L’arrêt des poursuites contre l’ancien Ministre de l’Eau et de l’Energie fait suite à la restitution du corps du délit, dans le cadre de l’affaire qui l’opposait à Camwater.
C’est une information que relaie le journal Kalara de Christophe Bobiokono, dans son édition du 08 juin 2020. Laurent Esso le Ministre de la Justice (Minjustice) Garde des sceaux, a ordonné un arrêt de poursuites contre Basile Atangana Kouna. La décision du Minjustice était attendue depuis deux années.
Basile Atangana Kouna l’ancien Ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee) et son coaccusé l’homme d’affaires belge Jacques Michel Vivianne Jean Massart, ont introduit en avril 2018 auprès de Laurent Esso, la demande d’arrêt des poursuites engagées contre eux devant le Tribunal Criminel Spécial (TCS).
Le Minjustice vient donc de répondre favorablement à leur demande. Parce que, il y a eu restitution en intégralité de la somme de 1,7 milliard de FCFA. Montant pour lequel l’ancien Minee et compagnie étaient accusés d’avoir détournés. Il faut noter que les autres coaccusés de Basile Atangana Kouna sont Thomas Nama Aloa, Vanessa Yondo Kolko et Bello Oussoumana.
« Le 05 juin dernier, c’est un représentant du Ministère public qui a porté la nouvelle au Tribunal. Quand l’audience démarre, M. David Weshieba va présenter au Tribunal une copie d’une correspondance signée de Justine Ngougnou Tchokontieu, le Procureur général près le TCS… Dans cette correspondance, le Procureur général prie la collégialité des juges présidée par Emmanuel Ndjéré, par ailleurs le président de la juridiction, de lui ‘‘donner acte’’ de l’arrêt des poursuites engagées contre M. Massart et M. Atangana Kouna sur les infractions respectives de détournement des biens publics et celle de complicités des mêmes faits évaluées à la somme de 1,7 milliard de FCFA. Le haut magistrat précise agir sur instruction du Garde des Sceaux », raconte Kalara.
L’arrêt des poursuites contre Basile Atangana Kouna a été salué par ses avocats et ceux de la partie civile. Camwater a indiqué que le plus important c’est la restitution du corps du délit et non d’aller jusqu’au bout des procédures. Me Oyie, l’avocat de la Camwater a même demandé un arrêt des poursuites pour les trois autres accusés Thomas Nama Aloa, Vanessa Yondo Kolko et Bello Oussoumana.
Liliane N.
L'annonce a été faite à l’ouverture de la session de ce mercredi au palais des congrès de Yaoundé. Il s'agit pour tous les trois de députés qui ont choisi d'assurer les fonctions de maires dans leurs circonscriptions administratives respectives. Des fonctions incompatibles avec celle de représentant de la Nation au sein du Parlement.
Dans le champ de textes qui renseignent sur la question des incompatibilités au sein de l’Assemblée Nationale, c’est le texte constitutionnel qui ouvre la voie. Elle dispose en son article 14 (5) que : « Nul ne peut appartenir à la fois à l’assemblée nationale et au Sénat ».
Mais dans le cas d’espèce, il faut aller fouiller la loi n° 91-20 du 16 décembre 1991 fixant les conditions d’élection des députés à l’Assemblée Nationale, modifiée et complétée par la loi n° 97-13 du 19 mars 1997 et par celle n° 2006/009 du 29 décembre 2006 qui est plus précise sur le sujet. Le Titre IV est entièrement consacré aux incompatibilités.
Et à l’article 23 et 24 de cette loi de 2006, on peut lire « l’exercice du mandat de député à l’Assemblée nationale est incompatible avec les fonctions de membre du gouvernement ou assimilé, et de membre du conseil économique et social […] (24) à celui de sénateur, avec les fonctions de maires, de délégué du gouvernement (aujourd’hui Maire de la Ville ndlr), […] de président du conseil régional, avec toute fonction publique non élective … »
C’est donc sous le coup de cette loi que sont tombés trois honorables de l’auguste chambre. Il s’agit de l’honorable Ousmanou Aman Sa’Aly, élu du parti FSNC de la circonscription Bénoué – Ouest dans la Région du Nord; du député Boubakari Djidda, toujours du FSNC, le parti du ministre Issa Tchiroma, il est l’élu de la circonscription de Mayo Louti dans la région du Nord ; et de la très perspicace députée Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, élue UDC du Noun dans la Région de l’Ouest.
Les trois ont démissionné de leur poste de député. L'annonce a été solennellement faite au palais des Congrès ce mercredi 10 juin 2020, pendant la séance plénière d’ouverture de la 2e session ordinaire de l’année législative 2020, par le président Cavaye Yeguié Djibril. Les trois députés ont choisi les fonctions de Maires dans leurs circonscriptions respectives. Ils seront remplacés par leur suppléants comme le prévoit la loi.
Stéphane NZESSEU
Au cours de la conférence de presse organisée dans la salle des actes de l’hôtel de ville de cette commune départementale il y’a quelques jours, le maire et ses adjoints ont voulu copier l’exemple du management anglo- saxon qui considère cette période de gestion publique comme primordiale
Etat des lieux
De l’avis de ses collaborateurs, le maire a trouvé une ville en décadence, sale, et abandonnée. D'où son slogan de la vision qu'il a pour cette ville : « Make Eseka Attractive Again ».
C'est partant de ce constat qu’il s’est donné comme objectif général de sa première année de mandature, le retour de la confiance, tant en interne avec le personnel communal qu'avec les partenaires locaux et internationaux.
Pourtant, le changement de statu quo, surtout dans les mentalités déjà habituées à l'anomalie devenue norme, a suscité des mécontentements. Une attitude prévisible mais, pour la nouvelle équipe de la mairie d’Eseka, il est question de préparer l’environnement pour accueillir des grands investisseurs à travers, entre autres de nouvelles méthodes de management.
Ces derniers, selon eux vont apporter le développement des petits commerces de même que celui des opérateurs locaux.
