Les députés sont clairs sur un fait. Ils n’admettront jamais la déstabilisation du Cameroun. Parce que le pays ne cédera jamais à ces logiques déstabilisatrices et instigatrices « portées par certains ». Un positionnement clamé par le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril dont les propos sont relayés par Cameroon Tribune.
Selon le journal, au cours de la séance plénière d’ouverture de la deuxième session ordinaire lundi à l’hémicycle de Ngoa-Ekelle, le président de l’Assemblée nationale a réitéré la position de cette chambre du Parlement sur les défis qui secouent le pays.
Selon lui, il est clair que « le Cameroun est l’objet d’une conspiration à l’effet de déstabiliser le pays ». Pour justifier cette ingérence, « les conspirateurs prétendent dénoncer le système politique camerounais qui serait, d’après eux, réfractaire à tout dia logue. Un système qui aurait consacré l’impunité et la violation des droits de l’Homme ».
Des « incongruités » que l’Assemblée nationale dénonce et condamne avec la ferme énergie, martelé le PAN. Avant de rejoindre le ministre des Relations extérieures dans son message adressé le 29 mai dernier aux partenaires bilatéraux et multilatéraux du Cameroun. « Accompagnement oui, ingérence, non », at-il de nouveau rappelé.
Avant de souligner que la main du président de la République est toujours restée tendue. « Le Cameroun n’a rien à cacher. Nous serons heureux d’accueillir toute mission d’information qui viendrait dans notre pays, celle du Parlement européen en particulier ». Mieux, constate le PAN, le peuple camerounais écoute son président. Et cela s’est manifesté par sa grande mobilisation dans les dix régions le 20 mai dernier, à l’occasion de la 47e édition de la Fête nationale. Selon le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril, cette session est davantage placée sous le signe de l’espoir et de la victoire.
Victoire d’abord de la diplomatie parlementaire. Avec l’élection de l’honorable Hilarion Etong, premier vice-président de l’Assemblée nationale, à la tête du Parlement de la Cemac le 3 mai dernier en Guinée équatoriale. Espoir ensuite pour l’ensemble des Camerounais qui veulent voir le retour de la sérénité dans les régions en proie aux crises socio-politiques et sécuritaires.
A savoir l’Extrême-Nord, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Pour la plénière d’ouverture hier, quelques présences remarquables. A savoir le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, le président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana, le premier président de la Cour suprême, Daniel Mekobe Sone. Le gouvernement était conduit par son chef, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute. Des diplomates et représentants d’organisations internationales ont également pris part à cette séance plénière d’ouverture.
Otric N.