La présentation a été faite en fin de semaine dans la salle de délibération de cette commune d’arrondissement par Tonye Tonye Omam le maire entouré pour la circonstance ses adjoints le Révérend Bitjaga Samuel et Mme Lindjeck epse Yomba Elise.
Poursuite des projets trouvés
Dès la prise de fonction, l’Exécutif Communal a trouvé les projets en Cours d’exécution Il s’agit notamment de :
Construction de 15 forages financement du FEICOM (dont 11 sont déjà fonctionnels)
Construction de 06 forages financement du PNDP (dont 03 sont déjà fonctionnels).
Dossier avancé sur la construction des 30 logements sociaux (Cité Municipale)
Obtention du financement et dossier avancé pour les travaux de construction d’un Complexe Multisports.
Disponibilité de financement pour l’exécution des travaux d’électrification du village BODI en basse et moyenne tension.
Obtention du financement pour la construction d’un Centre de Santé Intégré (CSI) à Bitjocka…
Fonctionnnement Interne
A travers son leitmotiv « L’épuisement au Travail », le Maire a, au cours d’une réunion de prise de contact, fait connaissance de ses nouveaux collaborateurs qu’il a entièrement gardés à leur poste.
Il a toutefois fois procédé à quelques restructurations en créant par exemple un Service de la Communication des Sports et Loisirs à qui il a assigné des objectifs bien précis.
Au cours de la concertation avec ses collaborateurs, Tonye Tonye Omam a soumis aux Conseillers Municipaux la question des salaires du personnel qui accusait déjà 5 mois d’arriérés. Bien que celui-ci perçoive régulièrement son dû depuis l’entrée en fonction de la nouvelle équipe communale, des voies de sortie sont envisagées afin de régulariser la situation.
D’autres points ont été soulevés, à l’instar des horaires de travail, la réparation des équipements mobiliers et des groupes électrogènes, l’ouverture d’un restaurant municipal, les mesures barrières de lutte contre le Covid – 19…
L’organisation d’un conseil municipal qui a vu la mise en application de la plupart des résolutions prises à cette occasion.
Fonctionnement externe
Face au problème majeur lié à l’énergie électrique dans l’Arrondissement, il amené une activité relative à l’électrification solaire dans tous les lieux de regroupement et carrefours du centre urbain de Messondo. Cette initiative se poursuit dans les zones rurales.
Assainissement de l’exploitation forestière illégale avec la mise en place des barrières.
Obtention du don d’une centrale solaire dans le centre urbain.
Reconstitution des actes de naissance en souffrance dans les services de l’Etat Civile
Tractations avec ENEO pour le retour de l’énergie électrique.
Mise sur pied d’une vaste opération de réhabilitation des forages
Réhabilitation de la Campost Messondo.
Recensement des promoteurs légaux de l’économie sociale (GIC,
Coopératives, Mutuelles, Associations…) pour leur accompagnement…
Perspectives à plus ou moins court terme
Projet de construction des marchés périodiques dans tous les Cantons de l’Arrondissement-Projet d’acquisition d’un émetteur pour la relance de la Radio Communautaire de Messondo-Création d’une page Facebook et d’un Site Web-Actualiser le fichier des artisans de la Commune de Messondo- Création de la Police Municipale-
Construction d’un marché dans le centre urbain.
Aménagement d’un parking municipal…
Nicole Ricci Minyem
Sur sa page Facebook le Directeur de publication du quotidien « Le Jour » décrie pour le regretter ce qu’il appelle la « la prise en otage des forces de sécurité et des institutions de la république par des groupes villageois… ».
« Le temps des Sicarios
L'autre jour, un patron soupçonnant un de ses employés de lui avoir soutiré quelques sous, ou de l'avoir doublé sur quelques coups, décida de le punir.
Il fit débarquer bruyamment au bureau, une vingtaine de gendarmes, armés comme pour débusquer le plus redoutable des terroristes. Lesquels empoignèrent rudement l'employé suspect et l'embarquèrent, non sans l'humilier devant ses collègues et surtout, en filmant par le menu, la scène.
Il se trouve que, cette entreprise est une chaîne de télévision, que cet employé est un journaliste, et ce patron un homme d'affaires récemment enrichi...Le film de l'arrestation est passé en prime time au journal du soir, avec des « reportages » à charge contre le collègue et à la gloire du patron.