D’autres points ont été développés
Dans son propos liminaire, Tjock Sylvain Moïse a aussi parlé : De la prise en charge du personnel et la restructuration interne – De la prise en charge des usagers à l’hôtel de ville - De la coopération avec les sectoriels, les autorités traditionnelles, des structures sous la supervision du maire et des acteurs de la société civile – De la coopération avec les sectoriels, les autorités traditionnelles, des structures sous la supervision du maire et des acteurs de la société civile – Du changement de visage de la ville et les casses – De la participation des conseillers municipaux à la gestion des affaires de la commune – Des promesses de campagne et du respect des 12 axes, piliers de la société - Des perspectives à court et moyen terme…
Une présentation qui a précédé le jeu de questions – réponses et, au-delà des journalistes présents dans la salle, les acteurs de la vie active au sein de ce département ont tenu eux aussi, à interroge ceux qui ont la charge, au cours des cinq prochaines années, de rendre à cette unité administrative, ses lettres de noblesse.
De la nécessité de partager les tâches pour un travail d’équipe
Pour Tjock Sylvain Moïse et ses collaborateurs, il s’agit d’un travail d’équipe et chaque responsable a un rôle bien déterminé à jouer.
C'est ainsi que le Maire titulaire est en charge du management général de la Mairie par lequel il impulse sa vision et celle de son parti, impose son caractère par la gestion de ses effectifs et fait montre de ses compétences dans la gestion des affaires de la commune…
Le premier Adjoint au Maire est en charge des affaires économiques et financières. Dans les grandes attributions qui lui ont été confiées par le Maire se trouvent la consolidation du fichier fiscal de la commune d'Eséka par la création d’un répertoire des commerçants et opérateurs économiques, la mise à jour du fichier des boutiques et de leurs occupants, l'attribution des boxes dans les marchés A et B et l'état des paiements des loyers et recouvrements communaux…
Le deuxième adjoint au maire est chargé des affaires sociales. Il s'agit de la mise sur pied d'un plan de prise en charge des personnes vulnérables, de la couverture sanitaire et de sécurité sociale des acteurs tant du secteur formel qu'informel.
En 100 jours d’exercice, l’exécutif communal composé de Tjock Sylvain Moïse - Ngue Nkoum Moïse - Ngo Tang Mélanie pense être sur une lancée intéressante, relativement aux objectifs qu’il s’est fixé ; il continue d'apprendre et à se perfectionner. Cela dit, laisse le soin aux populations d’une part, d’en apprécier et d’en juger l’efficacité, et d’autre part de l’accompagner dans l’atteinte de ces multiples challenges.
Nicole Ricci Minyem
Ce don de 15 000 plants doit contribuer à booster la production de la banane plantain dans cette région du Cameroun.
C’est un bon coup de pouce qui est donné aux producteurs de la banane plantain de la région du Nord-Ouest. Ils viennent de recevoir 15 000 plants de la Mission de développement du Nord-Ouest (Mideno). Il est question qu’avec ce don, ils parviennent à une augmentation de leurs rendements. Cameroon tribune le quotidien gouvernemental rapporte qu’en plus des 15 000 plants sus mentionnés, Mideno a également distribué 100 000 boutures de manioc à rendements améliorés.
L’appui de Mideno arrive dans un contexte où le secteur agricole bat de l’aile dans les régions anglophones en proie à la crise socio politique, qui y sévit depuis près de 4 années déjà. Depuis la fin de l’année 2017, ledit secteur connaît une chute drastique. La raison principale étant les violences au Nord-Ouest et au Sud-Ouest qui accompagnent la crise.
Les affrontements entre l’armée et les groupes séparatistes ont contraint de nombreux producteurs à déserter les lieux. Et les attaques des Amba boys dirigées vers certaines installations agricoles ont obligé certains propriétaires à abandonner leurs activités. Il y a même aussi que des producteurs manquent aujourd’hui de surfaces cultivables et de plants.
Pour ce qui est des chiffres, il faut noter qu’en 2017, le Cameroun classé pourtant 5ème producteur mondial de banane n’a produit qu’environ 213 000 tonnes. Soit une baisse de 30 000 tonnes par rapport à 2016 où elle se situait à 243 000 tonnes. En 2018, on est allé plus bas avec une exportation de 60 000 tonnes de banane au premier trimestre contre 78 000 tonnes un an plus tôt. Et au premier semestre 2019, le Cameroun a exporté 43 721 tonnes de bananes. Ce qui représente une baisse de 61% par rapport à la même période en 2018. En effet, ces exportations situaient à 113 600 tonnes au premier semestre de l’an dernier, soit une chute de 69 879 tonnes en valeur absolue.
En 2020, la tendance continue avec des baisses drastiques des exportations. L’Association Bananière du Cameroun indiquait que 14 965 tonnes de bananes ont été produites et 13 847 tonnes exportés, contre 19 737 tonnes à la même période en 2019. Ce qui révèle un gap de 5 890 tonnes. le Cameroun était le premier producteur de banane dans la zone Arique-Caraibe-Pacifique en 2015 avec une production record de 278 450 tonnes.
Liliane N.
C’est le bilan établi après le passage des éléments de la secte de boko haram ce Mardi à Faduma Koloram- campement situé dans l’État de Borno au nord du pays.
Des sources concordantes indiquent que ces individus sans foi ni lois, ont décidé de mener une action punitive car ils soupçonnaient les habitants de cette localité de coopérer avec les autorités.
Un porte-parole de l’armée n’a pas pu être joint dans l’immédiat.
Une énième attaque dans cet Etat nigérian
Le mois dernier déjà, en plus de toutes les victimes qui ont perdu la vie depuis 2009, 20 civils ont été tués et 14 autres ont été blessés lors d’une attaque menée par ces terroristes, contre un village du nord-est du Nigéria.
Les insurgés, arrivés à bord de plusieurs pick-up, ont tiré au lance-roquettes sur le village de Gajiganna, dans l’État du Borno en proie à une insurrection djihadiste, qui dure depuis plus de 10 ans, alors que les habitants s’apprêtaient à rompre le jeûne du Ramadan, ont précisé ces sources.
