25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

A en croire nos confrères du journal Le Jour dans une publication en date du 10 juin 2020, l’Université de Yaoundé II-Soa reste déserte malgré l’effectivité des classes. Les amphithéâtres qui sont presque vides laissent penser que les étudiants ont choisi des alternatives autres que les cours en présentiel à cause de la pandémie de Covid-19. 

 

C’est connu de tous, la reprise des classes est effective depuis le 01er juin dernier au Cameroun dans les divers ordres d’enseignement après la trêve imposée par le coronavirus. Cependant, à l’Université de Yaoundé II-Soa, un grand nombre d’étudiants semblent ne pas avoir jusqu’ici fait leur rentrée en présentiel. 

Selon le journal Le Jour, « le campus est clairsemé et très peu fréquenté, en l’occurrence par les étudiants du niveau de licence III, ceux des niveaux I et II n’ayant pas encore repris le chemin du campus. Les cops, très au fait du nombre sans cesse croissant des chiffres du Covid-19 au Cameroun (8 681 cas positifs et 208 décès, chiffres rendus publics par le ministère de la Santé publique), redoutent le risque de contamination, et optent pour des méthodes alternatives pour s’approvisionner en cours ». 

C’est le cas de l’étudiant Heribert Bimi qui s’est confié au journal en ces termes, « je suis revenu à Soa sans le vouloir. Mon père, dès qu’il a appris que toutes les mesures avaient été prises pour que personne ne contracte la maladie au sein du campus, il m’a renvoyé ici. Il paye la chambre et mes études, donc il n’était plus question que je reste en famille alors que la reprise des cours était imminente. Tous les matins, je me rends dans un secrétariat où j’achète des cours dispensés la veille. Je n’y vais pas moi-même parce que rien ne me garantit que ma sécurité sera pleinement assurée ». 

Pour une autre catégorie d’étudiants, il n’est même pas question d’emprunter les moyens de transports en commun pour se rendre dans les amphithéâtres. Elle redoute une éventuelle promiscuité qui augmenterait les risques de contamination de la Covid-19. 

 

Innocent D H 

 

Quelques minutes après la publication de lettre du président du MPDR, Shanda Tonme, le journaliste de Canal 2 et présentateur de l’émission au centre de la colère de l’homme politique réagit. Rodrigue Tongué par sa sortie brève et violente, trahit ce qu’est le vrai visage de ce patron de parti politique qui annonce déjà les germes d’une politique qui souhaite se complaire dans la flatterie et le cirage de pompe.

 

Rodrigue Tongué a la tête sur les épaules. Il est sérein. D’ailleurs, selon lui, c’est en face qu’il y a plus à craindre. Car manifestement Shanda Tonme est de mauvaise foi. Pour le présentateur de « l’Arène », « Tout le bruit que fait Shanda, c'est parce que j'ai refusé de prendre son propre attaché de presse pour le duel. Et donc vendre de la camelote aux téléspectateurs.  S'il veut descendre plus bas que terre, je sors les captures d'écran... ». Le ton est sûr à la limite de la menace de l’homme politique dont la mauvaise foi est mise à nue.

Cette sortie de Rodrigue Tongué nous apprend que pour une émission d’interview vérité où les protagonistes sont réputés ne pas porter les gants pour aborder les sujets qui fâchent, un homme politique qui promet une offre politique nouvelle est en colère parce que le journaliste a refusé de le mettre en face de son chargé de la communication.

Le Pr Jean Claude Shanda Tonme est sorti de ses gongs parce que la réalisation a mis en face de lui un interlocuteur qui avait des « vraies » questions à lui poser. Celui qui prétend être la nouvelle « locomotive » de l’opposition camerounaise s’est trouvé frileux devant les interrogations du Secrétaire Général du MRC. Au point où il a refusé de répondre à des questions importantes.

