Dans un rapport publié Mercredi, cet organisme a ciblé le Mali, le Niger et le Burkina Faso et laisse entendre que « Près de 200 personnes, dont des personnes déplacées internes, ont été victimes d'homicides illégaux ou de disparitions forcées entre février et mars 2020 ».
Les rédacteurs du document affirment aussi que : « des dizaines de personnes ont été arrêtées arbitrairement, et l'on reste sans nouvelles d'un certain nombre d'entre elles… Certains des homicides commis s'apparentent à des exécutions extrajudiciaires, et des personnes déplacées internes font partie des victimes ».
Le rapport, intitulé « Ils en ont exécuté certains et emmené d’autres avec eux » : Péril pour les populations civiles dans le Sahel, appelle les gouvernements de ces pays « à mettre un terme à l'impunité concernant les violations régulièrement commises par leurs forces de sécurité contre des populations non armées, et à veiller à ce que les opérations militaires soient conformes aux droits humains et au droit international humanitaire… »
Plus loin, on lit : « L'insécurité règne au Sahel, où la population est piégée entre les attaques des groupes armés et les opérations militaires en cours. On sait que l'armée procède à chaque fois à des dizaines d'arrestations arbitraires, et que certaines des personnes arrêtées ne réapparaissent jamais, mais on ignore l'ampleur réelle des violations commises par les forces de sécurité », a déclaré Samira Daoud, directrice pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale à Amnesty International…
« Jusqu'à présent, les engagements des gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger promettant de remédier à ces violations n'ont pas été suivis d’effet. Les autorités de ces pays doivent de toute urgence enquêter de manière rigoureuse sur ces violences, dont beaucoup pourraient constituer des crimes de guerre, et veiller à ce que la population soit protégée pendant les opérations militaires contre des groupes armés», poursuit – elle.
Ces trois pays sont confrontés à la menace de groupes armés tels que le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) et l'État islamique au grand Sahara (EIGS).
Ces violations se sont produites dans le sillage du sommet de Pau, en France, qui a réuni le 13 janvier 2020 les pays du G5 Sahel, dont les trois pays évoqués ci-dessus, et la France, et lors duquel ces pays ont réaffirmé leur partenariat dans la lutte contre l'insécurité au Sahel.
Des villageois arrêtés et exécutés illégalement au Mali
Au Mali, l'armée a lancé des opérations de grande ampleur dans les communes de Diabaly et de Dogofry, dans la région de Ségou. Ces opérations ont donné lieu à diverses violations des droits humains à la suite d'attaques de groupes armés contre les forces de sécurité.
Amnesty International a pu confirmer au moins 23 cas d'exécutions extrajudiciaires ou d'autres homicides illégaux et 27 arrestations arbitraires suivies de disparitions forcées aux mains de l'armée malienne dans les communes de Diabali et de Dogofry, entre le 3 février et le 11 mars 2020.
Le 16 février, à Belidanedji, les forces de sécurité ont procédé à l'exécution extrajudiciaire de cinq personnes, que les villageois ont ensuite enterrées, et à l'arrestation de 18 autres, dont on est sans nouvelles depuis.
Exécutions extrajudiciaires au Burkina Faso
Amnesty International a aussi recueilli des informations faisant état de violations flagrantes des droits humains commises par les forces de sécurité du Burkina Faso entre mars et avril 2020. Dans au moins deux cas, les forces de sécurité ont soumis des personnes à des disparitions forcées – dont des personnes déplacées internes–, avant de les tuer.
Plus de 100 villageois victimes de disparitions forcées au Niger
Au Niger, 102 habitants de la région de Tillabéri, dans le sud-ouest du pays, ont été arrêtés et soumis à une disparition forcée par l'armée dans le cadre de l'opération Almahou entre le 27 mars et le 2 avril 2020.
La répression militaire a contraint de nombreuses personnes à fuir vers les zones urbaines pour s'y mettre en sécurité.
N.R.M
Eloga Samuel, époux de la défunte, atteint par le Covid 19 dans l’espoir de taire la calomnie s’est trouvé malgré la douleur qui l’accable, de revenir sur les faits, tels qu’ils se sont déroulés
« Je m’appelle Eloga Samuel, je suis le mari de la femme qui est décédée à l’hôpital régional de Bertoua. Je suis très navré de constater que les détracteurs, les utilisateurs des réseaux sociaux utilisent la mort de mon épouse pour fragiliser les mœurs et surtout, tous les efforts qui sont faits jusqu’à maintenant puisque moi, j’ai été extrait de mon domicile, par les soins de l’hôpital régional de Bertoua qui m’a mis en soins intensifs.
