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Pour justifier leurs actions, ils parlent de licenciement abusif et estiment qu’ils n’ont pas eu l’opportunité d’échanger avec les responsables de cette entreprise de téléphonie mobile pour faire part de leurs aspirations mais en face, on estime qu’il s’agit des actions illégales et d’une mauvaise foi caractérisée

 

Ce sont des chefs de services, chefs de départements, responsables régionaux et employés qui ont décidé d’assiéger la direction générale de Nextell à Douala avec des bouts de carton sur lesquels on peut lire : « Nous disons Non à l’Injustice – Oui à nos Droits – Oui au reclassement du personnel selon l’ancienneté – Donnez – nous un directeur général et un directeur de ressources humaines capables de faire grandir l’entreprise, ceux qui sont là, vous voyez les résultat – l’absence des mesures d’accompagnement pour les employés affectés dans les zones à risques …

Autres raisons données pour justifier ce mouvement de grève

Porte parole des grévistes : « Nous exigeons que soit réintégré, l’ensemble des personnes abusivement licenciées à cause de leur appartenance au mouvement syndical depuis Mars 2020…

Ce mouvement d’humeur, c’est parce que l’ensemble du personnel ne s’identifie plus à son top management et sollicite un dialogue franc, honnête et sincère parce que nous en avons assez des abus ».

Cependant, pour les responsables de Nexttel, ces récriminations n’ont pas lieu d’être puisque la convention collective qui régule toute action dans le secteur des télécommunications autant sur les salaires qui sont pourtant jugés dérisoires par les employés ainsi que sur la sécurité sociale…  

Me Aggée Mbanzehe – conseiller juridique de Nexttel : « Ils ne vous diront pas qu’ils ont une assurance sociale pour eux et pour toutes leurs familles, payées entièrement par la société. Taire cet aspect peut paraître comme une intention de nuire. C’est la raison pour laquelle je dis que cette grève est sans objet, parce que l’obligation de la société vis-à-vis des employés est respectée à 100%... ».

Des propos que réfute le porte parole des grévistes devant les Hommes des médias tandis qu’il questionne : « Quel est le but de vouloir casser un mouvement syndical, si ce n’est celui de vouloir continuer à avilir le personnel puisque nous sommes victimes des licenciements abusifs tous les jours… ».

Dans ce qui apparaît comme un jeu de ping pong, Me Aggée Mbanzehe – conseiller juridique de Nexttel laisse entendre qu’: « On ne peut pas être dans une entreprise et aller à l’encontre des principes qui fondent l’entreprise. Par exemple, on vous affecte d’un poste A à un poste B, vous refusez systématiquement de partir. Or, l’entreprise doit continuer à fonctionner. Que doit – on faire dans ce cas ? Attendre le jour où l’employé aura la volonté de rejoindre son poste d’affectation ?

Il faut dire qu’à ce jour, la troisième entre prise de téléphonie mobile au Cameroun plusieurs milliers d’abonnés et, au-delà de cette grève de personnel, elle fait face à une crise avec son partenaire vietnamien.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

La matinée du 17 juin 2020 a tourné au vinaigre pour 04 personnes à Noun, un département de la région de l’Ouest Cameroun. A l’origine de cette catastrophe naturelle un glissement de terrain en temps de pluie. 

 

C’est un incident produit aux environs de 06 heures à Foumban, le chef-lieu du département de Foumban. En effet, c’est un glissement de terrain a été fatal pour une femme et ses trois enfants dans leur maison située au Njidara. De sources proches des témoins indiquent, la dame, Alima Kisma, et son fils, le nommé Soudasse ont perdu la vie sur le champ. 

Les mêmes sources renseignent que, les deux autres enfants ont pu être extraits des décombres grâce aux secours qui les ont amenés à l’hôpital où ils sont sous traitement médical à l’hôpital de Koukouat de Foumban. 

