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Les combattants Boko Haram mis hors d’état de nuire, ont attaqué des villages de la localité de Tourou, dans la région de l’Extrême-Nord.

Les faits remontent à la nuit du 6 au 7 mai 2021. Des combattants de la secte terroriste Boko Haram ont entrepris de mener des attaques dans la localité de Tourou située dans le département du Mayo-Tsanaga, région de l’Extrême-Nord.

D’après des informations recueillies dans l’édition du 10 mai 2021 du journal L’œil du sahel, on apprend que lesdits éléments de Boko Haram ont essayé d’assiéger Tourou. Ces derniers étaient lourdement armés. Avec la stratégie qu’ils ont mis en place, ils ont tenté de pénétrer de façon discrète le village, en contournant le poste militaire de Roum. Seulement et malheureusement pour les assaillants de la secte, les Forces de Défense et de Sécurité alertés bénéficiant de l’appui des populations sorties massivement, ont mis en déroute ces derniers. 

Emmanuel Viziga, président du comité de vigilance de la localité de Tourou, témoigne dans les colonnes de L’œil du Sahel. Il fait savoir qu’il y a eu en réalité deux attaques cette nuit-là. Les éléments de Boko Haram ont été repoussés au cours de la première attaque survenue aux environs de 21 heures à Roum-Toufo.

«La deuxième attaque a eu lieu après minuit. Boko Haram a attaqué un autre quartier du village et ont tenté de l’assiéger. Les éléments du 43ème Bim de Dadi-Ldalou ont été alertés et ont aussitôt largué des obus à partir du camp. Deux d’entre eux ont été mortellement atteints par des débris des obus. Les autres ont pris la fuite en emportant des denrées alimentaires et quelques animaux ramassés lors du pillage», raconte Emmanuel Viziga.

Liliane N.

 

Published in Défense

En plus des séparatistes neutralisés, l’armée a détruit un camp d’entraînement et de fabrication d’armes artisanales à Bui.

Durant une semaine, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ont ratissé la ville de Bui située dans la région du Nord-Ouest. L’opération baptisée «Bui 1» a permis de neutraliser 12 séparatistes et de détruire un camp d’entraînement et de fabrication d’armes artisanales à Yeloum, localité située entre Oku et Nkoo.

Il convient de souligner que pour mener cette opération, l’armée a mobilisé plus de 400 soldats. Ceux-ci ont été conduits par le Colonel Charles Alain Matiang, Commandant de la 51e Brigade d’infanterie motorisée. Intervenant au sujet de ladite opération sur les antennes de la CRTV, le Général Valère Nka, Commandant de la 5e région militaire interarmées a déclaré que «je leur ai dit de continuer dans le respect des droits humains, des règles d’engagement et de comportement. Nous devons pacifier le Nord-Ouest. Nous sollicitons aussi la collaboration des populations parce que ce sont elles qui souffrent contre les exactions des terroristes sécessionnistes».

Il faut aussi noter que l’opération «Bui 1» n’est pas le fruit du hasard. Elle a été motivée par les attaques séparatistes devenues récurrentes dans cette ville du Nord-Ouest. Des attaques qui ont couté la vie déjà à deux soldats et qui mettent en mal les populations. Les Forces de Défense et de Sécurité avaient donc l’objectif de ratisser large pour neutraliser l’ennemi qui continue à semer la désolation dans ce département.

Liliane N.

Published in Défense

L’opération qui a débuté ce 8 septembre 2020, a été baptisée «Bamenda clean».

 

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la 5ème Région de gendarmerie, la 5ème Région militaire interarmées et la Délégation régionale à la sûreté nationale tiennent les populations de Bamenda, informées du début d’une opération qui sera menée par les Forces de défense et de sécurité (Fds) dans leur ville. L’opération baptisée « Bamenda clean » instruite par le Haut commandement vise à protéger et à sécuriser non seulement Bamenda chef-lieu de la région du Nord-Ouest mais aussi ses environs.

A en croire ce qui est dit dans le communiqué conjointement signé par le Général de Brigade Valère Nka, le Général de Brigade Divine Ekongwese et le Commissaire divisionnaire Emile Ousmo, l’opération « Bamenda clean » naît du fait des dernières et diverses attaques des groupes séparatistes dans cette ville. Il est reproché auxdits groupes séparatistes les vols et pillages, les braquages des banques et des magasins, les assassinats des civils et des personnels des Forces de défense et de sécurité.

« Ce climat de terreur imposé par ces terroristes et criminels à nos populations est inacceptable. Nous devons donc collaborer avec les Forces de défense et de sécurité tout au long de cette opération. Les populations sont par ailleurs invitées à respecter scrupuleusement les décisions prises par le Maire de la ville de Bamenda et le Préfet de la Mezam relatives à la restriction de la circulation des motos taxis dans la ville de Bamenda », peut-on lire dans le communiqué.

