La Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale exprime sa gratitude, pour cette fonction qui lui permettra d’être encore au service du Cameroun.
C’est hier lundi 15 juin 2020, que le décret présidentiel, portant nomination des membres du conseil supérieur de la magistrature suprême a été rendu public. Paul Biya le Président de la République a décidé de nommer comme membre suppléant de ce Conseil, l’Honorable Ngo Issi Rolande Adèle. La nouvelle Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (Pcrn) a réagi après l’annonce de sa nomination.
« En ce jour, le 15 juin 2020, j'ai été nommé membre du Conseil supérieur de la magistrature par le Président, M. BIYA Paul. C’est un honneur pour moi d'avoir reçu cette occasion de vous servir encore plus dans cet organe hautement distingué de notre pays.… », a-t-elle écrit sur sa page Facebook.
La nomination de l’Honorable Ngo Issi Rolande Adèle au Conseil de la magistrature est saluée au sein du Pcrn. Certains de ses camarades du parti piloté par Cabral Libii ont eux aussi réagi. Jean Louis Batoum le président du Pcrn dans le Littoral a trouvé bon de remercier le député Cabral leur président du parti.
« Toutes nos félicitations à notre très chère Honorable Rolande Ngo Issi désormais Membre du Conseil Supérieur de la Magistrature. Merci Honorable Président Cabral Libii », a-t-il écrit sur Facebook.
L'Honorable Ngo Issi Rolande Adèle n’est pas la seule qui fait son entrée au Conseil de la magistrature. Le Président Paul Biya a également nommé l’honorable Essomba Bengono du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Les deux Députés seront donc au Conseil pour un mandat de 5 ans.
Liliane N.
Charles Elie Zang Zang affirme que le Président de la République Paul Biya est le plus puissant dans l’échiquier politique du Cameroun.
Charles Elie Zang Zang en sa qualité de militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), est intervenu ce matin du 15 juin 2020, sur les antennes d’Abk radio. Alors que certaines voix se lèvent pour réclamer un changement à la tête de l’Etat ces derniers temps, allusion faite par exemple à l’artiste Charlotte Dipanda, le militant du parti au pouvoir, s’est dit favorable à la réélection du président du Renouveau.
Son souhait d’ailleurs est que Paul Biya soit encore candidat à l’élection présidentielle de 2018. Pour lui, le Chef de l’Etat jouit d’une santé de fer et est de ce fait à mesure d’assumer cette fonction. « Je suis pour que Paul Biya soit encore candidat en 2025, car il va très bien... Il a une alimentation saine, il fait du vélo… », a déclaré sur Abk radio, celui qui porte aussi la casquette de conseiller à la Mairie de la Ville de Douala.
Charles Elie Zang Zang avec l’engouement qu’il montre toujours, lorsqu’il s’agit de défendre son parti le Rdpc, n’a pas manqué d’indiquer que d’ailleurs, il est le plus puissant de l’échiquier politique au Cameroun. Et de son point de vue, il n’y a pas lieu de refuser à sa formation politique de s’en vanter. « Le Rdpc est le parti politique le plus puissant de ce pays. Lorsque nous allons aux élections, c’est pour gagner... Vous n’allez pas interdire les militants du Rdpc de magnifier les actes du Parti », a-t-il déclaré.
Se voulant sincère, Charles Elie Zang Zang a reconnu que tout n’est pas rose. Parce qu’il y a au parti au pouvoir des militants qui sont passés par le terrain. Cependant, il y en a aussi qui ont été parachutés. Toutefois le militant du parti au pouvoir a souligné que leur président a su gérer. « ...Il y a un conflit de générations dans le Rdpc serte mais le Président Paul Biya fait avec les hommes de sa génération et beaucoup d’entre nous à sa place ferait pareil... », a-t-il ajouté.
Liliane N.
Ces députés juniors viennent de faire le tour de quelques établissements scolaires à Garoua, la cité capitale de la région du Nord pour une campagne de sensibilisation sur le respect des mesures barrières contre la Covid-19. Il s’agit d’une activité qui rentre dans le sillage de la célébration de la 30ème édition de la Journée de l’Enfant africain. Elle a été conduite par le délégué régional des Affaires sociales pour le Nord, Robert Hamadou.
Pour les députés juniors, il ne faut pas baisser la garde dans la lutte contre le coronavirus. Les établissements scolaires qui ont rouvert leurs portes depuis le 01er juin dernier méritent une attention particulière. Dans ces espaces qui accueillent des milliers d’élèves chaque jour, la sensibilisation doit rester de mise. Les députés juniors ont sillonné classe par classe à Garoua, et partout où ils sont passés les messages sont axés sur la nécessité impérieuse du respect des mesures barrières.