Mais auparavant, mon épouse était en contact avec moi mais, elle n’avait pas de symptômes percutants. C’est donc que pendant que je suis en soins intensifs à l’hôpital, elle a eu un malaise dû à une difficulté respiratoire et immédiatement, elle a été transportée à l’hôpital. Malheureusement, elle est décédée et j’étais moi-même présent.
Aujourd’hui, je constate que beaucoup de personnes utilisent les images qui heurtent la sensibilité de ma famille. Ces images ne viennent d’aucun membre de ma famille.
Donc je prie toute personne qui utilise ces images, comme détracteurs d’arrêter, parce que moi je suis à l’hôpital régional maintenant, en soins intensifs.
Et, mon épouse est décédée de Covid 19 c’est vrai, mais moi je suis malade et je suis très bien suivi à l’hôpital. On m’a donné tous les remèdes qu’il faut, et même l’alimentation qui me convient. J’ai trois repas par jour et j’ai un suivi médical qui convient.
Et, je pense que si ce n’était pas ce deuil, mon état s’améliorerait encore plus. Mais, je ne me plains pas… ».
Appel pressant
« S’il vous plaît, arrêtez, arrêtez de publier les images qui ne vous concernent pas et qui ne disent pas la vérité. S’il vous plaît.
Quête permanente du buzz
On dirait que certains individus n’ont qu’un seul objectif, détruire l’image du Cameroun, au point où l’utilisation du décès d’un proche parent, d’une mère, pour prendre cet exemple ne les arrête pas.
Il est incompréhensible qu’on ne soit pas en mesure de pleurer la perte de sa maman quelque soit les circonstances de sa mort mais que la première chose à laquelle l’on pense, c’est de faire une vidéo et la partager sur les réseaux sociaux.
Même si la vidéo a été reprise et partagée par ceux dont les objectifs sont clairement affichés, il n’en demeure pas moins que la première vidéo a été faite par la fille de la défunte qui n’a pas hésité à montrer en vidéo, le corps de sa maman dans la voiture ainsi que son père totalement abattu.
Le message peut–il passer ?
Au-delà de la douleur qu’il ressent après la perte de sa moitié, voilà un monsieur qui dit « non à toute récupération de son malheur » afin de faire des gorges chaudes dans l’actualité.
Mais, son message sera t-il compris ? La restitution de la vérité telle qu’il l’a faite va t-elle amoindrir les dégâts déjà causé par la première vidéo ?
Certains l’ont toujours dit et affirmé : « Ils sont nombreux qui n’étaient pas encore prêts à l’utilisation des réseaux sociaux, car ils n’en connaissent pas réellement l’utilité ».
Nicole Ricci Minyem
Le ton, le style et même le contenu du discours semblaient se rapprocher de celui de l’activiste Sébastien EBALA. Les rédacteurs de ce faux courrier voulaient vraiment faire comme Sébastien Ebala et profiter de ce qu’il soit en prison pour lui coller une affaire sur le dos, croyant qu’il n’aura pas les moyens de démentir ou de s’exprimer là-dessus. Malheureusement, le mensonge n’a pas de longues jambes.
Dans la lettre qui circule et qui est faussement attribuée à Mr EBALA, on dénombre un certain nombre de faussetés. La première, c’est que Mr EBALA est dans le combat des droits de l’homme et pour une meilleure vie des camerounais depuis plus de 10 ans aujourd’hui. Il écume les plateaux de radios et de télévision bien longtemps avant 2018. Donc, il n’a pas attendu Maurice Kamto pour demander la démission du régime gouvernant actuel. Dans la fausse lettre on peut lire :
« Je viens par la présente lettre vous signifier qu’on ne s’amuse pas avec le Cameroun. Depuis 2018, nous avons entamé la lutte de déstabilisation du régime satanique de Yaoundé. Nous avons abandonné nos familles, nos projets, nos vies afin de donner un sens à votre projet, celui de la renaissance du Cameroun. Mais dans cette lutte acharnée force est de constater que certains alliés au Cameroun et à la diaspora ont transformé cette bataille à une activité de raillerie et de moquerie, brillant ainsi par leurs indélicatesses d’injures et d’invectives au peuple comme en attisent les récentes sorties du professeur Nyamsi et de l’artiste Valsero. Qu’il soit clair à compter du présent instant, vous êtes le seul responsable de cette situation, si la résistance va dans ce sens, nous allons prendre nos responsabilités et vous allez le payer cash. »
Le rédacteur de cette lettre est animé par une volonté manifeste de diviser les militants de la renaissance, et de créer un désamour à l’endroit de Mr EBALA. La conséquence étant qu’il sera honni, rejeté et abandonné par ses soutiens actuels.