C'est dans l'air du temps, les réseaux sociaux se sont enflammés, avec surtout ceux pour qui, " c'est bien fait" pour ce journaliste, eu égard à sa manière particulière- c'est peu dire- de pratiquer le métier...Là n'est point le problème.
Ce qui interpelle dans ce scénario, c'est l'utilisation de la force publique et des institutions de la république pour régler une affaire privée, en marge de la loi.
Les membres des forces de sécurité qui se prêtent à ce jeu souillent l'uniforme des Forces Armées du Cameroun. Ce ne sont pas des gendarmes, ce sont des sicarios. Les magistrats qui participent à cette mise en scène burlesque font parjure.
Les journalistes qui ont prêté leur plume à cette salissure, ont perdu tout honneur professionnel. Aux yeux de leurs pairs et auprès du public.
Pour le reste, ceux qui annonçaient le chaos le voient se dessiner sous leurs yeux : la prise en otage des forces de sécurité et des institutions de la république par des groupes villageois.
La peur instillée si savamment depuis le temps a-t-elle installé la torpeur ?
Il reste tout de même dans notre pays des personnes sensées, capables de dire stop à cette dérive.
C'est sur ce type de détails que se joue parfois le destin d'une Nation ».
Selon les informations relayées par certains journaux et repris sur les réseaux sociaux, Ernest Obama sera présenté devant le procureur ce Lundi.
N.R.M
Le juge des référés du Tribunal de Première Instance de Douala a rendu un verdict qui donne gain de cause à la famille du défunt Manu Dibango.
L’artiste Papillon qui revendiquait une certaine familiarité avec Manu Dibango, a été débouté par le Tribunal de Première instance de Douala. La juridiction a été saisie par le fils du défunt saxophoniste, la semaine dernière. La raison de cette saisie, étant que Papillon frère de la défunte Nguea Laroute, voulait organiser ce lundi 21 juin 2020, un évènement en se servant de l’image et des chansons de Manu Dibango.
« Le juge des référés du Tribunal de Première Instance de Douala au Cameroun est saisi d’une action contre M. Papillon, Canal 2 international et autres, visant à faire cesser l’exploitation des images à des fins publicitaires et commerciales du regretté MANU DIBANGO dans un spot publicitaire relatif à la fête de la musique prévue le 21 juin 2020, sans l’accord de la famille du défunt », révélait le fils de Papy groove.
Le Tribunal de Première instance de Douala a donc rendu son verdict dans l’affaire qui opposait Papillon à la famille de Manu Dibango. Il n’a pas le droit de se servir ni de l’image ni des chansons du défunt saxophoniste.
« Le juge des référés du Tribunal de Première Instance de Douala a donné gain de cause à la famille de Manu DIBANGO, en donnant acte à NDIN NDIN Ferdinand dit Papillon, de sa renonciation à organiser le spectacle projeté le 21 juin 2020 à la salle des fêtes d'Akwa, en ordonnant pour des raisons liées au droit à l'image, la cessation de la diffusion par celui-ci de la personne de MANU DIBANGO, notamment sa voix, son image, sa musique du spot publicitaire relatif à la lutte contre le COVID-19 pour le compte de la fête de la musique, à l'esplanade de la salle des fêtes d'Akwa le 21 juin 2020, et enfin en le condamnant aux dépens », informe la famille du défunt.
Liliane N.
Un accord de crédit de près de 87, 8 milliards de FCFA a signé le 12 juin dernier à Yaoundé par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey et le Directeur des Opérations de la Banque mondiale au Cameroun, Ibrah Sanoussi. Un financement destiné à éclairer 400 localités rurales au Cameroun.
Le prêt concessionnel accordé au Cameroun par la Banque mondiale vise à assurer le financement d’un projet qui couvrira pendant cinq ans, six régions sous-desservies en électricité. Il concourt à la mise en œuvre du plan directeur d’électrification rurale. Ainsi, plus de 7389 kilomètres d’infrastructures de transport d’énergie électrique seront construits dans les régions de l’Adamaoua, de l’Est, l’Extrême-Nord, le Nord, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
De nouvelles localités dans certaines zones rurales soit 315 dans l’Extrême-Nord, 42 dans le Nord-Ouest, 30 à l’Est et 30 dans le Sud-Ouest. Près de 1 040 952 personnes en seront bénéficiaires dont plus de 521 000 personnes issues des familles pauvres. Ce financement servira également pour la connexion de plus de 200 000 ménages à ce créneau électrique. Il est projeté la construction des unités de production sur la base de l’énergie solaire d’une capacité de 3 MW chacune, dans les zones où l’extension du réseau électrique traditionnel ne serait pas possible. Il s’agit de 12 localités des 26 qui sont actuellement électrifiées en tant que systèmes isolés.