« Le lavage des mains régulier avec de l’eau coulante et au savon ou les frissonner avec des gels hydro alcooliques ; la culture de la distanciation sociale avec une distance d’au moins un mètre ; l’exigence de couvrir la bouche et le nez lorsqu’on veut éternuer », recommande aux élèves, Clotilde Milena Amombo Ngono, députée junior de la région du Nord.
Encadrement juridique des droits des enfants
Et puisque cette activité intervient dans le sillage de la célébration de la Journée de l’Enfant africain, l’occasion était favorable pour orienter les échanges sur les droits des enfants. Pour le délégué régional des Affaires sociales du Nord, Robert Hamadou, l’Etat a pris les dispositions sur le plan juridique.
« L’article 700 et suivant du code de procédure pénale protègent l’enfant. De même, la Convention des droits de l’enfant a prévu des dispositions relatives à la protection de l’enfant. Un appel à l’endroit de la communauté pour qu’ensemble nous ayons un droit de regard par rapport à la réussite de l’enfant ».
Les députés juniors ne se sont pas limités à la sensibilisation, il ont remis des cartons de savons et masques faciaux aux établissements scolaires pour renforcer leurs efforts de lutte contre le coronavirus qui ne cessent de faire des victimes chaque jour qui passe.
Innocent D H
Le réseau de parlementaires pour la diaspora se dit disposé à écouter les camerounais qui vivent à l’étranger et à leur apporter leur aide, pour qu’ils se sentent bien au pays.
Les Députés ont décidé de mettre sur pied un réseau de parlementaires pour la diaspora. Pour les élus de la nation, il est important que la diaspora camerounaise se réconcilie avec le pays et renoue ses liens avec celui-ci. Le constat fait est tel que depuis un bon bout de temps, il y a une certaine brouille avec plusieurs camerounais qui vivent hors du pays. Pourtant, ces camerounais peuvent apporter une pierre à l’édification de la nation et économiquement parlant, peuvent faire beaucoup de bien à celle-ci.
« Ce réseau est une plateforme d’écoute. Nous voulons servir d’interface. Nous voulons aider nos compatriotes de la diaspora à résoudre un certain nombre de problèmes qui se posent à eux. Pour le faire, nous voulons d’abord les écouter. Vous n’aidez pas les gens sans savoir quels sont leurs problèmes. Il faut écouter tout ce qu’ils ont à dire. C’est à la suite de cela que nous allons voir comment nous pouvons aider le gouvernement à solutionner leur problème. Notre réseau veut servir d’interface entre nos compatriotes de la diaspora et les institutions de la République », a déclaré Louis Henry Ngantcha, le président du réseau des parlementaires de la diaspora au cours d’une conférence de presse, donnée le 13 juin 2020, à l’hôtel des Députés, à Yaoundé.
Tout en précisant, qu’il est question de prêter une oreille attentive à tous les camerounais hors du pays, Louis Henry Ngantcha a indiqué qu’il n’y a pas une frange de la diaspora qui est bonne et une autre qui est mauvaise.
Liliane N.
Honorable François Biba – Député Pcrn : Arrêtons – nous un instant et observons une minute de silence.
En l'espace de quelques jours, la musique camerounaise perd encore un de ses talents et pas des moindres.
C'est avec beaucoup de douleur que j'ai appris le décès de l'artiste Nguea la Route. « Mama Nguea », comme nous, affectueusement l'appelions.
Apres un combat hargneux dont nous avons tous été témoins, la maladie a eu raison d'elle.
Au-delà de nos larmes et lamentations, le parcours de patient de l'artiste ne saurait nous laisser indifférents.
Sa situation a mis à nu la précarité de la vie de nos artistes, les réduisant pour certains à de la pure mendicité.
Je ne voudrais pas faire du décès de cette grande icône une tribune pour dénoncer le mal-être des artistes.
Toutefois, je voudrais lever un léger pan de ce voile opaque.
Les artistes au Cameroun au bout de 12 mois se voient reverser l’énorme et importante somme de 25 000Fcfa.
Une moquerie me direz- vous mais telle est la triste réalité. Est-ce à dire que la musique camerounaise n'a plus aucune valeur?
Repose en paix l'artiste.
Nous continuerons de nous trémousser au rythme de ta musique
Nécrologie : Maman Nguéa est finalement décédée
Anne Féconde Noah : C'était le 16 Novembre 2019, et le groupe « Le Cameroun des Hommes Fiables » qui a un grand sens de l'humain, s'était mobilisé pour lui apporter un peu de réconfort.
