Au cours de son débrief régulier avec la presse française, le porte-parole adjoint du ministère des relations extérieures a fait une déclaration en rapport avec les attaques des séparatistes dans les villes de Galim et Bamenda le jour de la célébration de la fête internationale des droits de la femme.
Une fois de plus, la France est au chevet du Cameroun. La pays d’Emmanuel Macron vient consoler le Cameroun à l’heure de ces effroyables attaques terroristes. « La France condamne avec la plus grande fermeté les attaques perpétrées dimanche 8 mars 2020 dans la ville de Bamenda (nord-ouest) lors des célébrations de la journée internationale des droits des femmes, et à Galim (ouest), qui ont fait plusieurs victimes, dont des civils. » La France, partenaire de choix du Cameroun se sent concernée par les déboires que traversent notre pays. Cela se justifie. Car les deux entités ont non seulement une longue histoire qui les lie, mais aujourd’hui encore ces deux pays sont des partenaires économiques et politiques. La stabilité du Cameroun est tout aussi importante pour la France.
A l’heure où le ministre de l’administration territoriale fustige le silence de certains observateurs, l’intervention de la France est une bouffée d’air et un fait qui rassure de l’amitié et de l’intérêt qu’accorde ce pays au vert rouge jaune. Rappelons qu’il y a quelques heures seulement que l’ambassadeur de France au Cameroun, via son compte Twitter, a dit ses condoléances aux populations touchées par ces attaques de Galim et Bamenda. Mais une réaction aussi claire au sommet de la diplomatie française est davantage rafraîchissante pour les relations entre les deux pays. Les relations diplomatiques entre les deux pays sont au beau fixe. Loin des considérations consécutives aux déclarations du président français à l’endroit de son homologue camerounais lors de son passage au Salon de l’Agriculture.
La France condamne l’attaque terroriste de Bamenda
Dans la foulée, le Quai d’Orsay dit lui aussi ses condoléances aux populations éprouvées. « La France présente ses condoléances aux familles des personnes décédées et ses vœux de prompt rétablissement aux personnes blessées. » En rappelant que même le Chef de l’Etat du Cameroun n’a pas encore eu une réaction après ces attaques. De toutes façons, le ministre de l’administration territorial a multiplié des sorties médiatiques pour s’en prendre aux acteurs de la société civile qui travaillent au bien-être de ces populations éprouvées.
Stéphane NZESSEU
Ce Lundi soir a été cauchemardesque pour les populations du Chef lieu de la région du Nord Ouest. Des individus armés jusqu’aux dents sont venus par dizaines et ont simultanément attaqué les postes de police et de gendarmerie.
Une bande sonore, envoyée par un confrère installé de ce côté a laissé entrevoir l’intensité des coups de feu échangés entre les éléments en service au niveau de la Division Régionale de la Police Judiciaire du Nord–Ouest, du commissariat Central numéro 3 et du PC des ESIR.
Un assaut repoussé par ces vaillants régulateurs de l’ordre et de la sécurité qui grâce à la vigilance et la détermination dont ils ont fait montre, ont fortement mis en difficulté les promoteurs de la haine, des assassinats et du chaos.
Les mêmes ou alors quelques uns de leurs complices qui ont commis des meurtres pendant le week-end dernier à Galim et qui restent sourds à tout message d’apaisement, à toute conciliation et à la main permanemment tendue du Gouvernement de la République qui, au cours des derniers mois a multiplié des actions afin que le calme et la paix revienne dans le Noso.
Qu’est ce qui peut justifier une telle barbarie ?
Au fil des mois, il est impossible de répondre avec assurance à cette question. Les revendications corporatistes ont trouvé des réponses satisfaisantes. LE Président de la République a organisé le Grand Dialogue National précédé par des rencontres de conciliation avec tous les acteurs qui en ont émis le souhait.
