le pays. Au vu de ces chiffres qui restent alarmants, l’institution indique que beaucoup reste à faire pour l’éradication de cette maladie. Pour l’OMS, cela serait possible à travers l’intensification de la politique de gratuité des moustiquaires imprégnées d’insecticides notamment.   

 

Le Cameroun compte 11 233 décès liés au paludisme et 1 722 188 personnes testées positives au plasmodium, à en croire les informations contenues dans le rapport 2000-2019 sur l’état de lutte contre le paludisme au Cameroun.

Pourtant en 2019, plus de 8 860 millions de Camerounais qui ont bénéficié des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda) et plus de 2 millions de tests de diagnostic rapide effectués. S’agissant des cas de paludisme pris en charge avec des traitements de première intention (y compris à base d’arthémisinine), ils s’élèvent à plus de 1 834 millions.

Le rapport 2020 de l’OMS publié le 30 novembre attire l’attention sur les stratégies de lutte contre le paludisme au Cameroun qui restent insuffisantes. La distribution gratuite des moustiquaires imprégnées d’insecticide connaît de véritables difficultés d’implémentation, note la branche onusienne en charge de la Santé. L’institution indique également qu’à travers le monde, le paludisme fait encore des centaines de milliers de morts chaque année. Une maladie qu’il est pourtant possible de d’éviter et de traiter, fait savoir l’Organisation mondiale de la Santé.

Innocent D H    

 

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Dans le cadre de la lutte contre le paludisme que mène le ministère de la santé publique, la troisième campagne de distribution des Milda débutée vendredi dernier prend fin ce lundi. Les chefferies traditionnelles sont identifiées comme l'un des principaux cadres où se déroule sans anicroche les opérations de distribution. 

 

Démarré dans la région du Nord vendredi 13 septembre 2019 au cours d'une cérémonie solennelle présidée à Garoua par le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi'i, cette troisième campagne de distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d'action telles que celles des éditions précédentes, vise à protéger les populations contre les piqûres de moustiques responsables du paludisme. Le numéro un de la région du Nord en procédant au lancement officiel de la distribution a invité les ménages "de faire bon usage des moustiquaires imprégnées qui vont être reçues". Les équipes de santé déployées sur le terrain pour la conduite des opérations de distribution procèdent à des démonstrations pour expliquer les  modalités d'usage des Milda aux populations. Il faut dire que cette distribution des moustiquaires imprégnées déroulent principalement dans les chefferies traditionnelles.

 

Distribution des Milda dans les chefferies 

Cas pratique, la chefferie traditionnelle de Bibémiré 1 à Garoua. A l'esplanade de cette chefferie samedi dernier sont perceptibles des agents distributeurs en pleine activité. Pour Hammadou Arabo, vérificateur de ticket de distribution: "les bénéficiaires qui ont été recensés se présentent avec leur ticket et nous vérifions s'il n'y a pas de falsification et puis nous  remettons la moustiquaire au destinataire", explique-t-il. Tout se déroule sous le regard admirateur et sérieux de Sa Majesté Oumarou Moussa le Lawane de Bibémiré 1. Celui-ci nous assure: "dans mon quartier, il n'y a pas de problème. Par jour, nous distribuons au moins dix ballots de moustiquaires". 

Pour les bénéficiaires pas question de se plaindre, toutes les raisons sont réunies d'exprimer sa satisfaction quant au dispositif de distribution mis sur pied. "On m'a bien reçu et j'ai désormais ma moustiquaire imprégnée", confie Aziz Blama. Quant à Didjatou Djalo, elle aussi bénéficiaire des Milda : "le moment est venu d'aller faire usage des quatre moustiquaire que j'ai reçu pour ma famille. Mes enfants et moi, ne serions plus victime des piqûres de moustique", explique cette dame. Dans cette chefferie, après deux jours distribution, l'on dénombre plus 500 milda déjà distribuées.

De manière générale, dans la région du Nord, les opérations de distribution des moustiquaires imprégnées se déroulent sans anicroche, les populations manifestent de plus en plus leur intérêt à entrer en possession des Milda et d'en faire bon usage. 

 

Innocent D H

 

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Ce nombre de Moustiquaires doit être réparti entre plus de 300.000 ménages.