Les autorités convient les syndicats des motos-taxis des arrondissements de Bamenda à veiller au respect scrupuleux des mesures sus rapportées.

 

Liliane N.   

Published in Défense

Dans la nuit du 03 au 04 Novembre, une mission offensive a été conduite sur une position de sécessionnistes armés dans les abords de la localité de Pété près de Muyuka.

 

Selon les sources sécuritaires, « les éléments du Bataillon d’Intervention Rapide, après une infiltration pédestre d'une dizaine de kilomètres, sont arrivés sur l'OBJ. Après manœuvre en souplesse et prise de contact, le groupe de sécessionnistes surpris a été neutralisé, dont celui qui se faisait appeler général Wazizu, Chef de la bande, qui a tenté de fuir avant d'être atteint… ».

Bilan de cette descente

Aucune perte à signaler dans les rangs des vaillants soldats de l’armée camerounaise. Une armée républicaine, sociale et engagée à défendre l’intégrité du triangle national et des populations.

Chez les ennemis,

- 07 terroristes neutralisés

- 02 armes de type AMG no 69021505 & G311N861

- 01 Arme de type AUG (no 116012, probablement celle récupérer d'un élément du RASS tué a Penda Mboko il y'a quelques mois)

- 06 armes de marque magnum (no 188199, 4099, 1610066, 121935, 659541, 170121)

- 03 pistolets artisanaux

- 01 fusil de fabrication artisanale

- 01 canon a effet explosif dirigé (connu sous l'appellation Armored Car)

- 01 boite chargeur FAL

- 02 boites chargeur AMG 

- 113 munitions de calibre 12

- 210 munitions 7.62x39

- 154 munitions 7.62x51

- 473 munitions 5.56x45

- 01 boite chargeur M21

- 01 boite chargeur AUG

- 01 sac de gris gris 

- 07 motos détruites 

- 15 T-shirt estampillés ADF (Ambazonian Defense Forces)

- 01 harnais BIR

- 02 ceintures FDS

- 04 téléphones

- Un campement détruit

La même source laisse entendre que : « le prétendu général Wazizu était le promoteur de la violence et du rejet de toute institution de l'État Camerounais, dans la localité de Muyuka et ses abords. Cette opération qui a été conduite sur renseignement, vient assurément libérer la population de Muyuka. Le résultat de cette opération va être exploité pour favoriser un retour de la vie et des activités dans cette localité… ».

La quiétude pour les populations qui ont vécu dans la terreur pendant longtemps

Et, elles en ont assurément besoin, d’autant plus qu’elles semblaient désormais accoutumées à ce qui a constitué leur quotidien depuis un peu plus de trois ans, alors que les localités qui ont accepté la main tendue du gouvernement camerounais sont passées à une autre étape.

Une démonstration de la quête quotidienne du respect des Droits de l’Homme.

Ce sont des jeunes gens qui, par abnégation, altruisme et amour travaillent au quotidien, pour le bien être de leurs concitoyens. Ils sont accusés par des puissances obscures de commettre des exactions, alors qu’au contraire, malgré les conditions de travail parfois difficiles, ils ne rechignent pas à la tâche, risquant à chaque pas leur vie, pour que ce Cameroun reste cet héritage pour les générations futures.

Cet héritage que certains, parce qu’ils veulent accéder au pouvoir, entendent galvauder à tous les prix. Fort heureusement, ces enfants de la Patrie veillent au grain.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Défense

Au deuxième jour des assises du grand dialogue national, les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont été contraintes d’observer le Ghost town.

 

Alors qu’on parle entre autres de résolution de crise anglophone à Yaoundé, les séparatistes fidèles à leur idéologie ont pour une énième fois, contraint les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, à se plier à leur opération de ville morte. Le mardi 01er octobre 2019, les rues étaient désertes. Les échoppes, les établissements publics et privés, les commerces sont restés fermés, apprend-on de source sûre. Les habitants affirment avoir constaté qu’au jour suscité, les rues étaient plus militarisées que d’ordinaire.

Certains racontent que les séparatistes ont même organisé des marches à Kumbo. La date du 1er octobre dernier marquait le 58e anniversaire de la Réunification du Cameroun. « Des ambazoniens, environ une centaine ont défilé à Kumbo avant d’essuyer des tirs de l’armée. S’en sont suivis des tirs nourris à l’issue desquels les séparatistes ont été repoussés », raconte un habitant du Nord-Ouest dans les colonnes du quotidien Mutations. Un habitant de Buea raconte aussi « des ambazoniens ont tenté de planter des drapeaux qu’ils présentaient comme étant ceux de l’Etat de l’Ambazonie à Small Soppo à Buea. Ils ont été repoussés par les forces de défense et de sécurité (Fds), à la suite d’un échange de tirs entre les deux parties ».

