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Le Chairman a fait cette révélation la semaine dernière, après l’audience qui lui a été accordée par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre.

 

Le président national du Social democratic front (Sdf) sera présent lors du grand dialogue national qui débute ce 30 septembre 2019. Malgré les menaces des sécessionnistes, il sera bel et bien là. Il a confirmé sa présence et sa participation, tout en révélant que les séparatistes lui ont demandé de ne pas être à ce rendez-vous jugé historique. Le Chairman a précisé que s’il devait passer de vie à trépas après le dialogue, il s’en irait heureux. Car pour lui, il est important de donner une chance à la paix. Et c’est la raison pour laquelle, cette action convoquée par le Président de la République a reçu son onction.

A titre de rappel, le Chairman Ni John Fru Ndi a déjà eu à payer pour ses positions parfois différentes de celles des séparatistes. Le président fondateur du Sdf a été kidnappé par ces derniers, une première fois, le le 27 avril 2019. Les sécessionnistes lui demandaient de retirer les parlementaires de sa formation politique du Sénat et de l’Assemblée nationale. Une demande qu’il n’a pas acceptée. Il avait alors été kidnappé une seconde fois. Le 28 juin 2019 pour être précis. Son enlèvement avait eu lieu à Bamenda dans la région du Nord-Ouest.

« Le président national du Sdf, le chairman Ni John Fru Ndi a été victime d’un enlèvement par des ravisseurs non identifiés cet après-midi aux environs de 15h30mn. Ces derniers sont entrés dans sa résidence de Ntarikon par Bamenda avec des armes à feu et ont tiré à bout portant sur son garde de corps puis multiplié par la suite des tirs de sommation. Le chairman qui se trouvait à l’intérieur de la maison est sorti pour s’enquérir de la situation et c’est alors que les assaillants l’ont enlevé pour une destination inconnue », faisait savoir Jean Robert Wafo le ministre du Shadow cabinet du Sdf.

Fru Ndi avait finalement été une fois de plus libéré par ses ravisseurs.  

 

Liliane N.   

 

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La dépouille du défunt Général de division Tataw Tabe James, décédé le 24 juillet 2019 en France, est arrivée à l'aéroport de Bamenda vendredi. Des hauts fonctionnaires du gouvernement étaient sur place pour lui dire un dernier adieu.

 

Le cercueil portant les restes du défunt chef suprême d'Ossing, dans le département de la Manyu, a été transporté de la base aérienne Yaoundé 101 à l'aéroport Mankon, près de Bafut. Atanga Nji Paul, ministre de l'Administration territoriale et secrétaire permanent du Conseil national de sécurité, accompagné de Adolphe Lele LAfrique, gouverneur du Nord-Ouest, et Songa Pierre René, préfet du département de la Mezam, ont assisté au bref défilé d'honneur à l'aéroport de Bamenda.

Atanga Nji, qui s'est décrit comme un membre indirect de la famille, a rendu des hommages élogieux au soldat tombé au champ d'honneur et aux qualités exceptionnelles. Le ministre a réconforté les membres de la famille endeuillée avant que la dépouille mortelle ne parte pour Ossing.

« C'est une cérémonie très émouvante. Je suis heureux que le Chef de l'Etat, Son Excellence le Président Paul Biya, Commandant en chef des Forces armées, ait rendu au Général Tataw Tabe James tous les honneurs qu'il mérite. Je parle d'abord en tant que membre de la famille parce que mon père, qui était déjà un homme d'affaires établi ici dans les années 1960, était le seul propriétaire d'hôtel et le seul transporteur.

Mon père est celui qui s'est rendu au Nigeria pour convaincre le général Tataw et d'autres Camerounais après l'indépendance qu'ils devaient venir servir leur pays. Et le général Tataw a répondu positivement. Et quand le Général Tataw est arrivé au Cameroun, il a séjourné dans notre hôtel, le Bamenda Airline Hotel qui était le premier de l'Ouest du Cameroun. Il est resté avec nous pendant environ trois mois avant de prendre son premier poste de responsabilité.