 

Selon le Dr Yaou Zachary Alhadji, Délégué régional de la Santé publique pour l'Adamaoua, en 2018, le paludisme représentait 35,5% de motifs de consultations et 18% de causes de mortalité. C’est dire que cette maladie continue à avoir des effets dévastateurs dans cette partie du pays. On peut donc comprendre la joie des populations de l’Adamaoua qui ont accueilli à bras ouvert, la troisième campagne de distribution des Moustiquaires imprégnées à longue durée d'action (Milda). Celle-ci a été lancée dans cette région le 05 septembre 2019.

De sources officielles, on apprend donc que jusqu’au 09 septembre, 783.422 Milda doivent être distribuées à plus de 300.000 ménages. A cet effet, 754 sites de distribution ont été recensés sur l'ensemble de la région. Et pour que l’opération de distribution se déroule sans couac, le Groupe technique régional (Gtr) de lutte contre le paludisme dans l'Adamaoua a mené plusieurs activités. Parmi ces activités, on peut citer la mise à contribution des crieurs, des médias et des voitures pour susciter l'adhésion des populations à retirer leurs moustiquaires. En plus de cela, le Gtr a mobilisé 1500 agents de distribution devant effectuer le travail pendant cinq jours en stratégies fixe, avancée et mobile. 

« Pour assurer le plein succès de cette opération, nous avons d'abord mis l'accent sur la communication. Ceci dans l'objectif d'atteindre toutes les couches sociales. Ensuite, nous avons multiplié les plaidoyers auprès des chefs traditionnels et religieux. Les formations des agents ont été menées sous la supervision de la hiérarchie à tous les niveaux. En prélude à la date du 5 septembre 2019, toutes les Milda avaient été acheminées à temps dans la majorité des aires de santé. En ce moment où se déroule la distribution de masse, les forces de maintien de l'ordre ont été sollicitées pour la sécurité de certains sites dans la région de l'Adamaoua », indique le Dr Nadine Fando, coordinatrice du Gtr de lutte contre le paludisme dans l'Adamaoua, dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.

 

Liliane N.

 

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Certains habitants de la capitale économique sont entrés en possession de leurs moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda) vendredi 14 juin 2019.

 

Ce vendredi 14 juin 2019, certains habitants du quartier Cité-sic, dans l’arrondissement de Douala 5e ont reçu leur Moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda). « Je me suis fait enregistré pendant le recensement et je suis allée retirer ma moustiquaire aujourd’hui (vendredi 14 juin 2019 Ndr) sans aucune difficulté chez le chef du quartier. C’est un ami qui m’a informé que la distribution est déjà effective, et j’ai préféré y aller pour éviter les tracasseries des dernières minutes », affirme Gerald, qui s’est chargé de propager la nouvelle autour de lui. Contrairement à ce jeune père de famille, certains de ses voisins n’avaient pas été informés, malgré la communication du Ministère de la Santé publique à ce sujet.

 

En effet, Manaouda Malachie a officiellement lancé la 3ème campagne nationale de distribution gratuite des Milda le 13 juin dernier à Mandjou dans le département du Lom et Djerem, région de l’Est. 1 320 349 Milda vont être distribuées à près de 500 mille ménages, soit plus de deux millions de personnes ciblées par cette première phase de distribution dans la région du Littoral. Près de 14,8 millions de Milda seront distribués dans tout le pays au cours de cette étape. Les  régions du Sud et de l’Ouest, ainsi que  13 districts de santé du Littoral sont également concernés par cette première phase de la  troisième campagne nationale de distribution qui  s’étendra jusqu’au 17 juin prochain.   

 

Selon les données du ministère de la Santé publique, la région de l’Est est la région la plus touchée par le paludisme sur le territoire national. Le Cameroun a enregistré une baisse du taux de paludisme  de 30% à 25%, grâce à l’utilisation des Milda. En 2016, le paludisme représentait   près de  24% de motifs de consultations et 12% de causes de décès dans les hôpitaux du Cameroun. Un chiffre qui a légèrement augmenté en 2019, avec  25% de consultations et 14% de décès.