Très rapidement, l’activiste politique va faire une sortie pour clarifier cette situation.
« J'ai appris avec émoi ce jour du 11-06-2020, l'existence d'une pseudo lettre que j'aurais écrite et signée en mon nom depuis la prison centrale de Kondengui lettre datée du 11-06-2020 et publiée. Jour où je suis au tribunal. Ayant pris connaissance de cette pseudo lettre et ainsi que de son contenu je viens par ce démenti décliner ma responsabilité en tant qu’auteur de cette pseudo lettre qui paraît pour moi comme un complot diaboliquement, méchamment et savamment pensé par des personnes sans scrupules qui ont décidé d'en découdre avec moi par n'importe quel moyen et à n'importe quel prix afin de me discréditer et de me noircir au sein de l'opinion publique. Mais DIEU est grand et reste mon principal secours et refuge et ma principale force car il est vivant !! Mes vidéos sont parlantes sur le type de personnage et de personne que j'incarne. Personnage et personne fidèle à ses convictions ». Ceci a le mérite d’être clair.
Stéphane NZESSEU
La seule fille du Président de la République du Cameroun se porte très mal. Elle souffre d’un mal être profond. Jour après jour, elle laisse entrevoir via ses plateformes sur les réseaux sociaux des signes de la peine qu’elle connaît.
Dans une dernière vidéo devenue virale, on peut voir la suite de Brenda BIYA sens dessus dessous. Des écrans de télévisions renversés, tout est en désordre. Une fontaine de "shisha" qui vient d’être utilisée. C’est une suite qui laisse voir qu’il y a eu un important grabuge dans cette pièce. Et la voix de la jeune fille qui commente ces images laisse entendre qu’elle a le mal du pays.
Depuis quelques semaines, et de manière récurrente, la première fille du Chef de l’Etat fait savoir à l’opinion publique qu’elle est souffrante. Elle souffre d’un mal d’yeux qu’elle nomme « l’occlusion oculaire ». Vidéo après vidéo, on peut voir le globe de ses yeux prendre du volume. Et la douleur est forte. Certains internautes font une liaison entre les douleurs de cette maladie et son besoin de consommation de produit qui atténuerait la douleur tout en lui permettant de s’évader.
Brenda BIYA veut être évacuée. Elle souhaite qu’on lui permette de sortir du pays pour aller se faire soigner. Au cours de ses sorties, elle explique qu’elle ne comprend pas pourquoi elle est retenue contre son gré dans les murs du Palais de l’Unité. S’estimant être dans une prison dorée, elle trouve le moyen de s’évader à travers les réseaux sociaux.
Dans un autre épisode, celle qui vient de lancer une entreprise de mode et de culture fait savoir que certains de ses amis ont volé ses médicaments et son ancienne ordonnance. Or avec la Covid 19 qui a fait quelques victimes au sein du Palais de l’Unité, le dispositif sanitaire n’est pas complètement rétabli selon Brenda BIYA. C’est la raison pour laquelle la fille du président souhaite vivement aller à l’étranger pour se faire prendre en charge.
De toutes façons, en l’état actuel des choses, la situation de Brenda BIYA est inquiétante. Elle crie à tue-tête son besoin d'aller se faire soigner. De quoi se demander si son Papa est informé de la situation. On se demande bien si le chef de l’Etat est au fait de cet état de chose. Si oui, pourquoi ne pas permettre à sa fille d’aller se faire soigner.
A moins les agissements de cette jeune dame soient aux antipodes de la réalité au Palais de l’Unité. A noter que sur les réseaux sociaux circulent également des conversations "houleuses" attribuées à Brenda Biya et Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général à la présidence de la République. Après la vidéo de ce qui serait son appartement, elle a également publié ces conversations avec celui qu'elle tient pour responsable de sa situation. Toute chose difficile à croire au vu de la nature de son discours dispersé et décousu de toute logique.