J'y étais avec Emilie Christine Domingo Onguene Aicha Gnigni Najouene Olivier Ndongo, et nous portions les modestes contributions de plusieurs membres du groupe pour elle.
Dans cette vidéo, maman Nguea était contente de nous voir, mais surtout, elle avait envie de vivre, elle l'exprimait de façon joviale. So sad.
Mes condoléances à sa famille, que l'Esprit de DIEU là réconforte.
Blaise Um : La rayonnante Artiste Camerounaise, celle qui fit lever des salles de spectacles, des stades entiers, donner la joie de vivre à de millions de mélomanes, chanter à la gloire des puissances de ce pays et d'ailleurs.
Tu t'éteins dans l'anonymat total comme moins qu' une cigale que tu étais de part la maîtrise de l'art scénique, la vibration de ta voix à nulle autre pareille sous ton « soleil de Décembre », je te revois dans tes mini culottes et bottillons entrant majestueusement au Coladera arpentant les rues de la joie de Deïdo et Bali, te déhanchant sur les estrades de plusieurs plateaux de télévision, femme pleine vie, femme kamerunaise vas, vas rejoindre l'éternelle félicité , la Patrie où sans hypocrisie tes paires sauront t'accueillir sous faste et triomphe dus à ton rang exceptionnel.
Le Rang noble de l'Artiste, le Sel de la terre que la République insouciante et ingrate n'aura pas pu t'accorder de ton vivant.
L'Artiste s'en est allée, vive l'Artiste! Let God Almighty bless your Soul.
N.R.M
Dans la course effrénée vers les postes de conseillers municipaux qui a commencé ce 15 Juin, l’on note la participation de nombreux exilés parmi lesquels ceux venus du 237.
A Bordeaux par exemple, ville de deux cent cinquante mille (250.000) habitants, le nom de Pierre De Gaétan Njikam Mouliom, 3ème adjoint au maire chargé des Partenariats avec l’Afrique et de la Francophonie.
Dans cette liste conduite par le maire sortant Nicolas Florian, le Camerounais ayant pris la nationalité française est arrivé en tête, juste devant l’écologiste Pierre Hurmic soutenu par la France insoumise, pourtant favori.
Il faut souligner que cette liste bénéficie du ralliement du candidat de la République en Marche (LREM) alors que Philippe Poutou, du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) a de son côté, décidé de maintenir sa candidature.
A Champigny-Sur-Marne, soixante dix sept mille (77.000) habitants, la liste d’Union de la Gauche, conduite par Christian Fautré, arrivée en tête avec Caroline Adomo, 2è Maire-adjointe en charge de l’Agenda 21, Cadre de vie, Propreté et Déchets, a toutes les chances de passer.
Ce d’autant plus qu’elle a signé un accord avec le Mouvement local de Mamdou Sy, son ancien conseiller qui s’est présenté contre lui au premier tour.
A Fresnes, quarante neuf mille (49.000) habitants, Jean- Jacques Um (12,16%) conduit une liste Divers gauche « Osons ensemble une histoire nouvelle pour Fresnes », face à Marie Chavanon, Divers gauche, dont la liste est largement arrivée en tête avec 43,71% des suffrages devant Antoine Madelin, Divers droite.
Deux autres Camerounais d’origine sont candidats à Goussainville(95), François Kinguè Mbanguè sur la liste Divers gauche conduite par Alain Louis et André- Yannick Owona.
Alors que du côté d’Emerainville(77) ville de sept mille sept cent quatre vingt six (7 786) habitants, Monique Véronique Maah est sur la liste Divers droite, conduite par Alain Kelyor et, à Montrouge(92), Patrice Ondoua est sur la liste Union Centriste, conduite par Etienne Lendereau.
Bien que marqué par le contexte de la crise sanitaire qui pour certains devrait avoir des incidences sur le taux de participation, l’abstention ayant frôlé les 55% au premier tour, les différents candidats seront sur le terrain Jusqu’au 27 juin prochain.
Au cours de son intervention Dimanche, Emmanuel Macron a confirmé la tenue du scrutin le 28 juin prochain. Principal enjeu, pour les candidats comme l'exécutif : convaincre les Français d'aller voter, après la chute historique de la participation à 44,6%, le 15 mars.
Trois mois après la tenue contestée du premier tour et le report du second, prévu initialement le 22 mars, les électeurs semblent en effet toujours aussi réticents à voter.