 

Les enfants de moins de 5 ans constituent  les couches sociales  les plus vulnérables.  Sur les 3 195 décès liés au paludisme enregistrés dans les  formations sanitaires, 1942 ont été relevés chez les moins de 5 ans, soit 60,78%.  L’Unicef indique  que de nombreux enfants, notamment en Afrique, continuent à mourir du paludisme dans la mesure où ils ne dorment pas sous des moustiquaires imprégnées d’insecticide et où ils sont dans l’impossibilité d’accéder à un traitement qui sauve la vie dans les 24 heures suivant les premiers symptômes.

 

Marie MGUE

 

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Hier jeudi, le ministère camerounais de la Santé publique, Manaouda Malachie, a lancé la troisième campagne nationale de distribution des Moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) dans la région de l’Est.

 

Le Cameroun étant un pays où le paludisme est endémique, cette maladie est la première cause des consultations médicales et d’hospitalisation. Les enfants de moins de 5 ans sont les plus vulnérables : près de 70% des cas de décès touchant cette tranche d’âge sont liés à cette maladie selon OMS. Ainsi, pour remédier à ce problème, une campagne de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action a été lancée hier jeudi, par le Minsanté.

 

Cette première phase, prévue du 13 au 17 juin, va se dérouler dans quatre des dix régions du pays que sont l'Est, le Littoral, l'Ouest et le Sud. Puis, suivront les régions de l'Adamaoua, de l'Extrême-nord et du Nord au mois de juillet. La campagne sera bouclée en septembre dans les régions du Centre, du Nord-ouest et du Sud-ouest.

 

Cette campagne porte sur le partage de 15 millions de Milda dans des foyers préalablement recensés. Selon une note du Minsanté, cette opération est gratuite et « les responsables de familles munis d’une pièce d’identité doivent se rendre sur les lieux de distribution indiqués sur les tickets reçus au mois de février dernier pour récupérer leur moustiquaire », précise un communiqué du département du Minsanté.

 

Lire aussi : Lutte contre les épidémies et pandémies : des volontaires de la Croix-Rouge se capacitent à Garoua 

 

Notons que, les deux première campagnes organisées en 2011 et 2016 ont permis de distribuer 20,4 millions de moustiquaires dans les ménages camerounais, avait annoncé Manaouda Malachie en février dernier.

 

Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS, le Cameroun compte parmi les dix les plus touchés par le paludisme dans le monde, contribuant à hauteur de 3% la mortalité de toute la planète. Toujours selon l’organisation, 4000 morts ont été enregistrés en 2017 dans les formations sanitaires, presqu’autant dans les familles qui gèrent les cas sans se rendre dans une formation hospitalière.   

 

Danielle Ngono Efondo

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Une campagne de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées à longue durée d'action (Milda) est prévue en mois de juin prochain. Information relayée au cours de la réunion préparatoire de ladite campagne ténue dans la salle des réunions des services du Gouverneur du Nord.

 

"Toutes les familles de la région du Nord doivent bénéficier des Milda, pour une meilleure prévention du paludisme", telle est la principale interpellation faite par le secrétaire général des services du Gouverneur du Nord Julien Ndoumba aux principaux acteurs de la chaîne de distribution de ces moustiquaires. Il s'agit ainsi de la troisième campagne instituée pour la mise à la disposition des populations des Milda. "Nous nous sommes évertués ce jour à détailler les étapes qui serviront à la réussite de cette opération dans le cadre de la gestion accès sur les résultats sachant bien qu'au cours de la première réunion qui vient de se tenir, chacun des participants est prêt pour la campagne 2019", a indiqué l'autorité administrative.

Il faut à titre de précision dire que, cette campagne est financée par l'Etat du Cameroun avec l'aide de ses partenaires. En ce moment, des sources crédibles font état de ce que 10 conteneurs de moustiquaires imprégnées à longue durée d'action sont déjà arrivés dans la capitale régionale du Nord. "Dans la planification opérationnelle, la distribution concerne toute la région du Nord. Nous avons environ 72 conteneurs de moustiquaires qui sont attendus", a déclaré une fois de plus, le Secrétaire général des services du Gouverneur.

Dans une région où le paludisme est considéré comme l'une des premières causes de mortalité, cette campagne de distribution des Milda aux ménages arrive donc à point nommé.

 

Innocent D H

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Malgré les actions menées, le combat contre cette maladie se heurte à plusieurs difficultés.