« Ces êtres effroyables ont frappé le village avec des RPG (lance-roquettes), c’est ce qui a entraîné ce nombre de morts et, au-delà des pertes en vies humaines, il y’a eu de nombreux dégâts matériels », a déclaré Babakura Kolo, responsable d’une milice locale engagée aux côtés de l’armée contre les djihadistes.
Attaque au moment de la rupture du jeûne du ramadan
Parmi les témoins, Adam Bura, un habitant de Gajiganna, qui a déclaré avoir perdu sa femme dans l’attaque tandis que lui et ses trois enfants ont été grièvement blessés par des projectiles.
De son lit d’hôpital, Bukar Gaji, lui aussi victime de cette secte terroriste, déclare que sa maison a été complètement détruite, comme de nombreuses autres maisons, par les roquettes qu’ils tiraient depuis la périphérie du village.
Les attaques perpétrées dans les pays voisins
L’on se souvient de la déculottée que l’armée Tchadienne a infligée à ce groupe armé il y’a quelques semaines, poussant les terroristes dans leur dernier retranchement, du moins pour ceux qui ne sont pas tombés sous les balles de cette vaillante armée et de ses partenaires avec en tête, le Chef de l’Etat de ce pays voisin au Cameroun, Idriss Deby Itno.
Que dire des faits d’armes des Forces de Défense et de Sécurité du Cameroun ?
Malgré leurs attaques sournoises, perpétrées dans la plupart du temps au milieu de la nuit, alors que les populations sont plongées dans le sommeil, il faut dire que boko haram a depuis longtemps, perdu du terrain à l’Extrême Nord.
Chacune de leurs attaques est couronnée par un échec retentissant. Un résultat rendu possible grâce à la collaboration entre les populations et les Forces de Défense et de Sécurité qui tous, estiment avoir perdu des compatriotes qui avaient encore beaucoup à apporter pour la construction de leur pays. Main dans la main, ils sont résolus à tout mettre en œuvre afin de préserver la vie de chaque citoyen Camerounais dans ces régions à forte densité et prise pour cible par ces terroristes.
Nicole Ricci Minyem
Le Président nouvellement élu du Burundi dans un post sur son compte Twitter ce 09 juin 2020 a réagi après l’annonce de la mort subite du Chef de l’Etat Pierre Nkurunziza dans un hôpital du pays. Evariste Ndayishimiye, exprime sa compassion à la douleur de la famille de l’illustre disparu ainsi qu’à l’ensemble des Burundais.
« Je compatis à la douleur de la famille, des militants du CNDD-FDD (le parti au pouvoir) et de tous les Burundais. Il nous laisse un héritage qu’on oubliera jamais et nous allons poursuivre son œuvre de grande qualité qu’il a réalisée pour notre pays, le Burundi », écrit le nouveau Président élu du Burundi M. Ndayishimiye, dans un message publié sur son compte Twitter en kirundi, langue nationale du pays.
Ce général de l’armée devrait prendre le pouvoir le 20 août prochain entre les mains de Pierre Nkurunziza. Hélas, la mort impose plutôt son caractère imprévisible. C’est plutôt le président de l’Assemblée nationale, investit intérimaire qui va assurer la transmission du pouvoir au nouveau Président élu. Après le décès du Président burundais, le Gouvernement a pris un décret instituant un deuil national de 07 jours.
Pour rappel, Pierre Nkurunziza est décédé lundi, 08 juin 2020 à l’hôpital du Cinquantenaire de Karusi, officiellement des suites d’un arrêt cardiaque. Le Président Nkurunziza régentait le Burundi depuis quinze ans. Le pays est le théâtre depuis 2015 d’une violente répression menée par le pouvoir depuis la décision du défunt Président de briguer un nouveau mandat. En 2018, Nkurunziza avait annoncé qu’il ne se présenterait pas pour d’autres mandats présidentiels après avoir modifié la constitution du pays.
Innocent D H
Les liens de coopération entre le Cameroun et le Canada se renforce. Le Gouvernement canadien vient de mettre cette enveloppe de 05 millions de dollars à la disposition du Cameroun pour appuyer la lutte contre le coronavirus. Et ce n’est pas tout, ce pays d’Afrique du Nord débloque aussi 05 millions de dollars destinés à la reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Selon les informations relayées par nos confrères de la Cameroon Radio Television (Crtv), les pays amis du Cameroun continuent d’exprimer leur solidarité envers le pays de Paul Biya dans sa croisade contre la pandémie du coronavirus qui ne cesse de faire des victimes. Cette source informe que le Canada met 05 millions de dollars à la disposition du Cameroun pour la lutte contre la Covid-19. L’annonce de ce soutien financier a été faite ce mardi au ministre des Relations extérieures par le Haut-commissaire du Canada.
Il faut ajouter à cette importante somme, une autre enveloppe de 05 millions de dollars débloquée par le Gouvernement canadien au profit du Cameroun. Cet argent servira cette fois-ci à la reconstruction des régions anglophones, Nord-Ouest et Sud-Ouest, qui sont en proie à une crise sécessionniste depuis 2016 avec des conséquences sociales énormes.
Rappelons qu’en mai dernier, le Cameroun et le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) ont convenu de débloquer initialement 14 millions de dollars pour la reconstruction du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.
A cet effet, un accord avait été signé à Yaoundé entre le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey et le représentant du Pnud, Jean Luc Stalon.
Cette somme initiale devra servir au démarrage des travaux de reconstruction, dont le coût global est estimé à 150 millions de dollars. La reconstruction des régions anglophones fait partie des recommandations du Grand dialogue national tenu fin septembre 2019 à Yaoundé.
Innocent D H
Le ministre de l’Education de Base, Laurent Serge Etoundi Ngoa à travers un communiqué le 26 mai dernier a présenté les résultats relatifs à la contractualisation de 3 000 instituteurs au titre de l’exercice 2019. Cependant des recalés qui dénoncent des « magouilles » ont observé un sit-in ce 08 juin 2020 à la Délégation régionale de l’Education de Base pour le Centre à Yaoundé.
