Pour le patron de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le monde est entré dans une « phase dangereuse » à mesure que rouvrent les pays qui avaient mis en place des mesures de confinement ou de restrictions à la mobilité.
Un avertissement donné ce Vendredi : « Beaucoup de gens sont évidemment fatigués de rester chez eux. Les pays sont évidemment désireux de rouvrir leur société et leur économie », a déclaré ce vendredi Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse virtuelle.
Plus 150.000 nouveaux cas recensés cette semaine
« Mais le virus continue de se propager rapidement, il reste mortel et la plupart des personnes restent exposées », a-t-il ajouté, précisant que l’OMS avait recensé jeudi plus de 150.000 nouveaux cas, un record sur une seule journée depuis le début de l’épidémie.
Près de la moitié de ces cas ont été enregistrés sur le continent américain et la pandémie progresse également en Asie du sud et au Moyen-Orient.
« Nous appelons tous les pays et toutes les personnes à exercer une vigilance extrême. Continuez à garder vos distances, restez à la maison si vous vous sentez malade, continuez à couvrir votre nez et votre bouche quand vous toussez, portez un masque dès qu’il le faut, continuez à vous laver les mains », a insisté Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Une deuxième vague dès la fin octobre ?
« Le conseil scientifique considère que, compte tenu de ce qu’il se passe en Amérique du Sud, le risque d’une vraie deuxième vague venant de l’hémisphère sud fin octobre, en novembre ou en décembre, est un risque qui doit être considéré », a de son côté souligné Jean-François Delfraissy.
Le conseil scientifique a publié il y’a peu, un avis estimant que le scénario d’une « épidémie sous contrôle » dans les prochains mois était le plus probable, mais que les pouvoirs publics devaient se préparer activement pour anticiper des scénarios plus défavorables, pour « ne pas se retrouver dans la situation vécue le 12 mars » où le confinement était devenu inévitable, a rappelé son président devant les députés.
Un « confinement partiel » en cas de deuxième vague ?
Jean-François Delfraissy a aussi répété qu’un nouveau confinement généralisé ne serait à son sens « ni possible, ni souhaitable », car « il ne serait pas accepté par la population » et aurait des conséquences économiques et sociétales trop lourdes. En cas de besoin, il envisage plutôt « un confinement partiel » conseillé aux « populations plus âgées, plus à risque ».
N.R.M
Le journaliste politique dénonce la manière avec laquelle l’ancien Directeur général de Vision 4 a été interpellé. Boris Bertolt s’insurge également sur le fait qu’Ernest Obama ait été emprisonné alors que la plainte déposée contre lui n’était pas encore parvenue à son lieu de détention.
« Ernest Obama, ancien directeur général de VISION 4 est toujours détenu à Yaoundé au moment où j’écris ces lignes. Un collectif d’avocats se trouve à ses côtés. Devrais-je m’en réjouir ? », s’interroge Boris Bertolt dans une publication sur la toile. L’activiste camerounais vivant à l’étranger veut bien répondre par « oui » s’il s’en tient à un certain nombre de faits imputables à Ernest Obama par le passé.
« Car personnellement Ernest Obama m’a publiquement insulté sur Vision 4 pendant des heures. Il a même annoncé mon arrestation avec un mandat d’arrêt. Il a appelé au meurtre des anglophones. Il a soutenu la détention voire l’exécution de Maurice Kamto. Il a été l’un des architectes de l’extrémisme tribal. Il a soutenu la détention de plusieurs journalistes au Cameroun dont j’ai toujours défendu la liberté. A cet effet, j’ai certainement et vous aussi, avons tous les droits d’exiger qu’il subisse le prix de la violence du système », soulève-t-il d’abord.
Toutefois Boris Bertolt n’opte décidément pas pour la vengeance vis-à-vis de son confrère. Selon lui, ce qui compte ce n’est pas l’arrestation d’Ernest Obama, mais plutôt le respect des droits de l’homme et de la démocratie.