 

La lutte efficace contre le paludisme dans la région de l’Extrême-Nord semble assez difficile. Selon les spécialistes en santé publique, cette efficacité se heurte à deux pesanteurs. Primo, les populations refusent d’adapter leurs habitudes à l’utilisation efficiente des moustiquaires, moyen le plus efficace de lutte contre la piqûre de l’anophèle femelle, vecteur de la malaria. Secundo, la mesure gouvernementale mise en œuvre pour le traitement gratuit du paludisme grave chez les enfants de moins de 5 ans, cible la plus exposée, souffre de son application effective dans les différentes formations sanitaires de la région. Cette mesure annoncée le 18 juillet 2014, par le ministre de la Santé publique, est encore pour beaucoup, une illusion. Une défaillance qui porte sérieusement un coup à la réduction de nombre des décès liés au paludisme, pourtant, cheval de bataille du gouvernement.

De nombreux parents sont déçus par la qualité du traitement administré à leurs progénitures. « Sincèrement, la gratuité de traitement du paludisme chez les enfants de moins de cinq ans est juste un beau discours des politiques. Cette mesure n’est pas respectée dans beaucoup des centres hospitaliers. Je crois que les personnels des centres de santé ont instauré un grand business autour de la gratuité du paludisme. Dans les villages et campagnes où cette mesure n’est pas connue, les villageois continuent de payer les frais de traitement du paludisme des enfants de moins de cinq ans. Il faut que les autorités veillent à cette situation sinon les enfants vont continuer de mourir de cette maladie pour laquelle l’Etat dépense beaucoup d’argent », fulmine Boubakari, un parent.

Pour Dr Jean Fosso, chef d’unité régionale de lutte contre le paludisme pour l’Extrême-Nord, les populations sont en partie, à l’origine des nombreux décès occasionnés par la malaria. Selon lui, les consignes de protection données ne sont pas respectées. « Le paludisme tue beaucoup dans la région de l’Extrême-Nord. Le nombre des décès liés à cette maladie est très élevé. La tendance est en baisse un peu partout au Cameroun surtout dans le Grand Sud, parce que les gens respectent les consignes qu’on leur donne. Ici à l’Extrême-Nord, les moustiquaires ne sont pas bien utilisées. En plus, le recours aux soins est très tardif », analyse-t-il.

En réalité, une bonne partie des populations de cette région, n’a pas encore intégré dans les habitudes, l’utilisation des moustiquaires pour se prémunir du paludisme. En 2011, des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda), ont été distribuées gratuitement. Mais elles ont été utilisées par la plupart des ménages, comme filet de pêche, rideau dans les maisons ou autres. Selon une enquête post campagne réalisée en 2013 par l’Institut national de la statistique (INS), à la demande du ministère de la Santé publique, 84% des ménages  de la région de l’Extrême-Nord ont reçu  les Milda. Mais, seulement 34% des enfants de moins de cinq ans  et 34,6% des femmes enceintes dorment sous la moustiquaire.

Pendant ce temps, le paludisme fait des nombreuses victimes chaque année. Les statistiques des décès causés par le paludisme depuis 2015 ne sont pas encore disponibles. Mais selon Dr Jean Fosso, la tendance serait à la baisse. En 2014, 1665 décès dus au paludisme ont été enregistrés dans la région de l’Extrême-Nord, dont 1208 enfants de moins de cinq. Sur 939 682 consultations toutes causes confondues enregistrées dans les districts de santé de la région, 298 915 cas sont liées au paludisme (simple et grave). Ces chiffres représentent 31,8% de taux de morbidité. C’est le district de santé de Kousseri qui a payé le plus lourd tribut à cette maladie avec 130 décès (0,6% de taux de létalité). Le district de santé de Velé a été le moins meurtri avec seulement 05 décès (0,2% de taux de létalité).

 

Chimio prévention

La réduction du nombre de décès causés par le paludisme surtout chez les enfants de moins de cinq ans préoccupe les autorités. D'abord en 2011, le Chef de l’Etat a décidé de la gratuité  du traitement du paludisme simple, ensuite en 2014, il a décidé que même le paludisme grave soit traité gratuitement chez les enfants de moins de cinq ans. A travers cette mesure, le gouvernement entendait prendre en charge  au moins 80% des cas du paludisme dans les différentes formations sanitaires. Selon le plan stratégique défini pour la période 2011-2015, cette proportion devrait passer à 85% en 2014 et à 90% en 2015.