Dans les rangs des enseignants recalés des voix s’élèvent pour dénoncer des « magouilles » ayant entouré le processus de recrutement de la récente vague des 3 000 instituteurs contractuels. Est principalement pointé du doigt, le non-respect d’ancienneté qui était pourtant l’une des conditions du recrutement. Pour exprimer ouvertement leur ras le bol, un sit-in vient d’être organisé devant les services de la Délégation régionale du ministère de l’Education de Base (Minedub) du Centre. Cette manifestation devait initialement se tenir devant les locaux du Ministère de l’Education de base, mais elle a été empêchée en raison d’une forte présence policière, apprend-on.
Selon les indications d’une manifestante à nos confrères d’Equinoxe Télévision, « il n’y a pas le respect des critères qui ont plusieurs fois été mentionnés par notre ministre, qui étaient l’ancienneté du CAPIEMP et l’âge ». A cette dénonciation s’ajoute celle du jeune handicapé moteur, « quelqu’un a un CAPIEMP de 2010, il n’est pas recruté alors qu’on a pris des personnes ayant obtenus leur diplôme en 2018 », critique-t-il.
Pour les instituteurs recalés, le ministre en charge de l’Education de Base doit prendre au sérieux leurs revendications et corriger les erreurs dénoncées. En rappel, la priorité serait accordée aux titulaires des diplômes les plus anciens et à ceux dont l’âge se rapprochait de 40 ans, âge limite du recrutement, avait promis le ministre Serge Etoundi Ngoa.
Innocent D H
Trois institutions squattent désormais dans les locaux du palais des Congrès. Dès ce mercredi, l’Assemblée Nationale vient retrouver le Sénat dans les locaux du palais des Congrès sur les sommets du mont Komnyada. Une situation inédite. Dès ce mercredi ils sont trois, le Sénat, l’Assemblée nationale et le Conseil Constitutionnel. Des économies en perspectives.
Pour la première fois dans l’histoire du Cameroun, les trois institutions garantes de la démocratie vont se côtoyer et exercer côte à côte. Le Sénat, l’Assemblée nationale et le Conseil Constitutionnel. Pour des raisons logistiques, chacune de ces institutions n’a pas ou plus de siège pour le moment. A l’exception de l’Assemblée nationale qui a décidé de quitter son palais de verre pour des raisons de réfections, les deux autres n’ont jamais connu d’autres sites de locations que le palais des Congrès de Yaoundé. Une promiscuité qui a des inconvénients certes, mais beaucoup d’avantages.
Les inconvénients, ce sont d’abord la disponibilité de bureaux suffisants pour les différents services des différentes administrations de ces institutions. Aussi, il faut reconnaître que chaque département a une culture de vie, comme une culture d’entreprise, propre au rythme des activités. Tenez, l’Assemblée nationale en dehors des sessions à de nombreuses activités.
Non seulement avec des partenaires locaux, mais aussi avec des parlements d’autres pays ou d’autres organisations internationales. Et il est récurent que le président de la Chambre basse et se collaborateurs puissent recevoir dans de bonnes conditions ces partenaires. Ces raisons et d’autres témoignent de ce que ces institutions dans un tel cadre sont à l’étroit.
Mais pour le contribuable camerounais, en considérant la période de crise, et ajouté au train de vie pharaonique de l’Etat, on s’imagine que ça va faire de grosses économies pour les caisses de l’Etat. Les charges induites par la propriété d’un immeuble siège vont être économisées. L’étroitesse de l’espace disponible va obliger les gestionnaires à choisir les services les plus importants pour leur attribuer des bureaux.
Ce qui pourrait éventuellement donner lieu à une optimisation de l’utilisation du personnel, voir des ressources de l’institution en question. Les charges de maintenance des locaux étant déjà contenu dans le budget de la direction du Palais des Congrès, on pourra voir les budgets de fonctionnement de ces institutions revenir à la baisse.
Une somme d’argent qui qui pourrait soutenir le trésor national et être réorienté vers des projets plus importants pour le développement de la nation. Ce ne sont que des conjectures…
Stéphane NZESSEU
Cette distinction lui a été attribuée le week end dernier au cours d’une cérémonie organisée en marge des assises de la Session ordinaire du Conseil Municipal.
« En tant que citoyenne d’honneur de la ville, vous avez droit à notre respect et attention distingués… ». Des mots prononcés par les différents orateurs et qui apparaissent comme une reconnaissance qui pourra éventuellement effacer la honte et les heures sombres que cette dame a connues dès le 25 Avril 2020 alors que la justice populaire avait décidé d’en découdre avec elle.
Accusée de vol d’enfants
Les faits se déroulent à Manka, l’un des quartiers de la ville des Arts. Sans bien comprendre comment et pourquoi, Garan Awouwou est indexée par une foule en furie, qui l’accuse selon nos confrères de « 237 Online » d’être l’un des membres d’un réseau de vol et de trafic d’enfants.
Copieusement battue par des hommes et femmes, elle n’a la vie sauve que grâce à une patrouille des forces de maintien de l’ordre qui la tire des griffes de ces justiciers alors qu’elle était pratiquement aux portes de la mort, au regard des images qui ont circulé sur les réseaux sociaux.
Ouverture d’une enquête
Au cours des investigations, la diplômée de l’Enieg bilingue d’Edéa a passé quelques jours à la maison d’incarcération de Foumban et, nul ne sait ce qu’elle a pu subir comme sévices, au-delà du choc psychologique à cause des soupçons qui pesaient sur elle.
Un traumatisme qui ne va pas s’effacer de sitôt malgré le fait qu’à la fin, son innocence a été prouvée.
