De l’avis des experts, le Centre national des opérations des urgences sanitaires situé dans la ville de Yaoundé, région du Centre au Cameroun, passe pour être le plus grand en la matière sur le continent africain. Le Centre déjà opérationnel, a été rétrocédé vendredi dernier au Ministère de la Santé (Minsanté). Ayant bénéficié de l’équipement des américains, selon Peter Henry Balerin l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, il pourra être connecté aux autres centres d’urgence internationaux.
« Lorsqu’il y a épidémie, c’est le monde entier qui a les yeux rivés sur le pays touché pour voir comment il réagit pour gérer la situation. Au Cameroun, cette réaction se fera désormais à travers le Centre national des urgences des opérations sanitaires, qui constitue d’ailleurs le plus grand en la matière dans le continent africain », a déclaré le Dr Georges Alain Etoundi Mballa le Directeur de la lutte contre la maladie au Ministère de la Santé. Ce dernier prenait part à la cérémonie susmentionnée.
Le Centre national des opérations des urgences sanitaires est présenté comme étant l’un des fruits de la coopération Cameroun-Etats-Unis. D’ailleurs, c’est Peter Henry Balerin qui a procédé à la rétrocession de la structure. Il convient de souligner que l’apport des américains s’est fait par le biais de l’Agence de réduction des menaces qui appartient à leur pays. Ladite Agence a contribué à hauteur de 2 milliards de FCFA dans la construction de la structure. Les Etats-Unis ont équipé le Centre. Pour la suite, ils vont appuyer le Cameroun dans le fonctionnement et la formation des ressources humaines. Malachie Manaouda le Ministre de la Santé a salué et remercié les Etats-Unis pour leur accompagnement dans la mise en place de cette structure. Elle
A titre de rappel, le Centre a été inauguré le 3 décembre 2018 par Philemon Yang qui était alors le Premier Ministre de l’époque. Ce Centre est attendu dans la gestion des catastrophes naturelles et des accidents. Il est doté des systèmes logistiques et de communication, qui permettent d’analyser en urgence les drames et disposer d’informations fiables. Ce qui permettra, s’il y a risque de santé publique au Cameroun, que la situation soit détectée à temps et mieux gérée.
Liliane N.