Stéphane NZESSEU
L’Elysée a depuis démenti cette information selon laquelle le chef de l’Etat se serait exprimé sur sa démission lors d’une visioconférence avec son cercle de donateurs de Londres
Reprendre la main dans une période troublée. C’est dans cet objectif que le chef de l’Etat aurait envisagé la possibilité de présenter sa démission, pour provoquer une élection présidentielle anticipée…
Une information depuis démentie par l’Elysée
Si l’hypothèse semble improbable du côté du milieu politique, où l’on évoque davantage un changement de Premier ministre, elle ne serait pas pour autant totalement exclue par le président de la République, a assuré le journal le Figaro il y’a quelques heures.
« Je suis sûr de gagner car il n’ y a personne en face »
Le quotidien assure en tout cas qu’Emmanuel Macron l’a évoquée lui-même il y a une quinzaine de jours, lors d’une visioconférence avec le premier cercle des donateurs de 2017 à Londres. Devant ce cercle très restreint, Emmanuel Macron aurait ajouté : « Je suis sûr de gagner car il n’y a personne en face. »
Contacté par Le Figaro, l’Elysée explique que « par principe, nous n’écartons aucune hypothèse », mais ajoute que celle-ci « n’a jamais été à l’ordre du jour ni même évoquée dans une réunion à l’Élysée ».
Depuis la publication de cet article, l’Elysée a indiqué que « le Président de la République n’avait jamais participé à une visioconférence avec des donateurs », et « n’a par ailleurs jamais évoqué sa possible démission »
Dans le même article, le journal français estime qu’Emmanuel Macron s’interroge sur sa capacité à reprendre politiquement la main au regard des problèmes auxquels il se trouve confronté depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19.
Selon le Figaro, « Plusieurs possibilités institutionnelles s’offrent à lui: un changement de premier ministre, une dissolution de l’Assemblée nationale, un recours au référendum, une démission ».
Alors que cette dernière éventualité est avancée par certains et contestée par d’autres, le président français quant à lui envisage de s’adresser à ses compatriotes le 14 Juin prochain.
Au cours de cette allocution, qui intervient un mois presque jour pour jour après le début du déconfinement, qui a commencé le 11 mai dernier, le chef de l'État pourrait profiter de cette prise de parole pour saluer l'amélioration de la situation épidémique dans le pays.
Et peut-être aussi formuler les «premières» propositions qu'il s'est engagé à soumettre aux Français, «dans un esprit de concorde nationale».
N.R.M
De sources dignes de foi, l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlerin a écrit le 10 juin dernier aux avocats de Samuel Wazizi, le journaliste mort en détention. Le diplomate américain précise par ailleurs que le Gouvernement de son pays suit de plus près l’engagement du Président Paul Biya dans cette affaire.
Les Etats-Unis ont décidé de sortir du silence par rapport à la mort du journaliste camerounais (anglophone) en détention. L’ambassadeur américain à Yaoundé, Peter Henry Barlerin a écrit aux avocats de Samuel Wazizi. Il leur a non seulement transmis ses condoléances, mais également leur fait savoir que les Etats-Unis s’inquiètent des menaces anonymes dont ils sont l’objet et engage les chargés d’affaires politiques à prendre attache avec eux.
Dans cette correspondance, le diplomate américain a également révélé que les Etats-Unis suivent de près l’engagement de Paul Biya, le Président de la République du Cameroun dans cette affaire. En effet, le Chef de l’Etat camerounais s’est engagé auprès de l’ambassadeur de France, à travers une enquête qu’il a commandée afin de faire toute la lumière sur les circonstances qui ont entouré la mort de Samuel Wazizi dans les geôles des services de sécurité.
A titre de rappel, Wazizi a été arrêté en août 2019 par les services de sécurité, et depuis lors ni ses avocats, ni sa famille n’ont eu de ses nouvelles. Il n’y a que quelques jours, une chaîne de télévision a révélé que le journaliste est décédé en détention des suites de torture. C’est seulement en ce moment que le Gouvernement du Cameroun va réagir. Le ministère de la Défense va avouer que Samuel Wazizi est mort en détention en août 2019 des suites de sepsis. Les avocats du client rejettent cette version des faits présentée par le ministère de la défense.
Innocent D H
L’auteur-compositeur-
Une nouvelle qui a fait le tour des réseaux sociaux aux premières heures du jour, plongeant les Fans de l’artiste dans une incompréhension et une désolation totale.
Qui est Claude Ndam ?
La génération actuelle ne le connaît peut-être pas. Elle ne saurait répondre ou crier lorsqu’elle entendra « Un Ngouo ya, U ngouo ya Mun Nkouéh ».
