Selon la Caisse autonome d’amortissement (CAA), l’organisme public en charge de la gestion et du suivi de la dette publique dans le pays, pourrait être présenté dès juin 2021 au Conseil d’administration du FMI pour approbation.
La CAA dans sa dernière note de conjoncture sur la dette publique au Cameroun révèle : « Suivant la volonté des autorités à conclure un nouveau programme économique et financier avec le FMI, les discussions préliminaires sur le mémorandum économique se poursuivent entre les équipes techniques, en attendant l’ouverture officielle des négociations, devant permettre de finaliser les paramètres du programme, à présenter pour approbation du Conseil d’administration du FMI, en juin 2021 ».
Le nouveau programme constitue d'être au cœur des discussions entre le Gouvernement camerounais et le Fonds monétaire international (FMI). Les contours ne sont pas encore dévoilés pour l'instant. Toutefois, le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motaze indique que le nouveau programme économique et financier que peaufine le gouvernement ne devrait plus être un instrument de consolidation du budget de l’État, comme ce fut le cas avec celui de la période 2017-2020 qui était assorti d’une facilité élargie de crédit (FEC). Il devrait être, à en croire ce membre du gouvernement, un outil qui privilégie la lutte contre la pauvreté et l’amélioration du contenu du panier de la ménagère camerounaise.
Il convient de rappeler que le dernier programme économique et financier triennal (2017-2020) entre le Cameroun et l'institution de Bretton Woods initialement prévu pour s’achever le 25 juin 2020, avait été prorogé au 30 septembre 2020, à la demande du pays, en raison des conséquences de la pandémie du Covid-19 sur les finances publiques. Le prochain conseil d'administration du FMI, sera donc déterminant pour le Cameroun dans la mesure où il décidera si le pays de Paul Biya pourra ou non réussir de donner un nouvel élan à sa coopération avec le Fonds monétaire international.
Innocent D H
Il s'agit de la ligne de transport qui s'étend du site de ce barrage d’une capacité de production de 420 MW, à Nyom II, une banlieue de la région du Centre. L’information a été révélée dans une interview accordée au quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune par le directeur de la construction de cette infrastructure hydroélectrique.
De sources bien renseignées, au Cameroun, seulement 50% de la population a accès aux 1400 MW d’électricité disponibles. C'est sans doute, pour accroître le taux de production actuelle et de desserte que l’exécutif a opté pour la politique des barrages. Celui de Nachtigal augmentera d’un tiers les capacités énergétiques installées du pays. Selon Justin Ntsama, directeur de la construction de ce barrage hydroélectrique, la ligne de transport d'une capacité de production de 420 MW qui s'étend du site du barrage, jusqu'à Nyom II sera livrée en juillet 2021.
A en croire cette source, les travaux confiés à la société Bouygues Energies & Services ont été lancés en début d’année 2020 et aboutiront à la construction d’une ligne de transport d’énergie longue de 50,8 km. Grâce à 123 pylônes de 10 à 80 tonnes, hauts de 40 à 65 mètres, cette infrastructure permettra d’injecter l’énergie produite à Nachtigal dans le réseau interconnecté Sud, qui couvre six des 10 régions que compte le Cameroun (exception faite des trois régions septentrionales et de l’Est).
Démarré le 11 septembre 2020, la mise en place du premier des 123 pylônes de cette ligne de transport d’énergie, « située dans le village de Nkol Nguem, s’est achevée le 21 septembre 2020 », informe Nachtigal Hydro-Power Company (NHPC) l’entreprise du projet.
Le projet du barrage hydroélectrique de Nachtigal, c'est un investissement d’un montant total de 786 milliards FCFA. Il devrait permettre d'injecter ses premiers mégawatts dans le réseau électrique camerounais en 2023, apprend-on. Ce qui va augmenter d’un tiers les capacités énergétiques actuellement installées dans le pays qui ne permettent pas de résorber le déficit actuel en énergie électrique observé au Cameroun.
Innocent D H
Les transporteurs sont bloqués au niveau de la frontière.
La fermeture des frontières tchadiennes décidée par le conseil militaire de transition n’arrange pas les plans des transporteurs, des camionneurs qui empruntent régulièrement le corridor Douala-N'djamena afin d’acheminer vivres et autres produits. Ils se retrouvent coincés avec leurs marchandises. Pas moyen d‘entrer au Tchad ou d’en sortir. La situation devient alarmante pour eux, parce qu’ils affirment enregistrer de lourdes pertes.
