Le leader du Pcrn s’est appesanti sur la ratification de l’accord sur la conservation des gorilles et de leurs habitats, adopté le 26 octobre 2007 à Paris.
« L’Accord Gorilla dont nous devons autoriser la ratification aujourd’hui, est un texte qui, autant ou plus que d’autres, permet de saisir le relief des paradoxes du Gouvernement. Et le Ministère des questions de forêts et de faune est, en matière de paradoxes, un incroyable sujet d’étude.
Dussé-je rappeler chers collègues, que lorsqu’on parle de faune et de forêt dans notre pays, on touche là des domaines qui charrient les problèmes vitaux pour les camerounais, ce peuple qui nous a envoyé ici et qui, sur ces questions, fonde en nous des espérances qui ne distinguent pas les cloisons de nos chapelles politiques.
Commençons par les gorilles. C’est vrai qu’il n’est jamais trop tard comme le dit l’adage. Mais sur des espèces sujettes à épuisement, menacées de disparition et sources de revenus pour l’Etat, on se demandera toujours, et c’est ma première question, pourquoi il a fallu attendre 13 ans pour adhérer à cet accord.
Cette question révèle toute sa pertinence quand on sait que cet accord, par les opportunités de financement, d’assistance technique, de formation et d’entraide qu’il offre, aurait renforcé avec la lutte contre le braconnage, aurait renforcé la protection des populations souvent désemparées devant la divagation de ces fauves protégés catégorie A.
Chers collègues, je suis loin d’être nihiliste, croyez-moi la situation est grave. Souvenez-vous, nous avons tous été frappés d’effroi il y a 1 an pratiquement jour pour jour, en apprenant que 2 lions dans un premier temps, puis 4 lions dans un second temps, étaient en divagation dans le Mbam et Kim, on n’était pas loin d’un drame à yoko, Ngambè Tikar et Ntui.
Même pour connaitre le nombre exact de lions en divagation, il a fallu faire venir à grands frais un allemand. On découvrait alors que le Cameroun ne disposait même pas de pisteur…C’est un métier attitré dans le domaine.
Et c’est le lieu de vous demander monsieur le Ministre: où en est-on avec cette affaire ? Je veux surtout savoir ce qui est fait pour que ça n’arrive plus. Surtout que cette situation met au gout du jour la question des limites entre l’habitat des espèces protégées et l’habitat des hommes.
C’est pour cela que l’Accord Gorilla dont nous parlons, insiste sur la protection de l’habitat des espèces protégées. Et ceci me permet d’embrayer sur une actualité brulante celle de la forêt d’Ebo, mitoyenne à la Sanaga Maritime, au Nkam et au Mbam.
Le média français France 24 a révélé le 5 juin 2020 la mobilisation internationale contre la volonté de transformation de cette forêt vaste de 65 000 ha, non pas en aire protégée, ce qui aurait pourtant été logique puisque les gorilles dont nous parlons de protection y vivent en masse, mais plutôt en UFA (Unité Forestière d’Aménagement) pour qu’ait lieu un nouveau massacre forestier et faunique. Il faut préciser que cette forêt était en attente de classement et objet de tensions avec les riverains.
Alors Monsieur le Ministre, expliquez-nous ce paradoxe. Comment voulez-vous qu’on vous autorise à ratifier un traité de protection du gorille et de son habitat alors qu’au même moment, vous nous informez de l’intention de détruire l’habitat du gorille en délivrant des titres d’exploitation dont on sait bien pour des raisons évoquées et d’autres, qu’ils sont sujets à anarchies et dérives ?
En vous posant cette question je m’interroge certes sur les mobiles de ce choix ponctuel, mais davantage encore sur une option claire de gouvernance de votre Ministère. Le poste forestier de Yingui, arrondissement concerné par la forêt d’EBO, est, pour faire dans l’euphémisme, loin des standards en la matière. Il en est ainsi d’ailleurs de l’essentiel des postes forestiers et fauniques.
La richesse des forêts n’est perceptible que dans le train de vie de certains hauts fonctionnaires de votre Ministère et dans celui des exploitants forestiers. Non seulement les intérêts des populations riveraines sont méprisés par des exploitants tout permis, même ceux qui sont chargés de veiller au respect scrupuleux des règles qui gouvernent les certificats de vente de coupe ou l’exploitation des UFA, ceux qui sont chargés de lutter contre le braconnage, sont envoyés en pâture dans l’arrière-pays.
Vêtus de tuniques vertes ou kaki selon l’occasion et réduits pour certains à tendre des embuscades aux chasseurs et autres trafiquants sur les axes routiers. Je sais que ce n’est pas rien.
Mais dites-moi Monsieur le Ministre ce qui explique que les forêts et la faune sont 3ème contributeur dans le budget de l’Etat hors pétrole et que votre enveloppe budgétaire soit 25ème et votre administration aussi indigente ? Je peux illustrer. Votre budget est de 17 milliards. Mais au 30 mai 2020, la forêt et la faune ont produit 13 milliards de recette.
Pourquoi le Gouvernement fait-il le choix manifeste depuis des années, de vampiriser la ressource naturelle forestière et faunique en se contentant comme sangsue de la vendre, sans investir dans sa protection et sa régénération pour les générations futures ? Etes-vous bien conscients de cette méchanceté entretenue au milieu des dépenses somptuaires bien connues de l’Etat ?
Tout porte à croire que les Ministres de forêts qui se succèdent, sont choisis parce qu’ils sont passifs. Monsieur le Ministre réveillez-vous et faites la différence. Vous avez 2 avions pour surveiller les forêts, des ULM (Ultra légers motorisés) ça s’appelle.
L’Armée les a caporalisés, vous ne faites rien. Le fonds d’affectation spéciale au développement forestier créée depuis 1996 n’a jamais reçu l’essentiel de ses contributions. Même la seule subvention qui restait, a été supprimée par un autre de vos collègues, vous ne faites rien. Qu’est devenu le plan d’action nationale pour l’ivoire ? Rien. Le trafic de l’ivoire continue. Les trafiquants parfois connus.
Monsieur le Ministre, même devant le juge quand vous essayez quelque chose, on ne sent pas votre autorité. Le Parti que je dirige suit cette affaire pendante devant la Cour d’appel de Douala. Parce que vous avez fait appel et c’est à votre honneur.