Et pourtant il est une icône et une très grande marque de la culture Camerounaise. Claude Ndam est cet artiste la qui a marqué son époque et qui, jusqu’à son décès, a continué à être une référence pour la jeune génération.
Originaire de l’Ouest Cameroun plus précisément du pays Bamoun, l’homme a commencé sa carrière dans les années 80. En plus du titre sus cité, en 1989, il a aussi fait danser ses fans à travers un autre son « Mona la Veve », dédié à sa maman.
Claude Ndam, selon le site voila-moi.com, est bien calé dans des rythmes folkloriques, jazz et un peu du rock teinté de petites touches traditionnelles. Ce qui fait surtout son authenticité c’est le fait qu’il chante en langue Bamoun et sa touche vocale en mode Afrojazz.
Et pourtant, l’artiste n’a pas pu garder le cap longtemps à cause d’un accident cérébral vasculaire (AVC) qui va le garder hors de la scène pendant quelques années.
C’est le La même source révèle que : Les lyrics de Claude Ndam ont inspiré plus d’un artiste aujourd’hui, et ces derniers ne manquent pas l’occasion de lui rendre hommage à travers des reprises de ses chansons ou des collaborations.
C’est notamment le cas de Sergeo Polo qui remix le son « Mona » en 2011 ou alors de la récente collaboration avec le rappeur Stanley Enow « Love Song » qui est une reprise de son titre « L’amour ».
Le retour de l’artiste s’est aussi fait sur les scènes nationales lors de la célébration de ses 30 ans de carrière artistique en 2013.
Claude Ndam, c’est toute une grande école et un berceau de la culture camerounaise. A cet effet, il a notamment organisé plusieurs ateliers de formation et des colloques sur la culture Bamoun. En 2016, il participe au Fenac et au Festival Ngouon.
Il est hospitalisé en Février 2020 et ses collègues ou fils, à l’instar de Le Doux Marcellin lancent un appel à l’aide, afin de soutenir l’une des plus grandes icônes du Cameroun. Malheureusement, il s’en est allé.
Ceux qui auront survécu à la fin de cette année 2020 vont se rappeler qu’elle fut l’une des plus sombres au Cameroun, avec le décès des valeureux fils et filles de ce pays.
Rip l’artiste.
Nicole Ricci Minyem
Tradex Guinea Ecuatoria, filiale de l’opérateur pétrolier camerounais Tradex, entreprise publique contrôlée par la Société nationale des hydrocarbures (SNH), vient de lancer les travaux de construction de sa toute première station-service à Malabo, la capitale de la Guinée Equatoriale.
La filiale du pétrolier camerounais Tradex étend de plus en plus son assise à l’extérieur du pays. L’entreprise va bientôt démarrer les travaux de construction de sa première station-service à Malabo. L’infrastructure qui a pour vocation, la commercialisation des hydrocarbures aura une capacité de stockage de 100 000 litres de carburants (super et gasoil) et 300 bouteilles de 12,5 kg de gaz butane.
Selon les informations puisées à bonne source, l’infrastructure va en principe être livrée en octobre 2020, au bout de 05 mois de travaux confiés au BTP Alammarin For Constructing SL, une société équato-guinéenne, a annoncé la société Tradex. Cependant celle-ci n’a pas révélé le montant qui devra être englouti dans le cadre de cet investissement.
En 2019, cette société d’Etat du Cameroun était identifié comme le porte-étendard des nationaux dans la distribution des produits pétroliers dans le pays. Elle annonce le lancement d’un programme d’investissement de trois ans, d’une enveloppe de 15 milliards de FCFA en Guinée équatoriale. Sur la période, l’entreprise compte construire un réseau de 10 stations-services.
Tradex va ainsi élargir son empreinte dans cet émirat pétrolier dans lequel l’entreprise opère officiellement depuis le 03 novembre 2015. Une vision qui devra se matérialiser grâce à l’exploitation d’un agrément relatif à la commercialisation de l’ensemble des produits pétroliers en Guinée équatorial, titre obtenu depuis le 17 décembre 2018.
En terme de résultat net, l’entreprise publique camerounaise, affiche 10,3 milliards de FCFA pour un chiffre d’affaires de 291 milliards de FCFA en 2018. Après des implantations en République centrafricaine et au Tchad, Tradex signe ainsi son arrivée sur le marché pétrolier équato guinéen.