Une récupération politique
Ils sot nombreux, des citoyens qui pensent ainsi au regard de l' « appropriation » faite par certains « politiciens » qui, conscients qu’ils ne peuvent plus rien proposer de concret à cette population ayant soif du changement passent le temps à parler de la crise sécuritaire dans les régions dites anglophones.
Selon eux, le Chef de l’Etat actuel et tous ses collaborateurs ont lamentablement échoué et pour eux, le Cameroun est à son plus bas niveau et seul, l’homme de la « renaissance » et ceux qui épousent son point de vue sont aptes apte à redresser la barre de cette Afrique en miniature.
Cependant, ils n’ont jamais été aperçus de ce côté, du moins depuis le début de la crise sécuritaire. Lorsqu’il leur arrive de décrire leur pays, cette terre qu’ils ont en héritage, du moins on le pense, c’est en des termes cruels, barbares, insoutenables et, au cours des attaques permanentes, l’Armée Camerounaise n’échappe pas à leurs propos empoisonnés.
Alors, ces autres interrogations naissent dans l’esprit : Comment peut–on avoir le courage de jeter l’opprobre sur ces Jeunes Hommes et Femmes qui au quotidien s’engagent au sein de la grande muette, conscients que ce choix peut aller jusqu’au sacrifice suprême ?
Comment peut – on avoir le courage de pactiser avec ceux qui entendent spolier beaucoup plus, les populations Camerounaises à travers l’exploitation anarchique de leurs richesses naturelles ?
Quel bonheur peut –on tirer en voyant le sang humain versé par dizaines de litres et dormir sur ses deux oreillers en sachant qu’on contribue activement à ce massacre parce qu’il faut à tout pris et à tous les prix arriver au pouvoir ?
Nicole Ricci Minyem
S.E Christophe Guilhou affirme que ce qui s’est passé le 8 mars 2020 à Bamenda, est tout simplement admissible.
La France est contre l’attaque terroriste qui s’est produite à Bamenda dans le chef-lieu de la région du Nord-Ouest, le dimanche 08 mars 2020, alors que le Cameroun et le monde célébraient la Journée internationale de la Femme (Jif). Sur son compte Twitter S.E Christophe Guilhou Ambassadeur de France au Cameroun, a laissé un message dans lequel, il trouve inadmissible, l’attaque qui a fait des morts et des blessés, dans la ville de Bamenda. « L’attaque qui a eu lieu hier à Bamenda, pendant le défilé de la Journée internationale des droits des femmes est aussi criminelle qu’inadmissible. Utiliser des engins explosifs pour mutiler ou tuer est intolérable. Pensées pour les victimes », a tweeté le Diplomate français.
Par ce tweet de son Diplomate, la France se place donc parmi les premiers partenaires du Cameroun, à avoir condamner sur la place publique, l’attaque de Bamenda. Et cette sortie de l’Ambassadeur français cadre dans un sens avec celle du gouvernement. Celui-ci a rendu public un communiqué, dans lequel, il est indiqué que le gouvernement condamne fermement l’attentat qui, selon René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication a causé la mort de huit individus et fait sept blessés graves. Parmi ces blessés, on compte quatre militaires, deux fonctionnaires de la Police et un Civil.
« Le gouvernement condamne avec fermeté ces actes ignobles, perpétrés par des criminels dont le seul objectif est de semer le chaos pour servir des intérêts égoïstes, et transmet aux familles des victimes militaires et civiles les sincères condoléances du Président de la République, chef des forces armées, ainsi que le réconfort du peuple camerounais tout entier aux blessés », peut-on lire dans le communiqué de Sadi.
Galim et Bamenda : Les dernières cibles des terroristes
Aux dernières nouvelles, les Forces de sécurité et de défense ont réussi à attraper 5 personnes suspectées d’être les auteurs de l’attaque de Bamenda. Et selon Adolphe Lele Lafrique le Gouverneur de la région du Nord-Ouest, ces personnes sont actuellement en exploitation.
Liliane N.