Nicole Ricci Minyem
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), élite de la région a remis samedi dernier, un important don de kits de protection et d’hygiène aux districts de santé les plus touchés par cette pandémie dans la région. Les bénéficiaires de cet appui ont salué l’action du donateur au cours d’une réception qui a connu la présence du secrétaire général des services du Gouverneur, Julien Doumba.
Le don offert par le Minader aux districts de Santé les plus touchés par la Covid-19 (Garoua I et II, Ngong et Guider) est constitué de 2 000 masques, 20 000 gangs, 300 combinaisons, 300 sur blouses, 300 sur chaussures, 20 pots de chlore, 04 atomiseurs et 04 pulvérisateurs. Du matériel réceptionné par la Délégation régionale de la Santé publique du Nord qui devra permettre de booster la performance de ces formations sanitaires dans la lutte contre cette pandémie. « Le ministre vient en appui à ce que le Gouvernement est déjà en train de faire. Il voudrait permettre que la Covid-19 qui, aujourd’hui n’épargne personne soit boutée hors de la région du Nord », déclare David Hinsia, représentant personnel du Minader.
Les bénéficiaires saluent à sa juste valeur le don reçu. C’est ce que l’on retient des propos du Délégué régional de la Santé publique du Nord, Dr Djamilatou Leila, « à ce jour nous sommes à 119 cas confirmés positifs dans la région du Nord avec 11 décès. Cet important appui va nous accompagner dans la prise en charge des patients ».
Le secrétaire général des services du Gouverneur de la région du Nord, Julien Doumba qui prenait part à cette réception de don, a rappelé la nécessité impérieuse de continuer sans relâche le combat contre le coronavirus en insistant sur l’observance des mesures barrières édictées par le Gouvernement.
Signalons qu’outre le geste de cette élite de la région, d’autres fils et filles de la région volent régulièrement au secours des populations dans la lutte contre le coronavirus. La semaine dernière par exemple, c’était la sénatrice Djidjatou Oumarou qui a remis des kits d’hygiène à la Mairie de ville de Garoua.
Innocent D H
Dans une lettre ouverte publiée par certains médias et les réseaux sociaux, le fils dont le nom n’est pas mentionné accuse ses parents de ternir l’image de l’illustre disparu pour des visées mercantiles.
« L’histoire, le destin à travers Notre Très Cher et regretté Feu Fotso Victor vous interpelle. Sachez que tous les membres du gouvernement Camerounais présent ou passé n’ignorent le nom de Fotso Victor.
Ainsi donc, tout ce beau monde suit nos agissements si déplorables soient-ils, pas à pas, au jour le jour. Aucun Ambassadeur, Consul, Ministre, préfet, Maire, Général, Colonel, Admiral Chefs, Juges, Procureur etc etc au Cameroun n’ignore le nom de Fotso Victor. Aucun.
Tout le Nec le plus ultra du Cameroun suit à présent ce que nous appellerons la saga des obsèques Fotso Victor. Il convient que vous preniez toute la mesure, la grandeur ou bassesse de ce qui est en train de se passer.
De quoi s’agit-il?
Un Illustre personnage Monsieur Fotso Victor, Patriarche de plus de 120 enfants est mort en France dans des conditions encore non établies.
A la surprise, la stupeur générale un gang tour à tour composé de Fotso Lucie, Toukam Laure Nzita, Clarisse s’est auto proclamé Unilatéralement gestionnaire et organisateurs des obsèques de l’illustre personnage.
Pire encore, en cours de route, Fotso Lucie dans une vidéo conférence aux épouses et enfants du défunt a recomposé le gang ; désignant des non Badjoun les dénommés Fongang et Nzitap qui ne sont pas de Bandjoun dans le rôle de gestionnaires et organisateurs des obsèques du Patriarche Fotso Victor.
Ces étrangers, des non Bandjounais ont unilatéralement décidé d’organiser les obsèques du Patriarche Fotso Victor le 20 Juin 2020 malgré le Covid-19 et malgré l’opposition des aînés Hommes de cette famille Fotso.
Un véritable sacrilège
Le Covid-19 aidant, le corps du défunt étant en France nous sommes au tribunal en France pour récupérer la dépouille de notre Patriarche à tous.
J’ai l’unique privilège et l’immense honneur d’être incontestablement le premier Fils de Fotso Victor.
C’est donc à ce titre que je vous adresse ce message vous demandant à tous les Fotso, tous les Bandjouns qui par erreur par filouterie ou tout autre cause s’est trompé de camp de nous rejoindre la vaste majorité de la Famille Fotso par votre procuration et votre pièce d’identité afin que nous puissions gagner de manière décisive ce qui nous revient de droit. L’organisation d’obsèques grandioses pour le Patriarche à tous.