Le projet est structuré en trois composantes à savoir, l’électrification rurale par extension du réseau, l’électrification rurale décentralisée et le soutien aux ménages pour les coûts de production permettra la réduction des disparités régionales en termes de taux d’accès à l’électricité, à jeter les bases de l’amélioration de l’accès à l’électricité des ménages et à soutenir l’industrie productive et le développement des activités génératrices de revenus. Ce qui va avoir un apport direct dans la mise en œuvre du Plan de développement du secteur de l’électricité (PDSE).
Innocent D H
Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) a rendu visite à Ernest Obama ce samedi, 20 juin 2020 au Secrétariat d’Etat à la défense (SED). Après avoir rencontré l’ancien directeur général de Vision 4 aux arrêts depuis le jeudi, 18 juin dernier, Cabral Libii sur son compte twitter salue l’attitude d’humilité et de loyauté du journaliste.
Au SED où il est gardé à vue, Ernest Obama ne cesse de recevoir des visites. Après le passage de Christophe Bobiokono, le président du PCRN est aussi allé à la rencontre de l’ancien Directeur général de Vision 4. De sources bien introduites, les deux hommes partagent une relation de longue date. En effet, lorsque Ernest Obama était le présentateur de l’émission dominicale Clubs d’Elites, Cabral Libii est intervenu comme chroniqueur pendant longtemps.
« Je viens de rendre visite au journaliste Ernest Obama. Je suis mieux édifié de la situation qui prévaut. Je salue son attitude d’humilité et de loyauté. Ces valeurs qu’éprouve l’épreuve. J’ai senti une forte odeur d’apaisement. Qu’il en soit ainsi », a écrit Cabral Libii samedi dernier sur son compte Twitter.
Ernest Obama fait l’objet d’un soupçon de détournement de 100 millions de FCFA lorsqu’il occupait le poste de Directeur général de la Chaîne de Télévision Vision 4, selon les informations relayées par ce média. La même fait entendre que Obama serait impliquée dans une affaire relative à la future élection présidentielle en République centrafricaine. Le fait qu’il ait choisi de faire allégeance à un candidat de l’opposition comme directeur de campagne, serait contre les intérêts M. Amougou Belinga, Président directeur général du groupe l’Anecdote.
Précisons que depuis l’arrestation de l’ancien Directeur général de Vision 4, des voix ne cessent de s’élever pour appeler au respect des droits du justiciable. C’est le cas de l’avocat au Barreau du Cameroun, Me Claude Assira qui a dénoncé les conditions d’arrestation du journaliste. Pour le Professeur de droit, « l’arrestation d’Ernest Obama interpelle la conscience ». « Qu’il soit un journaliste controversé n’enlève en rien son droit aux garanties élémentaires reconnues au justiciable. Qu’on aime ou pas ce journaliste, on doit pouvoir exiger que la dignité humaine soit, en toutes circonstances respectée ».
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) pour sa part, fait savoir que M. Ernest Obama comme tout citoyen camerounais doit bénéficier de la présomption d’innocence. L’on apprend de sources crédibles que l’ancien Directeur général de Vision 4 sera présenté au Procureur de la République ce lundi, 22 juin 2020.
Innocent D H
Un mois après la révélation du premier cas suspect de choléra le bilan du village des pêcheurs Londji devient préoccupant.
Au village Londji situé dans l’arrondissement de Kribi 2, en plus de la pandémie du Coronavirus, les populations doivent faire attention à l’épidémie du choléra. Le bilan récent fait état de 42 cas suspects avec déjà 4 décès. Selon la Crtv, parmi les 42 cas sus mentionnés, il y a 20 pêcheurs camerounais et 9 nigérians.
