La convention relative à ce don américain a été signée le 1er juin 2021 par Louis Paul Motaze le ministre des Finances et Vernelle Trim Fitzpatrick, chargée des Affaires à l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun.
Selon les chiffres officiels en 2020, 4121 personnes sont décédées de paludisme au Cameroun. Et pour ce qui est du Vih/Sida, les dernières données révèlent que 540 000 personnes vivaient avec cette pandémie dans notre pays en 2019, soit un pourcentage de 3,6% chez les adultes (entre 15 et 49 ans). Les Etats-Unis veulent accompagner le Cameroun dans la lutte contre ces deux maladies. C’est la raison pour laquelle, ils ont décidé de lui accorder un appui financier de près de 54 milliards de FCFA. Pour matérialiser cette décision, une convention a été signée hier à cet effet.
Côté Cameroun, c’est Louis Paul Motaze le ministre des Finances qui a signé la convention. Et du côté des américains, c’est Vernelle Trim Fitzpatrick, la chargée des Affaires à l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun, qui s’est chargée de cela.
«Nous avons le plan d’investir plus de 100 millions de dollars dans deux projets importants. Un projet de lutte contre le SIDA et un autre projet de lutte contre le paludisme. Ce sont deux programmes qui représentent une grande partie de l’investissement américain dans le secteur sanitaire pour aider le peuple camerounais», a déclaré la diplomate américaine au terme de la signature du contrat.
Il convient de rappeler que dans une de ses plateformes, l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun indiquait que le Programme National de Lutte contre le VIH du Cameroun est le plus grand investissement américain dans notre pays, avec près de 54 milliards de dollars en 2020.
Liliane N.
Malgré le contexte précaire dû au Covid-19, dans son chiffre d’affaires, le secteur a enregistré une légère hausse de 0,6% par rapport aux 209 milliards de FCFA de l’année 2019. L’information a été révélée le 25 mai dernier par le président de l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun, Théophile Gérard Moulong. Une performance conforme aux prévisions de l’assureur camerounais Protais Ayangma.
Cette performance réalisée par les sociétés d'assurance au Cameroun traduit la capacité de résilience dont ces entreprises ont fait montre face implications négatives du coronavirus. Reconnaissons-le déjà, dans une réflexion rendue publique au lendemain de la confirmation des premiers cas de Covid-19 dans le pays en 2020, Protais Ayangma, le fondateur de la « Compagnie nationale d’assurances », devenue plus tard « Saham Assurance Cameroun » avait déjà annoncé « un impact limité » de cette pandémie sur le secteur des assurances au Cameroun. Cet ancien dirigeant de compagnies d’assurances avait prédit un impact nul du Covid-19 sur l’assurance santé, en raison de l’exclusion par les assureurs du risque de pandémie (c’était déjà le cas du Sida) et la prise en charge totale des soins par l’État.
C'est ainsi que dans les faits, le chiffre d'affaires du secteur des assurances a culminé à 210 milliards de FCFA en 2020, soit une légère hausse de 0,6% par rapport aux 209 milliards de FCFA de l’année 2019. Cependant, il convient de remarquer que malgré les performances sans cesse croissantes réalisées au fil des années par les assureurs en activité au Cameroun, le taux de pénétration de l’assurance dans le pays demeure faible. A en croire le président de l’Asac, il se situe seulement à 3% de nos jours.
Plusieurs facteurs sont pointés du doigt par certains experts. Il s'agit entre autres, de la réticence des populations à souscrire des polices d’assurance, la réputation des compagnies à ne pas souvent dédommager les assurés en cas de sinistre, le manque de produits adaptés aux besoins des populations.