Je profite de l’occasion pour tirer un grand coup de chapeau à la très vaste majorité des épouses qui courageusement malgré les menaces et les intimidations répétées du gang ci-dessus ont donné mandat pour combattre les personnes nommées plus haut.
Beaucoup de personnes, dans l’ombre car ayant peur du gang ont contribué et contribuent. Un grand merci.
Avec le soutien de tous, nous gagnerons d’une manière décisive et convaincante.
Les livres d’histoires se rappelleront qui étaient les voleurs d’obsèques, les imposteurs, les minables ».
N.R.M
Le collectif constitué par les diplômés de ces écoles qui forme les agents de la foresterie déplorent le défaut de contractualisation en nombre conséquent des élèves sortis des écoles de formation de Mbalmayo et de Dschang.
La grogne couve depuis plusieurs années maintenant. Ils sont des milliers sur le territoire national. Plusieurs générations d’élèves formés, avec des compétences de paramilitaires, sans emploi. Or, au même moment, les départements ministériels qui doivent les recruter manquent grandement de personnels. Après avoir ruminés pendant longtemps leur colère, ils ont décidé de prendre le devant de la scène pour faire entendre leurs voix et espérer faire fléchir les autorités.
Depuis le début du mois de janvier 2020, ils se sont rassemblés au sein d’un collectif et ont entamé des démarches auprès des autorités pour poser leurs problèmes. Au terme de plusieurs rencontres avec certains membres du gouvernement, ils n’ont pas eu de suite à leurs revendications.
C’est pourquoi ils ont décidé de passer à une étape supérieure, celle de la revendication médiatique et dans les jours qui suivent, ils entendent descendre dans les rues de Yaoundé pour obliger le gouvernement à considérer leurs doléances. D’où cette lettre adressée aux ministres des Forêts et de la Faune et celui de la Fonction publique. « Mr. Le ministre des forêts et de la faune Jules Doret Ndongo, Mr. Le ministre de la Fonction publique Joseph Le. Nous, collectifs des diplômés non-intégrés des eaux et forêts ayant suivi une formation sommes en train de subir une injustice dans notre ministère.
Depuis plusieurs années les contractualisations se font dans notre ministère des Forêts et de la Faune, pas plus tard que trois mois 14 personnes ont été contractualisés tous des civils dans un corps paramilitaire au détriment des forestiers formés ; le plus grave ce que la semaine passée, encore 141 personnes viennent encore d'être contractualisés toujours des civiles et quelques 2 à 3 forestiers pourquoi tant d'injustice ?
Nous vous avions fait part de cela que les civiles, sont contractualisés et pourtant il y a plusieurs forestiers formés qui sont abandonnés à eux-mêmes.
Mr. Le ministre des forêts et de la faune Jules Doret Ndongo.
Mr. Le ministre de la fonction publique Joseph Le
Nous, collectifs des eaux et forêts de l'ENEF et de la FASA réclamons notre intégration dans la fonction publique. Beaucoup de frustration sont issues de ces multiples contractualisations des civiles. Les étudiants sont aux abois ont se pose bien la question de savoir si ce n’est pas aux faciès que cela est fait ? »
Vivement que ces jeunes camerounais puissent être mis au travail.
Stéphane NZESSEU
Depuis quelques temps, on assiste dans les quartiers de Yaoundé et Douala à un nouveau système de facturation mis en place par la société de distribution de l’électricité. Une méthode qui est très proche de l’arnaque. Et les voix des camerounais se lèvent pour dénoncer cet état de chose.
C’est devenu une habitude pour les clients ENEO de ne pas recevoir leurs factures à la fin du mois. Et à leur grande surprise, ils voient juste des agents ENEO qui montent sur les poteaux pour couper l'électricité dans les foyers. Et même quand la facture arrive, le plus souvent le montant est tellement exorbitant qu’on a du mal à croire que cela corresponde à la consommation du ménage. Effectivement, de plus en plus les chiffres de ENEO ne correspondent plus aux consommations réelles des ménages.
Depuis plusieurs années maintenant, ENEO a beaucoup de mal à assurer la collecte des index sur les compteurs dans les ménages. Malgré les multiples sous-traitances, l’entreprise n’arrive pas à atteindre ses objectifs. De plus, elle subit des pressions pour faire le maximum de bénéfices financiers. Il faut trouver des stratégies pour spolier au maximum les abonnés. Officiellement, il s’agit d’une mesure de limitation dans le cadre de la lutte contre la COVID 19.