“Depuis le 13 mai où nous avons reçu le premier cas, nous sommes à 42 cas. Il y a eu 4 décès. Quand nous pouvons gérer nous gérons. Quand ce sont les cas graves, nous referons parce que le plateau technique est limité", a déclaré Mme Noubissi, Chef du Centre de santé intégré de Londji au micro de la chaîne de télévision à capitaux publics.
Pour circonscrire l’épidémie à Kribi 2, les autorités sanitaires et locales ont décidé de miser sur des descentes sur le terrain, pour sensibiliser les populations. Le corps médical note qu’il y a une indiscipline qui conduit malheureusement à l’enregistrement de nouveaux cas de choléra.
“Nous avons mené des sensibilisations dans la communauté et nous avons également touché la Mairie qui a envoyé un service d’hygiène. Et ils sont allés dans la communauté, ils ont désinfecté un peu partout”, a déclaré Mme Noubissi.
Au sein de la population, on met la cause sur les conditions sanitaires et hygiéniques. Certains habitants de Londji affirment qu’il y a trop de saleté dans leur localité. Ils déclarent qu’ils font face à un manque d’eau. Ils ajoutent que leur village ne dispose que d’un seul point de ravitaillement en eau. Les pêcheurs ne cachent pas leur inquiétude, surtout en ce moment où la pandémie du Coronavirus sévit aussi.
Liliane N.
Après l’arrivée de la dépouille de Fotso Victor le vendredi 19 juin 2020 au Cameroun, le patriarche a été enterré le jour d’après, dans le respect d’une de ses dernières volontés.
Selon la famille, le patriarche Fotso Victor de son vivant, a demandé à être enterré avec son téléphone portable. Cette volonté du père d’Yves Michel Fotso a été respectée le samedi 20 juin 2020. Puisqu’il est allé sous terre avec son outil de télécommunication. Aucune explication n’a été donnée surtout qu’il convient de souligner que particulièrement en Afrique, les dernières volontés ne se discutent pas. Elles se comprennent comme la parole de l’évangile.
Lors de son inhumation, le patriarche Fotso Victor a été élevé à titre posthume à la dignité de Commandeur de l'Ordre du Mérite Agricole. La médaille a été posée sur son cercueil par Jean Nkuété le Secrétaire général du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), prenant part à la cérémonie d’inhumation du patriarche en tant que représentant personnel du Président de la République. Il faut précisé que le père d’Yves Michel Fotso avait déjà reçu les décorations suivantes : Grand Officier de l'Ordre de la Valeur et Grand Cordon de l'Ordre du Mérite.
La messe de ses obsèques a été célébrée par un collège d'évêques conduits par Mgr Abraham Kome, le président de la Conférence Épiscopale nationale du Cameroun. Fotso Victor Fotso repose dans le caveau familial à Mbouo-Bandjoun. Il est décédé le 20 mars 2020 à Neuilly-Sur-Seine, près de Paris en France. Les membres de sa famille avaient déclaré avant l’arrivée de sa dépouille au Cameroun, qu’après l’inhumation qui s’est faite dans la stricte intimité, qu’il aura aussi droit à des obsèques publiques.
Liliane N.
Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun demande que la justice, dans l’affaire Ernest Obama, serve le droit et non pas les puissances de l’ombre.
Maurice Kamto a réagi à l’arrestation d’Ernest Obama via son compte Twitter. Si on s’en tient au tweet du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), on peut affirmer qu’il dénonce la manière avec laquelle l’ancien Directeur général (Dg) de Vision 4 a été arrêté le 18 juin 2020, au siège du groupe L’Anecdote à Yaoundé. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 demande que la justice soit mise au service du droit et non pas des puissances de l’ombre.
“Le mépris de la dignité est l’un des visages de l’Etat de non-droit au #Cameroun. M. Obama, comme tout citoyen Camerounais, a droit à la présomption d’innocence, au respect de son image et de sa dignité. Que la justice camerounaise serve le droit et non les puissances de l’ombre”, a écrit Maurice Kamto.
Bien avant lui, Me Claude Assira l’un des avocats ayant porté sa cause devant le Conseil constitutionnel lors de l’élection présidentielle de 2018, a dénoncé ce qui s’est passé durant l‘interpellation d’Ernest Obama.
