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C’est la principale résolution prise à l’issue des assises de la 4ème édition  du Sommet mondial sur le Genre organisé à Kigali il y’a quelques jours. Des assises qui entre autres, visaient à partager les meilleures pratiques et stimuler l’innovation afin d’accélérer les progrès en matière d’égalité des sexes.

 

Contexte

En Afrique, les entreprises dirigées par des femmes sont confrontées à un énorme déficit de financement d'environ 42 000 milliards de dollars. Elles sont en plus confrontées à la rigidité mises en place au sein des établissements bancaires, ainsi qu’aux préjugés. Cependant, la donne doit changer, comme l’a relevé dans son discours, Aguwwi Adesina, président de la BAD qui au passage, a encouragé le secteur financier à engager les femmes africaines : « Nous allons maintenant attribuer des notes à toutes les institutions financières africaines en fonction de ce qu'elles ont fait pour les femmes. Tout l'écosystème financier doit évoluer pour les femmes. Et nous allons garantir les banques sous pression ».

Il est important, de relever que l’un des projets phares de la Banque Africaine de Développement  visant l’égalité des sexes est l’accélération de la croissance ainsi que la création d’emplois dans les économies africaines, en comblant l’insuffisance des financements accordés aux femmes alors que des statistiques démontrent  qu’à 80%, elles sont aptes à gérer leurs finances et à régler à temps, leurs dettes.

Profitant de ces premières assises organisées en terre africaine,  l’unique dame actuellement à la tête d'un pays africain, Sahle - Work Zewde a déclaré que « le Parlement éthiopien était avec le Rwanda, le seul continent où le principe de la parité hommes-femmes était observé à plus de 50%. Nous pouvons trouver pour la première fois, des femmes à la tête de ministres clés du Cabinet, dont la défense et la sécurité nationale. Jusque-là, il reste encore beaucoup à faire… ».

Autres réactions

Francine Munyaneza, co-fondatrice de Munyax Eco Rwanda, entreprise d’énergie solaire : « Lorsqu’on parle de financements pour les femmes, il y a une grande frustration par rapport à ce qu’on nous propose. Des efforts sont faits, mais cela ne doit pas être conçu comme un privilège pour nous. C’est simplement une question de justice parce que nous créons des emplois et que nous développons nos pays…. Nous aimerions avoir des prêts à des taux réduits. Les taux d’intérêt posent toujours problème. Nous ne pouvons donc pas être compétitifs au niveau international… ».

Honorine Ollo, entrepreneure dans le secteur de l’aviation en Côte d’Ivoire, déplore le fait qu’on craigne ainsi de faire confiance à la femme entrepreneure : « Que les investisseurs se mettent à notre place ! Ils nous plébiscitent et ont peur de nous. Quand les hommes portent un projet, on prend pratiquement tout en charge, même quand ce projet échoue… ».  

Maïmouna Yobounou, membre de Solidarité féminine de Guinée, estime qu’ « ’en lieu et place des crédits, les dames ont plutôt besoin de subventions… ».  

Les promesses d’une nouvelle politique de financement

Afin de s’arrimer à cette nouvelle ouverture implémentée par la Bad, Benard Chitunga, responsable du département de l’Agriculture et du développement humain à la Banque africaine de développement (Afawa) s’est ainsi prononcé : « Nous vous demandons d’avoir confiance en nous. L’initiative AFAWA va permettre aux femmes d’avoir accès aux financements et à de l’assistance. Nous savons que les entreprises des femmes sont de bonnes affaires. Alors, nous sommes prêts à y aller et nous vous invitons à vous y engager… ».