Innocent D H
Selon les décisions prises après la réunion du comité d’organisation des obsèques tenue le 06 juin dernier à Bandjoun, l’homme d’affaire sera inhumé le 20 juin prochain. Même si l’enterrement se fera dans la stricte intimité familiale compte tenu des mesures barrières contre le coronavirus, le patriarche Victor Fotso aura droit à des obsèques publiques, apprend-on.
Intervenant dans un contexte sanitaire instable du fait de la pandémie du coronavirus, les obsèques de l’homme d’affaires se dérouleront dans la stricte intimité familiale. Il s’agit tout simplement de respecter les mesures barrières édictées par le Gouvernement notamment en matière des cérémonies funèbres. Nos confrères du quotidien national bilingue Cameroon Tribune dans une publication du 11 juin 2020, ont donné la parole au Pr. Lazare Kaptué membre du comité d’organisation de ces obsèques.
A en croire ses explications, « le patriarche Victor Fotso était un chef (…) nous allons d’abord l’enterrer comme on enterre un chef. N’importe qui ne vient pas à l’enterrement d’un chef. Il y a des spécialistes, des techniciens qui enterrent le chef. Après, quand le coronavirus sera parti, nous allons organiser des obsèques officielles. La République viendra alors pleurer son héros ».
Cette même source révèle que, la dépouille de Victor Fotso devrait arriver au Cameroun la semaine prochaine. Toutefois, le Pr. Lazare Kaptue annonce qu’il y aura « des veillées sans corps à sa résidence dès le 12 juin 2020 ».
« L’arrivée de la dépouille entre mercredi 17 et le jeudi 18 juin, va connaître quelques escales. D’abord à l’hôtel de ville de Bandjoun pour une procession politique, hommages à celui qui était le président de l’antenne régionale Ouest de l’Association des communes et villes unies du Cameroun (CVUC). Ensuite au stade municipal pour une escale publique et à la paroisse Christ Roi de Bandjoun pour sa dernière messe. L’inhumation traditionnelle programmée le 20 juin 2020, s’effectuera selon les us et coutumes eu égard à son rang de notable », ajoute-t-il.
Innocent D H
Une pléthore d’Organisations non gouvernementales (Ong) de défense des droits humains et associations appellent incessamment le Gouvernement camerounais à faire la lumière sur la mort de Samuel Wazizi. Il s’agit de la nécessité pour l’Etat du Cameroun de mettre en œuvre une enquête indépendante sur la disparition forcée et le décès en détention d’un journaliste. Cette enquête devrait être efficace approfondie et impartiales souhaitent unanimement ces entités.
Ce sont au total quatre organisations camerounaises et six organisations internationales qui plaident en faveur de la mise en œuvre d’une enquête transparente sur la disparition du journaliste Samuel Ajiekah Abuwe, connu sous le nom de Wazizi. Ainsi, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU devraient appeler à l’établissement des responsabilités concernant les conditions de la détention et de la mort de ce journaliste, lors de leur réunion du 12 juin 2020, portant sur le Cameroun, avec le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA).
Rappel des faits
En effet, de sources dignes de foi, le 02 août 2019 à Beua, dans la région du Sud-Ouest, la police a procédé à l’arrestation de Wazizi, un journaliste anglophone âgé de 36 ans de la chaîne privée Chillen Muzik and TV (CMTV). Il a été transféré en date du 07 août dans une installation militaire de la même ville. Dans la foulée, des médias camerounais et internationaux, ainsi que Reporters sans frontières et le Syndicat national des journalistes camerounais ont dit avoir appris que Wazizi était mort en détention après avoir été torturé, à une date indéterminée.
L’on apprend que le transfert de Wazizi le 07 août dans une installation militaire était la dernière fois qu’un membre de sa famille, des amis, des collègues ou des avocats l’ont vu ou ont obtenu des autorités la moindre information sur le sort qui lui était réservé. Accusé de « collaboration avec les séparatistes », il n’a été inculpé d’aucune infraction avant sa disparition selon les explications de ses avocats.
Les autorités camerounaises n’ont fait aucune déclaration officielle sur la mort de Wazizi, et jusqu’au 05 juin 2020 n’ont pas répondu aux multiples demandes d’informations déposées par les avocats de Wazizi, des organisations telles que le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), et des journalistes de Radio France Internationale. C’est à ce titre que Cyrille Bechon, directrice exécutive de l’Organisation Nouveaux Droits de l’Homme-Cameroun a déclaré, « Il a fallu au gouvernement dix mois après la disparition forcée de Wazizi pour reconnaître sa mort en détention, et les autorités ne l’ont fait qu’à la suite de fortes pressions nationales et internationales ». Elle ajoute par ailleurs, « les autorités camerounaises étaient responsables de sa vie et de sa sécurité pendant sa détention et doivent fournir un compte rendu complet des circonstances de sa mort ».