« Qu’il soit un journaliste controversé n’enlève en rien son droit aux garanties élémentaires reconnues au justiciable. Qu’on aime ou pas ce journaliste, on doit pouvoir exiger que la dignité humaine soit, en toutes circonstances respectée. La mise en scène orchestrée pour son interpellation, les moyens mis en œuvre sont tout simplement hallucinants et interrogent gravement sur le fonctionnement de la justice qui semble appartenir à ceux qui peuvent en disposer à leur guise. Et que dire des faits reprochés ? « Haute trahison ! ». Cette infraction prévue dans la constitution du Cameroun est réservée au seul Président de la République ou à ses Ministres (…) », a écrit Me Claude Assira.
Il faut dire que depuis son interpellation au siège du groupe L’anecdote, Ernest Obama se trouve au Secrétariat d’Etat à la Défense (Sed), pour exploitation. On en sait un peu plus sur les motifs de son arrestation. Celui qui a porté plainte contre lui, c’est son ancien employeur Jean-Pierre Amougou Belinga. Il lui reproche des faits d’abus de confiance”, “détournement de fonds”, initiateur de “coups bas” contre lui… et d’autres griefs présentés par la chaîne Vision 4.
Le Mrc n’a pas envoyé des avocats pour défendre Ernest Obama
Liliane N.
Me Emmanuel Simh le 3e vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun dément la rumeur selon laquelle, son parti politique a constitué un collège d’avocats pour défendre Ernest Obama en détention au Secrétariat d’Etat à la Défense, depuis jeudi dernier, sur plainte de son ex patron Jean-Pierre Amougou Belinga.
Même si Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a condamné les conditions de l’interpellation d’Ernest Obama, le parti n’a pas envoyé ses avocats défendre ce dernier. Me Emmanuel Simh joint par Cameroon info net, dément cette rumeur qui a circulé sur la toile. A sa connaissance Kamto n’a pas ordonné une telle initiative et le mis en cause lui-même n’a pas eu recours à leur service. «Je ne sais pas qui a été véhiculé cette nouvelle. Je n’ai pas été contacté par monsieur Obama pour sa défense. A ma connaissance, le président Kamto n’a envoyé personne, à moins qu’il l’ait fait et que je ne sois pas au courant», a-t-il déclaré.
Me Emmnanuel Simh fait tout de même savoir qu’il a déjà porté la défense d’Ernest Obama, dans le cadre d’un dossier contre Tombi A Roko, qui fut à une époque, le président du comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
« J’ai défendu monsieur Obama Ernest dans un dossier contre Tombi à Roko, qui était à l’époque Secrétaire général de la Fédération Camerounaise de Football (…) Il venait à mon cabinet tous les jours. Maintenant, il a décidé de ne pas m’inviter à sa chaîne de télévision, c’est son choix. Et je pense que ça n’était pas sa volonté à lui. Donc, je n’ai aucun souci personnel avec monsieur Obama, dont j’ai été le conseil dans une affaire autrement compliqué », a-t-il ajouté.
Revenant sur la nouvelle affaire d’Obama, Me Emmanuel Simh trouve que les conditions de son arrestation sont absolument inadmissibles. « Il est un personnage connu, il a un domicile à Yaoundé. S’il y a des griefs contre lui, le plus simple, aurait été qu’on lui envoie une convocation, et qu’il défère dignement à cette convocation. Et dans le cas, je suppose, qu’il ne vient pas, que le Procureur de la république lui envoie un mandat d’emmener. Comment comprendre qu’un homme soit à son lieu de service habituel, et qu’on mette une telle armada pour son arrestation, je trouve que c’est absolument intolérable, ces images. Je ne peux pas cautionner une telle violence. Nous sommes en train de bâtir un Etat de Droit, et on ne peut pas tolérer qu’on arrête des gens de cette façon », a déclaré Me Simh.
Liliane N.
Le Directeur général du Port autonome de Kribi (PAK), Patrice Melom vient de signer avec son homologue, Charles Booto à Ngon, de l’Agence nationale des normes et de la qualité (Anor), une convention visant à améliorer la compétitivité de cette structure portuaire jeune. L’accord qui est d’une durée de cinq ans renouvelable, porte sur cinq points, apprend-on de sources concordantes.
Selon les explications de cette autorité portuaire en activité depuis 2018, le premier point est relatif à l’amélioration et l’homologation des normes des produits, installations, services, compétences, processus et systèmes de management en relation avec le secteur portuaire.