De plus, le général Tataw a été président de la Fédération de tennis sur gazon pendant plus de 25 ans. Et je suis également membre de la Fédération de tennis parce que je suis un bon joueur de tennis sur gazon. Je suis le champion vétéran.

Le général Tataw était un soldat engagé. Tout au long de sa carrière, il a fait preuve d'un sens aigu des responsabilités et d'une loyauté totale envers le Président Paul Biya et les institutions publiques. En tant que membre indirect de la famille, je suis très heureux d'avoir été présent pour rendre mon dernier hommage ».

Né le 5 septembre 1933 au village d'Ossing, dans l’arrondissement d’Eyumojock, département de la Manyu dans la région du Sud-Ouest, le général Tataw James a été promu depuis septembre 2001 au grade de général de division de l'armée camerounaise.  Il était un chef traditionnel du village Ossing depuis 2006.

Le général Tataw Tabe James a été inhumé le samedi 21 septembre 2019 dans son village natal d'Ossing.

 

Otric N. 

 

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La persistance et l’amplification des « villes mortes » observées depuis le 02 septembre dernier font en sorte que les passagers en provenance de Yaoundé ne disposent devant eux que des weekends pour pouvoir rallier les villes de  Buéa et de Bamenda. 

 

Depuis quelque temps et prenant référence à la date du 02 septembre 2019, date de la rentrée scolaire, se rendre dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso) du pays est devenu un véritable parcours du combattant. Les activistes de la sécession qui avaient déclaré jusqu’alors les villes mortes uniquement les lundis, ont annoncé cette fois-ci trois semaines successives de « lockdown ». La situation est d'autant plus compliquée comme le fait savoir ici ce responsable en charge d'une agence de voyage sis au quartier Mvan, qui dessert la ligne Yaoundé-Douala. 

« Les véhicules en partance pour le Sud-Ouest ne circulent que le weekend », confie-t-il.  Selon ce même responsable, « de lundi à vendredi, nous proposons à nos clients d’emprunter nos véhicules pour Bonabéri. A Douala, ils pourront trouver d’autres occasions pour le Sud-Ouest ». Une réalité qui contrarie plus d'un des passagers qui arrivent dans cette agence. Ils veulent se rendre directement dans le Nord-Ouest ou le Sud-Ouest, mais ne savent pas à quel saint se vouer. C’est le cas de cette dame qui malgré elle a finalement  accepté l'offre du responsable de l'agence de voyager avec un véhicule peut indiquer. « Je n’ai vraiment pas le choix. Mais, ça ne m’enchante pas », laisse-t-elle entendre.

 

L'ambiance dans d'autres agences de transport

En faisant un saut dans une autre agence de voyage qui fait la même ligne située à un jet de pierres de la précédente sus citée, des coasters vides sont stationnés. Selon le responsable de ladite agence qui a accepté de donner quelques précisions:« Nous avons essayé, en vain de persuader nos clients de voyager d’abord pour Douala, avant de trouver une occasion pour le Sud-Ouest ». Le chef d'agence poursuit en disant: « lundi, nous avons enregistré des passagers dès 6h du matin. Ce n’est qu’à 13h qu’ils ont pu démarrer. Nous n’avons pas de clients. Les clients ne supportent pas une attente aussi longue, étant donné qu’il y a assez d’agences de voyage connues pour faire la ligne Douala/Yaoundé ».

Des scènes de vie difficiles comme celles évoquées plus haut prévalent aussi dans les agences de voyage situées  à Biyem-Assi. « Nous sommes obligés de charger en semaine pour l’Ouest. Et nos clients prennent une autre occasion pour se rendre au Nord-Ouest », selon les déclarations d'un responsable d'agence à Biyem-Assi. Ce dernier se plaint du fait que les gens sont habitués d’emprunter d’autres agences de voyage pour se rendre à l’Ouest.

