Selon certaines sources, des coups de feu ont été tirés mercredi matin dans plusieurs quartiers de la ville de Bamenda, région anglophone du nord-ouest du Cameroun.
Dans la matinée du mercredi 21 août, des coups de feu ont retentit dans plusieurs quartiers de la ville de Bamenda. Selon certaines sources, c’est suite à la condamnation des leaders séparatistes par le tribunal militaire. Plusieurs parties de la ville de Bamenda sont restées bouclées et des habitants ont été avertis de ne pas sortir.
Des hommes armés sont entrés dans la ville et ont chanté « libérez Sisuku Ayuk Tabe », le leader sécessionniste anglophone, rapporte la BBC Afrique. Elle indique par ailleurs que, des forces de police ont été déployées dans la ville.
Il convient de rappeler que, mardi 20 août 2019, autour de 5h30, Mr AyukTabe et neuf co – accusés ont été reconnus coupables de tous les chefs d’accusation retenus contre eux, à savoir : « apologie des actes de terrorisme, sécession, complicité d’actes de terrorisme, financement des actes de terrorisme, révolution, insurrection, hostilité contre la patrie, propagation de fausses nouvelles, atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État, défaut de Carte nationale d’identité ». Du fait de cette décision de culpabilité, ils ont été condamnés à la prison à vie à laquelle s’ajoute une amende de 250 milliards de francs CFA.
Le verdict vient en tout cas doucher les espoirs de ceux qui escomptaient, enfin, le commencement d’une ouverture du régime Biya pour résoudre la «crise anglophone», euphémisme utilisé pour qualifier un conflit qui a déjà fait plus de 2 000 morts, selon l’ONG Human Rights Watch, et un demi-million de déplacés. «Il n’existe actuellement aucun dialogue entre Yaoundé et les séparatistes, constatait une étude de l’International Crisis Group parue en mai. Les séparatistes exigent un débat avec l’Etat sur les modalités de la séparation, en présence d’un médiateur international. Le pouvoir refuse toute discussion sur la forme de l’Etat et la réforme des institutions.
Julius Ayuk Tabe, informaticien de formation, est considéré comme un séparatiste modéré. Il s’était dit disposé à participer à des pourparlers avec le gouvernement camerounais, dans le cadre d’un dialogue organisé par un pays tiers, en posant comme préalable la libération des militants indépendantistes.
Danielle Ngono Efondo
Vendredi dernier, un officier de la police camerounaise est passé de vie à trépas après avoir livré un combat avec les séparatistes dans le Nord-Ouest. Il a succombé à ses blessures, a-t-on appris de source sécuritaire.
C’était un officier membre d’unité spéciale de la police camerounaise, des équipes spéciales d’intervention rapide (ESIR). Jeudi dernier, il a été pris dans une embuscade orchestrée par les séparatistes à Bal, non loin de Bamenda dans la région du Nord-ouest. Gravement touché par la balle adverse, il va céder à ses blessures.
D’après les autorités locales de cette partie du Pays, l’embuscade a causé plusieurs blessés dans le rang des forces de sécurité. Dans le camp des sécessionnistes. Le bilan reste inconnu pour l’instant.
Depuis octobre 2017, cette mouvance séparatiste est née des revendications des avocats et enseignants anglophones. Cette population d’expression anglaise représentant la minorité, dont 20% du nombre d’habitant au Cameroun en majorité francophone, s’estime marginalisée et francisée par le pouvoir central depuis des décennies.
Un bilan angoissant
Depuis sa naissance, le bilan de cette crise a fait plus de 430.000 déplacés internes, selon les chiffres donnés par les Nations Unies. Environs 300 soldats camerounais ont péris dans ce combat avec les adeptes de la séparation, selon l’armée nationale. Côté sécessionnistes, aucun statistique officiel n’est rendu public, ni sur le nombre de séparatistes tués ou arrêté.
Innocent D H
L’attaque au cours de laquelle le fils de l’autorité municipale a été blessé, a eu lieu le 2 août 2019.