Le Mea culpa de tous
Dans son discours de circonstance, au cours de la cérémonie qui consacrait Garan Awouwou comme citoyenne d’honneur de la ville de Foumban, Patricia Tomaïno Ndam Njoya est revenue pour le regretter, sur les actes de barbarie connue par cette brave dame : « Foumban doit aspirer à être une commune juste, qui met l’être humain au centre de tout, en prônant les valeurs de la démocratie, de le diversité et l’équité. Ainsi avons-nous pris l’engagement d’œuvrer pour la sécurité, la santé et l’épanouissement de tous les citoyennes et citoyens de la commune…
Nous regrettons les scènes surréalistes de l’inquisition publique dont vous avez été soumise, jusqu’à votre extraction des mains de vos geôliers ou arrestations, et, votre déportation par les éléments de la Légion vers Bafoussam ont circulé de manière virale dans les réseaux sociaux, accompagnées des prises de positions aussi dures, de la part des internautes, chacun allant dans son sens… ».
Par ailleurs à travers cette distinction, madame le maire s’est fait le devoir, une fois de plus de sensibiliser les habitants de sa ville sur les conséquences de telles dérives tout en appelant à la responsabilité des parents :
« J’invite les uns et les autres à la retenue, à la vigilance bienveillante des populations. Je veux rappeler aux parents qu’il n’est pas prudent de laisser leurs enfants sans surveillance et il est important de savoir à qui on offre l’hospitalité…Enfin, je formule le vœu que pareille situation ne se reproduise plus car les populations ne sont pas investies de la mission de police ou de justice. De ce fait, j’appelle les habitants de Foumban à avoir foi en la justice et dans le respect des lois républicaines… ».
Malgré la célébration et les honneurs reçus, comment peut-on oublier de tels faits et continuer sa vie, auprès de ses bourreaux comme si rien ne s’est jamais passé ?
Nicole Ricci Minyem
« Le Cameroun que nous voulons doit être toujours plus grand et prospère… » ; Telle Est la quintessence de l’analyse faite ce matin, par le président du Rdmc.
« Un vrai parti de l'opposition se bat pour le bien de son pays. Le Char de Dieu ne sera jamais la terre brûlée aux mains des disciples du chaos où jonchent les cadavres de notre peuple pendus aux cordes.
Dites le de ma part, à l'émérite chanteur, Richard Bona, pour son tube politique mortifère dédié à son pays. Il ne sera pas non plus l'enfer où l’Africain, s’immole dans le feu de l'essence.
La promotion du suicide pour satisfaire que M. Maurice Kamto accède au pouvoir suggère des stratagèmes du chaos.
Nous ne laisserons donc pas davantage mystifier plus de Camerounais par des slogans de destruction tels que : « hold up électoral, gré́ à gré́, mort de Paul Biya, vacance du pouvoir, mise en demeure, immolation par le feu ».
Un pays ne se bâtit pas sur des ruines pour calmer les étreintes personnelles d’un individu devant son échec électoral à lui, ingéré́ depuis Octobre 2018. Il est devenu plausible qu'il y’a une tentation d’entraîner certains ressortissants de l’Ouest dans l’aventure insurrectionnelle.
Elle détruira leur patrimoine d’abord et en rajoutera aux drames politico-identitaires de la belligérance meurtrière dans le Noso. L'Ouest Bamiléké a expérimenté́ le maquis de 1955 jusqu’en 1971...
Il a payé le prix fort des ravages de guerre. Mes homologues chefs traditionnels et l'Ouest laisseront-ils leur population de nouveau importer les affres que vivent aujourd’hui nos habitants des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest entraînés dans une erratique guerre de sécession par des illuminés ?
Affirmer péremptoire qu'il se prépare ce qui est appelé́, « une passation du pouvoir de gré́ à gré́>> qui ne serait pas acceptée par certains partisans politiques, sans évidence aucune, vise à inciter les habitants d'une frange de la population à croire qu’ils sont écartés du pouvoir par des arrangements de palais contre lesquels ils devraient se dresser, en concluant que : « si le moment de mourir est arrivé, que la mort vienne>>.
L’auteur de ce pacte avec la mort, ne précise pas pour qui l’heure de la mort serait arrivée. Alors je lui demande, il parle de sa mort à lui ou celle du peuple Camerounais?
Ceux qui étaient entraînés en prison en janvier 2019 et qui y sont encore à cette date savent répondre au crédit à accorder à ces pantalonnades de mort.
Je ne peux pas ignorer cette déclaration perfide et mortifère prononcée par un homme qui peut influencer des comportements d’opposants sincères sans m’adresser aux Camerounais pour leur exprimer ma surprise qu'un leader politique sur une question aussi sérieuse et dangereuse que le transfert Constitutionnel de pouvoir, fasse une offre de mort qui préfigure par ses appels répétitifs qu’il lance, d'opposer inéluctablement les ethnies dans les rues pour y faire barrage.
Où avons-nous vu aller récupérer un candidat malheureux à une présidentielle pour suppléer sous l’intimidation de la rue à la vacance d’un pouvoir d'Etat pour cause de démission ou d’incapacité́ totale avérée du Chef ? Qu'il cite un seul exemple dans le monde.
Le Président de la République a aussi son ethnie, le Cameroun et des partisans appartenant à une famille sociale et politique qui ne regarderont pas faire des hordes de désordre sans réaction si des gens venaient à attaquer de manière attentatoire l’élu de la nation sous un facteur clivant.
Le patriotisme m'oblige devant des affirmations aussi belliqueuses, dangereuses et irresponsables, de parler.
En âme et conscience je préviens ceux qui au nom d'une opposition morbide seraient tentés par cette folie, de vouloir mener le pays vers l'hécatombe qui résulterait d'un conflit de succession sous fond d'antagonisme ethnique excité prématurément par un leadership sans assise de vérité́ qui ne rêve que pour lui-même de devenir Chef d'État.
Ceux qui ont rêvé́ un destin de Député́ ou de Maire avec un tel leadership ne sont-ils pas en rase campagne dans le bosquet ou le néant jusqu'à infinitum?