A l’instar de celle qui lui demandait comment il a fait pour avoir l’autorisation de création de son parti politique dans un environnement où même le jeune loup Cabral Libii n’a pas pu obtenir la légalisation de son parti politique. Il s’était vu obliger d’emprunter un parti qui n’existait que sur le papier, le PCRN. Cette question, le président du MPDR l’a botté en touche. Au point de refuser de répondre aux autres questions de son contradicteur, ce qui a eu pour conséquence d’abréger une rubrique très attendue par les téléregardeurs. Où est l’attitude du démocrate dans tout ceci ? Peut-être la lampe de Diogène nous éclairera. A condition que personne ne devienne cynique.

Shanda Tonme accuse Rodrigue Tongue de l’avoir trompé en invitant le MRC à « L’Arène »


Stéphane NZESSEU

 

Le Tribunal de Première Instance de Yaoundé Centre administratif a condamné Georges Gilbert Baongla à payer aussi une amende de 25 millions de FCFA.

 

Le verdict du Tribunal de Première Instance de Yaoundé Centre administratif dans l’affaire qui oppose Georges Gilbert Baongla à Jean Pierre Amougou est connu depuis hier 10 juin 2020. Celui qui a pris l’habitude de se présenter comme “le fils du Président”, a écopé d’une sentence de 2 ans de prison et d’une amende de 25 millions de FCFA à payer.

A titre de rappel, Georges Gilbert Baongla le Directeur de publication du journal Le démenti était poursuivi pour escroquerie et diffamation. Il y a eu plusieurs plaintes déposées contre lui. L’auteur d’une de ses plaintes est le président Directeur général du groupe L’Anecdote. C’est donc le 29 mai 2019, qu’il a été interpellé à Yaoundé et conduit à la Direction de la police judiciaire à Yaoundé.. Le 03 juin 2019, il a été écroué à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui.

 

Liliane N.

 

Des tas de branchages mis ensembles, sur des morceaux de bois qui tiennent lieu de poteaux et la toiture est constituée des mêmes matériaux auxquels on a ajouté des plastiques.

 

Pendant le week end, afin de préserver leur « salle de classe, les élèves prennent des épines qu’ils mettent tout autour. Lorsqu’on entre, on voit un sol en terre battue et ce sont des troncs d’arbre grossièrement travaillé qui servent de tables bancs aux enfants.

L’un des fils de cette localité affirme que : « Partout dans le grand Nord, 90% des écoles sont ainsi de ce côté, surtout dans les villages  et quand je donne ce pourcentage, c’est pour dire que les 10% qui restent ce sont les écoles construites dans les centres urbains. Le responsable ici c’est l’Etat et qui dit Etat, dit gouvernement… Nous allons construire deux salles de classe dans les tous prochains jours».

Des images qui font froid au dos, car il est incompréhensible qu’en 2020, avec toutes les élites que comptent le Septentrion, qu’on  soit confronté à cette réalité. Qu’est ce qui peut expliquer que face à ce genre de situation, les populations qui détiennent le pouvoir de sanctionner, choisissent de reconduire les mêmes « élites » politiques alors que ces dernières, depuis fort longtemps ont prouvé leur incapacité ?

La responsabilité des populations mise en exergue

Comment un adulte, en pleine possession de tous ses sens, peut choisir de faire l’autruche, accepter que de temps en temps, on vienne lui faire quelques dons et refuser catégoriquement d’accepter le changement ?    

Comment comprendre que ce peuple, qui détient le pouvoir de sanctionner refuse catégoriquement de le faire et confie son avenir et celui de sa descendance entre les mains des politiques qui ont prouvé qu’ils sont parfaitement incapables de faire quoi que ce soit afin d’améliorer leurs conditions de vie ?

Comment expliquer que, bien que conscients d’être utilisés comme « bétail électoral », ceux qui ont en âge de voter courbent l’échine, refusant de s’affranchir du joug de l’ « esclavage » parce que de temps en temps, on reçoit des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient ?

Comment comprendre que des Camerounais, dont l’intelligence et la sagesse sont loués dans le monde entier, refusent de prendre leur destin à main en intégrant le fait qu’ils méritent mieux ?  

 

Les réactions

Jacques Bidio : Quelle est la procédure de construction d'un bloc de salles de classes dans une localité ? Comment se prépare la planification budgétaire et d'où part-elle? Qui assurent le suivi exécution à part les administrations techniques ? Quel rôle joue la population ? Et les politiques même de l'opposition que font-ils?

