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C’est dans le cadre d’un projet intitulé Fonds central de secours d'urgence ( CERF) qu’un atelier à été organisé à leur intention dans les locaux de cet Organisme afin qu’elles soient aptes à mieux affiner leur organisation de même que leur fonctionnement 

 

Venues principalement des zones confrontées à la crise dite anglophone, elles sont vingt et deux ( 22) à avoir pris part à cette formation, dont responsables des Organisations dirigées par des femmes et les droits des femmes,travaillant principalement dans les localités de  Nguti et Idenau.

Dans la salle des conférences d’Onu Femmes, l’on a également remarqué la présence de deux personnels du partenaire d'exécution d'ONU Femmes, Action des femmes contre la violence basée sur le genre (WAA Cameroun). 

 

Les thématiques 

 

Au delà des discours ayant ponctué la phase protocolaire, les participantes, pendant trois jours, ont notamment échangé sur des sujets comme: Comment intégrer la notion de Genre dans les activités - Comment prévenir et gérer la violence sexiste -  Comment créer, légaliser et gérer une organisation - Comment élaborer des plans stratégiques et opérationnels pour les organisations - Comment créer des réseaux et collecter des fonds pour les activités - Comment gérer les tâches administratives et procédures financières…

 

Satisfecit général 

En évaluant la formation, les participantes, en exprimant leur satisfaction, ont exprimé le vœu de voir ce genre d’activités se multiplier,  afin que l’impact soit visible, au sein de chacune de leurs Communautés.

Profitant de cette occasion, Onu Femmes et ses partenaires ont lancé une campagne de 16 jours d'activisme; Campagne au cours de laquelle les responsables des Organisations dirigées par des femmes et des droits des femmes (WRO / WLO) ont été mandatées en tant que porteurs de flambeau, dans la lutte contre la violence faites aux femmes et filles dans leurs communautés respectives.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Société

Il s’agit entre autres de la reconstruction des régions en proie à l’insécurité ; l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), la finalisation et la mise en service des grands projets de première génération et le renforcement de la cohésion sociale et du processus de décentralisation.

Ces projets et bien d’autres sont contenus dans la circulaire signée le 30 aout 2021 par le Chef de l’Etat, relative à la préparation du budget de l'Etat pour l'exercice 2022. Dans ce document de 18 pages, adressé au chef du gouvernement, aux ministres et autorités administratives déconcentrées, le président Paul Biya fixe les orientations générales de la politique budgétaire ainsi que les dispositions pratiques pour l’élaboration du dit budget.

Cette préparation selon la circulaire du Chef de l’Etat s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de développement économique, social sécuritaire et culturel de la Nation, sous-tendue par la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND30) qui opérationnalise la seconde phase de la Vision 2035. Elle tient également compte de la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de riposte contre le Coronavirus et ses répercussions économiques et sociales, du plan de relance économique post-COVID19, ainsi que de l’implémentation du nouveau Programme Economique et Financier conclu avec le Fonds Monétaire International (FMI).

Sur le plan sécuritaire, la préparation du budget intervient dans un contexte marqué par la prégnance de menaces polymorphes dans le pays. Le président Paul Biya voudrait donc qu’un accent particulier soit mis sur le projet de reconstruction des régions affectées par les crises, notamment celles du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l'Extrême-Nord ainsi que la poursuite et le renforcement de la lutte contre les menaces sécuritaires, dans la perspective de relever de façon durable, les défis sécuritaires auxquels le pays est confronté.

En économie, le gouvernement devra se focaliser sur la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de riposte contre le Coronavirus et ses répercussions économiques, du plan de relance économique post-COVID19, ainsi que de l'implémentation du nouveau Programme Economique et Financier conclu avec le Fonds Monétaire International (FMI). L'élaboration du budget pour l'exercice 2022 devra également poursuivre l'exécution des actions contenues dans le Plan Global de Réforme des Finances Publiques actualisé, afin de renforcer l'usage du budget-programme, aussi bien dans son processus de préparation que dans sa présentation, son exécution et son suivi-évaluation. L'implémentation de la politique d'import/substitution n’est pas en reste.

Pour ce qui relève du domaine sportif, le Chef de l’Etat tient à ce qu’un point d’honneur soit marqué sur l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) prévue pour janvier 2022.

Au plan social, ii s'agira de : poursuivre la mise en œuvre de la Couverture Sante Universelle avec comme priorité, la prise en charge des pathologies touchant particulièrement les femmes enceintes ainsi que les enfants de mains de 5 ans ; renforcer le caractère inclusif de la croissance économique, notamment par l'accentuation de la prise en compte des approches Haute Intensité de Main d'Œuvre (HIMO) et Contenu Local dans la réalisation des projets d'investissement et poursuivre la mise en œuvre de la politique de soutien aux ménages vulnérables à travers le Projet Filets Sociaux en l'élargissant aux ménages durement affectés par la COVID-19. 

 

Découvrez ci-dessous l’intégralité de cette circulaire

Published in Economie

L’information a été rendue publique ce Mercredi l’Agence Anadolu qui elle aussi cite des sources régionales, dont la voix la plus autorisée, Okalia Bilaî, gouverneur de la région du Sud-Ouest    

 

Le patron de la Région aurait réagi par téléphone, quelques heures après le piège tendu aux Forces de l’Ordre : « Lundi, une patrouille composée d’éléments de la police et de la gendarmerie est tombée dans une embuscade tendue par des terroristes sécessionnistes dans la localité d’Otu, près de la frontière nigériane…

Le bilan fait état de deux policiers et deux gendarmes tués. Nous avons également deux policiers et deux gendarmes qui sont portés disparus ».