Innocent D H
Pour appuyer son assertion, l’écrivain estime que le « Rapport de la Chambre des Comptes » qui incrimine le ministre de la Santé publique est en réalité caduc et simplement dépassé…
Certaines informations du rapport abondamment commentées ne sont plus au point indiqué dans le rapport d’étape Il s’agit par exemple :
Des ambulances : elles n’ont jamais fait l’objet de paiement car elles ne sont pas encore réceptionnées. Donc on ne peut pas parler de fictifs alors qu’il y a pas dossier de paiement introduit.
De plusieurs de ces marchés n’ont jamais fait l’objet de liquidations et donc pas de paiement.
Après vérification des mercuriales, les surfacturations relevées s’avèrent être une méprise de la Chambre des Comptes sur les caractéristiques des équipements livrés… ».
Le rapport définitif est encore en cours d’élaboration.
Dans la tribune publiée il y a quelques jours, l’écrivain ajoute que « Le rapport du Consupe, lui, n’est pas encore prêt… Manaouda Malachie, bien que Ministre de la Santé n’a pas interféré dans le processus de passation des Marchés Publics, ni signé aucun marché dans la gestion du Covid-19.
C’est feu le Secrétaire d’Etat Alim Hayatou de regretté mémoire, qui a géré en toute autonomie, ce pan que le Ministre Manaouda Malachie avait eu la sagesse de lui confier. Là aussi, les documents le prouvent… ».
Par ailleurs, « Pour les tests dont on parle avec abondance, fournis par le prestataire Mediline médical Cameroon SA, c’est bien le choix du PM et non du Ministre de la Santé. Les lettres du PM l’instruisant de lui à donner la commande de 3 millions de tests à cette entreprise existent. Le rapport d’étape de la Chambre des Comptes en a fait mention…
Il ne couvre qu’une période et une partie des 180 milliards et plus mobilisés dans cette crise. Au moment où se boucle l’audit, de nouveaux engagements ont lieu parce que la crise persiste. Il faudra donc d’autres audits à l’avenir… ».
Les auditions peuvent difficilement prospérer
Alphonse Abena croit savoir que cette probabilité est la plus évidente « parce que des justificatifs existent, à l’exception de l’affaire des tests sur laquelle le PM doit s’expliquer et cela figure dans le rapport en cours…
Il y a certes des zones d’ombres ici et là qu’il faut clarifier et que la justice doit clarifier mais Manaouda Malachie ne peut pas être plus inquiet que d’autres, notamment le PM et le SGPR qui ont instruit à tout va. Il a été bien inspiré de confier ce dossier à son second… ».
Nicole Ricci Minyem
La date a été indiquée dans la lettre de convocation qui lui a été remise il y’a quelques jours :
« Dans le cadre de l’enquête en cours, à la Division des Enquêtes du Corps Spécialisé d’Officiers de Police Judiciaire du Tribunal Criminel Spécial et en exécution des instructions de madame le Procureur Général près ledit tribunal contenues dans sa correspondance…
Le Professeur Essame Oyono, directeur de l’IMPM est invité à se présenter au siège de la Division du Corps spécialisé d’Officiers de Police Judiciaire du Tribunal Criminel Spécial à Yaoundé, le Mardi 1er Juin 2021 à 10 heures précises dans l’affaire relative à l’Audit des fonds affectés à la lutte contre le corona virus… ».
Le directeur de l’’Institut de Recherches Médicales et d’Etudes des Plantes Médicinales pourrait être entendu par rapport au dossier concernant l’achat de la chloroquine ;
L’on se souvient que le 6 Avril 2020, Jean Louis Essame Oyono indiquait que l’Institution dont il a la charge a reçu quitus pour fabriquer l’hydroxychloroquine (médicament utilisé contre les maladies auto - immunes et qui est une association entre la chloroquine et l’Azithromicine).
« Les commandes de la matière première avaient été lancées en Chine et en Inde et aussitôt arrivées, les premiers comprimés de l’hydroxychloroquine allaient être fabriqués… ».