En rappel un autre drame a tué 06 déplacés de la crise anglophone. Il s’agit d’une foudre survenue à 18 km de Foumban, dans la commune de Bangourain. Concernant l’identité des victimes, l’un des responsables de la Section locale de la Croix-Rouge camerounaise a confié, « les victimes sont quatre femmes et deux fillettes. Nous sommes encore en train de les identifier avant de remettre les corps aux différentes familles ». 

Les catastrophes naturelles sont devenues monnaies dans la région de l’Ouest. Des événements malheureux qui entrainent de nombreux décès. Et par ce temps des pluies, les populations de cette partie du pays sont appelées à plus de vigilance dans leur quotidien pour éviter d’autres caprices de la nature. Pour le cas des glissements de terrain en l’occurrence, elles sont appelées à éviter de s’installer dans les zones à risques. 

L’on s’en souvient encore, la localité de Gouache a été l’objet dans la nuit du 29 octobre 2019 d’une catastrophe naturelle. Les habitants de cette agglomération, ont été surpris par un enchevêtrement vaseux dû aux effets de l’érosion qui a par la suite entraîné un éboulement de terrain dévastateur. Diverses sources avaient alors présenté le nombre de victimes à 60. 

 

Innocent D H

 

Selon des sources, l’interpellation d’Ernest Obama a eu lieu ce jeudi 18 juin 2020, au siège du groupe L’Anecdote, à Yaoundé.

 

Des sources révèlent qu’Ernest Obama a été arrêté ce matin au siège du groupe L’Anecdote. Médiatude qui relaie aussi l’information, rapporte que selon des sources internes dudit groupe, l’ancien Directeur général de Vision 4 a été conduit au Secrétariat d’Etat à la Défense. Certains employés de Vision 4 joints au téléphone ont confirmé l’information relative à l’interpellation d’Obama. Cependant rien ne filtre sur les raisons de son interpellation. 

 

Nous reviendrons dans nos prochaines publications sur cette information.

 

Liliane N.

 

Le Cameroun vient d’être certifié pays polio-free.

 

Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) annonce que le Cameroun a été certifié pays polio-free. “Je suis particulièrement heureux de vous annoncer que le Cameroun vient fièrement d'être certifié pays polio-free. Bravo à toute l'équipe conduite par le Pr Tetanye et à tous ceux qui ont œuvré pour cette belle victoire. Bravo encore mais ce n'est que le début des bonnes nouvelles”, a écrit ce 18 juin 2020, le Ministre de la Santé sur son compte Twitter. 

Selon les professionnels de la santé, être certifié pays polio-free, signifie qu’il est reconnu que le Poliovirus Sauvage (virus qui cause les cas graves de polio) ne circule plus dans notre pays. André Mama Fouda à l’époque où il était encore Ministre de la Santé avait indiqué que le Cameroun est sur la bonne voie, pour ce qui est de l’éradication de la poliomyélite.

Il avait fait cette déclaration le 12 décembre 2017, au cours de la réunion annuelle de la Commission régionale de certification de l’éradication de la polio en Afrique (CRCA). André Mama Fouda avait déclaré cela en se basant sur le fait, qu’aucun cas de poliovirus n’avait été enregistré sur l’étendue du territoire. Cela grâce, au renforcement de la surveillance.

La poliomyélite est une maladie virale. Elle touche plus particulièrement les enfants de moins de 5 ans. Elle attaque le système nerveux central. Elle peut provoquer une paralysie définitive. Il faut préciser que la certification de pays polio-free est faite par l'Organisation mondiale de la Santé, à travers la CRCA.  

 

Liliane N.

 

La cérémonie de remise des parchemins a eu lieu ce Mardi, au cours de l’audience que le Professeur Jacques Fame Ndongo – Ministre de l’Enseignement Supérieur –Chancelier des Ordres Académiques a accordé à la première cuvée des chefs juniors entreprises et des porteurs de projets.

 

Ces entrepreneurs juniors sont issus de trois éditions du Génie et Talent de l’Etudiant Camerounais ainsi que du Programme Présidentiel d’Appui à l’Employabilité des Jeunes diplômés de l’Enseignement Supérieur pour la création d’Entreprises (PRO-PAEJ).  