Il écrit à ce titre, « dans beaucoup de cas il a soutenu ces violations, cependant notre devoir en tant que citoyen, républicain et démocrate est de défendre les principes de la liberté et des droits de l’homme malheureusement quelles que soient les situations. On n’arrête pas un journaliste et le menotte comme un vulgaire bandit pour des faits perpétrés à son lieu de travail. On emprisonne pas un citoyen alors que la plainte pour laquelle il est aux arrêts n’est pas encore arrivée à son lieu de détention. On ne tabasse pas un homme menotté qui ne résiste pas à son arrestation. Le mouvement Black lives matter nous enseigne justement le devoir des forces de sécurité de respecter les droits de l’homme », dénonce Boris Bertolt.
Pour finir, le journaliste fait appel à la justice, l’égalité et l’amour. « Vous n’interdirez jamais les gens de vous détester mais vous pouvez leur montrer le chemin de la justice, de l’égalité et de l’amour. C’est pourquoi Maurice Kamto de son retour de sa tournée dans la diaspora affirmait : « vous ne pouvez pas m’empêcher de vous aimer. Car je vous aime ». L’amour triomphe du mal ».
Arrestation d’Ernest Obama : Me Claude Assira dénonce les conditions d’arrestation du journaliste
Innocent D H
Le Premier Ministre recommande entre autres, l’accélération du transfert des malades de la Covid-19 des hôpitaux classiques, vers les centres de traitement spécialisés qui sont déjà opérationnels.
Le jeudi 18 juin 2020, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre avec les autres membres du gouvernement, a tenu par visio conférence, la réunion hebdomadaire du Comité interministériel, qui a la charge d’évaluer et de suivre la mise en oeuvre de la stratégie gouvernementale de riposte contre la pandémie du Coronavirus. Comme le dévoile le communiqué sanctionnant cette réunion, le chef du gouvernement a donné de nouvelles instructions à ses collaborateurs.
Tout d’abord il convient de préciser que le Premier Ministre et ses collaborateurs ont centré leur attention sur les points suivants: l’évolution de la pandémie du Coronavirus au Cameroun et la mise en place des Centres spécialisés de traitement de la Covid-19; l’examen des modalités préalables à la reprise des vols internationaux, les dispositions prises pour assurer l’application des mesures barrières dans les restaurants et les hôtels; l’état d’avancement du processus de mise en place d’une plateforme numérique africaine de lutte contre la Covid-19 par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique.
Les Ministres des Transports, des Postes et Télécommunications, de la Santé, et du Tourisme et des Loisirs ayant présenté leur rapport étant donné que le Cameroun a procédé à la levée de certaines restrictions, Joseph Dion Ngute a fait un certain nombre de recommandations. Le communiqué parvenu à notre rédaction renseigne que le Chef du gouvernement a demandé au Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, “d’accélérer le transfert des malades de la Covid-19 des hôpitaux classiques, vers les centres de traitement spécialisés qui sont déjà opérationnels; de procéder à la désinfection systématique ds formations hospitalières ayant accueilli les malades” de la Covid-19.
Au Ministre des Transports, Joseph Dion Ngute a recommandé “de s’assurer que le protocole de gestion qui sera implémenté dès la réouverture des vols internationaux précise les responsabilités et obligations de chaque partie prenante, à l’embarquement et au débarquement des passagers. Aussi de “définir un circuit sanitaire à l’arrivée et au départ des vols internationaux”.
Au Ministre du Tourisme et des Loisirs il a été demandé “de renforcer les contrôles sur le terrain” et “s’assurer que les mesures barrières édictées sont appliquées dans tous les restaurants et les hôtels”. A son homologue des Postes et Télécommunications, il a été demandé “de s’assurer que toutes les diligences incombant au Cameroun en vue de la mise en place de la plateforme numérique africaine de lutte contre la Covid-19 sont accomplies dans les délais impartis”.
Liliane N.
Dans une tribune publiée ce vendredi 19 juin 2020, sur sa page Facebook, Maître Claude Assira relève plusieurs cas de violation des droits de l’ancien Directeur général de Vision 4. Pour l’homme de droit, « l’arrestation d’Ernest Obama interpelle la conscience ».
L’arrestation d’Ernest Obama continue d’alimenter les débats dans les médias classiques, ainsi que sur la toile. Dans une tribune publiée récemment sur sa page Facebook, Me Claude Assira, avocat au Barreau du Cameroun, relève plusieurs cas de violation du droit positif camerounais.