La sortie du Professeur Essame Oyono faisait suite à la correspondance que Manaouda Malachie – ministre de la Santé Publique avait envoyée à son homologue de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Madeleine Tchuenté afin de solliciter l’expertise d’un institut spécialisé de ce département ministériel, pour la production de la chloroquine.
« J’ai l’honneur de vous faire connaître qu’en ce moment, le protocole de soins mis en place par les cliniciens dans le cadre du traitement des patients positifs au Covid-19 est construit autour de la chloroquine (…) Aussi voudrais-je, au cas où vous aurez des intrants nécessaires disponibles, vous demander de bien vouloir lancer (…), sous la surveillance qualité des laboratoires agréés, la production dudit médicament… ».
Présumé innocent
René Emmanuel Sadi – ministre de la Communication a tenu à le rappeler le 28 Mai dernier, lors d’une communication gouvernementale ; au cours de la rencontre avec les hommes des médias, le porte parole du Gouvernement a relevé que l’ « Invitation d’un membre du Gouvernement ou d’une toute autre personnalité dans le cadre du dossier Covid 19 ne vise qu’à faire la lumière par rapport à la gestion des fonds alloués à la lutte contre cette pandémie ».
Nicole Ricci Minyem
Le Chef de l'Etat a signé ce mercredi, 26 mai 202, une ordonnance qui modifie la loi de Finances 2021. Selon l'acte du Président de la République, le plafond des emprunts concessionnels et non concessionnels du Cameroun pour l'exercice en cours est porté respectivement à 350 et 750 milliards de FCFA.
Le budget général de l'Etat du Cameroun passe désormais à la somme de 5 170 milliards de FCFA pour l'exercice 2021. Il s'agit ainsi de 500 milliards de francs CFA de plus qui s'ajoute à celui inscrit dans la loi des Finances initiale adoptée par le Parlement en 2020. La nouvelle modification est due à une ordonnance signée par le président de la République signée ce 26 mai. En effet, Cette ordonnance modifie l’article 49 de la loi des Finances 2021 et insère un article 49-bis.
A lecture de l’article 49 (nouveau), l'on découvre que l'ordonnance autorise le gouvernement à négocier et « éventuellement à conclure des emprunts concessionnels et non concessionnels de montants globaux de 350 milliards de FCFA et 750 milliards de FCFA ». L'article 49-bis habilite également le Gouvernement à recourir « à des émissions sur le marché international pour un montant de 450 milliards de FCFA dans la limite du plafond des emprunts non concessionnels ». Le produit de ces émissions est destiné principalement au « rachat partiel ou total de l’Eurobond en cours », précise en outre cette nouvelle disposition.
Le cumul des emprunts concessionnels et non concessionnels autorisés dans le budget 2021 passent ainsi de 650 (350 milliards et 300 milliards) à 1100 milliards de FCFA. Cette ordonnance devrait probablement être transmise au parlement lors de la session de juin qui s’ouvre le 8 juin 2021, apprend-on.
Innocent D H
L’initiative est portée par le Ministère de la Santé publique (Minsanté) qui met en œuvre la stratégie nationale de la fistule obstétricale. Et selon les indications de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la réparation chirurgicale permet de guérir jusqu’à 90% des patientes.
D’après l’enquête à indicateurs multiples par grappes réalisée en 2014, au Cameroun, 2 000 nouveaux cas de fistules obstétricales sont détectés chaque année. Cette même source révèle que, la grande majorité des femmes affectées par cette maladie sont jeunes et issues des familles démunies pour prendre en charge leurs frais médicaux. C’est sans doute pour alléger les souffrances des patientes que le Minsanté indique, « Des engagements fermes ont été pris pour que d’ici fin de cette année, au moins 500 femmes souffrant de fistules obstétricales bénéficient de la chirurgie réparatrice dont le coût moyen de l’opération s’élève à environ 300 000 FCFA ».