Il s’agit d’une affaire de trafic de 5000 tonnes d’écailles de pangolin, une espèce protégée de catégorie A, comme le gorille. Vous avez demandé 1 milliard 300 millions de dommages-intérêts, le juge d’instance ne vous a accordé que 220 millions. Ce qui est ridicule. Imaginons seulement le nombre de pangolins tués pour faire 5000 tonnes d’écailles… Si la justice n’était pas indépendante, je vous aurais suggéré d’interpeller votre collègue Garde des sceaux…
Monsieur le Ministre, la loi des forets de 1994 donnait 5 ans pour que cesse l’exportation du bois non équarri. Une ordonnance de 1999 a ajouté 5 ans de plus. Ce délai est échu en 2014. Depuis cette date le Cameroun exporte encore plus de 800 000 m3 de bois en grumes par an. Vous vous contentez des 12,5% mensuels de la surtaxe à l’exportation. Et vous ne faites rien et vous fermez les yeux sur le manque à gagner.
Monsieur le Ministre, Vous ne pouvez pas tout faire tout seul. Sauf que le Pca de l’Anafor qui est un EPA sous votre tutelle est aussi le Dg de la Sodepa. Il doit être plus occupé de l’autre côté et ce n’est pas vous qui nommez. Si ça se trouve, permissif comme vous l’êtes, on ne demande même pas votre avis. Mais de grâce, pouvez-vous promettre à la représentation nationale ici, que vous allez quand même bouger ? Que vous allez un peu changer ?
En tout cas nous l’espérons vivement. De toutes façons chers collègues le PCRN déposera bientôt sur la table de la Conférence des Présidents une proposition de loi révisant celle de 1994 pour mieux protéger nos ressources et que prenne fin le massacre ».
N.R.M
La députée du Pcrn en face de Luc Magloire Mbarga Atangana est revenue sur la problématique de la ratification du protocole illicite des produits du Tabac.
L’intervention
« Permettez-moi à l’entame de mes observations sur ce projet de loi porté à notre examen ; lequel permettra au Président de la République de ratifier le traité sur le protocole illicite des produits du Tabac, de saluer cette initiative louable de notre gouvernement car il faut relever c’est un projet de traité qui a longtemps séjourné dans les tiroirs de l’exécutif étant constant que des 174 pays concernés par la procédure de ratification, le Cameroun est le dernier de la classe et comme on le dit dans mon quartier Enfin…………. et surtout mieux vaut tard que jamais même si tout le monde meurt avant.
Monsieur le Ministre du Commerce, ce traité qui encadre ledit protocole pour l’élimination du commerce illicite des produits du Tabac nous pose un épineux problème celui de l’ingérence de l’industrie du tabac dans le process du circuit de contrôle car dès la lecture de l’exposé des motifs, il est clairement établi que le gouvernement du Cameroun souhaite bénéficier l’assistance multisectorielle internationale y relative en précisant en même temps que dans cette assistance nous avons celle de l’industrie du Tabac qui est présentée comme responsable.
Les éloges à son endroit le montrent à souhait : sa capacité de création d’emplois, sa contribution au tissu économique national et sa lutte contre la contrebande sont autant d’arguments mobilisés alors même qu’il est connu de tous qu’il lui est reproché de favoriser la contrebande et d’accompagner le commerce illicite ; activités qui mettent en mal notre économie.
Dans la lutte contre le commerce illicite, Monsieur le Ministre un point essentiel et primordial est la mise en place d’un système de traçabilité et de suivi du produit tabac comme le stipule l’article 8 dudit protocole ; c’est-à-dire un système informatique rigide avec des mentions claires sur l’étiquetage aux référentiels établis qui nous permettront de savoir que tel paquet de cigarette a été fabriqué dans tel pays, dans telle usine et même le circuit de sa distribution jusqu’aux consommateurs.
Ces éléments précis nous permettront de tracer toute la chaîne de la production au consommateur final et aidera ainsi efficacement les pays à lutter contre la contre bande et le commerce illicite.
Autre aspect important sur la mise en œuvre de ce protocole, l’industrie du tabac ne doit être impliquée et /ou influencer le choix pour l’acquisition, l’installation du système de contrôle car, au Cameroun, il existe les industries du tabac qui s’organisent avec le soutien de certains compatriotes à influencer le choix de ce mécanisme de contrôle.
Comment peut-on être juge et partie ? La convention cadre en son article 5.3 dans les définitions des politiques de santé publique exige que les gouvernements ne soient influencés par les industries de Tabac. L'Etat doit mettre en place un système de traçabilité quel que soit le coût.
En réalité, il est question que l'État s'assume comme au Kenya qui a un système de traçabilité efficace à copier et à suivre contrairement à la Côte d'Ivoire qui a utilisé le système qui lui a été proposé par l'industrie du Tabac sur le prétexte qu'il est moins coûteux. Les textes confèrent à ces industries un rôle de consultation et d'information et non pour une quelconque prise de décision.
Mes chers collègues le texte qui est soumis ce jour a un rôle crucial sur un triple aspect : la santé de nos populations, la santé de notre économie et celle de nos institutions. Insistons sur l'application du protocole qui est le fondement de ce traité, car il est hors de question que les industries de Tabac s'ingèrent dans le système de traçabilité de la lutte contre la contrebande.
Plusieurs pays en zone Cemac l'ont expérimenté notamment le Tchad voisin qui récolte aujourd’hui les bons points de ce système et qui fait gagner des devises au gouvernement. En revanche je m'interroge toujours sur la réticence de notre gouvernement à intégrer le numérique dans notre système managérial, pourtant, une aubaine pour réduire plusieurs maux tels que la corruption.
Monsieur le Ministre, le tabac est un produit dangereux pour notre santé mais malheureusement il n'est pas le seul qu’on retrouve dans nos surfaces commerciales et c'est peut-être pour moi l'occasion de vous demander où en sommes-nous avec le laboratoire de certification des produits mis à la consommation ? Où en sommes-nous avec les réformes de la lutte contre la vie chère » ?
N.R.M
Sosthène Médard Lipot affirme que certains avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun ou proches du parti, envisagent de voler au secours d’Ernest Obama.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) n’écarte pas la possibilité de voler au secours d’Ernest Obama, l’ancien Directeur général (Dg) de Vision 4 détenu au Secrétariat d’Etat à la Défense (Sed), depuis le 18 juin 2020. Sosthène Médard Lipot le porte-parole du Mrc indique qu’aucun avocat du parti, n’a comme interdiction de défendre Obama. La raison étant que leur parti politique, se veut humaniste.
« Le Mrc n’interdit pas à ses avocats ou aux avocats qui lui sont proches de défendre Obama. Au contraire, il encourage quiconque peut défendre Obama à se constituer... Vous les verrez dans les prochains jours... Le Mrc est un parti d’humanisme et d’humanité. Nous défendons toutes les valeurs », a-t-il déclaré.