En plus de la gratuité du traitement de cette maladie, le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda avait annoncé le 02 novembre 2013 à Maroua, au sortir de la réunion technique avec les membres du centre régional de prévention et de lutte contre les épidémies pour l’Extrême-Nord, l’introduction dès juillet 2014, de la chimio prévention. « Nous allons mener l’étude permettant à ce qu’avant la prochaine recrudescence attendue vers la fin du mois de juillet ou août, qu’on puisse introduire la chimio prévention notamment chez les jeunes enfants. Nous déplorons les décès. Nous aurions souhaité qu’il n’y ait pas. Mais c’est impossible parce que le paludisme tue.  Nous devons rassurer les uns et les autres que c’est quand même un taux de létalité de 0,5% », indiquait-il.

Deux ans après,  cette annonce est encore dans le registre du discours politique. La chimio prévention saisonnière tant souhaitée peine à être mise en œuvre. Selon Dr Jean Fosso, chef d’unité régionale de lutte contre le paludisme, cette situation s’explique par le fait que la commande des médicaments a été envoyée par le Cameroun avec retard. « La campagne de 2015 devrait être financée par les fonds de la Banque Islamique de développement (BID, Ndlr) à travers l’Unicef qui est un partenaire du ministère de la Santé publique. La raison pour laquelle la commande n’a pas eu lieu, c’est que la commande des médicaments a été envoyée là où on devrait les acheter avec un peu de retard. Au point qu’il n’était plus possible que les médicaments soient livrés à temps au Cameroun pour que la campagne démarre cette année. Mais en 2016, en plus du financement de la BID, il y aura également le financement fond mondial qui est convenu depuis mai 2014 avec le gouvernement. Pour le moment, nous sommes sûrs qu’à partir de 2016, la chimio prévention du paludisme saisonnier sera effective », rassure Dr Jean Fosso. 

 

Félix Swaboka

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Prévu pour débuter au mois de mars prochain selon le ministère de la Santé publique (Minsanté), la campagne de distribution des moustiquaires à longue durée d’action (Milda) en est la phase du dénombrement des ménages devant recevoir ce précieux outil de lutte contre le paludisme dans la région du Littoral.

 

A cette étape, le processus consiste à connaitre exactement le nombre de personnes par habitation. L’objectif, du reste trivial, est d’assurer une distribution efficiente de ce précieux outil de lutte contre le paludisme. A l’heure actuelle et ce depuis le 16 février dernier, les équipes de dénombrement sillonnent 13 districts de santé de la région du Littoral. Ces derniers sont précisément, à Douala, les districts de santé de Mboko, de Deïdo, de la Cité des Palmiers, de Logbaba, de Japoma et de Bangue. Hors de la ville de Douala, ce sont les districts de santé d’Edéa, de Ngambe, de Ndom, de Yabassi, de Kondjock, de Puma et de Manoka qui sont également concernés.

Pour autant, selon des responsables régionaux du Ministère de la Santé Publique, ce ne sont pas ces 13 districts de santé qui seront couvert lors la première phase de distribution de ces moustiquaires. Sans que énumération de ceux des districts qui seront concernés par cette première phase n’est été faite, ces responsables indiquent simplement que ceux des districts qui ne seront pas touchés au mois de mars, le seront lors de la prochaine campagne prévue se tenir au mois de juillet prochain.

Toujours selon les responsables régionaux, ce sont près cinq cent mille ménages desdits districts de santé qui sont concernés par cette campagne de distribution gratuite des moustiquaires à longue durée d’action. Ces derniers recevront plus  d’un million de Milda au total. Toutes les précautions seront prises pour qu’aucun ménage dans les districts de santé concernés ne soit oublié.

Prévu s’achever dans 5 jours, ce processus met à contribution de nombreux jeunes identifiables par leurs badges, jeunes qui font du porte-à-porte pour recueillir les précieuses informations devant permettre in fine, la bonne conduite de l’opération de distribution proprement dite. Il convient donc pour les populations des districts de santé concernés de bien les accueillir et de leur fournir des informations justes…

Bien que nous n’ayons pu nous procurer les données relatives à l’évolution de la prévalence du paludisme depuis la première distribution des Milda, au Minsanté, l’on nous assure que le nombre de cas de personnes atteintes par cette maladie aurait « significativement » diminué. 

Ferdin N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01