Quant au deuxième aspect, il concerne le contrôle du respect de la réglementation liée à la gestion du PAK, rentrant dans le cadre du domaine de compétence de l’Anor. En ce qui concerne le troisième point, il s’agit de l’évaluation de la conformité aux normes et la promotion de la démarche qualité dans le secteur portuaire.
S’agissant de l’avant dernier volet, c’est le renforcement des capacités des personnels du PAK sur les normes nationales et internationales applicables au secteur portuaire qui va être mis en exergue. Le dernier aspect, se penche sur l’opérationnalisation du Programme d’évaluation de la conformité avant embarquement des marchandises importées en République du Cameroun.
Pour le Directeur général du PAK, Patrice Melom, « l’une de nos attentes est que le partenariat avec l’Anor permette, à terme, d’asseoir la confiance des opérateurs du secteur maritime pour notre plateforme portuaire, en faisant de Kribi une destination attractive pour les partenaires nationaux et étrangers ».
Le PAK a obtenu une certification au code ISPS en 2018. C’est une reconnaissance de la conformité de ses procédures mises en œuvre pour le traitement des opérations de trafics conteneurs et conventionnels. En rappel, le 07 mai dernier, le Président de la République Paul Biya avait pris un décret portant approbation des statuts du Port autonome de Kribi.
Innocent D H
Le conseil d’administration de l’institution de Bretton Woods vient d’approuver en faveur du pays de Macky Sall, un financement à hauteur 100 millions d’euros, soit 60,3 milliards de FCFA de l’Association internationale de développement (Ida). Selon les précisions faites par la Banque mondiale (BM), ce financement vient en aide au Sénégal pour préparer son redressement post-Covid.
« L’objectif est de sauvegarder les moyens de subsistance des populations les plus vulnérables, qui ont le plus souffert de la pandémie, et de promouvoir les opportunités par un meilleur accès à l’électricité et aux services offerts par les technologies de l’information et de la communication », explique Nathan Belete, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal. Le montant global de cette aide de l’institution de Bretton Woods, répartie en don (50 millions d’euros), sera rapidement versé en une seule tranche, apprend-on.
« Le Gouvernement (du Sénégal) s’est engagé à respecter l’objectif de déficit budgétaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et à mettre en œuvre la stratégie à moyen terme pour accroître ses recettes fiscales et rationnaliser ses dépenses », indique pour sa part Markus Kitzmüller, économiste-pays principal et responsable du projet au sein de la Banque mondiale. L’expert souligne également, « une fois la crise passée, la croissance devrait se redresser progressivement grâce à un retour en force de la consommation privée et à une croissance rapide des investissements ».
Relevons aussi que, la BM a signé avec l’Ethiopie ce vendredi, un accord de financement d’un montant de 250 millions de dollars pour soutenir la deuxième politique du pays pour la croissance et le développement de la compétitivité. Sur ce financement, 125 millions de dollars restants constituent une subvention, selon un communiqué publié par Ahmed Shide, ministre éthiopien des finances.
« L’opération qui est fournie sous forme d’appui budgétaire vise à stimuler la transformation économique en augmentant la participation du secteur privé et en promouvant les bonnes pratiques de gouvernance », déclare le ministre éthiopien. Il ajoute par ailleurs, « dans l’ensemble, il vise à soutenir les efforts de réforme et de transformation en cours en Ethiopie ainsi que la mise en œuvre du programme de réforme économique local récemment approuvé ».
Cet appui budgétaire supplémentaire aidera à coup sûr l’Ethiopie à combler très rapidement le déficit actuel dû à la pandémie du coronavirus et à minimiser les effets de la crise sur la continuité de la mise en œuvre des réformes économiques engagées par le Gouvernement.
Innocent D H
L’ouvrage met en exergue cinq accusations graves contre le président américain et, même si l’administration tente en urgence de faire bloquer la parution prévue le 23 Juin prochain, il est déjà en tête des ventes sur Amazon selon « 24 Minutes ».
Une information reprise par le « New York Times, le Washington Post et le Wall Street Journal… ». Dans chacune des lectures faites après publication, l’ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump fait le portrait d’un président américain qui aurait monnayé la politique étrangère des Etats-Unis pour servir ses intérêts personnels et sa réélection.