Sosthène Médard Lipot épousant la position de Maurice kamto qui a apporté son soutien à Maurice Kamto, indique que pour le Mrc, chaque citoyen a droit à des égards, au respect de sa personne, à une justice, à l’équité. Toutefois, le porte-parole du Mrc souligne que cette expérience permettra à l’ancien Dg de Vision 4 de comprendre les souffrances auxquelles, certaines personnes ont fait face. « Obama faisait l’apologie du crime, de l’arbitraire. Il violait les règles éthiques et déontologiques du journalisme chaque jour. Nous compatissons à sa douleur, mais il faut qu’il comprenne la douleur des autres aussi », a-t-il ajouté.
Comme Maurice Kamto qui appelait à une justice au service du droit dans l’affaire d’Ernest Obama, Sostèhéne Médard Lipot pense aussi qu’il doit avoir un procès équitable et ses droits doivent être respectés. « Nous encourageons l’équité de tous devant la loi et que quel que soit le motif pour lequel on accuse quelqu’un, il faut qu’il soit traité de façon décente, humaine et bien entendu à une défense », a-t-il déclaré.
Liliane N.
Alors que le Cameroun, tout comme le reste du monde atteint l’une des phases les plus critiques de la maladie, l’entreprise de Ciment du pays n’a pas voulu rester en marge de l’action citoyenne et a résolu de mener des actions concrètes au niveau de certaines communes à travers la distribution des kits hygiéniques.
Ces derniers sont constitués de gels hydro alcooliques, de sceaux, fontaines d’eaux et bien d’autres, d’une valeur estimée à 20 millions de FCFA.
Le partage des dons a commencé dans le 4ème arrondissement de la capitale économique du Cameroun, plus précisément dans le quartier Bonabéri dans lequel est installé l’un de ses sites de production.
Les équipes de Cimencam ont ensuite effectué une descente dans la commune de Mombo (à quelques kilomètres de la ville de Nkongsamba, dans le département du Moungo, région du Littoral).
Une action saluée par l’autorité administrative - Aneurin Mbuge-sous-préfet de la commune de Mombo : « Cette lutte contre la pandémie de coronavirus concerne tout le monde. Nous disons merci à Cimencam pour cet appui ».
Dans la partie septentrionale du pays, le convoi s’est rendu dans la localité de Figuil et, comme lors des précédents arrêts, les représentants de Cimencam ont reçu la reconnaissance des représentants du peuple. Mana Messingue, maire de Figuil : « Je voudrais remercier Cimencam pour cette aide sanitaire qui va à l’endroit de nos populations ».
Dans la région de Centre, c’est à Mbankomo que la remise des dons s’est poursuivie au grand bonheur des autorités administratives locales qui ont témoigné leur gratitude à l’endroit de Cimencam pour ce geste.
Au niveau de la capitale politique du Cameroun, la caravane a marqué un temps d’arrêt à Yaoundé III au grand bonheur des récipiendaires. Sabine Voundi - Député suppléante de la commune de Yaoundé : « Nous disons merci à Cimencam pour ces dons. Nous les encourageons dans ce sens pour la lutte contre le Covid-2019 ».
A l’Ouest, les kits ont été remis à la commune de Foumbot à la grande satisfaction de l’exécutif communal : Njoya Hinoussa - Maire de Foumbot : « Je profite de ce meilleur sentiment pour remercier Cimencam de vive voix, au nom de la population de Foumbot que je représente et à mon nom personnel ».
En plus de la distribution des dons, Benoît Galichet – Directeur Général de Cimencam fait savoir que leur action va s’étendre au niveau des hôpitaux : « On travaille sur un gros don avec le Ministère de la santé pour les aider à s’équiper en respirateurs, en masques, en tests pour qu’il soit à même les moyens de guérir proprement les populations qui malheureusement pourraient être affectées et pourraient tomber malades aux suites de cette pandémie ».
Nicole Ricci Minyem
Les collègues d’hier n’y sont pas allés de mains mortes pour mettre sur la place publique les réalités de la cuisine interne de leur média et particulièrement, les multiples frasques de leur ancien patron. Des révélations sur les comportements et les détournements du journaliste et ex-manager de VISION 4 ont constitué le plat de résistance de l’émission courue « Tour d’Horizon ».
Ils étaient d’habitude quatre… Parfait AYISSI, Martial OWONA, Francis BONGA et Ernest OBAMA. Les dinosaures de l’info. Durant de nombreuses années, les quatre mousquetaires ont fait la pluie et le beau temps entre 10h30 et 12h sur la télévision panafricaine. Le programme « Tour d’Horizon », une session d’information et de divertissement a mobilisé et mobilise une audience particulière en télévision au Cameroun. Comme c’est le cas depuis que le honnis Ernest OBAMA a cessé de faire des apparitions dans ledit programme, le visage le plus régulier auquel il a été substitué est celui du Dr Richard MAKON (Une des crèmes de la nouvelle intelligentsia camerounaise). Ce lundi 22 juin, le programme s’est presqu’entier consacré à l’affaire Ernest OBAMA.
Ce qu’on en apprend, c’est que l’ancien journaliste de VISION 4 n’était pas un saint. En effet, dans une intervention, Parfait AYISSI va faire savoir qu’à plusieurs reprises il a été pris la main dans le sac, preuve à l’appui dans certains actes de détournements des biens de société. Ils vont l’un après l’autre égrainer le chapelet de condamnation identifiables à l’endroit de celui qui médite son sort aujourd’hui en prison. Or, décrivent les dinosaures de l’info, le PDG a tout fait pour ce dernier. Finançant son mariage, construisant une maison pour lui, lui offrant des véhicules personnels « dernier cri » sans parler des « mains levées de deux à trois millions ». A écouter ces collaborateurs, il est incompréhensible que leur ancien patron soit allé jusqu’à s’accoquiner avec un opposant au Président Centrafricain alors que son PDG est le conseiller spécial de celui-ci.
D’un autre côté, et cela était perceptible dans la prise de parole de quelques-uns, l’heure est davantage à l’apaisement. Le discours est à la recherche d’une certaine réconciliation entre le PDG du groupe l’Anecdote, Jean Pierre Amougou Belinga et celui qui était jusqu’à peu un de ses hommes de confiance. Il est vrai que le Président du Groupe est en colère contre son Fils, mais de même que le ciel de cette relation est sombre aujourd’hui, il fût clair à un moment du parcours, et il peut certainement le redevenir.
Stéphane NZESSEU
Dans un décret signé ce 22 juin 2020, le Président de la République du Cameroun, Paul Biya exclut du corps des personnels de l’Enseignement supérieur Dr. Sango Martin Ndeh, Maître de Conférences, enseignant au département d’histoire à la Faculté des Arts de l’Université de Buea dans la région du Sud-Ouest. Le Chef de l’Etat lui reproche, une tentative d’obstruction au déroulement harmonieux des examens de rattrapage organisés dans ladite faculté.