C’est une violence de plus faite sur une autorité administrative au Cameroun. Cletus Fongu le Maire de la Commune de Bamenda 3 a été victime d’une attaque vendredi dernier. L’autorité raconte que tout a commencé aux environs de 23 heures. Huit personnes ont pénétré sa résidence qui se trouve dans la rue Foncha. Les portes principales ont été ciselées durant près d’une heure. Cletus Fongu a eu la présence d’esprit de faire appel aux Forces de sécurité. Cependant celles-ci n’ont pas pu arriver à temps.
« J’ai commencé à faire appel aux Forces de l’ordre. Mais elles sont arrivées avec 10 minutes de retard. Quand les bandits étaient partis. Quand ils sont entrés dans mon salon, et comme ils n’étaient pas masqués, je les ai pris pour les amba boys. Ils m’ont plutôt donné deux gifles et ont commencé à nous brutaliser, mon fils et moi. Ils m’ont dit carrément qu’ils étaient des voleurs et que nous devrions donner tout l’argent que nous avons. Nous avons obéi. Quand ils ont pris mon téléphone et ils ont vu un appel venant de l’armée, ils m’ont donné un coup de pistolet et j’ai commencé à saigner. Vous pouvez voir cet œil droit avec du sang après avoir quitté l’hôpital », raconte l’autorité municipale.
Après la résidence du Maire de Bamenda 3, les malfrats se sont rendus dans un hôpital privé de la rue Foncha, en face de l’église catholique St. John. Ils ont dérobé là-bas, argent, téléphones et autres objets de valeur appartenant au personnel médical et aux malades. Selon un médecin de cet hôpital, leurs agents de sécurité privés ont alerté les policiers et le chef de leur gang a été tué sur place. Deux autres complices se sont échappés en étant grièvement blessés.
Il convient de noter que depuis que les groupes armés séparatistes, le grand banditisme tend à s’imposer aussi dans les régions anglophones.
Liliane N.
« Tous les efforts sont mis en place pour éradiquer ces terroristes. La population doit décider de tourner le dos à ces gens. Ils ne sont que des voleurs et des gangsters qui troublent la paix publique », déclare le chef d’état-major de l’armée camerounaise, le général René Claude Meka, lors d’une récente visite à Bamenda. Il était prioritairement question, d'évaluer la performance des militaires de la région face à l’escalade de la guerre sociopolitique.
Le chef d’état-major de la Défense était accompagné pour la circonstance, de trois autres généraux. Le général Elokobi, coordinateur de la gendarmerie nationale. Le chef d’état-major de l’infanterie, le général Baba Soule et le général Ahmed Mohammed.
La remobilisation des troupes
Selon le chef d'état major, l’objectif principal de sa visite était de voir comment les troupes déployées dans la région du Nord-Ouest peuvent mieux combattre le mouvement sécessionniste.
Le général René Claude Meka a dit que l’opération de contrôle est le résultat des ravages causés par les combattants séparatistes, la crise ayant entraîné le déplacement de centaines de milliers de personnes dans la région du Nord-Ouest et du Sud-Ouest vers d’autres villes et même au-delà des frontières nationales.
« La crise a également entraîné la mort des membres des forces de défense et de sécurité », reconnait le général. Il a donné l'assurance à la population que la situation dans la région du Nord-Ouest était sous contrôle. Il a aussi exhorté la population à collaborer avec l’armée pour combattre les combattants indépendantistes et mettre fin à leurs activités sécessionnistes.
Innocent D H
Depuis plusieurs mois, Bamenda dans la région du Nord-Ouest, enregistre des cas devenus récurrents d’agressions, de vols et d’enlèvements. Et cela se produit en dépit des patrouilles faites par la police, la gendarmerie et les militaires. Il y a même aussi des cas d’enlèvements contre demande de rançon C’est ce que rapporte le journal La Nouvelle Expression, dans son édition du jeudi 18 juillet 2019. Notre confrère fait savoir qu’en l’espace d’un mois seulement, on a enregistré 300 magasins et domiciles cambriolés. Des éléments des groupes d’auto défenses ont été tués par des gangs qui jusqu’ici n’ont pas été identifiés. Certains des membres de ces groupes d’auto défenses qui n’ont pas perdu la vie, ont été grièvement blessés.