Ces derniers, fidèles à la lâcheté qui les caractérise ont une fois de plus, une fois de trop causé pleurs, désolation et lamentation au sein de nombreuses familles et parmi les victimes deux gendarmettes Gend Nougue Maeva et Gend Boumla Emelda.
A Galim
Les deux jeunes dames ont succombé aux blessures graves reçues après l’assaut donné par vingt individus, lourdement armés venus à bord des motos. Une arrivée presque surprise, facilitée par l’obscurité qui couvre la ville à ce moment là. L’Inspecteur Nsangou, le Gardien de la Paix Principal Djeugap et un gardé à vue Supuyo Salifou sont eux aussi décédés et leurs corps ont été acheminés vers la morgue de l’hôpital de Bouda, tandis que les blessés ont été conduits dans d’autres centres hospitalier pour y bénéficier des soins.
En dehors des tenues emportées, ces « psychopathes » ont volé trois armes Ak 47 et 06 boîtes chargeurs garnies, deux armes dont un FAL, un PM et des munitions.
D'après les témoins, les assaillants après l’attaque, ont pris la direction de la localité de Bafandji dans le Nord Ouest d’où ils venaient.
Une récidive
Des sources non officielles affirment que l’attaque de ce Samedi a été menée par un groupe armé qui contrôle le lac Bamenjing. C'est le même qui, le 07 Janvier 2020, a tenté un assaut au niveau du poste de gendarmerie de Bangourain, emportant 04 armes (dont une collective) et une caisse de munitions. Y faisant suite, le Chef de l'Etat avait instruit le démantèlement dudit groupe et l'installation d'un détachement des FDS à ce niveau. La mise en œuvre de cette mesure, va permettre de stopper les incursions de ces terroristes.
Bamenda : 08 Mars 2020
A 10 heures ce Dimanche, alors que les festivités marquant la célébration de la 35ème édition de la fête des Droits de la Femme battent leur plein, des explosifs, certainement activés à distance éclatent à quelques mètres de la tribune officielle. Le bilan est lourd : Un militaire tué, sept blessés graves dont quatre militaires, deux fonctionnaires de la police et un civil. Tous se trouvent actuellement à l’hôpital Général de Douala.
Double Attaque Terroriste de Galim et Bamenda : Communiqué du Gouvernement
Silence complice des ONG et apocryphes défenseurs des Droits de l’Homme
Ces deux attaques ont été revendiquées par des activistes ambazoniens qui vivent en dehors des frontières Camerounaises. Ils ont été vus à de nombreuses occasions et dans d’autres vidéos, cotiser de l’argent qu’ils envisageaient d’envoyer pour l’achat des armes que leurs complices, sous le couvert des organisations non gouvernementales remettent au quotidien aux terroristes.
Ce sont ces mêmes Ong qui accusent la vaillante armée Camerounaise, de perpétrer un génocide dans les régions du Nord et du Sud Ouest mais qui, depuis Samedi, n’ont strictement rien dit. Aucun message de condoléances aux familles, aucun mot d’encouragement pour ces Soldats qui consentent de gros sacrifices pour qu’ils vaquent tranquillement à leurs activités.
Que dire de ces « politiciens » qui ont fait de la crise sécuritaire dans les régions dites anglophones, leur « fond de commerce ». Aucun message de compassion alors qu’à Galim, deux merveilleuses jeunes Camerounaises ont été assassinées alors qu’elles n’étaient pas sur le champ de bataille. Elles montaient simplement la garde pour assurer la sécurité à leurs concitoyens.
Ce Samedi 07 Mars, certaines dans l’esprit de récupération qui les caractérise, ont arboré des tenues noires en prétextant qu’elles compatissent à la douleur des victimes et de leurs familles. On se pose des questions sur cet humanisme de surenchère qu’elles présentent aux yeux du monde.
Monsieur le Président la République, il est temps que cela cesse et c’est à vous de donner des ordres pour que l’Armée Camerounaise ne soit plus un mouroir pour ces Jeunes Hommes et Femmes qui sont tout le temps pris pour cible par ces terroristes.