En célébrant ces jeunes porteurs de projets, le Professeur Jacques Fame Ndongo, à travers le département ministériel dont il a la charge, marque une avancée significative dans l’opérationnalisation de la troisième composante du triptyque Professionnalisation des enseignements – Employabilité des diplômés – Assurance qualité.

Cas du PRO-PAEJ

Au cours des différentes allocutions, il a été relevé que dans le cadre de l’atteinte de ses objectifs, ce programme ambitionne de mettre en relief, toutes les autres composantes émanant des projets existant au sein du Minesup, à savoir la composante détection et la composante incubation, afin de structurer la chaîne de l’innovation universitaire.

En d’autres termes, il s’agit de mettre en place, un mécanisme permettant à l’enseignement supérieur camerounais de conduire de l’idée des porteurs de projet des diplômés de l’enseignement supérieur à la mise sur le marché des produits nouveaux.

Une action qui vise à améliorer le rendement externe, à réaliser efficacement les missions de recherche, d’innovation et d’appui au développement, et contribuer par ricochet de manière significative à l’atteinte de l’objectif de développement de la seconde phase de la Vision 2035 qui est le niveau d’un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure.

Il est par ailleurs important de relever que le PRO-PAEJ, est la concrétisation de la Nouvelle Gouvernance Universitaire qui promeut une gouvernance académique, de même que l’insertion socioprofessionnelle des jeunes diplômés par l’auto emploi.

Une appétence qui  s’articule autour de trois points : L’Assurance qualité pour mettre en relief la compétitivité de nos universités - La professionnalisation des enseignements, c’est-à-dire la maximisation optimale des savoirs faire et de la compétence - L’employabilité des diplômés à savoir, l’aptitude de ces derniers à s’insérer efficacement dans le circuit de production.

Il importe également de relever, de l’avis de certains acteurs que « Des actions entreprises par l’enseignement supérieur ces dernières années, ont davantage concerné l’assurance qualité et la professionnalisation si l’on s’en tient aux résultats disponibles ».

Activités déjà réalisées dans le cadre du PRO-PAEJ

Depuis le 04 novembre 2019, deux mille quatre cent (2 400) dossiers provenant des dix régions du pays et de la diaspora ont été réceptionnés.

Au terme des opérations de dépouillement et d’analyse desdits dossiers avec l’appui de dix experts accompagnateurs recrutés à cet effet, le Secrétariat technique a finalement travaillé sur 1947 dossiers jugés conformes et donc recevables.

Sur les 1947 dossiers analysés, 20% étaient des entreprises, 10% des activités génératrices de revenus et 70% des idées projets. 30% des dossiers ont été déposés par les femmes et 70% par les hommes dans des domaines d’activités tels que : l’agroalimentaire, les TIC, le commerce, la santé, la technologie, l’environnement, les services et bien d’autres.

Traitement des dossiers reçus

Après leur conditionnement, trois ateliers mixtes de dépouillement et d’analyse ont été constitués, chaque atelier étant constitué de cinq consultants ayant des compétences en création et développement d’entreprises qui étaient chargés chacun d’examiner chaque dossier suivant des critères ci-après : Conformité du dossier 10 pts - Domaine d’activité 10 pts - Niveau d’évolution de l’activité 15 pts - Potentiel d’emplois 15 pts.

Ceux-ci ont ensuite été compilés, synthétisés puis centralisés dans une banque de données électronique. Ce qui a permis de procéder à une classification en fonction des notes attribuées à chaque projet.

En fin de compte, ce sont 150 dossiers qui ont été présélectionnés, servant ainsi de base de travail pour les équipes mixtes MINESUP-Experts accompagnateurs dans le cadre des missions de visite sur le terrain.

A l’issue du diagnostic qui a permis d’avoir une idée claire de chaque activité et d’évaluer les besoins réels en accompagnement de ces structures, 100 projets ont été jugés éligibles pour bénéficier d’un accompagnement pour cette phase pilote du PRO-PAEJ.