Pour le Professeur de droit, « l’arrestation d’Ernest Obama interpelle la conscience ». « Qu’il soit un journaliste controversé n’enlève en rien son droit aux garanties élémentaires reconnues au justiciable. Qu’on aime ou pas ce journaliste, on doit pouvoir exiger que la dignité humaine soit, en toutes circonstances respectée », a écrit Me Claude Assira.
En outre, l’avocat de Maurice Kamto lors du contentieux post-électoral de la présidentielle de 2018 au Cameroun déplore, « la mise en scène orchestrée pour son interpellation, les moyens mis en œuvre sont tout simplement hallucinants et interrogent gravement sur le fonctionnement de la justice qui semble appartenir à ceux qui peuvent en disposer à leur guise. Et que dire des faits reprochés ? « Haute trahison ! ». Cette infraction prévue dans la constitution du Cameroun est réservée au seul Président de la République ou à ses ministres (…) ».
Pour mettre un terme à ses propos, Me Claude Assira fait cette précision sur l’affaire Ernest Obama, « qu’on ne se trompe pas : M. Obama n’est ni un proche, ni un ami. Il m’a d’ailleurs ostensiblement supprimé de la liste des invités dominicaux pour avoir pris part au contentieux électoral aux côtés de M. Maurice Kamto que je défendais comme Avocat. Mon propos n’a donc rien de personnel (…) ».
Indiquons également que dans une publication, l’activiste camerounais vivant à l’étranger Boris Bertolt a fait lui aussi une sortie sur la toile pour dénoncer les conditions d’interpellation de l’ancien Directeur général de Vision 4. « On n’arrête pas un journaliste et le menotte comme un vulgaire bandit pour des faits perpétrés à son lieu de travail. On emprisonne pas un citoyen alors que la plainte pour laquelle il est aux arrêts n’est pas encore arrivé à son lieu de détention (…) », dénonce-t-il.
Innocent D H
Une note diplomatique de l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun, dévoile que la mission du diplomate américain Henry Peter Balerin dans notre pays, va s’achever le 16 juillet 2020.
L’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun a déjà informé le Ministère des Relations Extérieures (Minrex), du proche départ du diplomate Henry Peter Barlerin. Dans la note diplomatique sortie à cet effet, il est dit que le diplomate qui est l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun va achever sa mission dans notre pays le 16 juillet prochain. Et à partir du 17 juillet 2020, c’est Vernelle Trim Fitzpatrick, qui va assurer l’intérim en tant que chargée d’affaires, jusqu’à ce qu’un nouvel Ambassadeur soit nommé par la Maison blanche.
A titre de rappel, Peter Henry Balerin a succédé à son compatriote Michael Stephen Hoza. Il a été nommé Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun le 18 juillet 2017. Durant son séjour dans notre pays, on note qu’il a marqué son passage par des sorties relatives entre autres aux questions liées à l’alternance au sommet de l’Etat, le droit de l’homme.
Pour parler en bref de lui, il faut savoir que Peter Henry Barlerin est diplomate américain depuis 1989. Depuis 2016, il occupait le poste de sous-secrétaire adjoint au Bureau des affaires africaines du Département d’État. Il a également occupé le poste de chef de mission dans ledit département. Il a servi dans sept missions américaines à l’étranger, notamment à Bamako (Mali), Paris (France) et Tokyo (Japon).
Avant de rejoindre le Département d'Etat, Henry Peter Barlerin a travaillé au Conseil économique, sous la présidence de Ronald Reagan. Il a été chercheur associé au Centre international d’études stratégique aux USA.
Lettre ouverte à l'ambassadeur américain au Cameroun Peter Henry Barlerin
Liliane N.
Telle est l’une des révélations faites par le ministre camerounais en charge du Commerce. Selon Luc Magloire Mbarga Atangana, le phénomène du trafic illicite du tabac représente 20 à 25% des parts du marché sur le tissu économique national. De nombreux facteurs favorisent ainsi l’extension de cette pratique qui constitue un gros manque à gagner pour le trésor public et la santé des populations paye un lourd tribut.
Aux rangs des causes du trafic illégal du tabac au Cameroun, le faible dispositif sécuritaire observé au niveau des frontières. Selon les informations rendues disponibles par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le phénomène rend les produits du tabac plus accessibles et plus abordables avec pour effets immédiats, la montée croissante de l’épidémie du tabagisme et est à l’origine des pertes fiscales énormes.