« Il est clair que nous devons mieux collaborer et il y a des synergies qui se déploient sur lesquelles nous pouvons nous appuyer. Les femmes ont des besoins différents. Elles ont des choses en commun, mais il y a aussi des nuances. Je ferai du mieux dans mon organisation pour être plus pro-actif et proche des femmes entrepreneures », s’est engagée Anne-Marie Levesque, responsable du Genre à FinDev Canada…

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Les représentants de UBA, Ecobank et Bank of Industry Nigeria ont signé un protocole d’accord avec la Banque africaine de développement et le Fonds africain de garantie pour formaliser leur engagement de travailler ensemble, en vue de combler le déficit de financement à l’égard des femmes en Afrique, a rapporté Agence Ecofin.

 

Selon le représentant de UBA, Babatunde Ajayi, le protocole porte sur un montant de 300 millions de dollars qui permettra aux femmes de lancer des PME dans le domaine de l'agriculture, l'élevage, et autres services. L’objectif à terme est d’atteindre un fonds de 3 milliards de dollars. « Nous serons en mesure d’accorder beaucoup plus de prêts à une clientèle, en particulier féminine. Nous allons leur apporter notre expertise dans le domaine de l’assistance technique, à travers une approche beaucoup plus soucieuse de l’égalité de genre », a-t-il déclaré.

Pour Christine Ngiriye, entrepreneure, peu de choses ont changé depuis près de 30 ans, le problème qui se pose, encore et toujours, est un problème de garantie.

Ainsi, grâce à cet accord entre les banques, il y a une garantie de partage des risques que le partenariat avec la BAD intègre. « Nous partagerons les risques pour pouvoir augmenter les prêts. Nous avons sollicité l'engagement des gouvernements africains pour promouvoir des lois incitatives afin de permettre aux femmes d’avoir accès aux financements », a précisé Babatunde Ajayi.

La femme au cœur du sommet

La Banque africaine de développement a pris les devants, depuis plusieurs années, pour promouvoir l’égalité des sexes. L’institution a lancé ou soutenu de nombreuses initiatives pour combler le déficit de financement qui affecte les femmes en Afrique, à l’instar de l’initiative panafricaine de grande ampleur AFAWA (« Affirmative Finance Action for Women in Africa »).

Le président de la BAD, Akinwumi A. Adesina, a rappelé qu’en Afrique, 70 % des femmes sont victimes d’exclusion financière. Et pourtant, ces femmes, qui représentent la majorité des exploitants agricoles en Afrique, font encore face à un déficit de financement de près de 16 milliards de dollars.

Lors de la session intitulée « Libérer l’accès des femmes au financement en Afrique », Salimata Diop Dieng, ministre de la Famille et du genre du Sénégal, a déclaré « qu'Il est important que les établissements financiers soutiennent les initiatives venant des femmes. Elles disposent de périmètres maraîchers, de produits agricoles à transformer. Elles créent des start-ups dans les domaines de l’innovation. Cependant, elles manquent de ressources, de garantie et les procédures pour accéder aux prêts sont compliquées ».

Le Sommet mondial sur le genre 2019, qui se tient à Kigali, pays pilote en Afrique en matière d’égalité entre les femmes et les hommes, est Co-organisé par le Rwanda et la Banque africaine de développement. Elle se tient du 25 au 27 novembre avec plus de 200 délégations présentent dans la capitale rwandaise pour stimuler l’égalité des sexes autour du thème, « éliminer les obstacles à l’égalité des sexes ». C’est un événement qui vise à partager les meilleures pratiques et stimuler l’innovation afin d’accélérer les progrès en matière d’égalité des sexes. C’est la première fois que l’Afrique accueille ce sommet.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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C’est le constat fait le 12 novembre dernier par une délégation du ministère congolais de l’Equipement et de l’Entretien routier. Elle venait d’effectuer une visite d’inspection des travaux sur cet axe (Ketta-N’Tam), reliant la République du Congo au Cameroun. 