L’on apprend qu’à Ngaoundéré, région de l’Adamaoua, depuis 2014, le centre de réparation de l’Hôpital Protestant de cette ville organise des campagnes d’opérations chirurgicales gratuites de fistules obstétricales. Des opérations qui rentrent dans le cadre d’un programme de coopération entre le Gouvernement camerounais et le Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA). Le centre envisage de faire opérer 46 femmes souffrant de cette vilaine maladie au cours de cette année 2021. A ce jour, plus de 600 femmes en Afrique centrale ont été déjà prises en charge au centre de réparation de l’Hôpital Protestant de Ngaoundéré, signale-t-on.
Précisons que la fistule obstétricale est l’une des lésions les plus graves et les plus dangereuses susceptibles de survenir lors d’un accouchement. Il s’agit d’une perforation entre le vagin et la vessie ou le rectum, due à un arrêt prolongé du travail en l’absence de soins obstétricaux. La fistule obstétricale est répertoriée comme l’une des causes majeures de la mortalité maternelle et néonatale au Cameroun.
Innocent D H
L’annonce de cette dotation a été faite par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat). Alamine Ousmane Mey a révélé cette information au sortir de la cérémonie de lancement du rapport 2021 sur l’état de la population mondiale de du Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA).
Au Cameroun, les femmes jouent un grand rôle dans le développement de l’économie nationale. Cependant, dans le pays, la gent féminine fait face à de nombreux maux. Il s’agit entre autres, des mutations génitales féminines, le mariage précoce, les grossesses non désirées. Pour permettre à la femme de respirer définitivement l’air de la liberté prélude à son épanouissement, que l’Organisation des Nations Unies (ONU) appuie les pouvoirs publics.
L’UNFPA qui va supporter cette dotation procédait le 25 mai dernier à Yaoundé, au lancement du rapport 2021 sur l’état de la population mondiale. Ce rapport est intitulé, « Mon corps m’appartient, revendiquer le droit à l’autonomie et à l’autodétermination ». Le document s’appesantit sur l’autonomie corporelle, passe en revue les différents types de violation de l’autonomisation corporelle dont sont victimes les femmes.
Implications du Covid-19
Le contexte sanitaire marqué par la menace de la pandémie de Covid-19, porte également un sérieux coup sur l’autonomisation de la femme au Cameroun. Il provoque une hausse violences conjugales, crée des obstacles aux soins de santé, de grossesses non désirées, des pertes d’emplois, et la déscolarisation. « La femme représente plus de la moitié de la population, la femme joue un rôle crucial dans le développement de nos économies, d’où l’attention qui est accordée à ce genre. Grâce au Fonds des Nations unies pour la population une enveloppe pour 2021 d’un peu près de 12 millions de dollars, soit environ 6, 396 milliards de FCFA, est allouée aux actions qui vont conduire à une amélioration continue de la situation de la femme (…) », a martelé le ministre Alamine Ousmane Mey.
Innocent D H
Au cours du procès de ce jour, la parole sera donnée à la Défense de l’ancien directeur général de la Cameroon and Radio Télévision incarcéré depuis quelques mois car soupçonné d’avoir détourné les fonds publics
C’est donc Me Alice Nkom – l’un de ses conseils qui va prendre la parole ce jour, tentant de battre en brèche les accusations portées contre son client ; ce qu’elle a d’ailleurs fait ce jour, lorsqu’elle répondait aux questions de nos confrères de Rfi :
« Le fameux détournement est initié de bout en bout par un expert douteux. Je suis très contente car nous avons reçu le renfort du barreau de Paris. Deux confrères seront avec nous. Nous sommes vraiment soulagés… ».
Au cours d’une précédente audience, le ministère public avait interrogé l’expert-comptable durant plus d’une heure, notamment sur des doublons de paiement mentionnés dans le rapport.
Des opérations bancaires non justifiées et des sommes manquantes dans les caisses de la CRTV. Tous ces éléments cités par l’expert se seraient produits entre 2014 et 2016, les dernières années de l’accusé à la tête de l’audiovisuel public camerounais.