Face à cette situation, les pouvoirs publics ne restent pas insensibles, ils continuent d’intensifier la lutte contre le trafic illicite du tabac.
Projet de texte
Le Gouvernement vient d’introduire un projet de texte devant le Parlement pour examen et adoption. Si le projet de loi venait à être adopté par le Parlement, le Chef de l’Etat pourra ainsi ratifier le protocole pour l’élimination du commerce illicite des produits du tabac adopté par consensus le 12 novembre 2012 à la 5ème session de la conférence des parties à la convention-cadre de l’OMS.
« La ratification du Protocole pour l’élimination du Commerce illicite des produits du tabac va permettre de renforcer le dispositif de lutte anti-fraude et la contrebande des produits du tabac », explique le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.
Avant ce projet de loi, le Cameroun s’était déjà doté d’un important dispositif de lutte contre la lutte contre le trafic illicite du tabac. Il a tour à tour eu à ratifier la convention-cadre de l’OMS pour la lutte anti-tabac, signer le 18 mars 2010 par les soins du Premier ministre d’un décret fixant les modalités de mise en œuvre de la vignette sur certains produits manufacturés entre autres.
Innocent D H
Le poète, parolier, promoteur culturel et musicien Christian MPONDO vient une fois de plus de déposer une griffe musicale qui donne une nouvelle tournure au Challenge lancé par le virtuose Richard BONA. Sa réponse, loin des clivages politiques, réinscrit la logique du challenge dans un mouvement de transformation des cœurs et des pensées des camerounais.
Lorsque le poète Christian MPONDO annonce sa participation au challenge lancé par Richard BONA, c’est avec beaucoup d’appréhension que ces fans accueillent la nouvelle. Avec raison. Car il faut dire que la démarche du Bassiste camerounais s’inscrit dans une logique politique, une logique de dénigrement du Chef de l’Etat et de ses partisans, une invite au suicide de ceux qui ne veulent pas le changement politique au Cameroun. C’est comme donner des coups de poings violents au pouvoir en place dans des mélodies de velours.
Comment comprendre qu’un artiste qui s’est toujours démarqué par son sens poussé du patriotisme et du respect des valeurs républicaines, baignées dans une manifeste révérence du sacré, comment imaginer Christian MPONDO se mêler à une affaire d’invite à se procurer des cordes. Mais c’était sans compter avec le génie de l’artiste. Il a pris tout e monde de court.
Christian MPONDO a su retourner un mouvement aux allures de rébellion en un évènement qui peut fonder le socle de rassemblement et d’unité entre citoyens. Loin de la logique d’exclusion et de mise en accusation de certains camerounais, l’artiste a choisi de donner un autre sens à l’appel de FOKOU.
Christian MPONDO propose que ces cordes soient utilisées pour renforcer les liens entre les camerounais. Que ces cordes servent à nous unir malgré nos discordes. Un code musical qui bouleverse les cordes emmêlées dans la haine et la victimisation. Il démêle les cordes pour tisser de nouvelles cordes de l’harmonie sociale. Des cordes qui servent à « sortir la jeunesse jetée dans l’abîme », des cordes pour se libérer du trou de la misère dans laquelle nous sommes aujourd’hui.
Christian MPONDO appelle FOKOU pour des cordes de solidarité, des cordes d’amitié, des cordes pour sortir de l’esclavage pour entrer dans la vérité, des cordes de fraternité, des cordes pour sortir du bourbier, des cordes d’unité, des cordes pour nous éloigner de nos discordes, des cordes pour quitter l’oppression qui nous empêche de respirer, des cordes pour ôter le genou de l’atrocité sur nos cous, des cordes à l’image de celle envoyée par Dieu pour sauver l’humanité, Jésus Christ.
Je vous invite à écouter cette mélodie rafraîchissante sur la page Facebook « Christian MPONDO ».
Polémiques : Petit Pays dit son soutien à Richard Bona
Stéphane NZESSEU
L’institution de Bretton Woods a approuvé mardi dernier 16 juin 2020, un financement à hauteur de 385 millions de dollars (soit environ 224,14 milliards de nos francs) de l’Association internationale de développement (IDA). De l’argent destiné à financer le projet d’interconnexion électrique entre le Cameroun et le Tchad.