Le bonheur national ne sortira pas d'une litanie de contre-vérités et du néant. Les incantations contre « le gré́ à gré́ » ne peuvent pas résister à l'analyse juridique devant les Camerounais et pas plus que la litanie de mensonges successifs dressés à la nation qu'aucun fait ne confirme.
La critique des actes gouvernementaux doit prôner les valeurs de vie et de vérité. Elle est une offre de bonheur humain individuel et collectif.
J'ai honte d'être assimilé à ce type d'opposants néophytes à un jeu de très haut niveau, qui, au lieu de promouvoir le bien, vendent une politique étrange ayant pour seul dessein de devenir Chef de l'État.
Cette politique là, souffre d'une épilepsie du pouvoir qui a besoin d'une réponse claire. Je vais tenter celle ci-dessous pour l'exorciser du pacte avec le démon:
Les Camerounais ont la sagesse suffisante pour éviter la folie du chaos et attendront 2025, c'est déjà̀ demain, pour se choisir leur nouveau Président de la République.
Ils ne détruiront donc pas leur pays ni avec vos cordes ni avec le feu, et moins avec les armes impérialistes, pour les fantasmes de pouvoir à tout prix d'un individu.
La situation de notre pays, dans cette épreuve de pandémie du Covid19 que nous n'avons pas traversée, et à laquelle je souscris pour l'union sacrée, appelle plutôt que de l'accabler par un verbatim rigide d'une menterie de défiance envers l'État, d'aider le Chef de l'État à l’unisson, à réussir une préparation apaisée du virage d'une retraite politique paisible bienfaisante pour l'alternance et pour la paix nationale que l'horizon politique de moyen terme adoubera.
La classe politique camerounaise entière et sa société́ civile ont un défi à relever en Afrique les 5 prochaines années devant le monde entier, celui de notre maturité́ : Réussir sans casse là où ailleurs parlent les armes, le passage Institutionnel du Chef de l'État M. Paul Biya, à un autre, dans l'allégresse.
Ce n'est pas un projet recevable de multiplier les appels à la rue d'un groupuscule agité même sous Covid19, pour une envie de pouvoir...
Il en est de même de la religion doctrinale qui appelle l'intervention étrangère recolonisatrice.
Accuser la France de régenter une fausse audience au Palais de l'Unité́ pour cacher une mort imaginaire du maître de céans et inventer une vacance de pouvoir fantasmée, est d'un amateurisme politique dis qualificatif...
Quand on s'est égaré́ dans les méandres du mensonge devant un peuple, la suite éthique doit être un mea-culpa et non pas l'ingénierie de nouveaux mensonges la tête sur le guidon.
Je vais m'adresser aussi par ricochet à mes compatriotes ressortissants de la région de l'Ouest du Cameroun, où il n'y'a d'ailleurs pas que les Bamilékés, région administrative de M. Kamto, Jean Nkuete, Shanda Tomne, de nombreuses autres fortes têtes du Sultanat Bamoun et moi- même descendant Ngoh Ni Nsongo... Ce que je leur dis, je l'adresse à toutes les autres communautés régionales de notre pays.
Nul ne doit rougir d'être bamiléké́ ou de ressortir de sa tribu. Mais on ne devient pas Chef de l'État parce qu'on est d'une ethnie, qu’elle soit Bamiléké́ ou Sawa ou Bafia, Moundang, Peuhl...
M. Paul Biya, n'avait pas hérité́ du pouvoir Constitutionnel en tant que Bulu. La politique n'est pas un terrain d'expérimentation de notre capacité́ de haine de l'autre.
Il nous faut respecter le Cameroun, respecter les Camerounais et respecter le Chef de l'État.
Tout leadership qui ne respecte pas son peuple, son Chef d'État, s'exposera au rejet. L'alternance en Afrique est l'un des sujets sérieux dévastateur des vies par millions. La question successorale au sommet du pouvoir dans tout État moderne du monde, est régie par le droit: La Constitution.
Elle prévoit dans notre pays, en situation classique, que l'accès au pouvoir se fasse par la voie électorale, donc par les urnes, exclusivement. Affirmer donc qu'il se prépare un « gré́ à gré́ de passation de pouvoir à Yaoundé́ » avec la complicité́ de la France où ils démarchent d'être adoubés est l'une des facettes de Janus. Cette activité́ mensongère est dangereuse et rabaissante.
N'ont-ils pas été́ de « gré́ à gré́ » nommés Ministre, Conseiller? Nous les avons pourtant subis de gré́ à gré́ pendant une décennie sans broncher. Certains y ont brillé avec des actes pénalisables. Une telle attitude manque de respect au peuple du Cameroun et manque de sérieux.
Si le Chef de l'État décidait par extraordinaire dans ce film fiction de quitter le pouvoir, la transmission de « gré́ à gré́ », est la seule voie de recours Constitutionnelle avant tout scrutin qui ferait choisir le nouvel élu par les urnes.
Il y a impérieux devoir de sortir de ces ragots sans fin qui se succèdent. Le Chef de l'État est apparu 3 fois à la télévision, en éclatante santé confondant du même coup cette forme d'opposition de pacotille à la peine qui vit de Fake News.
Parlons de Franck Biya, qui serait le cauchemar d'opposants ayant la phobie d'un gré́ a gré́ imaginaire de pouvoir qui selon eux lui profiterait. Cet homme est majeur et n'a besoin d'aucune bouche pour exprimer son ambition.
La Constitution Camerounaise n'a pas interdit l'exercice des droits fondamentaux à un fils de Président de la République en capacités électorales. Ils ont les mêmes droits que tout citoyens, que vos fils, et peuvent se porter candidat à la Présidence de la République, au parlement ou dans les mairies...
Si Franck Biya avait décidé́ de se porter candidat en 2018 à la place de son père dans le RDPC à la présidentielle de 2018, ce débat serait-il celui de l'opposition et aurait-il perdu ?
Les descendants d'un Président de la République, qu’ils se nomment Franck Biya, Brenda Biya, Bonivan Mvondo Assam Biya, même s'il en existait d'autres qui se nommaient BIYA MILA, KAMTO BIYA, sont libres de se porter candidats à une élection de tout niveau dans leur pays, tant qu’ils jouissent de leurs droits civiques et des capacités électorales.