C’est sur ces questions et bien d’autres que Me Alice Nkom, qui aura à ses côtés Me Fabrice Epstein et Me Benjamin Chouai, qui ont fait le déplacement du Cameroun vont devoir répondre. A cet effet, ils disent avoir en leur possession, des éléments pouvant remettre en cause le rapport d'expertise susmentionné.
« Il était important de signaler que cette affaire n'a pas qu'une résonnance camerounaise mais internationale. Un certain nombre d'institutions se sont mobilisées. Il était important que nous, symboliquement, nous rendions sur place et assurions notre client de notre soutien», a déclaré Me Chouai au micro de RFI.
Remise en liberté provisoire
Me Alice Nkom avait plaidé pour que cette dernière soit accordée à Amadou Vamoulke, en faisant référence à son âge avancé et la longueur du procès ; Elle avait en outre assuré qu’il s’agit ni plus, ni moins que d’un procès politique : « Le procureur a du mal à trouver des témoins, il a du mal à faire comparaître X-Y. Et puis on renvoie, mais pendant ce temps, lui, il est toujours immobilisé en prison ! Mais hors d’état de nuire. Pourquoi on a arrêté Amadou Vamoulké ? On a arrêté Amadou Vamoulké, parce qu’il occupait un poste stratégique pendant une élection présidentielle, où, en face, on ne voulait prendre aucun risque et maîtriser l’information… ».
Nicole Ricci Minyem
Il est de plus en plus gangréné par une clique d’individus qui pour moult raisons veulent en faire une profession dans laquelle on peut impunément Diffamer, Calomnier, Vilipender, Ternir l'image, Vouer aux gémonies, Jeter à la vindicte populaire... sous le fallacieux prétexte de la Liberté d’Expression
L’actualité au cours des derniers mois, a malheureusement mis au devant de la scène nationale, le caractère assez délictueux des personnes qui arborent la casquette de « Journaliste », simplement parce qu’elles sont promoteurs d’un média, employés dans un organe de presse etc. ces dernières font très peu cas des canons qui régissent le « Plus beau métier du monde ».
Des « professionnels de l'information » incapables de confronter les sources
Si on se base simplement sur le fait qui meuble l’actualité depuis quelques heures, deux hommes politiques, Députés de la Nation sont « accusés » d’avoir gagné des marchés dans un ministère de la place, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
Le « journaliste » qui publie cette information, affirme qu’il est en possession de « Deux documents ; l’un avec les noms de ceux qu’ils dénoncent et l’autre, sans la moindre trace desdits noms ».
Face à ce qui pourrait apparaître comme un dilemme pour ce « professionnel », comment comprendre qu’il se soit limité à quelques appels téléphoniques, alors qu’il prétend être en possession des dossiers depuis plusieurs jours.
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Pourquoi n’a t-il pas opté pour un protocole d’interview afin de quérir la position de ces Députés, lorsqu’il s’est rendu compte que ses coups de fils n’aboutissent pas ? Quelle était l’urgence de faire une telle sortie, alors qu’il a pu garder le silence pendant des jours ? En se montrant aussi péremptoire, n’a t-il pas prouvé qu’il est certain de ce qu’il avance ?
Ce sont ces questions et bien d’autres qui pourraient faire naître le doute dans l’esprit de ceux qui ont écoutés les éditoriaux du même « Journaliste », alors que l’un des élus diffamés, a pris la résolution de quérir l’arbitrage des juridictions compétentes, parce qu’il se sent diffamé.
L’éditorialiste doit-il nécessairement mentir afin de donner du contenu à ses textes ?
Bien qu’il se fonde entre autres sur un point de vue particulier, personnel, par rapport à un sujet d’actualité, celui qui arbore cette casquette dans un organe de presse n’a t-il pas l’obligation de se baser uniquement sur des faits afin de soumettre aux auditeurs, aux lecteurs et aux téléspectateurs le fruit de sa réflexion ?