En attendant la fin éventuelle du« Lockdown », les passagers en direction du Nord-Ouest et du Sud-Ouest continuent à faire des pieds de grue dans les agences de voyage surtout en semaine. 

 

Innocent D H

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Plus d'une centaine de travailleurs de la société Brasseries du Cameroun qui ont perdu leur emploi à la suite des troubles en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest se préparent à aller protester, après plusieurs mois au chômage.

 

Fatigués de rester chez eux et de faire face à leurs obligations financières, ils se sont rencontrés ce week-end à Bamenda, à huis clos, où ils ont élaboré une stratégie pour lutter contre le chômage, causé par la guerre en cours dans les régions anglophones.

L'un d'entre eux, qui s’est confié aux médias locaux sous anonymat, dit qu'il en a assez de rester chez lui et veut que le gouvernement appelle au dialogue, afin que le calme revienne dans la région, pour qu'ils puissent continuer à gagner leur vie.

Les séparatistes ont décidé de saboter les produits SABC et ont attaqué les fournisseurs et détaillants qui osent les vendre. Certains de ces séparatistes ont déclaré que l'entreprise était un ennemi pour les anglophones et prétendaient que les hauts fonctionnaires du gouvernement possédaient des actions dans l'entreprise.

Au début de cette année, une vidéo montrant des séparatistes torturant un détaillant SABC à Bali, dans la région du Nord-Ouest, a été diffusée sur Internet et Human Rights Watch a condamné la violence.

Les mains d'un détaillant de produits SABC à Chomba, un village de la région du Nord-Ouest, ont été coupées par des séparatistes armés qui l'ont accusé d'aller à l’encontre leurs ordres. De ce fait, les activités de l'entreprise ont été interrompues, renvoyant des centaines de travailleurs au chômage.

Dans la région du Nord-Ouest, SABC exploite un centre commercial à Bamenda, avec quatre sièges divisionnaires à Kumbo, Nkambe, Wum et Fundong.

Plus de 400 personnes sont employées directement par l'entreprise dans le Nord-Ouest et s'occupent de fournir des boissons directement aux détaillants à leur porte. 200 de ces travailleurs sont basés à Bamenda, 50 d’entre eux sont situés dans des communautés où se trouvent les quatre dépôts.

Plus de 3000 personnes vendent au détail les produits SABC dans le Nord-Ouest. Dans le Sud-Ouest, leurs principaux centres se trouvent à Ombe, Kumba, Mamfe, etc.

 

Otric N. 

 

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Le général de brigade Agha Robinson Ndong, commandant de la 5e région militaire interarmées avec poste de commandement à Bamenda, a déclaré que la situation sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et de l'Ouest est sous contrôle, conseillant aux fauteurs de troubles de ne pas s'exposer à de graves blessures.

 

Le Général s'adressait sur les ondes de la CRTV, la radio d'Etat, à quelques heures du début officiel de l'année scolaire 2019/2020 au Cameroun. Depuis 2016, la plupart des écoles des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun sont restées fermées en raison d'une crise sociopolitique. L'État fait de son mieux pour que les écoles soient rouvertes afin que le droit à l'éducation puisse être protégé.

Le général Agha a répondu aux questions le dimanche 1er septembre 2019 lors d'un exercice de patrouille visant à évaluer la situation sécuritaire dans la région du Nord-Ouest ainsi que les mesures prises pour un démarrage sans anicroches des cours ce lundi 2 septembre 2019.

"A peine un jour avant le début de l'année académique, la situation sécuritaire de la 5ème région militaire commune est satisfaisante et sous contrôle. Des mesures ont été prises - à la fois passives et actives - pour assurer une rentrée sans anicroches. Nous avons déployé notre personnel dans des endroits stratégiques du Nord-Ouest et de l'Ouest. Nous avons augmenté nos patrouilles. Nous avons aidé les groupes d'autodéfense à être présents dans la communauté scolaire."