La loi est claire, ceux qui n'ont pas de député ou de conseillers municipaux ne seront pas candidats à l'élection présidentielle, si elle était anticipée, à moins de rejoindre le SDF, le RDPC, ou qui sait comme moi un parti <<OPEP>>.
Les mercenaires de la démocratie des pyromanes doivent accepter la libre compétition politique en 2025. Si un parti politique prétend avoir battu le RDPC en Octobre 2018, il le battra encore en 2025 devant nous tous concurrents.
La suppléance du pouvoir suprême en cas de crise subite est une nécessité empirique prévue dans de nombreuses Constitutions du monde. En l'état actuel des lois au Cameroun, cette continuité du pouvoir en cas de vacance par voie de suppléance est sanctuarisée. C'est le Président du Sénat qui l'assure. Elle pourrait évoluer si le souverain le désir.
La Constitution confère bien sûr l'initiative des lois concurremment à l'exécutif et au parlement. Et notamment la modification de la Constitution au Président de la République. Il est donc légal
que le Chef de l'État soumette un projet de révision de la Constitution par la voie indirecte ou en fonction de l'importance de celle-ci par voie référendaire si le besoin est. Le débat de tout démocrate est celui là. Les autres débats sont vaseux. Un parti politique sérieux doit privilégier pour 2025, les inscriptions des Camerounais sur les listes électorales et militer pour un vote libre et transparent.
Le juriste ne dénie pas le droit. Il répugne les fautes morales.
Le Chef de l'État du Cameroon, S.E. M. Paul BIYA ne commettrait aucune faute s'il lui venait à renoncer au pouvoir et à s'en tenir aux prescriptions de la Constitution.
Le changement de Chef est toujours passionné et il devient particulièrement glissant dans une jeune République de 60 ans d'âge où la somme des intérêts économiques, intérieurs et extérieurs croisés et coalisés, détermine notre démocratie électorale naissante.
Pour faire exception et éviter le trou noir d'un cyclone sans fin au Cameroun, nous devons respecter notre pays et respecter notre Chef de l'État, respecter plus que hier la loi fondamentale.
Il est reconnu au Chef de l'État de notre pays, son attachement à la légalité républicaine. Il doit être exhorté de persévérer dans cette voie. Les Camerounais n'ont pas besoin d'un pays dévasté.
Les effets expérimentés ailleurs sont la guerre civile source du néant et l’avènement de pouvoirs militaires. Des millions de gens ont souvent perdu la vie. La veille des alternances politiques est donc un enjeu majeur de responsabilité. Il n'est pas vérifié dans les milieux semblables au nôtre que les survivants des violences de succession ne sont pas ceux qui jouissent des promesses révolutionnaires.
Le Nirvana de bonimenteurs ne profite souvent et toujours qu'aux mieux lotis.
L'Afrique et autres pays ont inauguré leurs révolutions au goût amer qui désillusionne ses habitants: en Lybie, au Maghreb, au Burkina Faso, en Centrafrique, au Soudan, Sud Soudan, la RDC, l'Irak, la Syrie, le Liban, et sans doute un essai actuel dans le NOSO chez nous. Chacun voit ce qui s'y passe et les ruines qui émergent de belles promesses de guerre. Beaucoup ne se sont jamais remis vingt ans plus tard des drames meurtriers de ces guerres.
Le Cameroun attend de chacun de nous de lui assurer Paix, Travail, Patrie. Moi j'y ai souscrit après mon aggiornamento et vous? La substitution de l'État et nos Institutions par le néant du chaos est Irrecevable ».
N.R.M
Il s’agit de Piddy James Ovidi, jeune homme talentueux âgé de 20 ans qui a rendu l’âme alors que son équipe, la « Sélection de Yaoundé » était engagé dans une rencontre contre la « Sélection de Mfou » sur un stade de cette commune située à une trentaine de kilomètres de Yaoundé.
André Awoumou, Journaliste sportif revient sur la scène : « Il a bien récupéré le ballon avant de tomber sur l’action suivante. Un médecin qui est non loin du stade a été appelé au secours. Il a essayé de le réanimer en pratiquant des massages cardiaques. Ovidi a été ensuite transporté dans un hôpital où son décès a été constaté… ».
Une fois présélectionné chez les Lions indomptables des moins de 23 ans, le jeune défenseur du Tonnerre kalara club de Yaoundé était promis à un bel avenir.
Il faut d’ailleurs précisé qu’en 2019, Piddy Ovidi James a séjourné dans la tanière des Lions indomptables lors d’un stage préparatoire de l’équipe nationale espoir, entrainée alors par Rigobert Song Bahanag, en vue de la CAN Egypte 2019 de football des moins de 23 ans
« Il était très prometteur, très bon latéral droit recruté au TKC en 2018… », laisse entendre Hugo Bossoken, ami du défunt.
Considéré comme l’un des poulains de Jules Abah Onana, James Piddy Ovidi arrive au TKC il y a deux saisons, suite à une recommandation du coach Sébastien Bata tjamb. Il était un Latéral droit rapide qui avait beaucoup de déchets sur le plan technique, et n’avait pas une bonne culture tactique. Pendant deux saisons, il a été moulé en évoluant dans plusieurs postes même avant-centre.
D’autres personnes, à l’instar de l’entraîneur de Coton sport de Garoua, se souviennent que le jeune footballeur, « lors d’une rencontre entre le Tkc et les Cotonniers, il a donné du fil à retordre à ces derniers. Deux appels en profondeur qui ont failli crucifier coton à la 6ème et 19ème minutes. 9 dribbles réalisés, 13 interceptions, 12 récupérations, 100℅ de duels gagnés ».