Les promoteurs viennent des dix régions et, pendant une semaine, ils ont été capacités en techniques et outils dans le domaine de l’entrepreneuriat, notamment dans le montage, la conduite et la gestion de leurs futures entreprises…

L’accompagnement des experts dont ils bénéficient, dans le cadre de la maturation de leur plan d’affaires va permettre à chacun de ces jeunes de recevoir des financements pour la mise en œuvre de leur projet.

Et, pour le ministre de l’Enseignement Supérieur, « c’est une fierté de voir ainsi les Jeunes Camerounais prendre ainsi leur destin en main… ».

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Les Députés ont reçu ces quatre projets de loi le 17 juin 2020.

 

Les Députés qui sont réunis dans le cadre de la session ordinaire du mois de juin, ont été appelés par le Président de la République, à procéder à l’examen de quatre projets de loi. L’information relative à ce dépôt de projets de loi a été relayée sur la place publique par Nourane Foster, Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), par ailleurs camarade de parti de l’Honorable Cabral Libii

 

Il y a donc un projet de loi qui porte donc sur l'activité statistique au Cameroun. Il vise l'abrogation de la loi du 16 septembre 1991, afin de "s'arrimer aux standards internationaux en matière de recensements et enquêtes statistiques", rapporte l'Honorable Nourane Foster.

 

Pour ce qui est des trois autres projets, ils visent à autoriser Paul Biya à la ratification d'instruments juridiques, notamment le  protocole pour l'élimination du commerce illicite des produits du tabac adopté le 12 novembre 2012 par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ; les textes sur l'adhésion du Cameroun à l'Accord sur la conservation des gorilles et de leurs habitats, adoptés le 26 octobre 2007 en France ; et les textes sur la ratification du statut de la Femme dans les Etats membres de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI). Le Cameroun est un membre de cet organisme créé en 2010 au Tadjikistan.

 

Liliane N.

 

Depuis quelques jours, la polémique enfle au sujet des prises de positions de Richard Bona. D’abord, sa célèbre mélodie « Allô Fokou », musique la plus téléchargée dans le monde, mais surtout ses dernières prises de paroles critiques au sujet des artistes musiciens au Cameroun. Au milieu de tout cela, Mr Claude Moundi, un autre ténor de la musique camerounaise, choisit de voler au secours de son compatriote et rappelle ce qu’i est capable de faire pour la Nation camerounaise.

 

Pour Petit Pays, il faudrait qu’on nomme Richard Bona comme ministre de la Culture ne serait-ce que pour quelques mois et les changements seront visibles. « Je souhaite qu’on nomme un monsieur comme Richard Bona ministre de la culture même pour 6,8 ou 10 mois seulement, il n’aura pas besoin de salaire, ni d’un logement d’état, ni d’avantages.

Les choses vont changer on aura des salles de cinéma, des bibliothèques, des salles de spectacles. Le pays ne voit pas cela, on nous maltraite chez nous alors qu’ailleurs il serait honoré. C’est très malheureux et triste. » C’est la triste réalité dans laquelle baigne notre pays. Dans un environnement où c’est le médiocre qui est exalté, un milieu où le système politique se complait de tirer les valeurs vers le bas, il va de soi que les talents et les génies seront vite exclut de la gestion de la cité.

Selon le « tenant du titre depuis 1990 », le Cameroun ne sait pas reconnaître la valeur de ses fils. Pire, ils sont nombreux ces enfants du pays qui sont frustrés et déçus par les attitudes des dirigeants du Cameroun à leur égard. PETIT PAYS rappelle : « Je l’ai souvent dit dans mes interviews, Eboa LOTIN est mort avec beaucoup de haine et de douleur dans le cœur et l’image d’un pays qui ne reconnaît pas les valeurs. De même Francis BEBEY a accepté qu’on brûle son corps à l’étranger à cause des promesses non tenues. Espérons que les choses vont changer parce que Dieu est le seul maître des temps et chaque chose a une fin.

On souffre pour l’instant mais il y’aura un sauveur pour le Cameroun, et là les choses vont se rétablir pour les générations à venir. » Dans sa liste de personnalités qui partent avec la mort dans l’âme, on peut également ajouter le très regrettable Manu Dibango qui a tant voulu faire pour le Cameroun, mais qui n’a pas pu se mouvoir comme espéré.