Le commandant de la 5e Région militaire interarmées a ajouté que : "Certains groupes armés ont lâché les armes et ont aidé leur population à se préparer pour le début de cette année scolaire. Et nous conseillons aux autres de suivre cet exemple merveilleux et de faire la même chose pour que la paix revienne une fois pour toutes dans notre région.

"Bref, j'aimerais dire que la situation en matière de sécurité est sous contrôle. Nous conseillons également aux fauteurs de troubles ou à ceux qui ont l'intention de perturber la situation de se tenir à l'écart de telles actions qui ne peuvent conduire qu'à des confrontations et à des blessures."

Selon Toby Fricker, porte-parole de l'UNICEF, plus de 80 pour cent des écoles sont fermées à cause de la crise, privant plus de 600 000 enfants d'accès à l'éducation.

"Pour beaucoup d'enfants, cela fait trois ans qu'ils n'ont pas mis les pieds dans une salle de classe. En raison de l'interdiction de l'éducation par des groupes armés non étatiques et des attaques, plus de 80 % des écoles ont été fermées, touchant plus de 600 000 enfants", ajoute M. Fricker,

D'après notre source, "au moins 74 écoles ont été détruites, tandis que les élèves, les enseignants et le personnel scolaire ont été exposés à la violence, aux enlèvements et à l'intimidation. Depuis 2018, plus de 300 élèves et enseignants ont été enlevés. Après des expériences traumatisantes, ils ont tous été relâchés."

L'UNICEF insiste sur le fait que le ciblage de l'éducation met en danger l'avenir de toute une génération d'enfants. Des enfants qui, avec le soutien et les opportunités appropriés, peuvent construire un avenir plus stable et plus prospère.

 

Otric N. 

 

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Un bus de la compagnie de voyages interurbaine Vatican Express en cours de chargement, a été l’objet d’agression par des hommes non identifiés au sein de son agence de SONAC Street, au centre-ville de Bamenda mercredi 28 août.

Il s’agirait de représailles contre la compagnie de transport, pour non-respect des villes mortes imposées pour exiger la libération des leaders sécessionnistes et empêcher la rentrée des classes.

Selon le quotidien Le Jour qui relate les faits dans son édition du 29 août 2019, « des coups de feu ont été entendus dans le coin, à cette heure de la matinée. Des individus non identifiés, roulant à moto, ont fait irruption à l’agence et ont tiré plusieurs fois sur le pare-brise du véhicule qui attendait d’accueillir les passagers qui achetaient les billets au guichet. Plus de peur que de mal, il n’y a pas eu de victime ».

« Mais avant de partir, ils ont mis en garde les personnes présentes sur le non-respect des mots d’ordre visant la paralysie des deux régions anglophones du Cameroun, à l’orée de la rentrée scolaire 2019/2020. L’opération Lockdown, synonyme de paralysie, connait un certain succès à Bamenda 2ème tandis que les autres ont tenté de résister, en partie pour trouver à manger. Des hommes armés, à moto, ont tenté de les en dissuader avant l’interposition des forces de défense », note journal.

Après la condamnation du leader séparatistes Ayuk Tabe et ses compagnons à la prison à vie, la semaine dernière, les sécessionnistes  ont décidé d’instaurer l’opération villes mortes pour exiger leur libération et empêcher la reprise des classes prévue dans quelques jours. Une initiative qui ne fait pas l’unanimité au sein de la population et aux dirigeants.

De fait week-end dernier, le gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lele Lafrique rassurait les populations que la rentrée scolaire 2019-2020 sera belle et bien effective à Bamenda. Mais, suffit-il de le dire pour qu’on n’y croit ? Que non. Les réalités sur le terrain sont différentes. Ainsi, de nombreux habitants du Nord-Ouest ont décidé, depuis la semaine dernière, de libérer le plancher. On assiste donc à une surpopulation dans les agences de voyage. Conséquence, les agences ne sont plus capables de satisfaire la demande. Le déplacement entre Bamenda et Bafoussam (moins de 100km), a été multiplié par 4, passant de 1.500F à 6000 Fcfa, révèle le journal.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Après l’annonce de la condamnation de Sisiku Ayuk Tabe, de nombreuses milices ambazoniennes éparpillées dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest ont décidé de deux semaines de villes mortes dans toute la partie anglophone. L’objectif est d’empêcher par tous les moyens l’effectivité de la rentrée scolaire dans lesdites régions.