 

Le projet dont il est question est intégrateur. Financé par la Banque africaine de développement (BAD), il vise contribuer à l’amélioration des conditions de la circulation des personnes et des biens entre les deux pays de l’Afrique centrale (la République du Congo et le Cameroun). Au bout du compte, à travers cette infrastructure routière, il est question d’améliorer les conditions de vie des populations en rendant à celles-ci, accessibles les services sociaux de base, mais aussi réduire considérablement le niveau de pauvreté en procédant à la redynamisation des activités agricoles, minières et touristiques entre autres, dans les zones traversées par ce tronçon.

La route Ketta-N’Tam est longue de 312 km (côté congolais). Ce tronçon comprend une bretelle entre N’Tam et Alati, le long de la frontière commune. Sont pratiquement achevés, les travaux de construction du Poste de contrôle unique frontalier (PCUF). A en croire les explications de Michel Bakala, responsable à la Délégation générale des grands travaux (DGGT), l’ouvrage a été provisoirement réceptionné en date du 27 septembre 2019. Cependant, il reste « quelques petits défauts à corriger avant la réception finale prévue en 2020 », précise Michel Bakala. 

Mentionnons que ce tronçon entre dans le cadre de la réalisation des travaux de l’axe Ketta-Djoum (Cameroun) d’une distance de 504,5 km. Le montant des travaux du chantier est estimé à 424 millions de dollars. C’est une route essentielle de la transnationale Cameroun-Congo qui devrait rallier Yaoundé à Brazzaville. 

 

Innocent D H

 

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L’information a été relevée lors de la signature de convention de financement d’un montant de 12 milliards de FCFA destiné au lancement de la première phase du projet de construction de la Ring-Road, tronçon routier reliant la région du Nord-Ouest Cameroun au Nigeria.

 

A ce jour, le portefeuille actif de la Banque africaine de développement (BAD) au Cameroun comprend 30 projets totalisant des engagements exacts de 1 340 milliards FCFA. « Ce niveau d’engagement en constante augmentation atteste de l’excellente coopération entre la République du Cameroun et le groupe de la Banque africaine de développement », s’est réjoui Ousmane Doré, directeur général du Bureau Afrique centrale de la BAD.

En effet, rapporte Eco Matin, c’est une enveloppe de près 465 milliards de FCFA qui vient de s’allonger dans le portefeuille de la BAD au Cameroun en octobre 2019. L’on se souvient qu’au 30 août 2018, ledit portefeuille était de 875 milliards FCFA et comprenait 23 projets, soit 14 projets nationaux, 5 projets régionaux et 4 projets du secteur privé. De manière détaillée, le portefeuille de projets publics est reparti dans les secteurs transport/TIC (62 %) ; l’eau et l’assainissement (2 %) ; l’énergie (8 %) ; l’agriculture et l’environnement (11 %), ainsi que la gouvernance (17 %). Parmi les projets réalisés par la BAD au pays, l’on peut évoquer le corridor Yaoundé- Brazzaville, la construction du pont sur le Ntem, le projet dorsale à fibre optique et le câble sous-marin mis en eau à Kribi, entre autres.

Cependant, note le journal, des sources au sein de l’institution révèlent que de nombreux défis restent à relever dans le cadre de la coopération entre la BAD et le Cameroun. En particulier dans les délais existant entre la date d’approbation et la date de signature des projets, la date d’approbation et la date de mise en vigueur du projet, et entre la date d’approbation et la date du premier décaissement. Pour illustration selon le responsable pays de la banque au Cameroun il faut également noter des retards constatés dans la mise en service des ouvrages. Les causes évoquées sont la faiblesse de la qualité à l’entrée, notamment de la maturation des projets, les lenteurs dans la passation des marchés, dans le déblocage des fonds de contrepartie et quelque fois la faible qualité des demandes de paiement.

Pour Ousmane Doré, les prochains défis entre les deux partenaires résident maintenant « la mise en œuvre et le suivie d’évaluation de ces opérations d’envergure sur le terrain, vérifier l’impact des projets pour le bien-être des populations », a confié le Dg du Bureau Afrique centrale de la BAD.

 

Otric N.