Le 05 juin dernier, l’ambassadeur de France au Cameroun a déclaré aux médias que le Président Paul Biya lui avait assuré qu’une enquête serait ouverte sur la mort de Wazizi. La déclaration du diplomate français a été faite le même jour que celle du porte-parole de l’armée camerounaise, le colonel Serges Cyrille Atonfack. Celui-ci avait annoncé que Wazizi était décédé d’un grave sepsis le 17 août 2019 à l’hôpital militaire de Yaoundé.
Les propositions du REDHAC
Le Réseau des défenseurs des droits de l’homme (Redhac) pour sa part, a fait savoir par la voix de sa directrice, Maximilienne Ngo Mbe, « s’agissant du respect des droits humains, les membres du Conseil de sécurité de l’Onu et les partenaires internationaux du Cameroun devraient prendre position et s’exprimer ». « Ils devraient exiger des comptes pour la mort de Wazizi. Ouvrir une enquête approfondie, impartiale et transparente sur la mort de Wazizi, c’est la moindre des choses que le Gouvernement camerounais pourrait faire pour démontrer que son engagement à protéger la fragile liberté des médias du pays n’est pas vaine », demande en outre le Redhac.
Innocent D H
Les deux élèves du Lycée de Nkol-Eton avaient en leur possession, une importante quantité de cannabis. C’est la gendarmerie nationale qui vient de révéler cette
Deux élèves inscrits au Lycée de Nkol-Eton de Yaoundé ont été arrêtés par les éléments de la Brigade de gendarmerie de Nlongkak. Ces élèves avaient une quantité affaire. L’arrestation des deux élèves a eu lieu le 4 juin dernier. En ce moment, il y a une enquête qui est faite pour démanteler tout le réseau. Les élèves en question faisaient la classe de Lower sixth.
Il faut préciser que ce n’est pas la première fois qu’une affaire de stupéfiants liée aux élèves ses passe au Lycée de Nkol-Eton. En 2019, précisément au mois de novembre, il y a eu pareille histoire. Un élève qui livrait la drogue aux autres enfants de cet établissement scolaire public, avait été arrêté. Il faisait ce trafic avec la complicité des agents de sécurité.
En 2016, un enseignant avait surpris des élèves de ce Lycée en train de consommer le chanvre indien. Les élèves en question avaient un âge compris entre 16 et 19 ans. Ils se ravitaillaient auprès d’un repris de justice, toujours avec la complicité des agents de sécurité. A cette époque, un enseignant de mathématique avait déclaré ne pas disposer d’une ressource humaine importante pour effectuer des contrôles. Il affirmait qu’il avait pris l’habitude de voir ses enfants prendre ces stupéfiants.
Liliane N.
Pour Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique, le Stade municipal de Bafang peut être un probable terrain d'entraînement, lors de la Coupe d'Afrique des Nations, qui va se jouer au Cameroun en 2021.
Le Stade municipal de Bafang sera présenté aux experts de la Confédération africaine de football (Caf), lors de leur prochaine visite d’inspection des infrastructures sportives retenues pour abriter les matches de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de 2021. Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) pense que ce Stade peut être pris comme un terrain d‘entraînement.
Il faut noter que le Stade municipal de Bafang est en réhabilitation depuis un an. Il pourrait bien résoudre un problème de distance entre, certains sites de logements des équipes et les stades d’entraînement retenus, dans le cadre des préparatifs de la Can. En fait, il y a que par exemple, l'équipe qui sera logée à la Vallée de Bana, au lieu de se rendre à Bafoussam ou à Bandjoun comme initialement prévu pour ses séances d’entraînement, pourra les faire sur place à Bafang, à moins de 10Km.
La construction du stade municipal de Bafang qui a une capacité de 1500 places, est financée par le Ministère de la Décentralisation et du Développement local et le fonds spécial d’intervention intercommunale (Feicom). Le Feicom participe à hauteur de 6 milliards 700 millions de francs. La livraison de cette infrastructure a été annoncée pour le mois d’août 2020. Les responsables du chantier ont rassuré le Ministre des Sports sur le respect de cette date.