Le texte du Chef de l’Etat est sans équivoque. Il suffit de découvrir sa teneur pour se rendre à l’évidence que Paul Biya décide de frapper du poing sur la table, de siffler la fin de la récréation. Son décret écarte Dr. Sango Martin Ndeh, maître de conférences, à l’Université de Buea, de l’effectif des personnels de l’Enseignement supérieur au Cameroun. En effet, il est reproché à cet enseignant, d’avoir tenté d’obstruer le déroulement harmonieux des examens de rattrapage organisés à la Facultés des Arts de cette institution universitaire durant l’année académique 2018/2019. Selon le décret, il s’agirait d’un acte de récidive commis par le maître de conférences concerné.
Toutefois, le Président de la République précise que, la révocation du Dr. Sango Martin Ndeh n’entraîne pas la suspension de ses droits à pension. L’enseignant révoqué était par ailleurs le premier vice-président du Syndicat national des enseignants de l’Enseignement supérieur (SYNES). Il est également l’auteur de la réflexion : « Bonne Gouvernance au Cameroun : perceptions et pratiques dans un Cameroun émergent d’ici 2035 », publié en 2015 par l’European Center for Research Training and Development UK.
Pour nombre d’observateurs, cet acte présidentiel démontre s’il en était besoin une fois de plus, la volonté de la personnalité supérieure de la République de promouvoir le service public de l’Enseignement supérieur en offrant la chance de réussite à la jeunesse camerounaise sans distinction aucune. Il est aussi question par cette sanction de dissuader d’autres potentiels enseignants d’université qui se gargariseraient de quelque manière que soit en bloquant le fonctionnement des institutions universitaires.
Une décision qui intervient, il faut le dire après la reprise des cours il y a quelques semaines à la suite de la trêve imposée par la pandémie de coronavirus. Et à titre de précision, le Cameroun est engagé depuis plusieurs années à des réformes universitaires axées sur la professionnalisation des enseignements pour adapter l’offre de formation aux besoins du marché de l’emploi.
Innocent D H
Dans une récente sortie relayée par le site d’information Agence Cameroun Presse, le président du PCRN tance certains praticiens de la politique comme étant des personnes qui mènent un combat sans être capables de payer le prix qu’il faut pour la réussite de celui-ci. Cabral Libii qualifie de clandestin politique ceux qui sont incapables de payer le prix pour l’alternance au Cameroun.
Un clandestin qui s’ignore
Dans la réplique qu’il apporte au Président du PCRN, le jeune militant du parti de la renaissance indexe le choix politique du leader de 11 millions de citoyens. « Tu es le premier passager clandestin car clamant partout que ton parti est républicain et national tu es allé dans ton village te faire élire député pourtant tu vis à Yaoundé depuis des années. Avais-tu peur d’une défaite à Yaoundé, Bafoussam, Garoua, Foumban… Tu as vraiment eu raison de choisir l'agence du village car même si on t'arrête la sanction sera moins grave. C'est ça ? »
Plus grave, dans sa réponse, Mohamed Fomagha estime que le représentant du peuple camerounais à l’Assemblée nationale surfe sur des vagues qui ne servent pas l’unité nationale : « Tu surfes sur le tribalisme pour te faire un nom en politique au Cameroun ? Tu nous as parlé de fédéralisme communautaire. Tu ne nous as jamais dit le vrai contenu de cet autre projet qui aura certainement pour seul but de t’enrichir. Ton fédéralisme communautaire vise-t-il à unir le peuple Bassa dans le Littoral et dans le centre en une seule entité ? Ou d’unir les Sawa du Littoral et les Sawa du Sud-Ouest ? D’unir le peuple Bororo de L’est à ceux de l’Adamaoua ? À toi de nous dire. »
Dans sa publication, le président du PCRN présente les indices des passagers clandestins. Et on peut très bien percevoir qu’il lance quelques piques au MRC lorsqu’il parle de ceux qui veulent le changement mais dénie l’Assemblée Nationale, le lieu où d’après lui, se font les lois. Or ceux qu’ils taxent de faire de longs discours sur les réseaux sociaux sont ces jeunes camerounais de la diaspora qui ont à plusieurs reprises battus le pavé au vu et au su de tous. Cabral Libii ne saurait renier les multiples marches organisées par le MRC dans plusieurs villes du Cameroun. En fait, selon ce que dit le militant du parti de Maurice Kamto, Mohamed Fomagha, Cabral Libii a plusieurs fois montré qu’il est lui-même plus « passager clandestin » qu’il ne le dit.
Cabral Libii… « passager clandestin » ?
Pour le justifier, Mohamed Fomagha revient sur des faits connus : « Qu’en est-il de tes relations avec le Professeur Nkou Mvondo ? Voilà quelqu’un qui s’est couché pour que tu traverses la rivière et au moment où tu as traversé tu l’as abandonné au bord de la rivière. Oui après avoir mangé tu as cassé l’assiette quand le prof Nkou Mvondo t’a servi. Ce comportement a toujours été celui des passagers clandestins car ces derniers ne connaissent pas combien coûtent le litre du carburant, la maintenance de la voiture mais montent quand-même à bord malgré tout le risque voyager sans payer et tu es un exemple parfait.
Peux-tu nous donner une lumière sur l’argent que tu as collecté par ci et par là lors de la présidentielle de 2018 ? N’es-tu pas devenu arrogant et insolent lorsqu’on t’a demandé de rendre compte de cela ? C’est comme ça que tu devais diriger le Cameroun si tu devenais président de la République ? Un bon passager prêche d’abord par l’exemple mon cher Cabral Libii.
Depuis 2018 la jeunesse est ton programme politique. Mais lorsqu’on fouille dans ta vie on ne voit pas ce que tu as fait concrètement de ta propre vie. Tu avais tellement de plaisir à voyager par avion au point où Armand Noutack est devenu ton ennemi juré juste pour sa divergence d’opinions avec toi. Tu as toujours été un passager clandestin qui ne surfe que sur la facilité, les dons, les discours vaseux et vides de sens… Tu nous as dit qu’un parti d’opposition avait gagné la présidentielle de 2018. Qu’as-tu fait de concret pour que la vérité soit établie ? Quand les vrais opposants étaient dans la rue pour revendiquer la victoire tu étais où ? Sûrement en train de chercher la caution pour être député. Te voilà député maintenant qu’est ce qui a changé dans la vie du camerounais lambda ? Rien de bon. Et tu oses traiter les autres de passager clandestin pourtant tu es le premier. »
Qu’il montre son billet !