 

Stéphane NZESSEU

 

Invitée ce mercredi soir dans l’émission Arrêt Majeur  sur Vision 4, la jeune députée du PCRN fait une déclaration qui précise les réelles ambitions de son parti politique, le PCRN. L’honorable fait savoir que le parti de la réconciliation est sur le champs politique pour faire des propositions.

 

Ce n’est pas la première fois qu’un membre du PCRN présente son parti comme n’étant pas un parti d’opposition. Cette appellation est devenue pour certains partis politiques au Cameroun, comme une peste à fuir. Simplement parce que se faire appeler parti d’opposition signifie vouloir déloger le Chef de l’Etat actuel de son siège. Et ce que le PCRN veut faire comprendre, c’est qu’il n’est pas prêt à déloger le Président de la République actuel. Cette réflexion est la conséquence de la signification même que la science politique donne au concept de parti d’opposition.

En fait, dans un régime représentatif, on appelle opposition parlementaire, l'ensemble des partis qui ne forment pas la majorité parlementaire. Dans le système anglo-saxon, en particulier dans le système de Westminster (Angleterre), l'opposition officielle est constituée par le premier parti d'opposition au parlement. Dans ce cas de figure, le PCRN est bel et bien un parti d’opposition. A moins qu’il ne survienne un accord qui fasse entrer le PCRN dans la majorité parlementaire actuelle.

De manière général, dans la politique, l'opposition désigne l'ensemble des mouvements et partis qui s'opposent aux forces politiques détenant le pouvoir. Dans un régime représentatif (avec un parlement élu des citoyens), l'opposition est l'ensemble des partis qui n'appartiennent pas à la majorité parlementaire ou à la coalition au pouvoir.

Elément essentiel du pluralisme démocratique, l'opposition exprime ses divergences et ses points de vue critiques par rapport à l'action du gouvernement. Elle ne peut exister que si le système politique est organisé et reconnaît ses droits. Si sa lutte est clandestine, on parle de résistance. En démocratie, l'opposition permet aux citoyens d'être informés de manière contradictoire sur la politique conduite par le gouvernement et de leur proposer une alternative politique sur la base d'un programme qui doit être réalisable.

Un parti d’opposition est un mouvement qui travaille pour l’alternance politique. Or il va de soi que dans sa présentation actuelle, tel que dit par l’honorable Rolande Ngo ISSI, le PCRN n’est pas de l’opposition, donc n’a pas pour première préoccupation l’alternance à la tête de l’Etat.

Il n’existe pas de parti de proposition en politique. Car se dire de proposition, veut dire travailler pour permettre au parti au pouvoir de mieux mener son projet politique. C’est donc une sorte d’alliance qui ne se dit pas. Devrait-on présumer que le PCRN est un adjuvant du RDPC ?


Stéphane NZESSEU

 

Le premier vol Air France arrivé sur le sol camerounais dans la soirée du 15 juin dernier a donné à se rendre compte du sérieux et de la rigueur du dispositif mis en place par les autorités camerounaises pour éviter que la maladie fasse son entrée sur le territoire avec ces passagers qui recommencent à venir sur le Cameroun.

 

Le tout premier vol commercial est arrivé sur la ville de Douala dans les tours de 16 heures 45. A partir de cette heure d’arrivée, il a fallu attendre 5 heures de temps pour voir le dernier passager sortir de l’aéroport international de Douala. La raison, la méticulosité des mesures mises en place par le gouvernement.

En effet, au sortir de l’avion, les passagers sont conduits en fil vers une salle de l’aéroport où les uns après les autres, ils sont testés. Les équipes du ministère de la Santé publique, habillées en conséquence, avec toutes les précautions nécessaires, reçoivent et appliquent les tests aux passagers du Vol en provenance de Paris.