Par ailleurs, Bolton estime que les démocrates ont été « obsédés » par l’affaire ukrainienne. Selon lui, s’ils avaient pris en compte plus largement sa politique étrangère dans la procédure d’impeachment, l’issue « aurait pu être bien différente ». Il avait pourtant refusé de témoigner à la Chambre des représentants, préférant – selon ses détracteurs – protéger un contrat de plusieurs millions de dollars pour ses mémoires. Voici les cinq passages les plus marquants.
Trump aurait demandé de l’aide au président chinois pour sa réélection
L’ex-conseiller y raconte qu’en marge d’un sommet du G20 à Osaka, Donald Trump avait « détourné » la conversation avec le président chinois Xi Jinping « vers la prochaine élection présidentielle » en plaidant auprès de Xi « pour qu’il fasse en sorte qu’il l’emporte ».
Lors de cette rencontre en juin 2019, le président américain « a souligné l’importance des agriculteurs et de l’augmentation des achats chinois de soja et de blé sur le résultat de l’élection » dans les Etats américains ruraux.
Donald Tump aurait accordé des « faveurs » à des autocrates
John Bolton s’est inquiété, auprès du ministre de la Justice Bill Barr, « de la volonté de Trump de rendre des services à des autocrates », dont le président turc. Recep Tayyip Erdogan lui aurait demandé de l’aide pour une entreprise dans le collimateur des autorités judiciaires américaines.
Trump lui aurait répondu qu’il ne pouvait rien faire dans l’immédiat car le procureur de Manhattan avait été nommé par Barack Obama, mais qu’il réglerait le problème plus tard. Le président américain a ensuite choisi un nouveau procureur, Geoffrey Berman, qui a finalement inculpé la banque turque Halkbank malgré les pressions du ministère de la Justice, affirme CNN.
Bolton accuse également le président américain d’avoir levé les sanctions contre le groupe de télécoms chinois ZTE comme monnaie d’échange pour négocier un accord commercial avec Pékin.
Trump aurait donné sa bénédiction aux « camps de concentration » en Chine
Alors que d’influents sénateurs républicains dénoncent sans relâche la Chine, John Bolton écrit que, toujours à Osaka en 2019 : « Uniquement en présence des interprètes, Xi avait expliqué à Trump pourquoi, en gros, il construisait des camps de concentration dans le Xinjiang. Selon notre interprète, Trump a dit que Xi devait continuer à construire ces camps, dont Trump pensait que c’était exactement la bonne chose à faire ».
Le président américain serait (très) ignare
Les mémoires de John Bolton font parfois écho aux chroniques de Michael Wolfe dans Le Feu et la Fureur. Bolton décrit un président américain qui aurait notamment demandé à Theresa May si le Royaume-Uni était une puissance nucléaire, et à son chef de cabinet, John Kelly, si la Finlande faisait partie de la Russie. Selon Bolton, briefer le président américain sur la géopolitique ne sert à rien car Trump « passe la majeure partie de son temps à parler au lieu d’écouter »
Ses conseillers se moquent de lui derrière son dos
Les responsables de l’administration Trump oscillaient, d’après l’ex-conseiller, entre profonde inquiétude et moqueries. Dans un mot glissé à John Bolton lors du sommet historique entre Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un en 2018, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo aurait ainsi écrit : « Il ne raconte que des conneries ».
Pompeo aurait par la suite indiqué que les négociations de Trump avec Kim Jong-un n’avaient « aucune chance d’aboutir ». Le président américain aurait ensuite demandé à son secrétaire d’Etat d’offrir en cadeau à Kim Jong-un CD Rocket Man dédicacé par Elton John – en référence au surnom que Donald Trump avait donné au leader nord-coréen lors des tensions nucléaires.
Mais Kim Jong-un avait snobé Pompeo lors de son voyage, préférant aller inspecter un champ de patates. Selon Bolton, « donner ce CD à Kim est resté une priorité [de Trump] pendant plusieurs mois ».
N.R.M
Le journaliste, Enseignant des Sciences de l’information et de la communication des universités, Consultant en communication a su conserver de la hauteur en appelant au strict respect des droits de son ex collaborateur après le traitement dégradant subi par ce dernier.
« Cameroun, une jungle.
Ernest Obama, directeur des rédactions au groupe Anecdote a été interpellé jeudi par des éléments de la gendarmerie. Il était à son lieu de service au quartier Nsam à Yaoundé.
Cela s’est passé devant ses collaborateurs, de la manière la plus humiliante, si on en croit les images que la chaîne de télévision Vision4 a projetées de la circonstance.