«Les camions sont bloqués. Vraiment c’est une grande perte pour nous», a déclaré un transporteur au micro de la CRTV.
Dans la ville camerounaise de Kousseri, c’est avec beaucoup d’attention que les transporteurs suivent la situation au Tchad. Selon les autorités administratives, toute disposition a été prise en ce qui concerne les mesures sécuritaires urgentes, pour palier toute escalade de violence dans la région mais également encadrer les populations qui afflueraient vers le Cameroun dans l’éventualité d’une détérioration du climat sécuritaire chez nos voisins.
«Nous avons noté la fermeture des frontières. Mais nous constatons qu’au niveau de Kousseri la situation est calme. Il n’y a pas d’afflux de populations tel que véhiculé dans les réseaux sociaux. Nous demandons à nos populations de rester calmes. Les mesures sécuritaires ont été prises pour assurer leur sécurité», a déclaré Jean Lazare Ndongo Ndongo, le préfet du département du Logone et Chari au micro de la CRTV.
Il faut rappeler que c’est depuis le mardi 20 avril 2021 que les frontières tchadiennes ont été fermées et un couvre-feu a été instauré. Ces mesures ont été prises juste après l’annonce du décès du président Idriss Deby Itno.
Liliane N.
L’annonce est de l’Agence de promotion des Petites et Moyennes entreprises (APME). En effet, elle informe avoir présélectionné 30 entreprises locales des secteurs de l’agroalimentaire et du cosmétique dans le cadre de son programme dénommé Cameroon Food Packaging and Quality (Campack-Q).
L’initiative portée par l’Agence de Promotion des Petites et Moyennes entreprises, a pour objectif principal, d’améliorer l’accès des produits made in Cameroon aux marchés local et extérieur. De sources officielles, l’on apprend que le marketing et l’étiquetage ont été identifiés au terme d’une étude comme étant les principaux obstacles à l’accès au marché des produits locaux.
A travers cet accompagnement, il est attendu que les entreprises bénéficiaires gagnent des parts de marché supplémentaires, non seulement grâce à une visibilité désormais accrue, mais surtout à travers des produits de qualité présentés aux consommateurs.
Pour le directeur général de l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises, Louis Marie Badga, il faut que les PME camerounaises soient davantage compétitives sur le marché national et même international. « Avec la zone de libre-échange continentale (Zlecaf), il faut qu’on prépare déjà à occuper notre marché et à conquérir d’autres », soutient le DG de l’APME.
Rappelons par ailleurs que dans sa dynamique d’accompagnement des PME au Cameroun, l’Agence s’est engagée depuis avril 2020 dans la dématérialisation de ses services de conseils en stratégie pour aider les entrepreneurs. Ainsi, à partir du site www.apme.cm, les promoteurs de petites et moyennes entreprises bénéficient des conseils en stratégie pour faire face à la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 qui affecte leurs activités.
Innocent D H
L’entreprise multiplie les moyens de communication pour informer les consommateurs sur la sincérité de la qualité de l’eau actuellement en circulation. Les bouchons de présentations différentes ont des justifications que SOURCE DU PAYS S.A. livre sur ses comptes Facebook.
Il est évident que le principal produit de l’entreprise SOURCE DE PAYS S.A., Super Mont, fait mauvaise presse ces derniers jours. Plusieurs accusations fusent de part et d’autres pour questionner la qualité de cette eau minérale, pourtant très consommée sur l’étendue du territoire du Cameroun.
Les raisons de ces interrogations, d’abord la diversité des bouchons que l’on retrouve sur le marché de la consommation. En effet, depuis quelques temps, il existe deux types de bouchons sur le commerce. Le premier, un bouchon gravé du logo de l’entreprise SOURCE DU PAYS S.A. Et le deuxième, un bouchon qui a juste reçu une gravure au laser de la date de péremption du produit.
L’explication de SOURCE DU PAYS S.A. est simple. Du fait des troubles dans les échanges avec la Covid-19, il devenait difficile d’importer la matière première pour la fabrication des bouchons au niveau local. Mais pour continuer de produire, ils se sont vus en train d’importer des bouchons déjà confectionnés. Mais ces bouchons n’étaient pas gravés du logo de l’entreprise. C’est donc cette réalité qui fait que sur le marché il y a deux types de bouchons. Pour rassurer les clients, Super Mont fait le choix d’imprimer au laser, les dates sur les bouchons et sur les bouteilles d’eau minérale.