Les exactions ci-haut décriées se poursuivent jusqu’au mois en cours, souligne notre confrère qui raconte que « dans la nuit du 12 au 13 juillet 2019 aux environs de 19 h, Alphonse, nom d’emprunt enseignant de profession habitant au quartier Nadamukong à Bamenda s’est vu agresser par deux individus, sa moto de marque Sanili emportée. Le 8 juillet 2019 au quartier dit Sonac Street au cœur de Bamenda, le magasin Sorepco a été cambriolé, le coffre-fort éventré. Sur l'Axe de Sonac street, Express Exchange a subi le même sort mais, ces individus n’ont pas pu s’emparer du coffre-fort. Onze maisons ont été cambriolées, les habitants dépouillés des biens surtout de l’argent ».
Dans tout ce qui est sus présenté, une frange de la population vivant au Nord-Ouest ne peut s’empêcher de pointer du doigt les groupes séparatistes. Ladite frange fait savoir qu’un bon nombre de prisons ont été victimes des attaques orchestrées par les séparatistes. Et la conséquence desdites attaques est qu’il y a des bandits qui se sont évadés. « Presque tous les bandits, meurtriers se sont évadés des prisons de la région, ces gangs sont des repris de justice, parfois des condamnés à mort qui sème la terreur », explique une source sécuritaire dans les colonnes de notre confrère La Nouvelle Expression.
Liliane N.
Selon notre confrère Le Jour, la ville de Bamenda a été paralysée lundi et mardi derniers. Il se trouve que le chef-lieu de la région du Nord-ouest a été tenu d’observer la ville morte. Les habitants de cette ville qui ne voulaient pas respecter cette opération portée par les séparatistes, ont été obligés de conjuguer avec des tirs sporadiques qui étaient entendus ici et là, « à divers endroits de la ville, sans savoir exactement qui en sont les auteurs ».
Outre le fait que le début de la semaine en cours a été marqué par l’opération ville morte, il y a que le cours normal de la vie n’a toujours pas repris à Bamenda, alors que cela fait trois semaines que le couvre-feu a été levé. D’après notre confrère, les populations pointent aussi du doigt les coupures intempestives du courant. Les sources du journal révèle que les installations de la société de distribution de l’énergie ont été sabotées « en brousse » par les sécessionnistes. « Nous avons à peine deux heures de lumière par jour. A peine vous commencez à travailler que l’électricité s’arrête pour ne revenir qu’à un moment incertain », déclare Emmanuel Vesoh, un tenancier de débit de boisson de la ville. Pour s’en sortir, les populations font recours au groupe électrogène.
Ce dernier indique que les produits locaux ont disparu des étals. Aujourd’hui ce sont les produits nigérians qui ont le vent en poupe. La cause de cet état des choses est que les véhicules de transport des boissons alcooliques ont été vandalisés à plusieurs reprises dans la région. La conséquence de tout ça est qu’aucun opérateur n’ose plus investir dans la commande de ces dernières, à partir de Bafoussam. «Tous les concours qu’on a lancé pour la Can, c’est pour les autres. On voit les gens boire et dire qu’ils ont gagné à la télé», déclare une source de notre confrère dénommé Jonas Njio, retraité.
A titre de rappel, en date du 14 juin 2019, Adolphe Lele Lafrique le gouverneur de la région du Nord-Ouest, a levé l’ensemble des restrictions qui avaient été imposées aux personnes et aux biens depuis bientôt un an. Cependant malgré cette levée et du fait de ce qui est suscité, la sérénité n’est toujours pas revenue à Bamenda.
Liliane N.