Sincères Condoléances aux familles de ces victimes et respect total pour votre sacrifice suprême.
Nicole Ricci Minyem
Quelques heures après l’assassinat lâche de deux gendarmes, d’un policier, d’un enseignant et de plusieurs autres civiles dans cette ville du département des Bamboutos – Ouest Cameroun, voici le message délivré par le ministre de la Communication
« Le Gouvernement de la République porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que la 35ème Edition de la Journée Internationale de la Femme a été célébrée au Cameroun avec ferveur et une remarquable mobilisation de la Nation tout entière, le dimanche 08 Mars 2020, en dépit de l’attentat perpétré à Bamenda, par les rebelles sécessionnistes, non loin de la tribune officielle, et de l’attaque terroriste d’une grande ampleur dont a été victime la ville de Galim, dans le Département des Bamboutos, Région de l’Ouest, dans la nuit du Samedi, 07 Mars 2020, aux environs de 19 heures 30 minutes.
S’agissant tout d’abord de l’attentat de Bamenda, le Gouvernement informe l’opinion, que c’est vers 10 heures, dans le vif des manifestations festives à la place des cérémonies de la ville de Bamenda, que des terroristes sécessionnistes ont actionné un engin explosif improvisé à une centaine de mètres de la tribune officielle. L’explosion télécommandée à distance, a semé l’émoi et la désolation parmi les participants aux festivités du 08 Mars 2020.
Au total, le bilan de cet attentat fait état d’un militaire tué et sept blessés graves, dont cinq (04) militaires, deux (02) Fonctionnaires de la Police et un (01) Civil.
Sur Très Hautes Instructions du Président de la République, Son Excellence Paul Biya, Chef des Forces Armées, tous les blessés ont été évacués par voie aérienne à l’Hôpital Général de Douala et ont immédiatement été pris en charge.
En ce qui concerne l’attaque terroriste de Galim, il convient d’indiquer que les assaillants lourdement armés, évalués à près d’une cinquantaine d’individus relevant des hordes terroristes sécessionnistes, en provenance de la Région du Nord-Ouest, sont entrés à Galim, dans une caravane motorisée qui s’est dirigée à dessein, sur les sites abritant la Brigade Territoriale de Gendarmerie et le Poste de Sécurité Publique de l’Arrondissement de Galim.
Les violentes attaques qui s’en sont suivies contre les éléments de nos Forces de Défense et de Sécurité, lesquels ont promptement riposté, pour repousser les assauts et protéger leurs unités respectives, se sont soldées par des pertes en vie humaine au sein des Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité et parmi les populations civiles. Au total, quatre éléments de nos Forces ont été tués, dont deux Gendarmes et deux Fonctionnaires de la Police abattus.
Poursuivant leur abominable besogne, les terroristes sécessionnistes ont également assassinés quatre personnes civiles, dont un compatriote garde-à - vue dans la Chambre de Sûreté de la Brigade de Gendarmerie de Galim et trois concitoyens rencontrés fortuitement par ces individus déshumanisés, après les deux attaques perpétrées dans cette localité.
Le Gouvernement condamne avec fermeté ces actes ignobles, perpétrés par des criminels dont le seul objectif est de semer le chaos pour servir des intérêts égoïstes, et transmet aux familles des victimes militaires et civiles les sincères condoléances du Président de la République, Chef des Forces Armées, ainsi que le réconfort du peuple camerounais tout entier aux blessés.
Par ailleurs, au regard de l’étendue des dégâts causés par les terroristes sécessionnistes, les Forces Nationales de Défense et de Sécurité ont lancé une opération de ratissage de la zone et des dispositions ont été prises pour une sécurisation renforcée de la localité de Galim.
C’est le lieu de souligner que ces attentats particulièrement odieux, surviennent au moment où le Président de la République, est résolument engagé, avec le soutien ardent du peuple camerounais et des partenaires du Cameroun, de bonne volonté, pour la résolution définitive de la crise dans les deux Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, avec notamment, la mise en œuvre active des recommandations du Grand Dialogue National.
