L’Honorable de l’Union des populations du Cameroun pense que les camerounais, s’attendent à ce que des solutions fortes concernant la résolution de la crise dans les régions anglophones soient débattues au cours de cette session parlementaire de juin 2019.
Comme au Sénat, l’Assemblée nationale a ouvert la session parlementaire comptant pour le mois de juin, avant-hier. Alors que Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale (Pan) dans son discours de circonstance, fustigeait l’ingérence étrangère dans les affaires internes du Cameroun, au sortie de cette cérémonie d’ouverture de session, des Députés présents à l’évènement ont indiqué ce que pourrait être les attentes des populations.
Pour Robert Bapooh Lipot de l’Union des populations du Cameroun (Upc), le peuple s’attend à ce que les débats portent sur entre autres, les solutions à adopter pour mettre fin à la crise qui paralyse depuis trois années déjà les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. « Tout faire pour maintenir notre pays dans son unité. Parce que le Cameroun doit toujours être un et indivisible, nous avons reçu cela en héritage. Les défis sont immenses, le peuple attend de cette session des propositions fortes portant essentiellement sur la gestion de la situation sécuritaire qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Au-delà de ces régions, le peuple voudrait aujourd’hui qu’on sorte de cette spirale de confrontation et qu’on aille véritablement vers la plus grande attente de nos populations, le développement », affirme le Député de l’Upc.
Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, Député de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) allant dans le même sens affirme que pour répondre aux attentes des populations, la session doit accorder un temps à la crise dans les régions anglophones. L’Honorable note que les institutions de la République à l’instar de l’Assemblée nationale ont souvent manqué de s’exprimer sur cette question. «Les populations attendent des actes concrets, on est plus au stade du dialogue. À l’UDC nous souhaitons qu’il y ait des états généraux de la décentralisation. La crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est un problème national. Au niveau des institutions, l’Assemblée a manqué de se saisir de cette crise dès le début, on a décrié», déclare celle qui représente le parti politique fondé par Adamou Ndam Njoya au parlement.
Même son de cloche pour Joseph Hyacinthe Owona Kono, Député du Rassemblement démocratique du peuple camerounais qui pense que la crise susmentionnée doit être à l’ordre du jour. « Il est extrêmement important que la question de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest soit abordée. Notamment au moment où le gouvernement s’est engagé dans un processus de dialogue », affirme-t-il.
Liliane N.