En effet, explique un cadre de cette entreprise, « dans l'optique de limiter les descentes des équipes chez les clients, comme mesure de prévention du Covid-19, Eneo expérimente depuis quelques mois une nouvelle approche de facturation. Il s’agit d’un système de relève des index à une fréquence d’un mois sur deux ou trois.
Ainsi, en attendant sa prochaine relève, le client est toujours facturé mensuellement, sur la base d'une consommation estimée. Le principe de l’estimation est d’imputer au client une consommation plus ou moins égale à la moyenne de ses trois dernières consommations. En temps normal, la consommation du client sera sensiblement la même d’un mois à l’autre ». Ce qui n’est pas complètement exacte.
Ce qu’il faut dire c’est que la technique d’estimation laisse libre cours aux services d’ENEO d’imaginer un index et de vous l’imputer. Votre facture viendra avec des montants qui n’ont rien à voir avec votre consommation réelle. Et quand l’estimation veut se rapprocher de la réalité, elle considérera toujours l’index le plus élevé de vos trois mois de consommation.
Malgré les assurances que veulent donner les agents d’ENEO, il n’y a rien de convaincant. Pour se prémunir d’éventuelles erreurs, le procédé permet des réparations automatiques. « Il peut arriver qu’un changement dans les habitudes de gestion de son électricité génère un écart à la baisse ou à la hausse sur la consommation réelle. Cet écart n’étant pas visible quand il est estimé, la situation s’équilibre au moment où le client sera à nouveau facturé avec l’index effectivement lu. En fonction de la nature de l’écart, l’on se retrouve avec une facture soit plus élevée, soit moins élevée que d’habitude.
D’où l’impression de sous-facturation ou de surfacturation, selon le cas. Mais, l’équilibre est immédiatement rétabli dès que l’index est effectivement lu. En tout état de cause, les principes de facturation doivent être respectés. À savoir que les consommations facturées doivent être justes », explique un cadre d’ENEO.
Pour justifier leur arnaque, ils disent qu’ « En France, par exemple, la lecture des index des consommateurs se fait une fois tous les six mois ». Mais ce qu’ils ne disent pas, c’est qu’en France, il n’y a pas de système d’imagination de la consommation des abonnés. Quand ils parlent de réajustement lors du relevé au troisième mois ce n’est pas exacte puisque le 3e mois vous payez simplement le montant de l’index de ce mois, s’appuyant sur des déductions du dernier mois de relèvement, ou alors si le client est malchanceux, il va payer en un mois la consommation de trois mois alors qu’il avait déjà payé les deux mois intermédiaires. Une véritable arnaque.
Stéphane NZESSEU
Les avocats de Mamadou Mota le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun ont fait appel du jugement, du Tribunal de première instance d’Ekounou qui l’a condamné avec ses coaccusés à 2 ans de prison.
Après la condamnation à 2 ans de prison de Mamadou Mota, ses conseils ont décidé de faire appel. Selon la programmation faite à la Cour d’appel du Centre, le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) doit être ce 15 juin 2020 à la barre de cette juridiction. Au terme, on sera fixé si le cadre du parti politique de Maurice Kamto aura gain de cause. Ou alors s’il va devoir continuer à purger sa peine à Kondengui.
Il faut rappeler que Mamadou Mota a été condamné à 2 ans de prison ferme pour des faits de rébellion en groupe lors de la mutinerie survenue à Kondengui le 22 juillet 2019. « Ma condamnation est purement politique. Je ne suis pas un rebelle. Lors de la mutinerie de la prison, j’avais été appelé par le régisseur pour apaiser les détenus (anglophones) », a-t-il déclaré en septembre 2019. Outre la rébellion, le premier vice-président du Mrc a été aussi condamné pour tentative d’évasion et destruction en coaction.
Pour revenir à la mutinerie, des détenus de la crise anglophone avaient lancé une manifestation à l’intérieur du pénitencier de Yaoundé. Ils demandaient une amélioration de leurs conditions de détention et leur jugement. Mamadou Mota avait alors été vu au milieu des manifestants. Le bilan de cette prison faisait état de plusieurs bâtiments incendiés et saccagés.
Il faut dire que c’est depuis le mois de juin 2019 que Mamadou Mota est aux arrêts. Il a été interpellé pour les marches blanches du Mrc organisées dans le cadre du hold-up électoral.
Liliane N.
Dans une lettre adressée au Secrétaire Général des services du Premier Ministère et PCA d’ENEO Cameroon, des employés de la société de distribution de l’énergie électrique accusent le nouveau Directeur Général de la société de participer à plomber plus encore l’entreprise camerounaise à travers d’une série de griefs qu’énumèrent les employés syndiqués.