 

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Selon Banque africaine de développement (BAD), trois projets qu’elle a financés en 2010 et 2011 à hauteur de 121,4 millions de dollars commencent à produire des fruits. Ce qui va ainsi permettre au Cameroun d’améliorer considérablement sa fourniture en énergie électrique.

 

Le Cameroun possède le deuxième potentiel hydroélectrique en Afrique et le dix-huitième plus grand au monde, avec une capacité de production hydroélectrique estimée à 23 000 MW, précise la BAB. Cependant, il fait incessamment face à des contraintes d’approvisionnement en énergie depuis des années. L’institution régionale qu’est la BAD, a déclaré que le projet de réservoir de stockage de Lom Pangar était terminé, bien que la centrale de production du barrage soit toujours en construction. En plus, deux autres centrales à Kribi et au Dibamba, ont commencé à renforcer la capacité de production du Cameroun, selon les informations que rapporte Engeenering News. 

Le soutien de la BAD

Notons qu’en 2011, l’institution régionale, a octroyé 62,9 millions USD au Cameroun pour la construction de la centrale hydroélectrique de Lom Pangar dans la région de l’Est. Cette centrale d’une capacité de 30 MW est en construction à la base du barrage. Lom Pangar devra ainsi assurer la fourniture de l’électricité à 150 sites dans la région, afin de réduire considérablement les cas de coupures de courant. La centrale au gaz de Kribi, d’une capacité de 216 MW a quant à elle commencé à fonctionner en 2013 après avoir reçu 32,8 millions de dollars de la BAD en juillet 2011 pour un projet d’expansion. Son objectif de production est de 330 MW, explique Engeenering News.

La centrale à mazout lourd de Dibamba, d’une capacité de 86 MW, située dans la banlieue de la ville de Douala, est la première des trois centrales à recevoir un soutien de la BAD de 25,6 millions de dollars en avril 2010. Selon les prévisions, le Cameroun compte achever le développement de son industrie hydroélectrique à l’horizon 2035.  La construction de la centrale hydroélectrique de Nachtigal a commencé en 2019, elle devra s’achever dans cinq ans environ, avec une capacité de production en énergie électrique estimée à 420 MW. La BAD a accordé un financement de 154,8 millions de dollars à l’usine. 

 

Innocent D H

 

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A cet effet, Alamine Ousmane Mey, le Ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, a été autorisé le 11 octobre dernier par le Chef de l’Etat de procéder à la signature d’un accord de prêt, avec la Banque africaine de développement(BAD). 

 

Le crédit mis à la disposition du Cameroun par la BAD est un accord de prêt d’un montant de 17,96 millions d’euros soit environ 12 milliards de FCFA. Selon les informations officielles, le financement approuvé depuis un an est destiné à la réalisation des travaux de construction sur la Ring road, tronçon routier reliant la région du Nord-Ouest du Cameroun au Nigéria voisin. 

143 milliards de FCFA, c’est l’estimation du coût total des travaux. La Ring road à construire est longue de 37 kilomètres. Elle traverse au passage six chefs-lieux de départements sur les sept que compte la région du Nord-Ouest. 

Depuis 2016, la partie anglophone du pays connaît une crise sociopolitique à l’origine d’une insécurité galopante faisant ainsi bloquer l’exécution des grands travaux dans cette partie du Cameroun. Et à ce jour, l’on constate que seul le tronçon Ndop-Kumba, une linéaire longue de 60,5 kilomètres a vu ses travaux arrivés à bon terme. 

 

Innocent D H

 

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Les chefs d’Etat des pays les plus industrialisés du monde ont annoncé, dimanche 25 août 2019 en France, un prêt de 148,2 milliards de F pour une initiative dédiée de la banque panafricaine.