Il poursuit. « Très cher Cabral Libii es-tu au courant qu’une guerre civile sévit en ce moment dans la partie anglophone du pays ? Tu as toujours été silencieux mais sur les massacres de Ngarbuh on attendait que tu fasses ne serait-ce qu’un communiqué pour condamner les exactions. Mais rien. Tout ce silence nous montre également qu’un passager à bord est celui qui, étant dans l’engin ne peut aller au secours de son voisin qui crie et meurt. Car en le faisant on peut lui demander de présenter ton billet et il sera muet… Tu es ce passager à bord de la politique Camerounaise qui ne cherche que la facilité, et jamais à mesure de pousser la voiture lorsqu’elle tombe en panne en cours de route.
Enfin, je te conseille de te convertir en bon passager avant de donner des leçons à qui que ce soit. »
Stéphane NZESSEU
L’avocate Alice Nkom condamne fermement la manière avec laquelle l’interpellation d’Ernest Obama s’est déroulée le jeudi 18 juin 2020.
Pour Me Alice Nkom, il ne fait l’ombre d’aucun doute, les droits d’Ernest Obama ont été violés lors de son interpellation au groupe L’Anecdote. Sans vouloir rentrer au fond du dossier, l’avocate affirme que le Code de procédure pénale est très respectueux des droits de l‘homme.
« L’arrestation de monsieur Obama, c’est pire qu’un mauvais dessin animé. Je ne rentre pas dans le fond du dossier mais tout ce qui se passe avant qu’on ne vous reconnaisse coupable doit suivre le Code de Procédure Pénale qui est très respectueux des droits de l’homme », a-t-elle déclaré ce 21 juin 2020.
Pour l’avocate qui milite aussi pour le respect des droits de l’homme, rien ne justifie l’humiliation qu’Ernest Obama a subi jeudi dernier. De son point de vue, cela contribue à salir l’image du Cameroun. Me Alice Nkom pense que les droits de l’homme doivent être respectés par tout le monde. « Ce n’est pas parce que vous êtes puissant politiquement ou économiquement que ça vous dispense du respect de la dignité humaine », a-t-elle ajouté.
A titre de rappel, Ernest Obama l’ancien Directeur général de Vision 4 a été interpellé le 18 juin dernier. Son interpellation a été filmée et diffusée à Vision 4 au cours de deux reportages faits par ses ex collaborateurs. Son ancien employé a déposé une plainte contre lui pour entre autres, détournement de fonds, haute trahison. Depuis son arrestation, il se trouve au Secrétariat d’Etat à la défense.
Alors qu’il reçoit de plus en plus de soutien, ses collègues les dinosaures de l’information l’ont à convié à l’édition du programme Tour d’horizon, à s’humilier et à demander pardon au Président directeur général du groupe L'Anecdote.
Liliane N.
Christelle Nadia Fotso affirme que son père a souhaité avoir des obsèques semblables à celles du défunt Président français Chirac.
De l’avis de Christelle Nadia Fotso, le patriarche Fotso Victor n’aurait pas aimé les obsèques telles qu’elles ont été organisées, le weekend dernier à Bandjoun, dans la région de l’Ouest. La soeur d’Yves Michel Fotso affirme dans une tribune récemment publiée que le dernier rêve de son père n’a pa été réalisé. Elle indique que le patriarche aurait aimé avoir des obsèques semblables à celles du président Chirac.
Christelle Nadia Fotso entend à sa façon réaliser le rêve du patriarche. Elle prévoit organiser à son tour une messe privée à la Cathédrale Saint Louis des Invalides le 17 septembre 2020. Puis le 24 octobre 2020, la fille de Fotso prévoit d’organiser une messe publique à la Cathédrale Saints Michel et Gudule de Bruxelles.
Le patriarche Fotso Victor inhumé avec son téléphone portable à Bandjoun (Ouest)
Retrouvez ci-dessous sa publication dans son intégralité
Restaurer l’honneur de Fotso
« Chacun de nous a un jour, plus ou moins lointain, où il doit enfin accepter d'être un homme. » Jean Anouilh
Victor Fotso est mort il y a un peu plus de trois mois. Il n’a été enterré que le 20 juin... Il n’aura fallu que ce temps pour salir le Dernier Bamiléké. C’est d’abord et surtout de cela dont il est question, de la femme, de l’homme africains et de tous les efforts pour les réduire à des êtres en soi, des créatures exotiques et montrer qu’ils ne sont jamais entrés dans l’histoire. Les erreurs, les échecs, et la chute sont toujours plus médiatisés que ce qu’ils construisent. Sur un continent où l’espérance de vie est limitée, mon père a bâti un empire sans savoir lire ou écrire en partant de rien. En dépit de cette réussite miraculeuse et incontestable, il peut être cyniquement réduit à un piètre parent en usant de sa famille pour le vulgariser.
La fin de mon père a été immonde. Il n’est plus utile d’être explicite. Je l’ai écrit et crié lorsqu’il était vivant. Rien n’a changé... Personne ne m’a entendue. Personne ne voulait savoir. Cela aurait signifié ouvrir les yeux et cesser de manger. Cependant, il est indispensable de rappeler certains faits têtus pour comprendre combien parler du crépuscule des Fotso est presque autant grotesque et insultant qu’anhistorique et hors sujet. Il n’y avait qu’un Fotso, mon père. C’est lui et lui seul qui a fait notre nom et qui n’avait pas à user d’un prénom. En vain, il a voulu porter ses enfants, son village, et son prochain. Il ne voulait pas réussir seul. Sa conviction profonde et inébranlable était que partager était son devoir. Le rendre coupable de la normalité banale des siens qui se transforme hélas fréquemment en médiocrité ou en obscénité est sans doute rentable mais n’en demeure pas moins abominable.
Lorsque j’ai décidé de porter plainte contre certains membres de la famille Fotso à Paris en 2017, je l’ai fait avec la bénédiction secrète de son chef. Ce n’était pas l’acte irréfléchi et sentimental d’une fille défigurée mais celui d’une avocate qui voulait désespérément que le droit protège son père. Ce n’a pas été possible.
Comme toujours, il m’avait prévenue en m’affirmant que personne ne m’aiderait et que surtout que personne ne l’aiderait lui en refusant de voir ce qu’il m’a fallu trop de temps pour admettre : il était vulnérable en dépit son aura et de son apparente virilité. Je ne m’en remettrai jamais...