« Depuis la prise de fonctions de Mr MANSUY Eric à la tête de la société ENEO Cameroon S.A, le service est devenu catastrophique dans tous les compartiments émaillés de la plus haute mafia, des règlements de compte, de la dictature contre les syndicats et des licenciements très abusifs. » Tel est ce qu’on peut lire dès les premières lignes de lettre adressée à la hiérarchie du Directeur Général. Les accusations vont plus loin.
Les employés estiment que c’est une manœuvre intéressée qui a amené le nouveau DG à faire transférer les comptes des agents de la société, de la Banque UBA (qui est une banque africaine), pour la Société Générale (qui est une banque française). De plus, le DG aurait décidé de centraliser les achats. Il les effectuerait désormais lui-même. Ils parlent également de la restructuration de l’organigramme qui défavorise plusieurs régions du pays.
Les employés demandent qu'une enquête soit menée de toute urgence par le Conseil d’Administration. D’après eux, un projet de compression de plus de 800 employés serait en cours de finalisation. Il y aurait déjà eu jusqu’ici des licenciements de nombreux agents sans paiement des droits découlant de ces séparations brusques et très souvent abusifs.
En moins de 10 mois, plus de 40 personnels ont été démis de leurs fonctions. Manifestement, l'administration actuelle veut faire table rase de l'ancienne équipe, question de se donner des coudées franches pour gérer l’entreprise. « La direction centrale et du commerce tenue par un incompétent avec des diplômes douteux, juste pour le contrôle de leurs acquis malgré la mauvaise qualité de service qui fait régresser exagérément le service public de l’électricité, c’est du jamais vu, avec autant de pannes sur le réseau de distribution », dixit les syndiqués.
Finalement, rien n’a véritablement changé dans le service de l’électricité au Cameroun. Les délestages continuent et sont même plus accrus que lors de l'exercice de la précédente équipe. Pour les syndiqués, il est urgent que les autorités camerounaises freinent les ardeurs de l’actuelle direction de la société ENEO.
Stéphane NZESSEU
Une sortie liée à la polémique qui semble opposer le maire de Djombe Penja à une société qui exploiterait allègrement les produits forestiers de cette commune, sans que les populations n’en tirent aucun bénéfice.
De nombreuses correspondances ont circulé ces jours et le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale semble avoir pris parti, tout en fustigeant ceux qui contribuent à cette destruction du patrimoine national
« Il y a lieu de se joindre au combat contre la mise en exploitation de nos forêts par l'abattage de ses essences rares au seul profit des multinationales étrangères et de leurs suppôts locaux tant parmi les entreprises détenues par les camerounais qu'au sein de l'administration publique en charge du secteur (Direction des forêts au Ministère des forêts...).
UFA = Unité Forestière d'Aménagement, s'obtient à l'issue d'un déclassement de la surface du domaine national pour le domaine public via un Décret d'incorporation. Le problème évidemment c'est que ça revient à céder un pan de la richesse nationale en donnant l'autorisation à l'adjudicataire de faire à peu près ce qu'il veut dans cette zone.
La loi forestière de 1994 est allègrement violée au Cameroun, de même les textes fiscaux subséquents : la RFA = redevance forestière annuelle assise sur la superficie de l'UFA n'est généralement pas payée et fini par être compensée avec le crédit de TVA qui lui même est fictif en raison de la dissimulation des ventes locales et la pratique des prix de transferts, donc faiblesse des recettes internes liées à l'exploitation forestière du fait de la fraude et de la corruption endémique dans le secteur.
Les volumes abattus ne correspondent jamais aux volumes comptabilisés au port de destination situés à l'étranger ; Malgré les incitations fiscales (exonération de la TVA) la filière de transformation locale n'existe quasiment pas au delà de simples scieries (travail de bûcheron) ; L'interdiction d'exportations en grumes n'empêche pas l'envoi de conteneurs entiers de grumes car les dérogations ne manquent pas et si on n'a pas le temps d'aller à Yaoundé pour les obtenir, le douanier lui même gère ça ;
Les aménagements sociaux et économiques au profit des riverains, contenus dans le cahier de charge de l'UFA, ne sont pas effectifs ; La taxe de régénération n'est pas acquittée (c'est ce qui garantit la déforestation et la création de clairières artificielles) ; L'inventaire initial, les inventaires annuels ne sont pas effectifs et disponibles (le public ne doit pas savoir ce qu'il y a dans l'UFA et ce qui est sorti) ;
Les droits sociaux des employés ne sont jamais respectés de même que les pachas peuvent licencier qui ils veulent comme ils veulent sans être inquiétés par l'Inspection du Travail qui reçoit sa part de prébendes.