Il faut dire qu’au sortir de ce vol, il y a des passagers qui présentaient des résultats de test à la Covid 19. Des résultats consécutifs aux examens qu’ils ont fait dans leurs pays avant embarquement. Les agents du ministère de la Santé ont examiné ces résultats et se sont intéressés à la place qu’occupait ledit passager dans l’avion.

Mais malgré la présentation de ce document, ça n’excluait pas un test puisque des contacts ont pu se faire pendant le voyage. Passager après passager, ils ont été testés. Chacun a attendu sur place le résultat de son test rapide. C’est une fois les résultats remis qu'ils pouvaient sortir de l’aéroport. C’est ainsi que progressivement, et ce, pendant près de 5 heures de temps, les passagers du tout premier vol se sont présentés pour se faire prélever.

Au sortir de l’aéroport, tous se disaient satisfait de la prise en charge. Même si on peut déplorer le nombre très réduit du personnel affecté à la tâche. Ce qui a eu pour conséquence de faire traîner sur la longueur l’opération de test. Or, il y avait assez de test pour le nombre de passager présent. Il était donc possible de multiplier les postes de prélèvement. Car, il est difficile pour un voyageur d’avoir passé plus de 06 heures de vols et de venir attendre dans le hall d’un aéroport pendant plus de 04 heures de temps et pourtant il est à destination. Le souhait de tous est de que le mécanisme soit plus rapide dans les jours à venir.


Stéphane NZESSEU

 

La Journée mondiale dédiée à la lutte contre la désertification s’est célébrée ce mercredi, 17 juin 2020. Cette journée axée sur le changement des comportements vis-à-vis des principaux facteurs de désertification et dégradation des terres que sont, la production et la consommation croissantes et excessives de divers produits au quotidien. Au Cameroun, cette année elle est placée sous le signe de l’intensification du combat contre les actions visant à favoriser l’avancée du désert.  

 

Au Cameroun, selon des chiffres crédibles, on estime que 12 millions d’hectares ont été détruits dans le pays, dont 08 millions dans les régions du Septentrion du fait de la déforestation et de la sécheresse. Compte tenu de cette situation peu reluisante, l’urgence est signalée en faveur de la résolution de ce problème environnemental. A ce titre, l’on peut évoquer, le reboisement des espaces dégarnis, dont le début remonte depuis les années 70 et repris en 2008 sur instruction du Chef de l’Etat, Paul Biya. Parmi ces débuts de solution, il y a la distribution des foyers améliorés qui réduisent considérablement la pression sur les bois de chauffe. 

Même si aucune manifestation n’a eu lieu dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la désertification au Cameroun cette année à cause de la pandémie du coronavirus, le ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable (Minepded) a donné mardi dernier 16 juin 2020, un point de presse à Yaoundé en prélude à l’évènement. 

L’appui des partenaires

Relevons également l’appui des partenaires du Cameroun notamment la GIZ dans la production du bois-énergie. Celui-ci est utilisé directement comme bois de chauffe ou transformé en charbon, principale source d’énergie pour la cuisson des aliments dans les ménages. Il faut ajouter à cette liste, de nombreuses opérations dans la lutte contre les changements climatiques, la limitation des coupes de bois qui sont menées. Il y a aussi un engagement au niveau mondial avec 169 objectifs à réaliser d’ici 2030. 

Selon le ministre Pierre Hele, les modes de consommation et les habitudes de vie doivent changer, « Si nous voulons disposer suffisamment de terres cultivables pour satisfaire aux besoin de l’humanité, sans nuire à ceux des générations futures ». 

Il est également question de sensibiliser les communautés, les entreprises et les individus sur la manière de réduire leur empreinte écologique. Il faut les amener à changer leurs habitudes alimentaires en évitant par exemple les gaspillages. Le Minepded préconise aussi, l’interdiction de la coupe abusive de bois, surtout en zone à écologie fragile, l’adoption des alternatives pour l’énergie domestique telle que l’énergie solaire et l’option pour des pratiques agricoles améliorées pour des besoins de conservation des sols, apprend-on. 

Précisons que le thème de cette 26ème édition de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse est, « aliments, fourrages. Fibres. Production et consommation durable ». 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01