Les caméras de cette chaîne ont continué de filmer Ernest Obama totalement désemparé, jusque dans les locaux de la gendarmerie où il a été conduit.
A l’époque de Dillinger et d’Al Capone au début des années 30 aux États-Unis, même quand on prenait un de ces flingueurs en flagrant délit, on préservait sa dignité humaine.
On lui réservait un minimum de présomption d’innocence, jusqu’à ce que la justice américaine établisse sa culpabilité et que des sanctions conséquentes lui soient appliquées.
Le Cameroun a hérité de la brutalité et de la répression à lui léguées par les tortionnaires coloniaux. Les politiques et l’administration de ce pays ont institutionnalisé ces méthodes barbares en système fonctionnement de l’Etat, faisant fi des droits de l’Homme et de la modernité démocratique.
On peut arrêter n’importe qui, le jeter dans une sordide cellule, ou dans une prison semée d’immondices, sans que le commanditaire d’une telle arrestation ait des comptes à rendre.
Ce commanditaire vous sortira quand il voudra, tout comme il vous y laissera mourir sans gêne. Nous parlons du cas Obama parce que celui-ci a un nom connu. De centaines de personnes vivent ces horreurs au quotidien dans ce pays.
Si Ernest Obama fait l’objet d’une plainte, qu’il soit régulièrement convoqué et entendu. Qu’il ait la possibilité de se défendre. S’il est reconnu coupable, qu’il purge régulièrement sa peine.
Le théâtre qu’on fait souvent jouer la police, la gendarmerie et la justice, fait du Cameroun un État sans loi et sans éthique. Une jungle où l’arbitraire est érigé en mode de vie, la loi et la morale piétinées sous le regard indifférent de ceux qui ont la charge de veiller et de protéger ces vertus qui réglementent notre vie en communauté nationale ».
N.R.M
Sylvain Moïse Tjock a donné un délai de quinze (15) jours aux directeurs généraux de la Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) et d’Energy of Cameroon (Eneo) pour régler les factures qui datent de 2018.
Selon les documents publiés sur les réseaux sociaux et servis aux concernés, les ardoises s’élèvent respectivement à 144 millions de FCFA pour le premier, et à 145 millions de FCFA pour le second.
Des sommes qui représentent les Droits d’occupation temporaire de la voie publique de même que la Redevance pour la dégradation de la chaussée, non perçus depuis deux ans dont 2018 et 2019.
Les droits d’Occupation Temporaire de la Voie Publique (OTVP), sont prévus par le Code général des Impôts édition 2020 », peut – on lire dans le courrier déposé auprès de la représentation locale d’Eneo car selon l’exécutif communal, cette entreprise a occupé la voie publique avec pas moins de cent (100) 100 poteaux électriques et la facture y relative est de 72 millions FCFA par an.
Quant à Camwater, en plus de l’OTVP qui est de 72 millions par an, au prorata d’au moins 100 compteurs installés sur la voie publique, l’entreprise doit également s’acquitter des frais dus à la Redevance pour la dégradation de la chaussée, évaluée à 1 224 000 FCFA au titre de l’année 2019.
Le maire et ses adjoints estiment que ladite société « creuse le sol pour enfouir ses installations, sans jamais prendre la peine de les refermer, provoquant ainsi une dégradation accélérée de la chaussée au sein de cette commune.
Le patron de la ville d’Eseka a donné 15 joueurs aux deux entreprises pour éponger leurs ardoises respectives. Il se dit prêt à engager une procédure judiciaire, si les patrons de ces entreprises ne s’exécutent pas.
Une vengeance ?
C’est du moins l‘avis avancé par plusieurs personnes car, au courant de la semaine qui s’achève, la direction générale de Camwater a décidé de priver le maire de l’eau courante, à cause d’une facture impayée héritée de son prédécesseur.
Sylvain Moïse Tjock a fait un post pour décrier cette attitude qu’il a jugée irrespectueuse : « Le chef d’agence Camwater coupe l’eau au maire de la commune pour impayés trouvés. Est- ce cela la Décentralisation, le manque de respect au premier magistrat de la ville ? Camwater devra aussi payer son OTVP et sa taxe sur la dégradation de la chaussée… ».
Affaire à suivre.
Nicole Ricci Minyem