En conséquence, le Gouvernement camerounais dénonce le silence des Organisations Non Gouvernementales et autres acteurs de la communauté internationale, face à cette cruauté des bandes terroristes sécessionnistes, dont les commanditaires continuent du reste, de bénéficier du soutien et de la protection de certains partenaires internationaux.
Le Gouvernement de la République appelle les pays amis et partenaires internationaux du Cameroun à réprouver avec une égale détermination ces attaques terroristes dont est victime le peuple camerounais. Il les invite à prendre, dans le cadre de leurs compétences respectives, toutes les mesures de droit contre ces ennemis de la paix qui entretiennent la situation d’insécurité dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et dont certains résident à l’étranger.
Enfin, le Gouvernement exhorte les Forces Nationales de Défense et de Sécurité à poursuivre leur mission républicaine de protection des institutions et des populations, pour que force demeure toujours à la loi, et leur réitère la très haute confiance du Président de la République, Chef des Forces Armées, ainsi que le soutien de la Nation tout entière ». /-
N.R.M
La palme d’or du concours national baptisé « Taste the Harvest », qu’a abrité l’Office national du cacao et du café (ONCC) est revenue à la North West Cooperative Association (NWCA). Les 10 meilleurs Cafés du Cameroun ont été sélectionnés à la faveur de cette compétition supervisée par l’association panafricaine « African Fine Coffees Association » (Afca).
La North West Cooperative Association a décroché la palme d’or de cette première édition du concours grâce à l’échantillon de café produit à Belo dans le département du Boyo, région du Nord-Ouest. Elle a obtenu cette meilleure position avec une note de 84 points sur 100. La deuxième place de la compétition est également revenue à cette association avec l’échantillon de Fundong : 83,75 sur 100. La troisième place est occupée par l’échantillon de Bamenda centre : 83,5 sur 100. L’échantillon de Belo se pointe une fois de plus dans le classement, à la quatrième place avec 83,25 sur 100.
Quant au 5ème rang, il est détenu par l’Union centrale des coopératives agricoles de l’Ouest (Uccao), la plus grande coopérative des producteurs de café du Cameroun (Caplani : 83 sur 100). La 6ème place est occupée par l’échantillon Latino : 82,5 sur 100.
Le reste du classement est complété dans le top 10 avec l’échantillon de Momo (82,5 sur 100) au 7ème rang. L’échantillon de Noni arrive en 8ème position (82,5 sur 100). A la 9ème place, on retrouve un autre échantillon de Bamenda centre (82,25 sur 100) et enfin l’échantillon de Santa Piyin au 10ème rang (82 sur 100).
Précisons par ailleurs qu’après cette compétition au niveau national, les 5 meilleurs cafés auront à competir à l’échelle régionale avec les pays comme le Burundi, la RDC, l’Ethiopie, le Kenya, le Malawi, le Rwanda, l’Afrique du Sud, Tanzanie, l'Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe. L’on apprend que les 5 meilleurs cafés de la compétition régionale auront des privilèges spécifiques, ils vont notamment bénéficier de la promotion sur le site web de l’association panafricaine (Afca).
Innocent D H
Les populations de la ville de Bamenda n'ont pas pour intention de boycotter les élections locales. Une marche de protestation a eu lieu le 07 février à Bamenda pour contester la décision des sécessionnistes.
Les informations selon lesquelles les habitants des régions dites anglophones au Cameroun veulent boycotter les élections locales de ce dimanche sont fausses.
Depuis la convocation du corps électoral par le chef de l'Etat en vue des élections municipales et législatives, les sécessionnistes n'ont cessé de proférer des menaces et de multiplier des attaques. Objectif, empêcher la tenue des élections dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où ils sèment la terreur depuis plus de trois ans. Une semaine avant la tenue dudit scrutin, ils ont annoncé une opération de Lock Down dans ces région, ce qui empêcherait les citoyens d'exprimer leurs choix.
