Cameroon’s volleyball lionesses have made history for themselves by emerging winners of the 2021 Africa Women’s Volleyball Championship for the third consecutive time against the same opponent. They beat their Kenyan counterparts 3 sets to 1 during the final of the competition yesterday Sunday September 19 in Kigali, Rwanda.
Cameroon’s volleyball lionesses have successfully sailed through the just ended 2021 African Women's Volleyball championship in Kigali, Rwanda, winning all their matches, including the final against their long-time rival, Kenya to make a replica of the competition in 2017 and 2019.
Despite losing one of the sets to Kenya, the very first since the start of the competition, the volleyball lionesses thanks to their 25-21, 25-23 and 25-23 wins for the first two and last sets imposed themselves thereby winning the match on a three sets to one advantage.
The girls thus set record thanks to this third consecutive victory against same rival, Kenya. At the end of the competition, Leticia Moma was crowned best setter and captain Christelle Nana best player.
They team leaves Kigali this Monday morning to arrive Yaounde Tuesday September 21 ahead of preparations for the 2022 World Championship.
It is worth mentionning that with this win, Cameroon confirms its supremacy on the African continent as far as volleyball is concerned. Last week, volleyball lions emerged second after losing the final to 11 times defending champions Tunisia. They nonetheless grabbed their qualification ticket for the World championship.
Ariane Foguem
Les représentants de UBA, Ecobank et Bank of Industry Nigeria ont signé un protocole d’accord avec la Banque africaine de développement et le Fonds africain de garantie pour formaliser leur engagement de travailler ensemble, en vue de combler le déficit de financement à l’égard des femmes en Afrique, a rapporté Agence Ecofin.
Selon le représentant de UBA, Babatunde Ajayi, le protocole porte sur un montant de 300 millions de dollars qui permettra aux femmes de lancer des PME dans le domaine de l'agriculture, l'élevage, et autres services. L’objectif à terme est d’atteindre un fonds de 3 milliards de dollars. « Nous serons en mesure d’accorder beaucoup plus de prêts à une clientèle, en particulier féminine. Nous allons leur apporter notre expertise dans le domaine de l’assistance technique, à travers une approche beaucoup plus soucieuse de l’égalité de genre », a-t-il déclaré.
Pour Christine Ngiriye, entrepreneure, peu de choses ont changé depuis près de 30 ans, le problème qui se pose, encore et toujours, est un problème de garantie.
Ainsi, grâce à cet accord entre les banques, il y a une garantie de partage des risques que le partenariat avec la BAD intègre. « Nous partagerons les risques pour pouvoir augmenter les prêts. Nous avons sollicité l'engagement des gouvernements africains pour promouvoir des lois incitatives afin de permettre aux femmes d’avoir accès aux financements », a précisé Babatunde Ajayi.
La femme au cœur du sommet
La Banque africaine de développement a pris les devants, depuis plusieurs années, pour promouvoir l’égalité des sexes. L’institution a lancé ou soutenu de nombreuses initiatives pour combler le déficit de financement qui affecte les femmes en Afrique, à l’instar de l’initiative panafricaine de grande ampleur AFAWA (« Affirmative Finance Action for Women in Africa »).
Le président de la BAD, Akinwumi A. Adesina, a rappelé qu’en Afrique, 70 % des femmes sont victimes d’exclusion financière. Et pourtant, ces femmes, qui représentent la majorité des exploitants agricoles en Afrique, font encore face à un déficit de financement de près de 16 milliards de dollars.
Lors de la session intitulée « Libérer l’accès des femmes au financement en Afrique », Salimata Diop Dieng, ministre de la Famille et du genre du Sénégal, a déclaré « qu'Il est important que les établissements financiers soutiennent les initiatives venant des femmes. Elles disposent de périmètres maraîchers, de produits agricoles à transformer. Elles créent des start-ups dans les domaines de l’innovation. Cependant, elles manquent de ressources, de garantie et les procédures pour accéder aux prêts sont compliquées ».
Le Sommet mondial sur le genre 2019, qui se tient à Kigali, pays pilote en Afrique en matière d’égalité entre les femmes et les hommes, est Co-organisé par le Rwanda et la Banque africaine de développement. Elle se tient du 25 au 27 novembre avec plus de 200 délégations présentent dans la capitale rwandaise pour stimuler l’égalité des sexes autour du thème, « éliminer les obstacles à l’égalité des sexes ». C’est un événement qui vise à partager les meilleures pratiques et stimuler l’innovation afin d’accélérer les progrès en matière d’égalité des sexes. C’est la première fois que l’Afrique accueille ce sommet.
Danielle Ngono Efondo