Dans certains chantiers, ils auraient même droit de vie et de mort sur les bûcherons et villageois. Les lettres de voitures et carnet de chantiers ne traduisent pas la réalité de l'exploitation et le bois n'est pas traçable entre le propriétaire de l'UFA, le négociant et l'exportateur (lorsque cette chaîne mafieuse existe).
C'est encore pire lorsque les communes mettent en exploitation les forêts qui leur sont attribuées, c'est le domaine par excellence du gré à gré, du silence et de l'omerta. Et ne parlons pas du jeu de dupes dans les transferts d'UFA entre les nationaux et expatriés ou les expatriés entre eux (qui sait combien l'Etat a perdu dans la cession du Groupe Rougier ou des Ufa de l'hollandais Groupe Wuma).
Ne parlons pas de la pratique des prix de transfert lorsque l'entité au Cameroun est comprise dans un groupe mondial, le prix de cession de la cargaison de bois à l'entreprise du groupe ne correspond en général pas au prix du marché (qu'on ne peut même pas retrouver car les sociétés d'exploitation sont regroupées en cartel).
Le massif forestier attenant à Lom Pangar a été pillé secrètement sans que l'Etat ne perçoive quasiment rien (au contraire l'exploitant est même vindicatif), la direction des forêts ayant profité de ce que cette zone devait être inondée car rentrant dans la zone de retenue des eaux. Nous devons nous opposer à la délivrance de cette UFA car les camerounais n'ont jusqu'ici rien gagné de l'exploitation de leurs forêts!
Trop c'est trop »!
N.R.M
La célébration de la Journée mondiale du donneur de Sang ce dimanche, 14 juin 2020 dans la région du Nord a offert l’opportunité aux experts de santé de sensibiliser les populations aux enjeux du don volontaire de sang. Une grande collecte mobile de sang a été organisée à cette occasion à la Croix-Rouge de la Bénoué à l’initiative de l’Hôpital régional de Garoua en partenariat avec la Délégation régionale de la Santé publique du Nord, ainsi que l’Association Sang et Vie. Il est question d’approvisionner les banques de sang des formations sanitaires en quantité suffisante de poches de sang pour éviter d’éventuelles ruptures de stocks.
Dans le Nord plusieurs patients perdent la vie dans les formations sanitaires du fait de la rupture des poches de sang à transfuser. C’est surtout le cas des femmes enceintes et des nouveau-nés. Pour trouver une réponse adaptée à cette situation, le don volontaire de Sang par les populations est une nécessité.
« C’est ce que je fais depuis près de cinq ans. C’est toujours une satisfaction de savoir qu’à travers ce geste, on peut un moment à un autre sauver une vie », nous confie Dr Ranyl Nguena venu à la Croix Rouge de la Bénoué donner de son sang. C’est aussi le cas d’Odette Matouki qui s’est déplacée pour effectuer l’exercice similaire. « J’ai déjà donné une fois le sang à une patiente, mais celle-ci n’avait pas pu survivre. Cette fois-ci j’espère vraiment que mon sang aidera une vie », déclare-t-elle.
Collecte de sang
Dans le cadre de la Journée mondiale dédiée au donneur de sang, une grande collecte mobile du don de sang a été organisée par l’Hôpital régional de Garoua en partenariat avec la Délégation régionale de la Santé publique du Nord, ainsi que l’Association Sang et Vie pour sauver des milliers de vie. « Nous profitons de cette occasion pour non seulement prélever ceux qui sont venus donner de leur sang volontairement, mais aussi les amener à le faire régulièrement », explique Adèle Simeu, major de la Banque de Sang à l’Hôpital régional de Garoua.
Plusieurs paramètres entrent dans l’éligibilité du donneur telle que l’explique.« Pour être éligible au don de sang, nous examinons le donneur pour savoir s’il est en bonne santé, s’il ne fume pas. Particulièrement chez les femmes, nous vérifions si elle ne saigne pas, n’allaite pas. Il faut avoir au moins 50 kilogrammes, le don de sang se passe de 18 à 65 ans », précise Adèle Simeu.
Cette célébration offre ainsi aux experts de santé, l’opportunité d’exhorter les populations à cultiver l’habitude de donner de plus en plus de leur sang afin de permettre aux formations sanitaires de transférer ce liquide biologique vital sans obstacle majeur surtout en temps réel.
Innocent D H