Liliane N.
Le personnel de l’hôpital protestant de Bafoussam a organisé des manifestations pour exprimer leur mécontentement.
Le climat est actuellement délétère à l’hôpital protestant de Bafoussam. L’information est relayée dans les colonnes du quotidien Le Jour paru en kiosque ce 11 juin 2020. Il se trouve que le personnel de cette formation sanitaire privée, revendique 12 mois passés, sans salaire. Las de vivre cette situation, les employés ont décidé de manifester dans leur lieu de travail.
Ils “ont érigé des barricades à l’entrée principale de ce centre et devant le bureau du médecin chef le mardi 09 juin 2020 passé avant une marche pacifique au marché C de Bafoussam, situé à quelques pas de là afin de manifester leur mécontentement”, rapporte Le Jour.
Toutefois, il faut savoir qu’avant ces manifestations, le personnel de l’hôpital protestant de Bafoussam a adressé une lettre de dénonciation à la direction de la santé de l’Eglise évangélique du Cameroun (Eec). Cependant, cette correspondance n’a pas connu de suite, pourtant elle a été envoyée à la date du 22 mai 2020. Le 02 juin 2020, il y a eu aussi un préavis de grève déposé à la direction de l'hôpital.
Les employés de l’hôpital protestant de Bafoussam n’entendent pas baisser les bras. Ils entendent entrer en possession de leur salaire du mois de juin 2019 au mois de juin 2020. Ils sont décidés de faire une grève illimitée.
Cependant, il faut souligner qu’après leur récente manifestation, celle du 09 juin 2020, il y a eu une réunion de crise. Elle a été convoquée par le président de la région synodale de l’Eec pour la Mifi à Bafoussam. Le personnel en colère a été rassuré sur le fait qu’il entrera en possession de ce qui lui revient. Ces assurances n’ont pas suffi à les faire baisser la garde.
Liliane N.
Ces individus affirment avoir eu des autorisations, pour prendre les parcelles de terre de la Cameroon development corporation secouée par la crise anglophone.
C’est depuis des mois, qu’on observe que les terres appartenant à l’entreprise Cameroon development corporation (Cdc) sont prises par des individus, qui clament avoir des autorisations, pour le faire. Les employés de la Cdc affirment qu’il n’y a pas que les terres de l’entreprise qui sont prises d’assaut, les palmiers à huile de la société sont aussi abattus.
Une source du quotidien Le Jour qui a également relayé ce problème rapporte en exemple que le lundi 1er juin 2020, il y a eu des personnes non identifiées, qu’on a aperçues en train d’abattre des arbres dans une palmeraie de 31,3 hectares de superficie située à Ndongo. Une autre source indique que cela se ferait avec l’autorisation des notables du Conseil traditionnel de Tiko.
Dans trois autres localités de la région du Sud-Ouest, on rapporte que les terres de la Cdc sont prises. Ces localités sont Moliwe, Limbola, Tiko. « Il y a une invasion effrénée des plantations de la Cdc. C’est un abattage illégal. Le bilan des pertes sera très lourd. A Moliwe, c’est une jeune plantation avec des plants très jeunes qui est détruite », a confié un employé de l’entreprise à Le Jour.
Jusqu’à ce jour, il n’y a eu aucune sortie relative à ce problème des responsables de la Cdc. Le Prince Moki de la chefferie de Tiko contacté par Le Jour a déclaré « le Conseil des chef traditionnels de Tiko dispose de documents légaux des terres sur lesquels il opère ». Boris Ngu le Délégué régional des Domaines, du cadastre et des Affaires foncières du Sud-Ouest, approché par Le Jour, a souligné qu’en cas de rétrocession, il faut toujours qu’il y ait une autorisation auprès de la Cdc avant toute activité de coupe d’arbre. Il a indiqué qu’une affaire relative à la coupe d’arbres sur les terres de la Cdc a été soulevée dans la localité de Moliwe. Selon lui, le problème pourrait être causé par une mésentente entre l'exploitant qui détient un arrêté ministériel et la Cdc sur le prix à reverser pour les coupes sur la surface concernée.
A titre de rappel, la Cdc est présentée comme le deuxième employeur au Cameroun après l’Etat. L’entreprise est en difficulté et sombre depuis la survenue de la crise socio politique dans les deux régions anglophones du pays. Elle est spécialisée dans la culture de la banane, du palmier à huile et du caoutchouc naturel.
Liliane N.