 

L’Afrique s’est invitée au sommet du G7 en France, cet ensemble regroupant les sept pays les plus industrialisés au monde. En effet, au cours de ce sommet, centré entre autres sur la réduction des inégalités dans le monde, les chefs d’Etat ont redit leur désir de collaborer avec l’Afrique, à travers la création d’emplois durables et l’appui à l’entreprenariat, en particulier féminin. Et pour ce faire, le G7 a choisi de soutenir l’Action positive pour le financement en faveur des femmes en Afrique (AFAWA), un mécanisme de partage de risques mis sur pied par la Banque africaine de développement.

En effet, le président français Emmanuel Macron, président en exercice du G7, a annoncé le dimanche 25 août 2019, un soutien global de 251 millions de dollars (environ 142 milliards de F) du groupe des sept, sous forme de prêts à l’initiative AFAWA. « Je suis particulièrement fier que la solution que nous portons aujourd’hui, l’initiative AFAWA, vienne d’une organisation africaine qui travaille avec un fonds de garantie africain et un réseau de banques africaines », a déclaré M. Macron lors d’un point de presse organisé au Sommet du G7 à Biarritz, station balnéaire du sud-ouest de la France.

Pour Adesina Akinwumi, président du groupe de la Banque africaine de développement qui a fait le déplacement de Biarritz, ce soutien permettra de donner un formidable élan à cette initiative qui vise l’autonomisation des femmes africaines. « C’est un grand jour pour les femmes en Afrique. Investir dans l’entrepreneuriat féminin en Afrique est un investissement fort de sens car les femmes ne sont pas seulement l’avenir de l’Afrique, elles sont son présent », a-t-il affirmé.

Il rappelé fort à propos que les femmes détiennent plus de 30% des PME en Afrique, mais il existe un déficit de financement de 42 milliards de dollars entre les femmes et les hommes entrepreneurs. Un déficit que le soutien du G7 va certainement œuvrer à combler, surtout que grâce à cet appui, l’AFAWA pourra lever cinq milliards de dollars, en plus du milliard à apporter par la BAD.

Pour mémoire, le programme AFAWA est une solution concrète aux engagements internationaux et une réponse directe à l’appel lancé par les femmes pour débloquer l’accès au financement, a été adopté lors du Sommet des chefs d’État de l’Union africaine en janvier 2015 et assignée à la BAD pour mise en œuvre. Il a adopté une approche holistique reposant sur trois piliers, dont le premier vise à améliorer l’accès des femmes au financement, grâce à des instruments financiers innovants et adaptés, y compris des mécanismes de garantie.

En collaboration avec des partenaires stratégiques, le deuxième pilier est axé sur la prestation de services de renforcement des capacités aux femmes entrepreneurs. AFAWA aide également les institutions financières à répondre aux besoins spécifiques des entreprises dirigées par des femmes grâce à des produits financiers et non financiers adaptés. Quant au troisième pilier, il se concentre sur l’amélioration de l’environnement juridique et réglementaire afin d’éliminer les obstacles spécifiques aux femmes en engageant un dialogue politique avec les gouvernements, les banques centrales et les autres autorités concernées.

 

Otric N.

 

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Ce mardi 02 juillet 2019, le ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella, et le vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), en charge du développement régional, Khaled Sherif, signent, l’accord d’établissement du siège du bureau régional pour l’Afrique centrale de la BAD à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun.

 

Le choix du Cameroun s'explique par le fait que ce pays se distingue par « la plus grande croissance économique dans la sous-région », a indiqué hier lundi, Khaled Sherif, vice-président de la BAD à la presse après avoir été reçu par le Premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute à Yaoundé.

 

« Le Cameroun sert d'un exemple pour les pays de la sous-région, notamment en matière d'industrialisation et d'électrification, et partage avec la BAD la même vision d'améliorer les conditions de vie du peuple africain, » a poursuivi M. Sherif. L'accord de siège sera donc signé ce jour avec le ministre camerounais des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella.