Selon les explications de la Banque mondiale, « l’opération approuvée aujourd’hui est considérée par les deux pays comme un projet prioritaire qui leur permettra de relever les principaux défis auxquels sont confrontés leurs secteurs énergétiques respectifs. Elle assurera le financement de la première structure d’interconnexion haute tension d’Afrique centrale, mettant ainsi les sources d’énergie électrique propre du Sud du Cameroun à la portée du nord du pays et du Tchad, et assurant ainsi des millions d’habitants de ces deux pays un accès à une électricité fiable et abordable ».
Par ailleurs, le projet approuvé par la Banque mondiale participe des efforts de l’Alliance Sahel pour donner un coup d’accélérateur au développement tout en s’attaquant aux causes de fragilité dans la région du Lac Tchad. Il est également question, de soutenir les stratégies nationales de développement du Cameroun et du Tchad, en mettant l’accent sur la disponibilité d’une énergie électrique de qualité pour les ménages et les entreprises.
« Le renforcement de l’interconnexion électrique régionale est particulièrement important pour la croissance, la création d’emplois et la transformation économique », déclare Deborah Wetzel, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale. Cette responsable ajoute que le projet va jouer un grand rôle dans l’amélioration de l’accès à l’électricité pour des populations qui comptent parmi les plus pauvres du continent, contribuant ainsi à réduire les inégalités.
Précisons que dans le cadre du même projet, il n’y a pas longtemps, le Cameroun a obtenu un financement sous forme de prêt d’un montant de 244,4 millions de dollars, soit 147,8 milliards de FCFA, auprès de la Banque africaine de développement. Bien avant cela, le pays de Paul Biya avait déjà eu à signer une convention de financement avec l’Union européenne (UE) de l’ordre de 19,65 milliards de FCFA au bénéfice de cette infrastructure, à en croire des sources bien introduites.
Innocent D H
Le 17 juin dernier, le ministre camerounais des Arts et de la Culture (Minac), Bidoung Mkpatt, a présenté le plan du pays pour dynamiser l’activité culturelle dans le contexte de crise sanitaire actuel dû au Covid-19. C’est à la faveur de la conférence virtuelle extraordinaire des ministres de la Culture des pays membres de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture.
Comme dans d’autres pays du globe, l’industrie culturelle camerounaise est frappé de plein fouet par la crise sanitaire actuelle imposée par la pandémie du coronavirus. Plusieurs évènements culturels ont été annulés, des institutions culturelles ont été obligées de fermer leurs portes, des artistes se sont retrouvés dans une situation de précarité etc. Conscient de cette réalité, le Cameroun veut dynamiser son secteur culturel.
La conférence virtuelle extraordinaire des ministres de la Culture des pays membres de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture avait donc pour objectif principal, de permettre aux Etats membres de partager les expériences menées pour mieux réajuster les efforts de résilience et de pérennité des activités du secteur en cette période cruciale.
« Nous avons mis en place un Centre d’application, de promotion du tourisme culturel par le numérique dont l’objectif est de digitaliser des contenus destinés à être consommés par les internautes et les chercheurs du secteur culturel et éducatif », a déclaré le Minac, Bidoung Mkpatt.
« Miroir du Cameroun »
Il s’agit d’un carrousel interactif de plus de 3 millions d’images et de contenus sonores présentant la culture du Cameroun dans les 10 régions. Un « Muséophone » qui va permettre de donner aux internautes toute la quintessence d’un produit de musée à partir d’un conte ou d’une légende patrimoniale.
Le Minac fait aussi savoir qu’il y aura la mise disposition des publications en ligne destinées aux visiteurs virtuels « afin de gérer la crise grâce à la lecture. Est aussi annoncé un soutien aux professionnels du cinéma par la diffusion de leurs productions sur les plateformes numériques.
Selon les indications de Bidoung Mkpatt, « nous envisageons d’ores et déjà d’organiser des spectacles virtuels et mettre en place un processus de collecte de données auprès des communautés, des structures professionnelles et des institutions de conservation ».
Cette conférence a également permis de découvrir les propositions du Minac pour le développement de la coopération culturelle entre les pays membres de l’Icesco. A ce titre, Bidoung Mkpatt demande le renforcement des capacités des Etats dans les domaines des industries culturelles et du patrimoine, la mise en place d’un réseau des musées et des salons du livre numérique entre autres.