Doit-on leur servir de « fausses informations » parce qu’on estime qu’ « Un acteur sollicité n’a pas décroché son téléphone, puisqu’il est orgueilleux ?
Le silence du Président de la République
Un pénible prétexte avancé par ceux qui ont fait de la diffamation un métier. Ils estiment que parce que le Chef de l’Etat a de tout temps gardé le silence, alors qu’il était diffamé, calomnié, vilipendé, voué aux gémonies, jeté à la vindicte populaire par ceux qui ont fait de ces tares un métier, tous les autres ont l’impérieuse obligation de faire pareil et de ne point réclamer justice alors que leur honneur est bafoué.
Malheureusement, cette gangrène se ressent beaucoup plus au sein de la corporation des Journalistes ; Les professionnels sont confondus jugés, condamnés, sans véritable moyen de se défendre car, considérés comme des affamés par ceux là même qui achètent la presse à gages pour régler leurs comptes.
La corporation a l’urgente obligation de faire une auto critique, sans complaisance et de prendre des dispositions afin d’écarter tous ceux qui sont incapables de respecter le simple « b-a : ba » de la déontologie journalistique.
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Nicole Ricci Minyem
Anderson F. était élève en classe de 3ème A4 All au lycée de Bamendou. Cet enfant âgé de 16 ans est passé de vie à trépas après avoir été copieusement bastonné par un homme qui le soupçonnait de lui avoir dérobé la somme de 7 500 F CFA.
L’homme responsable de la mort de l'adolescent, serait un commerçant qui réside à Batoula par Bamendou II, arrondissement de Penka-Michel, région de l'Ouest Cameroun.
Les faits rapportés par les habitants de cette localité
« Tout commence le vendredi 21 Mai dernier. Alors que l’adolescent est seul dans le domicile familial, il voit débarquer le Sieur olivier T qui l’accuse de lui avoir volé son argent la veille dans son domicile.
Il va l’entrainer jusqu’à son domicile, situé à quelques 3km de la maison des Anderson. Arrivés à destination, il va copieusement taper le garçon, lui arrachant des aveux. Ayant obtenu satisfaction, il va passer une corde autour du cou de l’enfant qu’il va ensuite nouer sur sa moto et le traîner sur une bonne distance… ».
Des parents scandalisés et choqués
Ce d’autant plus que Florence F, mère du jeune garçon fait savoir qu’ « une maman du quartier, témoin de cette horrible scène, va s’enquérir de la situation et promettre au tortionnaire de lui donner 20 mille frs, afin de compenser la perte des 7500 qu’il accuse l’enfant de lui avoir dérobé à condition qu’il relâche l’enfant. Ce qu’il consent à faire sans tenir compte des blessures physiques ou morales qu’il a infligées à l’enfant… ».
C’est ainsi que la victime est ramenée chez ses parents par des personnes qui passaient par là, comme le raconte son frère aîné : « Mon frère ne pouvant plus marcher a été aidé par des passants qui l’ont transporté jusqu’à la maison. Il était très mal en point mais, nos parents n’étaient pas présents pour le conduire à l’hôpital… ».
De retour du champ en fin de journée, la maman du jeune garçon très inquiète de la situation de son enfant, est toutefois rassurée par ce dernier, qui lui promet qu’il se sent de mieux en mieux. Malheureusement, son état va se dégrader dans la nuit et il va finalement succomber aux premières heures de ce 22 mai.
Craignant les représailles, l’auteur de la bastonnade va se réfugier à la brigade de Penka-Michel où il est encore détenu, en attendant le résultat des enquêtes ouvertes par la Police. Le médecin légiste a relevé une fracture de la jambe gauche et autres signes de torture sur le corps de la victime.
L’enfant a été inhumé le week-end dernier, mais dans le domicile du présumé assassin sous un climat de vives tensions et lourd d’émotions.
Nicole Ricci Minyem