 

Les rues de Bamenda sont vides depuis les premières heures de cette matinée. Les boutiques, les magasins et les surfaces sont tous fermés. Pas l’ombre d’un homme ou même d’une bicyclette dans la ville. Les transporteurs ont tus rangés leurs véhicules de peur de représailles. L’activité économique est complètement à l’arrêt. Ceux qui n’ont pas encore pu quitter la ville sont enfermés dans les maisons. Impossible de sortir. Ils sont cloîtrés chez eux attendant pour certains la bonne occasion pour fuir ce qui s’annonce comme une sorte d’Armageddon. La plupart des familles ont réussi à se faire quelques provisions pour tenir durant quelques jours.

Il faut rappeler que les habitats de Bamenda étaient habitués aux lundis morts sur l’ensemble de la région. Mais cette fois, les choses sont plus corsées. Au lieu d’un jour par semaine, la paralysie va durer sur six (06) jours, avec un seul jour donné aux populations pour se ravitailler. La dernière fois que la ville de Bamenda a connu une telle paralysie, c’était les lendemains d’indépendance. Sauf que le contexte était différent. Il n’était pas alors question de séparation des deux Etats. Aussi on ne comptait pas plus de 2000 morts dans le conflit, les uns et les autres n’étaient pas aussi armés. De toute évidence, les contextes sont complètements différents.

 Les populations qui sont coincées dans les principales villes contrôlées par les milices ambazoniennes ont la peur au ventre. Les tensions sont de plus en plus vives entre les camps qui s’opposent. D’un côté les forces armées républicaines et de l’autre les milices ambazoniennes qui ont l’avantage stratégique de la maîtrise du terrain et des tactiques de guérilla urbaines employées. De plus, le contexte de guerre asymétrique ne facilite pas l’identification des assaillants. Toutes choses qui peuvent donner lieu à plusieurs travers dans ledit conflit.

L’enjeu cette fois, c’est la rentrée scolaire. Les milices d’en face sont déterminées à poursuivre avec des années blanches dans lesdites régions alors que le gouvernement souhaite de tout cœur permettre aux enfants de reprendre avec les cours dès le 02 septembre prochain. Le ministre de la communication et les ministres de l’éducation ont affirmé au cours d’une conférence de presse qu’il y aura cours dans es régions du Nord ouest et du Sud Ouest dès le 02 septembre 2019. Dans tous les cas attendons voir.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le ministre de la Communication accompagné des ministres en charge de l'Education ont donné une conférence de presse conjointe ce lundi, dans la salle Auditorium du ministère de la Communication. Le porte parole du gouvernement a salué « la mobilisation nationale, en vue de la sauvegarde du droit d’aller à l’école pour chaque enfant » résidant dans les zones en crise.   

 

L’on n’a rarement vu un tel rassemblement mobilisation, à la veille d’une rentrée scolaire, du moins depuis le début de la crise sécuritaire au Nord et au Sud Ouest. Face aux Hommes des médias et se tenant à côté du patron de la Communication, les membres du gouvernement auxquels incombe la responsabilité directe de l’éducation, de la formation et de l’encadrement des jeunes apprenants : les ministres de l‘Education de Base, des Enseignements Secondaires, de l’Enseignement Supérieur, l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire …

Dans sa communication, René Emmanuel Sadi a relevé que : « Le retour en classe des enfants est une préoccupation majeure dans tous les pays du monde, dans la mesure où c’est à l’école et pour l’école que l’on forme celles et ceux qui, au travers des générations successives vont contribuer à l’œuvre de construction nationale… Sans école, point d’avenir ».