Innocent D H
Le dernier direct Facebook de l’artiste Longuè Longuè a encore servi aux internautes une autre scène d’émotion, de larmes. Le musicien déplore les manigances d’une page Facebook qui usurpe son nom pour lui « créer des problèmes ». Le nom de la fausse page est : LONGUE LONGUE.
Tout part d’une unième publication de provocation. En effet, la page LONGUE LONGUE diffuse des images et des photos de la fille du Chef de l’Etat et de certains membres du gouvernement. Suite à cette publication, un colonel de l’armée camerounaise va appeler l’artiste pour le sermonner sur cette publication qui semble être une provocation de trop après les derniers évènements subis par le chanteur de Makossa.
On se souvient de cette scène, où aux pieds de son aîné Djene Djento, Longue Longue était en larmes et demandait qu’on ne lui ôte pas la vie. Visiblement, Simon Longue avait été sévèrement menacé et son passeport confisqué. Cette demande publique de la miséricorde de ses bourreaux avait ému toute la toile.
Fort de cette expérience, Longue Longue veut éviter les problèmes. Et il crie en larmoyant « ce n’est pas ma page ô, ce n’est pas ma page ô, je ne veux pas mourir… ce n’est pas moi qui ait publié la fille du Président… ». Comme quoi les publications de cette page le mettent en danger. La page « LONGUE LONGUE » n’est pas sa page, sa véritable page c’est bien celle dont le nom est « LONGUE SIMON ». Et le compte officiel de Longue Longue est « LONGUE SIMON OFFICIEL ». L’artiste tient à dénoncer cette page et décline ouvertement et officiellement sa responsabilité de cette page.
Curieusement, lorsque nous faisons un tour sur la page dénoncée, on lit bien à la une, « Longue Longue ne gère pas cette page ». Et à plusieurs reprises, le propriétaire de ladite page mentionne que l’artiste ne gère pas cette page. Comment donc comprendre que les autorités continuent de croire que cette page est celle de l’artiste.
Il s’agit là d’un phénomène propre aux réseaux sociaux. Des fans des hommes célèbrent créent des profils pour s’identifier à leurs stars, ou alors, c’est une manière pour l’admirateur d’amplifier les actualités de l’artiste. Seulement, ce fan se permet certaines prises de positions qui ne correspondent pas aux points de vue de l’artiste aimé. Il faut savoir identifier les sources fiables.
Provocations : Et Longue Longue recommence
Stéphane NZESSEU
C’est là l’une des déclarations fortes faite par l’honorable Rolande Ngo ISSI sur le plateau de Vision 4 ce mercredi soir. D’après la jeune député PCRN, « nous n’allons pas inventer la roue ». Une déclaration qui illustre à souhait la vacuité politique de ce parti et même le manque de projet novateur pour les camerounais.
Certainement omnibulée par sa récente nomination au Conseil de la Magistrature, l’honorable Rolande Ngo ISSI a visiblement du mal à trouver une claire démarcation entre le parti politique dans lequel elle se trouve et le RDPC. Selon cette jeune femme politique, le PCRN ne saurait être qualifié de parti de l’opposition. Pourquoi ?
D’abord parce que pour elle, le vocable « opposition » est un vocable péjoratif au Cameroun. Et pour cette raison, elle ne veut pas être associée à ce concept salissant et dégradant. Mais la question qu’il faut poser à l’honorable c’est de savoir, pour qui est ce que le vocable « opposition » est péjoratif ou salissant ? Il faut se l’avouer, pour ceux qui ne se reconnaissent pas l’être.
Car il y a des partis politiques et des hommes sur la scène politique qui l’assument. De plus, le vocable « opposition » porte un sens bien précis dans la classification des forces politiques.
D’un autre côté, comme pour justifier son positionnement comme parti de « proposition », la jeune députée PCRN fait savoir que lorsque son parti arrivera au pouvoir en 2025, celui-ci ne fera que poursuivre la politique du parti actuellement au pouvoir. Pour elle « nous n’allons pas inventer la roue (…) nous allons continuer la politique du RDPC ».
Une déclaration qui en dit long sur le profil politique de cette personnalité qui porte pourtant l’étendard d’un mouvement politique qui veut se distinguer par la jeunesse de son personnel politique et la fraîcheur de ses propositions politiques pour un Cameroun nouveau et non un Cameroun qui sera une continuité du système en place actuellement.