L’initiative a pour but de créer une opportunité pour soixante jeunes en les formant pendant six mois à participer aux efforts de prévention et de contrôle des MNT au Cameroun. Après avoir reçu des candidatures au cours du mois de juin, l'organisme a tenu une réunion au centre CBC de Nkwen le week-end dernier, où il a eu des entretiens dans le cadre de la formation proprement dite et a expliqué comment ces jeunes auraient un impact sur la société par le biais de mesures de contrôle et de prévention.
Plus de 20% des décès chroniques dans les pays en développement comme le Cameroun sont causés par des maladies non transmissibles. L'Organisation mondiale de la santé a révélé qu'au Cameroun, les MNT représentaient environ 31% de la mortalité totale en 2008, ainsi que les maladies cardiovasculaires, ce qui représente 14% du nombre total de décès dans tous les groupes d'âge au cours de la même année.
Certaines maladies non transmissibles courantes au Cameroun sont le diabète, les maladies respiratoires, l’hypertension et les cancers. Malgré la prévalence de ces maladies, les experts affirment qu’il existe encore très peu de connaissances sur leur impact sur la société, l’éducation et le système de santé en général.
La délégation régionale de la santé publique du Nord-Ouest a organisé des séances de sensibilisation sur les maladies non transmissibles, qui constituent toujours une menace pour la population. Cette initiative de la CBC s’inscrit dans la continuité de cette action en espérant qu’elle aura un impact positif quant au recul de ces maladies au sein de la population.
D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les maladies chroniques non transmissibles sont à l’origine de 31 % de tous les décès enregistrés chaque année au Cameroun. L’OMS déclare aussi qu’environ 20% de personnes âgées entre 30 et 70 ans au Cameroun sont susceptibles de décéder de l’une de ces quatre maladies chroniques non transmissibles : c’est l’un des taux les plus élevés d’Afrique sub-saharienne.
Otric N.
Le président du premier parti d’opposition au Cameroun a recouvré la liberté, ce samedi soir, après avoir passé plus de 24h entre les mains des séparatistes. Ni John Fru Ndi confirme avoir été enlevé par un groupe se revendiquant de la rébellion anglophone ambazonienne.
Depuis samedi 29 juin au soir, John Fru Ndi est libre. Le président du SDF avait été enlevé vendredi par des individus non identifiés à l'entrée de son domicile situé à Bamenda, en région anglophone du Cameroun, en proie à une fronde séparatiste.
Il s’agit de son deuxième enlèvement en deux mois et encore une fois par des rebelles du mouvement ambazonien. John Fru Ndi raconte a rencontré la presse ce dimanche matin à son domicile à Bamenda. Il décrit le film de son arrestation. « J'ai entendu du bruit dans la maison, puis un tir, je me suis levé, j'étais au lit. Ils m'ont attrapé et m'ont traîné par terre. J'ai essayé de leur expliquer que je venais de sortir de l'hôpital, je leur ai demandé si je pouvais prendre mes médicaments avec moi. En brousse, je n'ai pas pu prendre mes médicaments. Ils m'ont libéré vers dix heures hier soir et je suis maintenant de retour à la maison. (…) le groupe qui m’a kidnappé, c'était un groupe de séparatistes ambazoniens. Ils ont pris des photos avec moi en brousse. Ils ont hissé un drapeau ambazonien et ils chantaient l'hymne national ambazonien. »
Sur les raisons du kidnapping, le chairman raconte « Ils m'ont kidnappé deux fois. Ils ont kidnappé deux fois mon frère, une fois ma sœur. Ils ont brûlé ma voiture, mis le feu à l'une de mes parcelles. Ils font tout ça parce qu'ils m'accusent de ne pas les soutenir et ils veulent que je retire mes députés du parlement camerounais. Je n'étais pas vraiment d'humeur à négocier mais je leur ai demandé de me libérer pour pouvoir parler à mes députés, mes sénateurs et mes maires pour voir quelle approche adopter. »
En somme, les ambazoniens en veulent au président du SDF sa distance avec ces séparatistes. Dans son récit, Fru Ndi a également fait savoir qu’il a demandé à ces assaillants de revoir leur manière de faire. Leur rappelant qu’ils ne peuvent pas vouloir administrer des gens et être les premiers à les terroriser et procéder aux kidnappings et demandes de rançons.