 

« Ce nouveau bureau régional contribuera à améliorer l’efficacité des opérations de la banque et à approfondir le dialogue entre la Banque et tous les pays d’Afrique centrale », indique l’institution financière panafricaine. « Le nouveau bureau régional de développement, d’intégration et de prestation de services pour l’Afrique centrale, à l’instar de ceux mis en place en Afrique australe, de l’Est, du Nord et de l’Ouest, a pour objectif de rapprocher davantage la Banque de ses États membres », ajoute-t-elle.

 

Notons que la signature de cet accord de siège intervient près de deux mois après la validation, par le Conseil d’administration de la BAD, du Document de stratégie d’intégration régionale pour l’Afrique centrale (DSIR), approuvant les opérations de la banque dans cette région sur la période 2019-2025. Le portefeuille de la BAD en Afrique centrale compte plus de 44 projets régionaux actifs d'un montant de près de 1,1 milliard de dollars, selon le site officiel de la banque.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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C’est dans le cadre de la première édition du forum Invest in Tchad qui depuis quelques heures, mobilisent les patronats arabes, africains, d’éminentes personnalités du monde économique et financier, de bailleurs de fonds, d’investisseurs internationaux…

 

Organisé sous le thème : « Tchad – Monde Arabe », ces assises constituent  pour le Président Idriss Deby Itno et ses hôtes, le point d’orgue d’un mouvement de renaissance nationale et économique.

 

Ce d’autant plus qu’ils ont en commun, des liens historiques, des échanges culturels et des affinités linguistiques, comme l’a relevé le Chef de l’Etat Tchadien en prononçant le discours d’ouverture de ces assises : « Ce précieux héritage doit nous amener à renforcer notre complémentarité et à exploiter au mieux nos potentialités  et nos opportunités économiques et commerciales au bénéfice de nos espaces respectifs ». 

 

Selon l’Agence Ecofin, La riche programmation de ce forum en dit long sur l’esprit de l’évènement qui a tenu à réunir autour de l’essentiel, tous ces experts du monde de l’économie et de la finance. Des assises qui à la fin, vont booster  le développement et les opportunités d’affaires dans ce pays.

 

 « Invest in Tchad » est un forum du business matching mais également un socle sur lequel le Tchad compte renforcer l’état de la coopération avec les pays arabes, comme le souligne  Issa Doubragne, Ministre de l'Économie et de la Planification du Développement : « Pendant six mois, nous avons recherché, identifié et qualifié plus de 140 projets à fort potentiel et rentabilité identifiée. Nous sommes dès lors conscients et convaincus que « Investir au Tchad » sera l’occasion de les propulser et aussi de booster l’économie de notre pays...».

 

Un avis corroboré par Idriss Deby Itno : « Confiant en  son capital humain,  son potentiel agro-sylvo-pastoral et ses ressources minières,  le Tchad nourrit l’ambition légitime d’assurer son décollage économique et d’offrir de meilleures perspectives d’épanouissement à sa population…Nous donnons, à cet égard, la priorité à  la diversification de l’économie en soutenant la promotion des filières porteuses de croissance. Celles-ci se trouvent dans les domaines du développement rural, du commerce, du développement industriel ». 

 

Des ateliers et rencontres B2B

 

Outre les plénières pour la présentation de l’état des lieux riche et pointu des principaux enjeux économiques du Tchad, plusieurs ateliers concrets au programme, axés autour des 12 secteurs et filières prioritaires, notamment le développement rural, l’énergie, les infrastructures, les mines, le pétrole, le tourisme et les technologies de l’information et de la communication.

 

Des axes qui vont permettre aux investisseurs, dirigeants de PME et hommes d’affaires, de créer des synergies. Ces sessions sont  par excellence, le lieu de rencontre entre des partenaires d’affaires, des prestataires de services et des prospects.