A écouter l’honorable Ngo ISSI sur le plateau de Vision 4 ce mercredi soir, il se dégageait un fort sentiment d’ambivalence dans la logique prônée par la jeune députée. Un arrière-goût comme quoi le PCRN serait « main dans la main » avec le pouvoir en place à Etoudi. Si tel est le cas, c’est que ce n’est pas de là qu’il faut attendre l’alternative que les citoyens camerounais appellent de tous leurs vœux.
Stéphane NZESSEU
Le ministre camerounais de l’Education de Base (Minedub) a reçu ce mercredi à Yaoundé, le collectif des enseignants frustrés à la suite du premier recrutement de 3 000 instituteurs. Le Professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa leur demande d’attendre le prochain recrutement.
Ce sont plusieurs enseignants de l’Education de Base organisés en collectif qui ont pris d’assaut la devanture de leur ministère de tutelle à Yaoundé. Selon des sources bien introduites dans les rangs des manifestants, ceux-ci dénoncent des irrégularités dans le choix des personnes retenues lors du premier recrutement de 3 000 instituteurs. Il s’agit notamment au niveau de la prise en charge du critère d’âge, au sujet duquel le ministre Laurent Serge Etoundi Ngoa avait indiqué que la priorité devait être accordée aux enseignants les plus âgés et plus expérimentés.
Les grévistes estiment que, le critère évoqué n’aurait pas été totalement pris en compte, ce qui a provoqué l’indignation de quelques enseignants. Ce 17 juin 2020, le Minedub a informé dans un communiqué qu’il a reçu les instituteurs « frustrés ».
Dans le document, le professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa dit être amplement revenu sur les détails qui ont prévalu dans le processus de recrutement, afin que nul n’en ignore. Le Minedub a annoncé à l’intention de ces enseignants le processus de recrutement 12 000 instituteurs dont le ton a été donné en 2019 va se poursuivre. Le ministre camerounais en charge de l’Education de Base fait savoirs à ceux qui n’ont pas été retenus au terme de la première vague de recrutement de « garder espoir », apprend-on.
Rappelons qu’avant le sit-in devant le Minedub qui était d’abord empêché par une forte présence policière, ce collectif des instituteurs indignés avait manifesté la semaine dernière devant la Délégation régionale de l’Education de Base du Centre à Yaoundé afin de dénoncer ce qu’ils ont appelé injustice.
Innocent D H
Sur le continent, l’on a dépassé la barre de 200 000 contaminations et pour l’Organisation Mondiale de la Santé, « Même si ces cas enregistrés en Afrique représentent moins de 3 % du total mondial, il est clair que la pandémie s’accélère… ».
Par ailleurs, les différentes organisations internationales ainsi que les ONG s’accordent sur un point : la situation sur le continent est inquiétante. Et alors que les données sont difficilement quantifiables, les autorités gouvernementales des différents pays sont débordées.
Ce que relèvent les ONG présentes en Afrique : « Les gouvernements africains se soucient de la situation, mais ils n’ont pas les outils pour y faire face. Les débats en Europe autour des masques et du gel hydro alcoolique paraissent bien loin de la réalité africaine. Ici, c’est simple, on tâtonne, on marche dans le brouillard, car pour poser un diagnostic sur la situation sanitaire africaine face au coronavirus, il demeure essentiel de pouvoir détecter les cas avérés…
Or, depuis le début de la pandémie, le continent paraît relativement épargné. Mais n’est-ce pas là une simple illusion ? Car le virus infecte et tue aussi en Afrique, où les moyens sanitaires des pays ne permettent pas forcément de détecter correctement les cas, certains patients étant considérés comme atteints du paludisme au lieu du coronavirus ».
Une situation préoccupante
Sur le continent, la distanciation sociale est bien plus difficile à mettre en œuvre qu’ailleurs : les journaliers sont obligés de travailler pour subvenir à leurs besoins, le télétravail est difficile à mettre en œuvre et les assurances maladie ne permettent pas aux populations de rester confinées.
L’exemple camerounais du BIR dans la lutte contre le coronavirus
Au-delà des opérations militaires menées avec brio aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières nationales, le Bataillon d’Intervention Rapide, corps d’élites apporte une aide considérable aux populations qui font face à la pandémie du Covid-19.