Lire aussi : « J’ai décidé de ne plus jamais boire de l’eau SUPERMONT » Franck Ghislain ONGUENE
D’un autre côté, les clients se plaignent de ce qu’il y a des bouteilles froissées, vieillies, et d’autres qui ne sont pas du tout propices à la consommation. Pour expliquer le pourquoi, Super Mont affirme que c’est la faute des opérateurs économiques qui ne font pas une bonne manutention des produits. Et sur les antennes de Canal 2 International, le directeur juridique de cette entreprise a fait savoir que des formations sont organisées en direction de ces opérateurs pour que désormais il n’y ait plus ces problèmes de mauvaises présentations des bouteilles. En sommes, il n’y a pas de contrefaçons sur le marché.
Stéphane NZESSEU
Le Chef du gouvernement et ses collaborateurs ont reçu les vaccins hier à Yaoundé. Un acte courageux dont l’objectif est de lancer un signal à la population comme quoi il est judiciable de se faire vacciner. Il n’y a pas de danger à le faire.
Le Premier Ministre du Cameroun se fait l’évangéliste de la cause du vaccin contre le Covid 19. Joseph Dion NGUTE a décidé ce mercredi se faire vacciner contre cette faucheuse. Les professionnels de la santé sont venus à l’immeuble étoile pour administrer la première dose aux membres du gouvernement. On a remarqué la présence de certains membres du gouvernement, à l’instar de Grégoire Owona, ministre du Travail, Joseph Beti Assomo de la Défense, Joseph LE de la Fonction Publique, Marie Thérèse Abena Ondoa de la Promotion de la Femme et de la Famille. Il y avait aussi des Représentants-Résidents des organismes du système des Nations Unies. Et d’autres responsables de l’administration publique du Cameroun. Ils veulent montrer l’exemple pour inciter le maximum de camerounais à être prêt à se faire vacciner le moment venu.
Pour Joseph Dion NGUTE, réagissant sur les antennes de la CRTV Radio, « Comme nous constatons, autour de nous, les gens meurent; les gens qui nous sont chers sont en train de tomber à cause de COVID. Il est donc important de prendre des mesures pour arrêter tout cela. Et jusqu’alors, la seule façon véritable d’y arriver, c’est la vaccination. C’est pour cela que je me suis fait vacciner. J’ai pris la dose, je suis bien portant. J’encourage tous les Camerounais à se faire vacciner, parce que si, éventuellement quelqu’un est contaminé par ce virus, si vous êtes vacciné ça passe presque inaperçu; vous n’êtes pas en difficulté comme c’est le cas actuellement ».
Mais est ce que cette stratégie va fonctionner à l’égard des camerounais qui sont très méfiants ? Difficile de croire que ceux qui ne seront pas obligés de quelque moyen que ce soit, de le faire, iront librement se faire injecter ces vaccins qui ont mauvaises presses. De toute façon, il est préférable d’observer la suite des évènements pour savoir comment vont se comporter les populations camerounaises. Ce d’autant plus qu’il y a de très mauvaises nouvelles qui circulent en ce moment au sujet d’une dame qui serait décédée suite à ces vaccinations.
Stéphane NZESSEU
La nouvelle plateforme politique entend réunir en son sein la nouvelle dynamique des jeunes hommes politiques camerounais décidés à en découdre avec le néocolonialisme et conduire le Cameroun définitivement vers sa prospérité. Les libérateurs s’annoncent davantage comme une fédération de formations politiques plutôt qu’un parti politique de trop.
La plateforme « LES LIBÉRATEURS » ou « LES LIBS » est un Mouvement politique rassemblant des acteurs de Centre Gauche et Centre Droit. Il met en synergie, à ce jour, une demi-dizaine de formations politiques ainsi qu'une pléthore de figures jeunes et moins jeunes de notre société civile.
Leur maxime : Réaliser, enfin, la Libération totale du Cameroun de la servitude néocoloniale, par la politique, la monnaie, l'économie, la culture, etc...
La plateforme est une dynamique de convergence nationaliste, panafricaniste et Foiiste. Elle a vocation à libérer puis émanciper le Cameroun sur tous les plans. Elle a aussi vocation à tirer l'Afrique vers la même trajectoire d'autodétermination et de Prospérité.
L'ordre du jour portera sur des communications relatives à des thématiques développées par des panélistes ; suivra une séance de questions réponses, un échange avec la presse et enfin une communication solennelle à l'endroit du peuple camerounais.