 

Le forum Invest in Tchad 2019 dont les résolutions sont attendues à la clôture ce vendredi, a été organisé en partenariat avec la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique. Il a également compté sur l’engagement de partenaires privés tels que la Banque Mondiale à travers ses organisations la Société Financière Internationale (SFI) et l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), la Banque Africaine de Développement (BAD), La Banque Islamique de Développement, le PNUD, l’Agence Nationale des Investissements et des Exportations (ANIE), le fonds de l’OPEC pour le développement (OFID).

 

Nicole Ricci Minyem

 

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L’Association des Bayam Sellam du Cameroun recevra de la Banque africaine de développement une aide pour la construction d’au moins deux magasins et un marché. Elle bénéficiera également d’une formation dans différents secteurs pour la professionnalisation de leur travail.

 

Ce sont là les mesures qu’a annoncées Vanessa Moungar, directrice du département genre, femme et société civile à la Bad, par ailleurs coordonnatrice de l’initiative pour favoriser l’accès au financement en Afrique (Afawa). C’était lors de sa rencontre avec l’Asby mardi 18 juin dernier à Yaoundé, rapporte Cameroon Tribune.

 

Marie Mbala Biloa, présidente fondatrice et porte-parole de l’Asby, a profité de l’occasion pour présenter les difficultés que rencontrent les commerçants au quotidien. Parmi elles, la désuétude des marchés qui oblige certains vendeurs à écouler leurs marchandises à même le sol, le manque de financement pour certains de leurs projets, la précarité du siège de l’association.

 

« Nous sommes conscients du fait que le changement ne se fera pas aujourd’hui mais le fait d’avoir mis sur pied des projets à court terme dans l’optique de nous faciliter l’accès au financement apporte une lueur d’espoir dans nos cœurs », a déclaré la présidente de l’association, se réjouissant de l’initiative prise par Afawa. Il faut noter que cette rencontre a eu lieu quelques jours seulement après les assemblées annuelles de le Bad auxquelles une délégation de l’Asby a activement pris part.

 

Pour Vanessa Moungar, le but du projet mené par la Bad est « d’augmenter et de garantir l’accès au financement pour les femmes dans le secteur formel ou informel ». En parallèle, Afawa mettra un accent particulier sur l’implication des commerçantes dans le dialogue politique. La matérialisation de tous ces projets est prévue pour septembre prochain, a-t-elle annoncé.

 

C’est le 25 novembre 2004, soit quinze ans aujourd’hui que l’Association des bayam-sellam du Cameroun (ASBY), regroupement des acteurs du secteur informel est déclarée comme association. Cette structure, qui se veut apolitique et à but non lucratif, et à caractère purement social, fonctionnant selon les règles édictées par la loi N°053/90 du 19 décembre 1990 sur la liberté d’association, est par ailleurs protégée à l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI).

 

Depuis le 22 novembre 2016, elle est désormais reconnue d’utilité publique à la faveur d’un décret du président de la République. Ce qui, au regard des dispositions de l’article 11 de la loi de 1990 sus-évoquée, lui ouvre la voie à un certain nombre de facilités. Ainsi donc, elle peut désormais recevoir des subventions publiques, bénéficier de dons et de legs venant de personnes privées. Elle devrait par ailleurs s’attendre à bénéficier d’un certain nombre de facilités fiscales et douanières.

 

Dans son fonctionnement, elle a mis sur pied un concept visant à fédérer tous les acteurs (les bayam-sellam, les agriculteurs, les éleveurs, les pisciculteurs, les artisans et les transporteurs) intervenant dans les circuits de production et de commercialisation des biens agricoles, pour l’accroissement de la production et mise sur pied d’une chaîne de commercialisation à distance.

 

Selon sa fondatrice et coordonnatrice générale, Marie Mbala Biloa, il est désormais question de procéder à la migration de ces différents acteurs vers le secteur formel. L’objectif visé, à moyen et long termes, étant de permettre à cette structure de produire ce qu’elle va vendre et faciliter la baisse des prix aux consommateurs.

 

Otric N.

 

Published in Economie
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Sunday, 05 June 2022 11:01