Les statistiques font état de 10 000 cas de malades du coronavirus répertoriés et sur le terrain, les Soldats sont en première ligne et font montre de tous feux pour venir à bout de cette pandémie.
Ils ont été vus lors des campagnes de détection du virus auprès de leurs compatriotes notamment dans les campagnes, éloignées des grands centres, pour y rencontrer leurs congénères et procéder à des tests sur les personnes symptomatiques, dans le but de leur offrir les soins nécessaires.
Ce qui a notamment permit de déterminer le nombre réel de cas. Grâce à ses capacités logistiques, le BIR a été l’outil idéal des autorités camerounaises pour une opération d’envergure.
Coutumiers des missions humanitaires, en coopération avec la Croix-Rouge ou d’autres ONG, le BIR offre par ailleurs des consultations médicales gratuites, des médicaments, mais également de l’eau potable et des vivres en quantité. Des livraisons auxquelles s’ajoutent des masques en tissus, visant à arrêter la propagation du virus, mais aussi du savon et du gel hydro alcoolique.
Des actions qui font du Cameroun, l’un des Etats d’Afrique centrale et occidentale en pointe en matière de détection, car elles permettent aux malades d’avoir à disposition, le traitement indiqué.
Un constat optimiste au moment où la crainte de voir une seconde vague épidémique déferler sur le monde apparaît. L’Afrique, parent pauvre de la lutte contre le coronavirus, cherche un moyen de prendre en charge sa part du problème.
L’utilisation d’une force d’élite militaire telle que le BIR apparaît comme une solution pour des pays dont les infrastructures ne sont pas comparables avec celles des pays les plus industriellement développés.
Nicole Ricci Minyem
C’est le constat fait il y a quelques jours au cours d’une descente effectuée sur le chantier par la ministre de l’Habitat et du Développement Urbain accompagnée par son collège des Sports et de l’Education physique
En faisant le tout du site, les membres du gouvernement se sont montrés satisfaits de l’avancement des travaux, d’autant plus qu’il y a eu interruption de plusieurs semaines, à cause de la dissonance de sons entre la première entreprise adjudicataire et le Gouvernement Camerounais :
« Aujourd’hui, je descends avec le ministre des Sports et de l’Education Physiques, je peux dire que je me réjouis de ce que les points critiques sont faits. Tout va bien et tout porte à croire que d’ici Décembre 2020, cette voie sera achevée… Il se passe que sur cette importante voie stratégique, il y’avait deux points critiques. Il fallait un portique qui permette le passage aisé des trains qui traverse ce chenal et aujourd’hui, c’est chose faite et, il y a lieu de s’en réjouir et de se montrer confiant pour la suite ».
En plus de cet espace qui va permettre la circulation pratique des trains, un remblai a été construit sur la rivière qui traverse le site.
La deuxième entreprise ayant soumissionné auprès du Cameroun pour réaliser ce projet avant l’avènement en 2021 de la 6ème édition du championnat d’Afrique de Football (Chan) de même que la Coupe d’Afrique des Nations de football (Can), compétition repoussée à cause de la pandémie du Covid 19, a démontré sa capacité à surmonter.
D’où la satisfaction ministre de l’Habitat et du Développement Urbain – Célestine Ketcha Courtès : « Vous savez que le Cameroun se prépare à accueillir deux compétitions majeures et comme je l’ai relevé plus haut, nous ne pouvons que nous montrer satisfaits de ce que nous avons vu ce jour. Nous nous réjouissons cette route va permettre à ceux qui viennent de l’Est, de l’Ouest et même du Littoral, qui passent par là, puissent directement accéder au stade d’Olembe… ».
Les infrastructures du Chan et de la Can sont pratiquement prêtes
Au fur et à mesure que les mois passent et malgré la présence du Coronavirus qui a été un grand frein dans la réalisation desdites infrastructures, les images de la finalisation des différents stades et autres sommiers, mis en place pour l’organisation de ces grands rendez vous sportifs au Cameroun rassurent.
Il convient toutefois de relever que des inquiétudes subsistent au niveau des routes qui semblent de plus en plus impraticables, de la couverture de l’énergie électrique avec ces coupures intempestives que subissent les Camerounais…
Nicole Ricci Minyem