 

Les dispositions de la loi sont pourtant claires

Et, le ministre de la communication n’a pas manqué de les rappeler. La constitution camerounaise à travers son préambule 18 est claire : « L’Etat assure à l’enfant le droit à l‘instruction. L’enseignement primaire est obligatoire. L’organisation et le contrôle de l’enseignement à tous les degrés sont des devoirs impérieux de l’Etat… ».

Par ailleurs, la Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant, entrée en vigueur depuis le 02 Septembre 1990, dispose entre autres, en son article 18 que « les Etats parties reconnaissent le Droit à l’Education, en vue d’assurer l’exercice de ce droit progressivement et sur la base de l’égalité des chances ».

Des ordonnances qui n’ont pu être respectées depuis trois ans, à cause « des exactions inadmissibles des bandes armées de la nébuleuse sécessionnistes et qui ont rendu les établissements scolaires et universitaires totalement ou partiellement inaccessibles aux élèves, aux étudiants et au personnel enseignant et d’appui. Ce qui constitue non seulement des violations flagrantes des dispositions pertinentes des lois et règlements de la République mais aussi, de véritables transgressions des conventions internationales relatives au  Droit de l’enfant à l’éducation… ».

 

Comment concilier l’aspiration de ces « hors la loi » à créer un Etat, présider aux destinées d’un peuple et leur obstination farouche à compromettre l’éducation et la formation des jeunes ?

Un tableau sombre et, en dehors de ces quelques exemples, la liste est loin d’être exhaustive : « Vingt sept attaques terroristes ont été perpétrés contre le système éducatif dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest entre Janvier et Août 2019 ».

Durant l’année académique 2018 - 2019, c’était presque pareil : « Dix neuf enseignants et cinquante huit étudiants ont été kidnappés dans les universités de Bamenda et de Buéa… », sans oublier le lâche assassinat et la décapitation du professeur Wountai Vondou Olivier…

 

La rentrée des classes sera bel et bien effective toutefois, les responsabilités sont échelonnées

René Emmanuel Sadi n’a marqué aucune hésitation en martelant ces mots : « Certes, la situation préoccupe au plus haut point, le sommet de l’Etat mais, il en va de l’intérêt des enfants d’abord ainsi que des familles, tout comme de leur région d’origine, qui, à l’instar des autres Régions, ont besoin d’une jeunesse scolarisée et formée pour assurer leur développement… ».

Dans le cadre de ses responsabilités régaliennes, « le gouvernement, à travers ses démembrements et des Forces de Défense et de Sécurité entend créer les conditions propres à garantir une rentrée des classes sécurisée, en dépit des menaces de toute nature que les hors la loi sécessionnistes continuent de proférer à l’endroit des populations ainsi que des élèves et des étudiants… ».  

En clôturant son propos, le porte parole du gouvernement a lancé un appel vibrant à la communauté et internationale, en attirant l’attention des uns et des autres sur cette agression à laquelle fait face le Cameroun.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Les évêques de la circonscription ecclésiastique du Nord ouest se sont réunis en fin de semaine dernière à Bamenda. Au cours de ces assises, ils ont demandé aux sécessionnistes de cesser la guerre et de permettre aux jeunes camerounais de reprendre les cours.

 

C’est le 23 août dernier que les évêques de la province ecclésiastique du Nord-Ouest se sont séparés après plusieurs jours de conclaves. Le principal point à l’ordre du jour, trouver les voies et moyens pour instaurer un climat de dialogue dans la région. Dialogue entre les ambazoniens et le gouvernement de la République.

Selon plusieurs sources, au cours de ces prises de paroles lors de ces échanges, Monseigneur George Kuo a de nombreuses fois interpellé les sécessionnistes en les exhortant à permettre aux enfants de reprendre les cours dès la rentrée prochaine. Un discours qui corroborait simplement les propos tenus quelques jours auparavant par le curé de la paroisse de Saint-Paul de Kikaikom, par Kumbo, dans le département de Bui, région du Nord-Ouest Cameroun.