A titre de rappel, les groupes séparatistes qui sévissent dans les régions anglophones, ont initié l’opération ville morte, en anglais Ghost town. Cette opération paralyse lesdites régions durant trois jours. Les populations n’ont pas droit de vaquer à leurs occupations. Les commerces doivent rester fermés. Ceux des populations qui essaieraient de ne pas se plier à cette opération, sont menacés  de mort. Les autorités administratives et municipales comme Patrick Ekema le Maire de Buea, essaient tant bien que mal, d’amener les populations à s’opposer aux villes mortes des sécessionnistes.

 

Liliane N.

 

Published in Institutionnel

Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest les affrontements entre l’armée et les sécessionnistes persistent.

11 octobre 2016, des avocats originaires des régions anglophones décident de manifester à Bamenda, le chef-lieu du Nord-ouest. Ils souhaitent par-là, exprimer leur désapprobation, contre l’absence d'une version anglaise de textes indispensables à leur travail. Pour être plus précis, ils réclament la traduction des «actes uniformes» de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) en vigueur depuis des mois. En outre ils réclament aussi l’affectation dans les régions anglophones de magistrats maîtrisant la langue anglaise, la création au sein de la Cour suprême d’une section spéciale chargée des recours contre les décisions rédigées en anglais et la création d’un département «Common Law» à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature. 21 novembre 2016, après les avocats, des enseignants des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest descendent à leur tour dans les rues. Entre autres, ils veulent un déploiement d'enseignants francophones dans des écoles anglophones.

De ces revendications corporatistes, naît une crise qui au fil du temps verra des acteurs autres que ceux suscités, apparaître. Un groupe armé de personnes réclamant la sécession du Cameroun le 1er octobre 2017, autoproclame une république imaginaire dénommée «Ambazonie». Dans un reportage diffusé sur Tv5, le Colonel Didier Badjeck porte-parole de l’armée camerounaise indique que c’est en fait la zone la plus sensible où on dénombre le plus grand nombre de combats entre les Forces de défense et les ambazoniens. «Ici, c’est un combat qui est particulier, un combat de guérilla. Nous avons mis des forces qui sont appropriées et qui peuvent mener ce genre de combats. Et une fois que c’est sécurisé, nous tenons la zone pour exprimer notre souveraineté», déclare le Colonel Didier Badjeck, dans ledit reportage.  

Avec les éléments de l’Ambazonie, des actes d’intimidation portés vers les populations sont à l’ordre du jour. Des jours d’une opération baptisée «ville morte» sont instaurés. Personne ne doit vaquer à ses occupations durant lesdits jours. L’école devient interdite dans les régions anglophones. Les populations affirment être menacées de mort. A la rentrée scolaire 2017-2018, des images d’enfants brutalisés circulent sur la toile. Ceux des opérateurs économiques qui bravent le mot d’ordre de «ville morte», voient le jour d’après leurs commerces partir en fumée. Dès lors les affrontements entre les Forces de défense et de sécurité et les éléments de l’Ambazonie deviennent réguliers. Car dans certaines localités des régions anglophones, le drapeau du Cameroun a été enlevé à la faveur d’un autre avec un fond bleu et blanc, ayant treize étoiles. C’est celui de la république imaginaire.

Certains villages à l’instar de Dadi se vident de leurs habitants. Dans le reportage diffusé sur Tv5, après un affrontement entre armée et les ambazoniens, les militaires tombent sur des armes. «Vous voyez là des armes de fabrication artisanale. Ils ont des armes de guerre également. Ici, nous avons trouvé également ces armes par centaines dans ce village et c’était des armes essentiellement orientées vers les forces de défense et de sécurité utilisées par l’armée qui était en train d’être mise sur pied par ces assaillants. Ce sont des armes dangereuses. Si vous n’êtes pas protégés dans les 20 à 30 mètres, c’est un carnage», raconte Achille Binong, Officier de police dans le village de Dadi dans ledit reportage.

Pour faire face aux sécessionnistes, l’armée met en place un plan de riposte. Il y a des patrouilles mixtes police/armée. Grâce à cette patrouille un camerounais d’expression française qui a requis l’anonymat de peur d’être inquiété, raconte avoir eu la vie sauve. Résidant à Douala, il s’est rendu un mercredi dans la ville de Buea, ignorant que ce jour avait été désigné par les ambazoniens comme jour de «ville morte». Etant tombé sur des ambazoniens qui avaient posé des barricades sur la route,  l’ayant sorti de son véhicule, et alors qu’ils avaient commencé à le rouer de coups, c’est l’arrivée d’une patrouille de l’armée qui a obligé ses agresseurs à le laisser pour disparaître par la suite dans la brousse.

Lors de cette rentrée scolaire 2018-2019, les régions anglophones ont dû être militarisées pour permettre aux enfants de regagner le chemin de l’école. Et il y a juste de cela quelques jours que l’armée a réussi à retrouver des élèves de la Presbyterian school de Bamenda kidnappés des sécessionnistes.

Liliane N.   

Published in Défense






Sunday, 05 June 2022 11:01