L’honneur de ma vie a été d’être la fille de Victor Fotso. Mieux que personne, je sais qu’il n’était pas parfait. Toutefois, je comprends qu’il n’avait pas à l’être en réalisant chaque jour combien il faut être extraordinaire pour prendre le chemin de hiala en ayant l’audace de penser qu’on peut devenir Victor Fotso alors qu’on est né à une époque où la vie de boy était la norme pour tout indigène illettré. Ce qui est écrit sur mon père pour vendre en Kardashianisant sa vie privée me rappelle le débat aux Etats-Unis et ailleurs depuis la mort de George Floyd sur l’image des noirs et cette volonté obsessive qu’ont nos sociétés de ne rien leur passer. Beaucoup des articles écrits sur mon père sans investigation me rappellent ce qu’a pu dire Eric Zemmour sur Floyd en parlant de son casier judiciaire pour arguer implicitement qu’il ne pouvait être ni victime ni héros. A mon père, il est reproché de ne pas avoir réussi également sa vie privée en scandaleusement laissant croire qu’il devait tout réussir pour être honoré et ne pas être souillé durant au moins la sacrée saison du deuil.
Mon combat est celui d’une fille qui refuse qu’on piétine la mémoire d’un homme qui a fait, jusqu’au bout, l’effort d’être exemplaire, de ne pas s’exhiber et de ne pas mettre en scène son intimité. Face aux chiens qui se ruent sur son honneur, face aux vautours qui mangent sa dépouille, je choisis de mettre la lumière où elle doit rester, son parcours. En dépit de ma douleur et de ma colère, je tâcherai de prendre la hauteur qu’il faut pour lui rendre hommage en rappelant combien il était difficile de devenir et de rester aussi longtemps Fotso ! La vie de mon père, du Patriarche Fotso a été trop exceptionnelle pour s’arrêter à une tragédie. Il a montré l’exemple et il est grand temps que nous le suivons. Je fais le premier pas, conscient qu’il n’est pas le plus important. La restauration de l’honneur de Fotso nous concerne tous. C’est de nos valeurs, de notre histoire et de notre avenir commun dont il est question.
Mon père avait été particulièrement ému par les obsèques du Président Chirac. Sentant venir la mort, il s’était demandé s’il aurait droit aux mêmes honneurs, au même respect et si sa famille, ses amis, ses pairs, ses alliés politiques, son village, son pays et son continent sauraient le temps d’une messe reconnaître qu’il n’avait à être ni angélique ni christique pour être un digne fils d’Afrique. N’ayant pas su le protéger, je choisis de réaliser son dernier rêve : une messe privée pour ses intimes sera donnée à la Cathédrale Saint Louis des Invalides le 17 septembre Prochain.
Elle sera suivie d’une messe publique à l’Eglise Saint Sulpice. Puis le 24 octobre à la Cathédrale Saints Michel et Gudule de Bruxelles se tiendra une messe publique suivie le lendemain par une conférence au Musée de l’Afrique Centrale de Tervuren.
En conviant ses amis, ses proches, ses pairs, la diaspora africaine, tous ceux qui ont admiré et aimé Victor Fotso à ces événements, je les prie de faire de la célébration de sa mémoire et de la restauration de son honneur une cause commune. Mon père n’appartenait pas qu’à sa famille mais à toute l’Afrique et l’humanité. Parce qu’il était le Dernier Bamiléké, il s’agira également d’honorer sa génération, ce groupe d’africains hors du commun, qui a construit le jeune continent et donc oui fait l’histoire. Cela sera une occasion unique de les saluer et de permettre que ceux qui continuent ce qu’ils ont commencé n’aient plus à porter ce fardeau sisyphien de la pureté qui mène tragiquement, inutilement à des morts ratées après des vies pourtant rigoureusement construites et brillamment réussies
Par Christelle Nadia Fotso
Liliane N.
Après quelques semaines de compétitions, le comité de pilotage du challenge musical lancé par le féru de la guitare Bass, Richard BONA publie les résultats. Et sans grande surprises, c’est le slam interpellateur du poète Christian MPONDO qui est plébiscité par les internautes du monde entier.
C’est le jour où la communauté internationale s’arrête pour célébrer la musique, que Richard BONA a lui aussi préféré pour publier les vainqueurs du « Allô Fokou Challenge ». Et comme on pouvait s’y attendre, c’est bien la déclamation faite par Christian MPONDO qui arrive en tête des préférences des internautes. En effet, il était facile d’observer la vitesse avec laquelle les mélomanes se sont jeter sur la vidéo n° 116 du challenge pour la déguster.
Le principal indicateur, le nombre de like apposé au bas de la production publiée sur la page officielle du challenge en question. Au total, c’est 3 039 utilisateurs de Facebook qui ont choisi de relayer le message d’union au lieu du message de suicide et de division intrinsèque à la vision de départ du projet. C’est dire combien le message de l’unité est encore vendable dans notre pays.
Plus encore, c’est un indicateur manifeste de l’orientation de sensibilité vers laquelle tendent les amoureux du Cameroun. C'est le cas de rappeler que ce challenge a mobilisé des citoyens de plusieurs nationalités de par le monde entier. Des musiciens professionnels, des amateurs, des slameurs, des familles (femmes et enfants), ... se sont donné à cœur joie à cet exercice.
Immédiatement après la publication de ce résultat, l’artiste a tenu à dire ses remerciements aux citoyens qui l’ont ainsi accompagné. « 1er Lauréat du Richard BONA « Allô fokou challenge » !!!
« Je cherche les mots! Les premiers qui me viennent spontanément à l'esprit vont à ton endroit Seigneur Jésus-Christ. Je ne peux prétendre devant toi mon Seigneur. Tu es ma source, l'encre de ma plume. Et cette mission de participer au challenge m'est venue de toi. Tes voies sont véritablement insondables ! Je m'incline devant toi Roi des rois pour te rendre toute la Gloire qui t'est due !
La 2e vague est à l'adresse de l'une des grandes incarnations du rêve africain Mr Richard BONA. Merci pour l'opportunité inouïe et jamais rêvée d'un featuring avec toi notre légendaire Black Ninja (Eh oui c'est aussi comme cela que j'ai perçu ce challenge, une collaboration arrachée avec toi! Merci pour la fidélité aux règles de ce challenge et la transparence exemplaires qui me consacrent à la 1ère place des lauréats ! Je ne m'y attendais pas!
Ce qui me pousse enfin à vous dire MERCI à VOUS TOUS du fond du cœur qui êtes la cause de ce résultat par vos likes, vos partages et vos commentaires bouleversants! CETTE 1ère place est LA VOTRE! L'intention originelle n'était pas de remporter ce challenge qui pour votre serviteur offrait tout juste une grande voie pour porter plus haut les voix de l'espérance, de l'Amour de la fraternité et de la solidarité au travers des CORDES! Mais je ne savais pas que c'est comme ça que ça allait faire! Vous m'avez permis de comprendre que "FOKOU" c'est moi, c'est vous, "FOKOU" c'est NOUS!
Ne nous lassons pas de faire pleuvoir autour de nous ces "cordes'' inspirantes, et par-dessus tout de nous saisir de cette corde d'espérance envoyée du ciel pour nous sortir de nos bourbiers: JÉSUS-CHRIST!