Il faut rappeler que Mgr George Nkuo, évêque de Kumbo, avait alors temporairement fermé la paroisse Saint-Paul de Kikaikom, après l'enlèvement du curé par les combattants d' « Ambazonie » Mgr George Nkuo avait pour un temps fermé les portes de la paroisse Saint-Paul à Kikaikom et emporté le Saint-Sacrement. Cette décision était intervenue après l’enlèvement du curé de la paroisse, le révérend Dieudonné Bomye, le mardi 06 août 2019 par des combattants séparatistes alors qu'il se trouvait à son domicile. Il a ensuite été retenu captif jusqu'au samedi 10 août, date à laquelle ses agresseurs l'ont libéré. D'après certaines sources, il a été kidnappé après avoir exhorté ses chrétiens, à l'église, à envoyer leurs enfants à l'école. L'assistant du prêtre a été également enlevé mais libéré le même jour.

Une situation par laquelle est aussi passé le patron du Diocèse de Kumbo qui sera kidnappé à son tour par les combattants séparatistes. Il sera lui également relâché quelques temps après. Mais la position de l’Eglise sur a question est claire : il faut que les enfants des régions du Nord Ouest et du Sud Ouest ne connaissent pas une autre année blanche. Et l’église compte continuer à procéder à la sensibilisation des acteurs question d’encourager le maximum de militants ambazoniens à épouser la cause. Seulement, le pari est encore loin d’être gagné.

 

Stéphane NZESSEU

 

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A une semaine de la rentrée scolaire 2019-2020 et au lendemain de l’emprisonnement à vie des leaders sécessionnistes, les habitants des régions anglophones du Cameroun vivent dans la peur. Les parents d’élèves de cette zone victime de la crise dite anglophone depuis 2016 s’interrogent sur le sort réservé à leurs progénitures en cette rentrée scolaire. Pour les rassurer, Adolphe Lele Lafrique, gouverneur du Nord-Ouest, dans le cadre de l’émission Dimanche midi du 25 août à la Cameroon Radio Television (Crtv), a déclaré que La rentrée scolaire 2019- 2019 sera effective à Bamenda.

 

En effet, la peur des résidents des zones anglophones s’accroît au lendemain de l’emprisonnement à vie de Sisiku Ayuk Tabe et neuf autres séparatistes anglophones. Selon un reportage de Canal 2 international diffusé samedi 24 août 2019 au journal de 20h, l’on observe des gares routières pleines de monde, les voyageurs munis jusqu’au matériel de couchage quitte ces régions.

Si certains ont peur pour leur vie, d’autres y remédient sur le sort réservé à leurs progénitures en cette rentrée scolaire. « Moi je vis ici à Bamenda et ma femme est à Dschang. Je suis en train d’aller accompagner mes enfants là-bas parce que je ne sais pas si les cours vont effective démarrer la semaine prochaine », a déclaré un homme au micro de Canal 2 International.

Des interrogations qui ont surement fait réagir le gouverneur de cette région. En effet,  dimanche 25 août 2019, dans le cadre de l’émission Dimanche midi à la Cameroon Radio Television (Crtv), Adolphe Lele Lafrique a rassuré les parents d’élèves que la rentrée scolaire aura bel et bien lieu le 02 septembre prochain. « La rentrée scolaire 2019- 2019 sera effective à Bamenda », a-t-il déclaré.

On espère que ce sera vraiment le cas. Car, pour rappel, dans son dernier rapport intitulé « L’éducation en péril en Afrique de l’Ouest et Centrale », l’Unicef révèle que les  fermetures d’écoles en Afrique de l’Ouest et Centrale ont triplé depuis 2017 en raison de la violence et  l’insécurité. Et qu’au Cameroun, l’insécurité qui se répand dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest a forcé plus de 4 400 écoles à fermer en juin 2019 et 609 000 enfants privés de la scolarisation.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01