Mais cette menace ne suffit pas pour arrêter les citoyens. Ils sont bien engagés à accomplir leur devoir citoyen qui est celui de voter leurs représentants. C'est dans ce sens qu'ils étaient dans la rue vendredi 07 février. Dans la localité de Wum, les populations ont continué de vaquer à leurs occupations protestant ainsi cette mesure qui les invite à rester confinées chez elles.
En ce jour de clôture de campagne électorale Populations et autorités administratives de Bamenda, capitale régionale du Nord-Ouest Cameroun, ont marché dans les rues de la ville en signe d'opposition aux instructions des leaders séparatistes. L'objectif de cette marche de protestation était d'emmener la population à circuler et à voter sans craintes.
Les camerounais sont conscients de l'enjeu que représente ce double scrutin et des risques auxquels s'opposent les acteurs du boycott actif. Des mesures de sécurité ont été prises dans ces deux régions sinistrées afin d'assurer la sécurité des électeurs le jour du vote.
Lire aussi : Municipales et Législatives 2020 : Voici pourquoi les Camerounais doivent accomplir leur devoir citoyen
L’armée a sillonné quelques artères du chef-lieu de la région du Nord-Ouest, ce lundi 27 janvier 2020.
C’est une action qui visait à contrecarrer le Lock down des groupes séparatistes qui sévissent dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso). L’armée a décidé de marcher dans quelques artères de la ville de Bamenda. Elle a ainsi dit non à l’opération plus connue sous le nom de villes mortes et qui est imposée aux populations par les séparatistes. Les populations la plupart du temps contraintes à se plier à ladite opération, a salué cette marche, en poussant un ouf de soulagement.
A titre de rappel, les séparatistes ont appelé les populations anglophones, les parlementaires du Noso, les élus locaux des régions suscitées, à boycotter les élections législatives et municipales du 9 février 2020. Ils ont produit un communiqué dans lequel, ils menacent les populations. Ils menacent toute personne qui irait aux urnes le jour du vote du double scrutin susmentionné. Ils ont même promis de perturber les élections locales, pour lesquelles les partis politiques en compétition se battent depuis le 25 janvier 2020, sur le terrain. Ils ont indiqué dans leur communiqué qu’ils feront un Lock down entre la période allant 07 au 12 février prochain.
L’armée a donc décidé de barrer la route aux séparatistes ce matin de lundi. Un ras-le-bol partagé par une bonne frange de la population de Bamenda qui n’en peut plus des exactions des sécessionnistes. On se souvient qu’au tout début de ce mois de janvier, les habitants de Balikumbat, localité du Nord-Ouest, très fâchés, ont détruit des camps détenus par les sécessionnistes. Selon Quetong Anderson Kongueh le Préfet du NgoKetunjia, les habitants de Balikumbat avaient réussi à mettre ma main un important stock d’armes appartenant aux séparatistes. Cette action des populations de Balikumbat faisait suite au fait qu’un conducteur de moto s’était vu arraché son engin par les Amba boys qui lui demandaient de l’argent avant de le laisser passer. Ayant dit qu’il n’avait pas de sou, ils avaient alors pris sa moto.
Liliane N.
Les images de la décapitation de Seta Kevin, infirmier militaire à Bamenda ont fait le tour des réseaux sociaux ce matin. Il aurait été assassiné ce 23 Décembre, par les ambazoniens à Mbengwi.
Des images choquantes, qu’on ne peut regarder pendant quelques secondes, sans être saisi par la terreur, l’indignation et qui font naître dans l’esprit, cette interrogation : Pourquoi Seigneur ?
A côté de ce jeune camerounais qui ne demandait qu’à servir son pays, alléger la souffrance de ses compatriotes en plus de ses frères d’armes, se tiennent ses bourreaux, qui exhibent les armes qui leurs ont permis de commettre cet acte barbare.