Stéphane NZESSEU
Presque deux mois après son premier kidnapping, le Chairman Ni John Fru Ndi, président du Social Democratic Front (Sdf) a été encore victime d’un autre enlèvement. Dans un communiqué publié le 28 juin dernier, le secrétaire général de ce parti, le sénateur Jean Tsomelou, indique que des hommes lourdement armés habillés en civil, ont fait irruption à la résidence de Ni John Fru Ndi, à Ntarikon à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest, vendredi aux environs de 15 heures. Ces individus encore non identifiés, ont brutalement enlevé le principal opposant camerounais de sa table à manger, alors qu’il « était sur le point de prendre son repas et ses médicaments ».
Les ravisseurs ont procédé à des tirs de sommation pour tenir à l'écart sa garde avant d'entrer dans la résidence. L’un de ses gardes blessé par balle à la jambe et se trouve entre la vie et la mort dans un hôpital de la ville de Bamenda, selon Jean Tsomelou. « Il est important de signaler que le chairman venait à peine de rentrer de l’hôpital baptiste de Nbingo, une heure seulement avant ce malheureux incident », explique l’auteur du communiqué. Le Sdf qui condamne cet acte, demande la libération immédiate et inconditionnelle de cet homme politique. Jean-Robert Wafo, le ministre du shadow cabinet du Sdf, regrette qu'aucune mesure officielle n'ait été prise pour assurer la sécurité de Ni John Fru Ndi après le premier kidnapping. « A l'heure où nous parlons, les ravisseurs n'ont pas encore été identifiés, mais en plus, nous ne savons pas où ils se trouvent », déplore-t-il.
Le premier enlèvement a avait été attribué aux milices séparatistes, qui sèment la terreur dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest du Cameroun, en proie à la crise sociopolitique dite « Anglophone ». Ce kidnapping avait lieu le 27 avril à Kumbo dans la région du Nord-Ouest, alors que le président national du Sdf se rendait à l’enterrement de l’honorable Joseph Banadzem, le président du groupe parlementaire de ce parti politique à l'Assemblée nationale dans la localité de Bui. Les combattants séparatistes l'avaient gardé captif plusieurs heures avant de le libérer. Ils avaient exigé de lui qu'il rallie leur cause, mais Ni John Fru Ndi s'y était refusé. Il faut noter que le SDf a toujours milité pour un dialogue inclusif urgent qui pourra aboutir à une sortie de la crise anglophone.
Marie MGUE
L'homme de Dieu a été kidnappé alors qu'il était en compagnie de son chauffeur le mardi 25 juin 2019 dans la localité de Njinikom dans le département de Boyo, région du Nord-ouest. A en croire des sources crédibles, des séparatistes armés auraient bloqué la route.
Quelques temps après, toutes les tentatives du clergé et des autorités administratives pour le sortir des griffes du groupe armé des séparatistes ont connu des échecs, cependant il n'a été libéré que ce mercredi matin.
D’après des informations du site d’informations Gazeti237, durant la nuit i y aurait eu des discussions entre les différents membres de la milice séparatiste sur le sort à réserver au prélat. Alors qu’un camp plaidait pour sa relaxe pure et simple, le camp d’en face tenait à le garder afin de l’utiliser comme monnaie d’échange. On peut donc se dire que le camp de la remise en liberté a certainement pris le dessus au terme des échanges.
L'archidiocèse de Bamenda reste encore silencieuse, elle n'a donné aucune déclaration sur les récents événements.
La semaine dernière déjà, le convoi de l'évêque de Kumbo, Mgr Georges Nkouo, a été retenu pendant des heures le long de la route alors que le Prélat se rendait à Njinikom pour une ordination.
Les déclarations de l'archidiocèse de Bamenda reste toujours attendu pour avoir plus amples informations sur les circonstances de la captivité et la libération de ce religieux.
Innocent D H