MES FÉLICITATIONS AUX AUTRES GAGNANTS, MON RESPECT & TOUTE MA CONSIDÉRATION A TOUS LES PARTICIPANTS !!! »
Le vainqueur de ce challenge remporte une somme de 100 Dollar US et aura le privilège d’un LIVE CHAT avec le monument vivant Richard BONA. Et pour Christian MPONDO, il va de soi que le combat pour la prédication de l’Unité Nationale et l’Unité des cœurs ne fait que commencer.
Challenge "Allô Fokou" : La version de Christian Mpondo bouleverse les cordes
Stéphane NZESSEU
C’est grâce à son article intitulé « déboires et espoirs des mineurs de la prison de Douala » que ce journaliste décroche le premier prix du Fonds des Nations unies pour l’enfance l’UNICEF. Le mérite revient aussi au blog Biocamer, spécialisé dans l’environnement et le développement qui s’en sort distingué.
L’Unicef a lancé le 12 juin dernier à l’occasion de la célébration de la Journée de l’enfant africain le 16 juin 2020, un concours avec pour consigne la rédaction d’un article/billet de blog original avec Rich-média (photos, vidéos, graphiques à l’occasion de la célébration de la 30ème édition de la Journée de l’enfant africain. Le sujet qui portait sur le thème de la Journée à savoir : « l’accès à une justice adaptée aux enfants en Afrique » Des angles précis ont été donnés, notamment, de la situation des enfants en conflit avec la loi ; l’absence d’une cartographie effective des structures d’encadrement des enfants ; la difficile mise en évidence de la parenté responsable ; la situation des enfants qui continuent de faire des petits commerces dans les rues ; le Covid-19 et la conséquence sur les enfants.
La détermination du lauréat
L’article du blogueur Mathias Mouendé Ngamo publié sur le site Biocamer a retenu l’attention des membres du jury constitué par les bons soins de l’UNICEF. En effet, le journaliste qui a décroché le premier prix de cet organe spécialisé des Nations unies, a porté son attention sur la situation des enfants dans les prisons. Selon les explications du lauréat, « nous avons trouvé cet angle plus original. A travers cet angle, nous avons pu toucher les 17 objectifs du développement durable ».
« La situation des enfants en prison mérite qu’on s’y attarde. Entre l’abandon par certains parents, qui refusent de suivre le dossier ou ces jeunes qui peinent à s’adapter dans cet univers et préparer leur vie après la prison (…). Il y avait de la matière », ajoute Mathias Mouendé Ngamo.
Le journaliste fait savoir que la collecte des données a connu quelques poches de résistance. La brièveté des délais de la date limite était l’une des principales sources de pression dans le travail. Mais, le reporter a su très rapidement surmonter les obstacles compte tenu de sa détermination et du fait qu’il est un habitué des exercices similaires.
Précisons que Biocamer, le site de ce blogueur existe depuis 2013. En 2016 et 2018, le blog a remporté le prix du meilleur article de presse cybernétique, apprend-on.
Innocent D H
Jusqu’à l’heure actuelle, il est difficile de dire avec toutes les précisions nécessaires ce qui a véritablement heurté le PDG du Groupe l’Anecdote. Car il est su de tous ceux qui sont proches de cette maison que le journaliste et manager de la télévision VISION 4 n’était pas à son premier accrochage avec son mentor de patron. Au-delà des faits évoqués, il faut creuser bien plus profondément pour découvrir ce qui a décoincé la filiation entre les deux hommes.
Officiellement, le journaliste Ernest OBAMA NANA est accusé de Haute Trahison. Mais que met-on dans l’expression ainsi utilisée ? En effet, selon plusieurs sources fiables, l’actuel Patron du Groupe l’Anecdote en République Centrafricaine s’est mis dans un mauvais copinage avec un opposant au Président actuel de la RCA, le Pr Archange Michel TOUADERA, dans le but de diriger la campagne de cet opposant. Ce qui viserait à renverser celui qui a ouvert les portes de son pays au Groupe l’Anecdote.
Comme couverture, le journaliste était sur le point de produire un ouvrage dédié aux actions humanitaires du Chef de l’ETAT camerounais. Un ouvrage annoncé pour être préfacé par le Président centrafricain et Postfacé par Mr Samuel Mvondo AYOLO, le Directeur du Cabinet civil de la Présidence de la République du Cameroun. Aux dernières nouvelles, on apprend que les deux participants à cet ouvrage ne s’y reconnaissent pas (ou plus, selon les sources).
Selon les indications données jusqu’ici par les multiples reportages des journaux de Vision 4, Ernest OBAMA aurait extorqué plusieurs millions de FCFA à la boîte qui l’employait. Mais rappelons que malgré ces griefs, le PDG n’a pas manqué de toujours lui confier de hauts postes de responsabilités. Il n’y a qu’à constater qu’il sera démis de ses fonctions de DG de VISION 4 pour être promu, patron du Groupe l’Anecdote en Centrafrique.
Ce qui d’un point de vue managériale ne saurait s’expliquer. On ne saurait démettre un collaborateur pour des fautes de gestion et le promouvoir à des fonctions plus importantes et plus délicates. Il va sans dire que les réalités des relations entre les deux hommes vont bien au-delà des simples logiques managériales, ou d’ordinaire collaboration.
Mais bien loin de cette réalité indéniable, il faut savoir que le journaliste et son patron sont depuis de nombreuses années comme Père et Fils. Très souvent activé comme fusible dans un certain nombre de manipulation affairistes, Ernest OBAMA a su vouer loyauté à son patron de Père. D’ailleurs, même du fond de sa cellule, au terme d’une conversation avec Christophe Bobiokono, le journaliste rappelle tout le respect qu’il a à l’endroit de l’Homme d’affaire.
Il souhaite même, quelque soit l’issue de cette affaire, garder une saine relation avec son Père. Cette filiation plus que fusionnelle est bien le point où il faut aller chercher le cordon qui s’est effiloché entre les deux hommes. Quand ils parlent ici de déloyauté, il faut scruter pour savoir si le journaliste avait choisi de faire une allégeance filiale à une autre personnalité, espérant ainsi jouer dans une cour plus grande ?
Quoi qu’il en soit, la suite nous éclairera. Il suffira pour le journaliste de renier sa nouvelle allégeance et de renouveler son alliance avec son Père pour revenir dans ses bonnes grâces.