Réactions
J’ai un gros souci avec ceux qui partagent ce genre de publication. Quel est l’objectif que vous visez ? Vous ne devrez pas partager…
Voilà la barbarie que certains choisissent de faire. Vous direz que c’est pour une cause juste que les ambazoniens se battent mais depuis quand il est juste de couper des têtes ? De kidnapper et de semer la terreur… ? Comment les militants de certaines formations politiques (je veux parler du cas précis du mrc) font ils pour justifier cette cruauté ? Ca va prendre tout le temps qu’il faudra mais jamais ces esprits maléfiques d’un nouveau genre n’atteindront leurs objectifs…
Vraiment, ce sont les animaux. Je prie Dieu que tous ces idiots assassins ainsi que les gens qui les encouragent subissent le même sort. En tuant les innocents, pensez – vous que c’est cela qui va faire partir le Président Paul Biya ? Bande d’I…
Le Cameroun a besoin de changement, c’est vrai mais j’espère qu’il n’y aura aucune pitié pour tous ceux qui ont fait le choix d’arracher la vie de pauvres innocents. J’espère qu’ils seront fortement frappés par la Justice.
J’aurais bien aimé voir ceux qui disent que les ambazoniens n’ont aucune arme, qu’ils utilisent l’arbre de la paix. Où sont les défenseurs de cette thèse ? J’ai appris que ce sont les ong qui font des rapports au parlement américain. Que disent – ils lorsqu’ils voient ce type d’images ou alors, ce sont les soldats camerounais qui s’en prennent à leurs camarades pour accuser les amba boys qui pour leur part, n’utilisent que l’arbre de la paix. Vous allez tous payer et, très cher…
Des réactions qui démontrent que les camerounais, dans leur grande majorité en ont assez de cette sauvagerie, de ces tueries qui n’en finissent pas et, au-delà des mesures prises par le gouvernement afin que la paix revienne, il est peut être temps d’en envisager d’autres afin que cesse cette barbarie.
Sincères condoléances à la famille.
Nicole Ricci Minyem
Il a saisi par voie de correspondance le Comité exécutif national du Social democratic front.
La lettre parvenue au Comité exécutif national du Social democratic front (Sdf) date du 17 décembre 2019. Dans ladite lettre, Fonguh Joseph Ngu 1er adjoint au maire de la Commune de Bamenda fait savoir à la direction de son parti politique, sa décision. Celle de se retirer de la course du double scrutin du 9 février 2020. Dans sa correspondance, l’élu du parti de la balance explique les raisons justifiant son désistement. Ces raisons sont premièrement, le décès récent de son épouse. Il évoque la situation du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les deux régions anglophones. Cependant, il faut rappeler que Fonguh Joseph Ngu a été kidnappé par les séparatistes. Il venait juste d’être remis en liberté par ces derniers.
On serait tenté de croire que sa décision aurait également été motivée par les menaces des sécessionnistes. Depuis un certain temps, ils font circuler un mot d’ordre, demandant de vandaliser les biens des élus et des parlementaires du parti politique de Ni John Fru Ndi. Le but étant de les contraindre à se retirer de la course des élections législatives et municipales de 2020. La méthode semble porter des fruits. Car il faut par ailleurs rappeler que le 1er adjoint au maire de Bamenda n’est pas le seul candidat du Sdf qui décide maintenant de ne plus prendre part aux élections de 2020.
Il y a eu avant lui, le dénommé Tanjoh Fridrick Tetuh Mba le Maire de la Commune de Batibo. Dans la lettre qu’il a rendue publique, il a fait mention aussi de la crise anglophone. Il a fait mention des incendies devenus récurrents, des rapts de leurs proches se soldant par des demandes de rançon pour leur libération. Dans ce climat meublé par la violence, le Maire a trouvé bon de se mettre de côté.
Seulement si tous les candidats du Sdf se retirent de la course, quels seront donc les compétiteurs du parti de Ni John Fru Ndi qui n’a pas épousé l’idée du boycott du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Liliane N.