L’autorité administrative aurait en outre ajouté qu’il n’est pas possible à l’heure actuelle de faire un bilan côté assaillants ; Cependant, l’ «armée mène un ratissage dans la zone depuis lundi pour traquer les sécessionnistes et libérer les éléments des forces de sécurité faits otages… ».

La localité d’Otu serait-elle devenue l’antre des terroristes ?

En se basant sur l’actualité de ces dernières semaines, il y a tout lieu de le penser.  La saignée a commencé le 10 Mai 2020, avec l’assassinat Prisley Ojong, maire de Mamfe, chef-lieu d’Otu. L’autorité municipale avait été abattu au cours d’une embuscade mis en place par les sécessionnistes contre son convoi ;

Le 31 mai de la même année, cinq militaires qui assistaient à un match de football dans un stade à Otu ont eux aussi été tués. Les criminels, après leurs forfaits fondent dans la nature, regagnant certainement leur antre et tentant autant que possible de brouiller les pistes, convaincus d’être intouchables, grâce à la sorcellerie et aux amulettes dont ils couvrent leur corps.

C’était sans compter sur l’engagement et le professionnalisme des Soldats Camerounais

Bien que considérés comme des gangsters par certaines Organisations non gouvernementales qui n’hésitent pas à les accuser d’être responsables des exactions commises sur les populations civiles, les éléments des Forces de Défense et de Sécurité « font un travail impeccable sur le terrain des opérations… », fait savoir l’un de nos confrères dans le Sud Ouest ;

Rendant hommage à ces autres victimes, il ajoute que :  

« Tenus par leur engagement républicain, ils font le maximum afin de ne point bafouer les Droits de ceux qui sont interpellés, car suspectés d’être des ambazoniens et, je puis vous assurer que ce n’est pas une tâche aisée, vraiment pas facile du tout parce qu’il faut faire le distinguo entre les populations civiles et les criminels qui se cachent dans l’ensemble ;

Fort heureusement, ce sont ces Populations qui donnent des informations aux Soldats et ces derniers peuvent mettre la main sur les terroristes. Nous regrettons une fois de plus le décès tragique face à cet énième sacrifice ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

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Le prélat avait été kidnappé alors qu’il effectuait une tournée dans le diocèse de Mamfé, dans le cadre de la célébration de la Pentecôte ;  Ses kidnappeurs l’ont relâché le 1er Juin dernier, dix jours de captivité

 

Accueilli par ses fidèles qui, l’on s’en souvient, ont initié des marches afin d’exiger sa libération, mais aussi interpeller les ambazoniens afin qu’ils arrêtent de s’en prendre aux prêtres installés dans les Régions du Nord et du Sud Ouest, l’Abbé Christopher Eboka a redit sa Foi et sa confiance au Seigneur qui lui a permis d’être sain et sauf devant eux :   

« Je vous dis toujours que la prière est notre seule arme. Sans la prière, nous ne sommes rien. Dieu nous a montré le signe après neuf jours de prière intense, c’est-à-dire une neuvaine complète. Après ces neuf jours de prière, le Seigneur l’a fait pour nous ; Nous ne pouvons que lui dire Merci et le servir avec plus de passion, parce qu’une fois de plus, il nous a montré qu’il est un Dieu vivant… ».

L’Eglise Catholique pointée du doigt des deux côtés

Les ambazoniens, dans un communiqué qui leur est attribué et qui circule sur les réseaux sociaux, accusent « l’église mère » de « jouer un rôle trouble dans le conflit qui les oppose à l’Armée Camerounaise… ».

Pour ces individus sans Foi ni Loi, c’est un tort de leur demander de déposer les armes et le kidnapping de l’Abbé Christopher Eboka selon eux, est un message fort :

« Cette arrestation est un message que nous voulons envoyer à l’Église catholique pour lui demander de revoir sa position. Nous exigeons que l’armée de Biya dépose les armes et s’en aille…», peut – on entre autres lire dans le fameux communiqué.

Une accusation que rejette Mgr Andrew Nkea - archevêque de Bamenda qui se confiait à ce propos dans le cadre d’une interview réalisée par nos confrères du journal la Croix Africa ; Entretien au cours duquel il a affirmé que l’Eglise Catholique est entre le marteau et l’enclume car accusée par les différents protagonistes :  

«  Il arrive que les séparatistes nous accusent d’être proches du gouvernement et que le gouvernement aussi nous accuse d’être proches des séparatistes, alors qu’il n’en n’est rien. L’Eglise ne saurait prendre part à un conflit en s’alignant derrière tel ou tel autre protagoniste. Notre rôle est de prier pour que la Paix revienne, pour la réconciliation et nous nous limitons à cela… ».

Malgré ces explications, le bilan est lourd au sein de cette congrégation religieuse. Depuis le début du conflit, l’on a noté trois décès : le père Alexandre Sob Nougi assassiné le 20 juillet 2018 ; Gérard Anjiangwe - séminariste du diocèse de Bamenda, tué le 4 août 2018 et le père Cosmas Omboto Ondari - missionnaire kényan, mort en novembre 2018. Les enlèvements quant à eux, sont innombrables car ils se comptent aujourd’hui par dizaines.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

Published in Défense






Sunday, 05 June 2022 11:01