Ci-dessous, les thématiques à développer :
1 - La réforme des systèmes politique, Institutionnel et électoral camerounais
2 - La révolution du système monétaire et socio-économique sur la base du démantèlement du FCFA
3 - Santé publique : que faire face à la pandémie mortelle de la Covid-19.
4 - Le Cameroun dans la Géopolitique mondiale : quelle position face à l'ordre impérialiste dominant et capitaliste triomphant ?
5 - L'exigence de démantèlement de la totalité du système néocolonial français et des différentes formes de servitude en œuvre au Cameroun
6 - Restauration et promotion de la mémoire et de la vision de nos héros et martyrs politiques.
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Le Cameroun est à la croisée des chemins à plusieurs titres. Sur le plan administratif, le système camerounais est en pleine mutation pour une migration vers la décentralisation. Un mécanisme qui implique une plus grande politisation des collectivités territoriales décentralisées.
Sur le plan purement politique électoraliste, l’assiette des fonctions électorales est en pleine croissance. De ce fait le recrutement des acteurs politiques sera plus large que d’habitude, avec une certaine intensification du jeu électoral local. Dans plusieurs secteurs de la vie sociale camerounaise, il y a des mutations importantes en cours.
Autant de mouvement qui font dire que c’est l’un des moments les plus favorables pour changer fondamentalement le disque du fonctionnement du pays en mettant sur la table les problématiques même les plus sensibles tels que la monnaie, le patriotisme économique et toutes les autres valeurs panafricanistes, question d’avoir dans les prochaines années une plus grande vague de politiques territoriaux sensibilisés aux grands enjeux politiques contemporains. Des acteurs à même de relayer le bon message au plus près de la population. Une activité intense à laquelle entend s’atteler « Les libérateurs ».
Stéphane NZESSEU
Le ministère des forêts et de la faune une fois de plus mis à l’index dans la gestion foncière au sujet des terres appartenant à la communauté des Banen.
Ça fait plusieurs années maintenant que les populations Banen sont dans la lutte avec le gouvernement camerounais pour ne pas se voir arracher leurs terres. Le 04 février 2020 déjà, ce ministère avait émis un avis public pour le classement de 64 835 ha dans le domaine privé de l’Etat afin d’en faire une concession d’une trentaine d’Unités Forestières d’Aménagement en abrégé UFA. Ce à quoi ce sont opposés les habitants des villages concernés. Ils s’étaient retrouvés à l’époque au sein d’un collectif « Les Banen disent NON ». Des techniques d’expropriation qu’ils ne sont pas prêts à accepter.
Cette fois encore, le gouvernement remet une couche. Visiblement, les forêts des peuples Banen attirent les responsables du ministère des forêts et de la faune comme du miel pour les abeilles. C'est que, après avoir vainement tenté de délester les Banen de près de 68000 hectares de leurs terres ancestrales pour y créer une Unité Forestière d'aménagement, UFA, du côté d’EBO, le gouvernement s’attaque maintenant aux forêts de Ndikinimeki. Alors que le précédent contentieux n’est pas encore vidé, les responsables dece département ministériel viennent d'autoriser la société forestière du Cameroun SARL, SOFOCOM, à exploiter 1075 hectares de forêt. Concrètement, cette société a jusqu'au 31 décembre 2021 pour démarrer ses activités d'exploitation de 2872 tiges d'essences diverses.
Les Banen disent Non à la vente, à la destruction de leur biotope
Aux dernières nouvelles, le sous-préfet de Ndiki se rendra ce mercredi à Nkokbassamben pour installer un comité de gestion des redevances forestières dans le cadre de cette exploitation forestière. Tardivement informé de cette silencieuse information qui était connue seulement par quelques personnes, l'ensemble des élites de Inoubou Sud crie au scandale et entend dénoncer cette autre manœuvre ourdie par certains chefs traditionnels et des autorités locales très intéressés par ce marché de dupes.
Manifestement, le ministère des forêts et de la faune est décidé à spolier les populations de leurs terres au profit de certains barrons financiers qui recherchent de nouvelles essences à exploiter. Ceci au grand désarroi de tous ceux qui vivent des retombées de cette forêt au quotidien. Toute chose qui les conduits à se mobiliser et à s’organiser de manière à faire entendre leur voix dans le but de s’opposer au processus d’expropriation en cours. Et, de défendre leurs droits inaliénables sur leur patrimoine ancestral et de sauvegarder les intérêts des générations futures.
Stéphane NZESSEU
Pour le Chef d’Etat camerounais, le départ brusque de son homologue est une perte considérable pour le Tchad, pour l’Afrique Centrale et le Continent africain.
