Dans la course effrénée vers les postes de conseillers municipaux qui a commencé ce 15 Juin, l’on note la participation de nombreux exilés parmi lesquels ceux venus du 237.
A Bordeaux par exemple, ville de deux cent cinquante mille (250.000) habitants, le nom de Pierre De Gaétan Njikam Mouliom, 3ème adjoint au maire chargé des Partenariats avec l’Afrique et de la Francophonie.
Dans cette liste conduite par le maire sortant Nicolas Florian, le Camerounais ayant pris la nationalité française est arrivé en tête, juste devant l’écologiste Pierre Hurmic soutenu par la France insoumise, pourtant favori.
Il faut souligner que cette liste bénéficie du ralliement du candidat de la République en Marche (LREM) alors que Philippe Poutou, du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) a de son côté, décidé de maintenir sa candidature.
A Champigny-Sur-Marne, soixante dix sept mille (77.000) habitants, la liste d’Union de la Gauche, conduite par Christian Fautré, arrivée en tête avec Caroline Adomo, 2è Maire-adjointe en charge de l’Agenda 21, Cadre de vie, Propreté et Déchets, a toutes les chances de passer.
Ce d’autant plus qu’elle a signé un accord avec le Mouvement local de Mamdou Sy, son ancien conseiller qui s’est présenté contre lui au premier tour.
A Fresnes, quarante neuf mille (49.000) habitants, Jean- Jacques Um (12,16%) conduit une liste Divers gauche « Osons ensemble une histoire nouvelle pour Fresnes », face à Marie Chavanon, Divers gauche, dont la liste est largement arrivée en tête avec 43,71% des suffrages devant Antoine Madelin, Divers droite.
Deux autres Camerounais d’origine sont candidats à Goussainville(95), François Kinguè Mbanguè sur la liste Divers gauche conduite par Alain Louis et André- Yannick Owona.
Alors que du côté d’Emerainville(77) ville de sept mille sept cent quatre vingt six (7 786) habitants, Monique Véronique Maah est sur la liste Divers droite, conduite par Alain Kelyor et, à Montrouge(92), Patrice Ondoua est sur la liste Union Centriste, conduite par Etienne Lendereau.
Bien que marqué par le contexte de la crise sanitaire qui pour certains devrait avoir des incidences sur le taux de participation, l’abstention ayant frôlé les 55% au premier tour, les différents candidats seront sur le terrain Jusqu’au 27 juin prochain.
Au cours de son intervention Dimanche, Emmanuel Macron a confirmé la tenue du scrutin le 28 juin prochain. Principal enjeu, pour les candidats comme l'exécutif : convaincre les Français d'aller voter, après la chute historique de la participation à 44,6%, le 15 mars.
Trois mois après la tenue contestée du premier tour et le report du second, prévu initialement le 22 mars, les électeurs semblent en effet toujours aussi réticents à voter.
Nicole Ricci Minyem