Arrestation d’Ernest Obama : Me Claude Assira dénonce les conditions d’arrestation du journaliste
Stéphane NZESSEU
L’appel a été émis ce dimanche, 21 juin 2020 à Douala par les présidents des six syndicats des transporteurs aériens lors d’une assemblée intersyndicale. Il en ressort des assises que les syndiqués sont déterminés à mettre en musique toutes les actions jugées utiles pour faire valoir la position des partenaires sociaux. Il s’agit ainsi de la réponse de ces organisations syndicales à la mise en congé technique unilatérale des employés de la Camair-Co par le top management, décision entrée en vigueur ce lundi.
Les six syndicats des transporteurs aériens réunis dans le cadre d’une assemblée intersyndicale à Douala ce dimanche, ont rendu public un communiqué conjoint. Dans le document, l’on peut lire l’information dont la teneur suit, « nous demandons aux travailleurs de ne pas tenir compte de cette situation unilatérale et de vaquer normalement à leurs occupations ». Ces syndicats indiquent que, le dossier du chômage technique est actuellement au niveau du Conseil d’administration dont ils attendent la position pour viser.
Les syndiqués promettent par ailleurs que toutes les actions jugées utiles vont être mises en œuvre pour faire valoir la position des partenaires sociaux, lesquels sont favorables pour la reprise des activités dès la réouverture des frontières.
De sources bien introduites, la compagnie aérienne nationale traverse des moments difficiles. La reprise totale de son exploitation n’est pas envisagée avant trois mois, apprend-on. C’est sans doute pour cette cause que le Directeur général (DG) de la Camair-Co, Louis Georges Njipendi Kouotou a décidé de mettre le personnel non essentiel de l’entreprise en chômage technique.
Selon le DG de cette entreprise, la mesure du chômage technique vise notamment à assurer la limitation de l’accroissement inutile de la dette salariale, la réduction des risques de contagion du personnel au Covid-19, et la maîtrise des charges de fonctionnement. En effet, Louis Georges Njipendi Kouotou souligne, « il convient d’indiquer que la mise en œuvre de cette mesure initialement prévue le 15 mai 2020 a, sur recommandations du Conseil d’administration, fait l’objet de nombreuses concertations avec les partenaires sociaux qui, malheureusement n’ont pas abouti à des solutions alternatives au chômage technique ».
Rappelons qu’au total, ce sont 371 employés de la compagnie nationale aérienne qui se retrouvent en congé technique dès ce lundi, 22 juin 2020 du fait des conséquences du ralentissement des activités du Covid-19.
Innocent D H
Dans un post publié sur la page Facebook du parti politique qu’il conduit, l’honorable Cabral Libii appelle les uns et les autres à prendre conscience et à opérer le choix qui convient le mieux à chacun.
« Haro sur les « passagers clandestins » de l’alternance
Un passager clandestin est par définition une personne qui veut aller d'un endroit à un autre sans payer le prix (ticket) du transport. Ils ont une prédilection pour les métros, les trains ou les bus. L'avion étant par le dispositif qui l'entoure, plutôt hors d'atteinte...
En politique, un passager clandestin est une personne qui souhaite l'alternance, qui réclame à corps à cri l'alternance, mais qui ne posera jamais des actes concrets qui contribuent à l'atteinte de cette alternance. Bien au contraire!
On lui propose l'alternance par le vote, il ne s'inscrit pas sur les listes électorales. Quand bien même il est inscrit, il ne va pas voter. S'il fait l'effort de voter, il ne surveille pas son vote. Et le statu quo continue.
D'autres personnes disent que le vote ne sert à rien et qu'il faut une alternance par l'insurrection populaire. Mais, tu ne les verras jamais lancer ou suivre un mot d'ordre pour faire descendre les gens dans la rue à Yaoundé, capitale politique ou dans une autre ville du pays pour faire chuter le « dictateur ».
Même pour de simples marches n'ayant rien à voir avec l'insurrection, vous ne verrez qu'une poignée de personnes se rendant effectivement sur le site prévu des événements, et les autres rasant les murs et assistant impuissamment et sans réactions, à la capture par la répression, de leurs concitoyens « imprudents ».
Le passager clandestin ne vote pas, mais réclame la Victoire de son candidat. Ne descend pas dans la rue à Yaoundé, mais il souhaite de tout son cœur une insurrection populaire.
Certains membres de la communauté anglophone du Cameroun réclament l'indépendance de ce territoire. On voit tous comment ils en payent le prix sur le terrain. Mais une bonne partie des camerounais souhaitent aujourd'hui qu'on arrive à l'alternance mais ne veulent pas payer le prix (réel).
Comment reconnaître les passagers clandestins de l'alternance ?
Ils sont connectés 24h/24 et 7 jours/7 sur les réseaux sociaux
Ils ne sont pas inscrits sur les listes électorales et/ou n'ont pas de cartes d'électeurs
Ils parlent d'alternance à longueur de journée en fieffés doctrinaires de l'illusionnisme politique
Lancent des slogans pompeux et vaseux jamais suivis d'effets sur le terrain
Ils veulent des élections transparentes et des institutions fortes, mais répugnent le parlement ou on change les lois
Ils critiquent tout: Le système en place, les dirigeants, la communauté internationale, les acteurs de la société civile et tout autre acteur politique dont ils ne partagent pas les choix du moment, ils ont la science politique infuse
Ils détectent les moindres failles du système, les exposent sur les réseaux sociaux et permettent même au pouvoir en place de s'améliorer et de s'ajuster pour être encore plus fort. Au même moment, ils attaquent toute autre personne qui peut faire des propositions pour permettre au pays d'avance
Ils écrivent de longs textes et des décryptages sur internet, font beaucoup de buzz et de "directs", parlent bien à la télé, etc... Mais après plus rien! Pas un seul appel à faire chuter le "tyran" par la rue, pas d'appel aux inscriptions sur les listes électorales et pas de vote quand l'occasion se présente.
Les passagers clandestins sont dangereux en raison de leurs innombrables distractions et diversion. Ils empêchent les esprits naïfs qui veulent payer le vrai prix de l'alternance par le vote (et même par la rue) de le faire. Leur nuisance à été souvent sous-estimée. Et pourtant...
Mes chers compatriotes, qu'on ne vous trompe plus. Tout ce qui est précieux sur cette terre a un prix. L'alternance à un prix et il faut le payer!
Je laisse le choix à chacun de choisir son mode de paiement
Par la rue ou par les urnes, mais il faut le payer quand même. Si non, nous n'irons pas bien loin et le système à bout de souffle va se régénérer sous nos yeux.
Quand à moi, vous connaissez ma position, elle n'a jamais changé. L'alternance par les urnes est possible. Mais il faut en payer le prix.
Ce prix est connu: Il faut s'inscrire sur les listes électorales en masse, voter en masse et faire bloc dans la surveillance des votes. Ce n'est que de cette manière que nous pourrons voler de victoires en victoires » !
N.R.M