Le Président de la République du Cameroun vient de perdre un ami, presqu’un frère. Idriss Deby était une épaule solide sur laquelle le Président camerounais savait pouvoir toujours compter. Le maître des bords du Lac Tchad en aucune manière ne pouvait se constituer comme une base arrière des rebellions ou de forces qui en voulaient à l’intégrité du territoire camerounais. Un véritable allié stratégique pour Paul BIYA.
On peut sentir dans le message de condoléances du président camerounais l’émotion et la douleur de cette perte. « J’apprends avec une grande tristesse, le décès du Maréchal Idriss Deby ITNO, Président de la République du Tchad, survenu à N’djamena.
Je salue la mémoire de cet éminent Chef d’Etat et frère.
La disparition du Maréchal du Tchad, son Excellence Idriss Deby ITNO, est une immense perte pour votre pays, l’Afrique Centrale et notre continent, qu’il aura servi sans relâche, et durant de longues années.
Je tiens en cette tragique circonstance à vous adresser, ainsi qu’à Madame Hinda Deby ITNO, au Gouvernement et à la Nation Tchadienne endeuillés, Mes condoléances les plus sincères. J’y associe le sentiment de solidarité fraternelle du Peuple Camerounais et la compassion émue de mon Epouse.
Veuillez agréer, Monsieur, les assurances de ma haute considération. »
Les deux hommes communiquaient régulièrement. Ils se sont téléphonés en mars 2020 pour discuter des mesures barrières autour de la lutte contre la Covid 19. Ils ont travaillé main dans la main sur plusieurs fronts. Le dernier était celui de la lutte contre la secte islamiste Boko Haram. Idriss Deby a mobilisé toute son armée pour sécuriser les frontières tchadiennes et camerounaises.
Les audiences au Palais de l’Unité de Yaoundé, les rencontres en aparté lors des sommets sur le continent africain et même à l’international. Le Président Idriss Deby était un partenaire privilégié pour le Cameroun. N’ayant pas de sortie sur le Mer, c’est par le Cameroun que le Tchad achemine ses produits commerciaux. L’une des grandes réussites de cette collaboration entre Paul BIYA et Idriss Deby, restera le pipeline Tchad – Cameroun. Un corridor pétrolier qui a permis l’exploitation de la ressource pétrolière du Tchad. L’allié sécuritaire et stratégique de Paul BIYA s’en est allé. Vivement que les successeurs d’Idriss Deby réussissent à construire la même relation avec les dirigeants camerounais.
Stéphane NZESSEU
L’Institut national de la statistique (INS) vient de publier une note selon laquelle, la croissance économique du Cameroun résultant de la somme des quatre trimestres de l’exercice 2020 est estimée à 0,7% après être située à 3,7% en 2019. A la lecture de ce chiffre, il y a lieu d’être plutôt optimiste contrairement aux estimations et prévisions négatives d’autres institutions.
« Cette performance notable, au vue du contexte économique marquée par la crise sanitaire mondiale, résulte de la bonne tenue des activités dans le secteur secondaire (3,4%) avec une contribution de 0,9 point à la croissance annuelle, portées par la branche des bâtiments et travaux publics, des industries agroalimentaires et d’extraction de pétrole brut et gaz (1,3%). Le secteur primaire, dont la croissance annuelle de 2020 est aussi restée positive (1,1%) a aussi suffisamment contribué à cette résilience de l’économie en apportant 0,2 point à la croissance principalement grâce à l’agriculture vivrière », explique l’INS dans son rapport d’enquête.
Précisons cependant que selon l’Institut, les effets de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus se sont plus ressentis dans le secteur tertiaire. Il s’agit de la plupart de ses branches qui ont été touchées en particulier le commerce (-0,9%), le transport et l’entreposage (-2,4), l’hôtellerie et la restauration fortement affectées (-16,3%). Ainsi, le secteur tertiaire enregistre globalement, une contraction de 0,8% en 2020 et contribue négativement de 0,4 point à la croissance du Produit intérieur brut (PIB).
Il convient de relever surtout que cette estimation de l’INS est loin de correspondre aux prévisions d’autres institutions non moins importantes. Il s’agit notamment de la Banque mondiale (BM), le Fonds monétaire international (FMI), la Banque africaine de développement et même le ministère camerounais chargé de l’Economie qui est la tutelle technique de l’INS. Il se dégage de leurs prévisions que le Cameroun est entrée en récession (-2,6%) en 2020 du fait de la pandémie à coronavirus.
Innocent D H