« Le Cameroun a un incroyable talent. James Piddy Ovidi - dossard 3 du TKC est un nom à retenir, une perle rare, un talent à l'état pur, c’est une pépite. Un garçon polyvalent, très doué techniquement ayant une très bonne pointe de vitesse et une très bonne vision du jeu. James Piddy Ovidi, c’est l'avenir du Cameroun, qui mérite une attention particulière » écrivait au mois de février 2019, un fan du joueur, Nino Asvel, après avoir vu le défunt jouer un match du championnat d’élite.
Le jeune homme s’en va tragiquement six mois après avoir perdu son papa. Une grosse perte pour le football, selon les proches de l’ancien pensionnaire d’Eding FC de la Lekie.
Nicole Ricci Minyem
La nouvelle a été rendue publique à travers un communiqué du gouvernement et à travers les informations relayées par de nombreux confrères, l’on a eu la confirmation que le Chef de l’Etat Burundais est passé de vie à trépas de suite d’un arrêt cardiaque dans cette institution hospitalière situé au Centre – Est du pays.
« Le gouvernement du Burundi a annoncé ce mardi « le décès inopiné » de Pierre Nkurunziza, président sortant du Burundi, survenu lundi 8 juin à l’hôpital du Cinquantenaire de Karuzi, à la suite d’un « arrêt cardiaque ».
Dans la nuit de samedi à dimanche, Pierre Nkurunziza « a senti un malaise et s’est vite rendu à l’hôpital de Karuzi pour se faire soigner. Mais si, son état de santé s’est amélioré le dimanche, il a été victime d’un arrêt cardiaque dans la matinée du lundi.
Une réanimation immédiate a été entreprise par une équipe multidisciplinaire de médecins pendant plusieurs heures avec une assistance cardio-respiratoire », précise le gouvernement burundais. Mais « l’équipe médicale n’a pu récupérer le patient… ».
C’est en 2015 qu’il décide de passer la main
C’est au courant de cette année que sa candidature pour un troisième mandat à la tête du pays qu’il dirige depuis 2005 a entraîné une grave crise politique qui a fait au moins « 1.200 » morts et poussé à l'exode quelque « 400.000 » Burundais – Des chiffres avancés par une certaine presse.
Et, c’st Évariste Ndayishimiye - 52 ans, adoubé par son prédécesseur, dont l’investiture est prévu en août prochain pour un mandat de sept ans renouvelable une fois, qui lui a succédé.
Un chrétien convaincu
Pierre Nkurunziza qui s’en va à l’âge de 55 ans est un chrétien évangélique « Born again », et son épouse pasteur.
Des sources proches du couple laissent entendre que depuis l’avènement de la crise sanitaire, ils ont choisi de minimiser sa gravité et ont choisi de s’en remettre à la volonté du Seigneur.
« C'est la bénédiction de Dieu qui est sur les Burundais (...) Toutes ces pandémies sont transmises à travers l'air, mais Dieu a purifié l'air du Burundi », déclarait Pierre Nkurunziza en mai dernier, lors du lancement de trois jours de prières organisées pour remercier Dieu d'avoir épargné le Burundi.
Brève présentation
Pierre Nkurunziza, né le 18 décembre 1964 à Ngozi, est un homme d'État burundais. Ancien chef du principal groupe armé hutu pendant la guerre civile burundaise, il est élu comme nouveau président de la République le 19 août 2005 et réélu en juin 2010 et juillet 2015.
Il préside à la tête du Conseil National pour la Défense de la Démocratie (une formation politique au Burundi).
C’est en 1994 qu’il épouse Denise Bucumi.
Son cursus académique mentionne son passage au sein des institutions universitaires, à l’instar de l’université du Burundi – Campus Mutanga – Campus de l’université du Huve et à l’université du Rwanda…
Nicole Ricci Minyem
Entre mesures budgétaires pour la lutte contre la Covid 19, discussions autour de nouvelles lois à examiner, questions orales aux membres du gouvernement, les travaux de la session de Juin s’annoncent particuliers.
La particularité de cette session viendrait davantage de ce que cette session connaîtra le dépôt de projets de lois pour la modification du code électoral et même de certaines dispositions de la Constitution pour un éventuel transfert du pouvoir de gré à gré. Sans oublier la réunion en Congrès du parlement pour l’adoubement du tout nouveau membre du Conseil Constitutionnel, le Pr Joseph Owona le 12 juin prochain dès 11 heures.
Les membres de la chambre haute et de la chambre basse du parlement camerounais retrouvent les hémicycles ce mercredi 10 juin 2020, pour les travaux de la 2e session ordinaire de l’année, la session de Juin. Au-delà des activités courantes lors des sessions du Parlement, notamment les questions orales, les débats autour de certains sujets de société et l’adoption de certaines lois, les députés auront des sujets cruciaux au cours de cette session qui commence ce mercredi.
L’un des premiers sujets qui attend les députés est la légalisation de l’ordonnance pris par le Chef de l’Etat le 03 juin dernier, rectifiant la loi de finance de 2020. Sous le stylo du Président de la République, 542 milliards ont sauté de la loi des finances. Elle passe de 4.951 milliards de FCFA à 4.409 milliards de FCFA. Ce sera l'occasion pour les parlementaires de rattraper une erreur dénoncée par Cabral Libii et d’autres honorables. La question est celle de savoir si oui ou non l’acte pris par Paul BIYA est compris dans les compétences à lui reconnu en matière législative. Le Chef de l’Etat serait allé au-delà de sa compétence législative. Tout cela pourra être corrigé lors de ces travaux.
Un autre sujet pressenti, c’est le dépôt sur la table des députés d’un projet de modification du Code électoral. Certains acteurs politiques craignent même qu’il soit demandé aux élus du peuple de procéder à la modification de certains contenus de la constitution, question de préparer ce qu'ils appellent un transfert du pouvoir « au gré à gré ». Si rien ne filtre, il y a tout de même de fort soupçon d’organisation un mécanisme constitutionnel permettant de s'assurer que le pouvoir restera au sein du système en place à Etoudi. Une grande responsabilité pour les élus RDPC qui sont la majorité absolue au sein du parlement.
Stéphane NZESSEU