Jules Amougou : En tout cas c'est déplorable, quand je pense que même au États-Unis ils y'a des quartiers comme la briqueterie. Qui veut dire que le système Biya à fait de son mieux mais pas assez. C'est pourquoi il est grand temps de passer la main, 2025 ou avant n'est plus loin, allons inonder les listes électorales jusqu'au 31 août 2020.

Maxime Bolo : La seule solution face à toute cette misère, c'est d'aller vous inscrire massivement aux élections de voter en âme et conscience le moment venu, de surveiller votre vote et de renverser la quasi monarchie du régime en place....Cessez de vous indigner et agissez.... Parce que dans toutes les 10 régions du Cameroun, il y a des écoles pareilles.

Atangana Eba : Même à l'est il y a pareille école....dans les 10 régions du pays.....les besoins dans le secteur éducation sont énormes....avec. La politique de multiplication. Des écoles....vous pouvez accompagner ces écoles en soutenant les APEE dans la construction des salles de classe adaptées, le paiement des enseignants et l'octroi des tables bancs

Ludo : Tout peuple a les dirigeants qu'il mérite. Un peuple qui refuse de prendre son destin en main, ne mérite pas que quelqu'un se sacrifie pour lui et ne mérite même pas la pitié de Dieu.

Les pères défenseurs de la libération de ce pays des mains des colons se seraient retournés dans leurs tombes, voyant que leurs sacrifices avaient été pour rien. Alors, ne faisons rien et subissons…

 

Nicole Ricci Minyem

 

Interrompu dans leur élan il y’a quelques jours dans la cité économique du Cameroun, après le refus de la version donnée par le ministère de la Défense concernant le décès de ce Camerounais, Aristide Ekambi - président de la corporation au Littoral s’explique.  

 

« Nous souhaitons que la justice dise le droit…

Nous commençons par préciser qu’il n’a jamais été question d’organiser une marche à Douala ce jour 09 juin 2020, d'aller à un affrontement avec les forces de maintien de l'ordre. Notre action  consistait informer nos membres de la décision de  remettre un courrier adressé au Chef de l’Etat sous pli fermé à  M. Le Gouverneur de la Région du Littoral ou à son collaborateur désigné pour transmission. Nous devons ensuite les retrouver pour leur rendre compte

Pour cela, nous avons pris la peine d’informer les services de la Région de notre venue. . Grande a été notre surprise de constater que le lieu choisi pour échanger avec les camarades est quadrillé par les forces de maintien de l’ordre. Ceci bien avant notre arrivée. A la région (service du Gouverneur), les camarades qui s’y sont rendus pour déposer le courrier ont été éconduits. Mais, nous restons sereins et unis car, nous servons une cause noble et nous avons le droit d’exprimer librement nos opinions. 

Nous félicitons tous les camarades (hommes et femmes) qui ont répondu  à cet appel et nous leur demandons de rester sereins.

Nous remercions aussi le Bureau Exécutif National pour son encadrement.

L’action engagée ce jour nous a permis de mesurer l’étendue de la mission qui est la nôtre : Défendre les droits  et assurer la sécurité des travailleurs de médias en général et nos membres en particulier.

Notre ambition consiste à susciter de nouvelles vocations et semer de l’espoir en ces jeunes qui rêvent de pratiquer le plus beau métier du monde dans notre pays.  C’est pourquoi nous allons utiliser tous les canaux légaux pour continuer à réclamer qu’une commission d’enquête indépendante soit mise sur pied et que toute la lumière soit faite sur l’arrestation, l’incarcération et la mort du citoyen camerounais, membre de notre syndicat le camarade Samuel Wazizi.

Nous souhaitons que la justice dise le droit. Que la solidarité de tous soit la garantie de la sécurité de chacun ».

En attendant les résultats de l’enquête prescrite par le Chef de l’Etat Camerounais, nombreux sont ceux qui affirment que l’homme qui est au centre de l’actualité depuis quelques jours n’était pas un journaliste, car travaillant pour une radio communautaire, en tant qu’animateur.

Ils se basent sur les textes de loi, régissant le fonctionnement de ces outils de communication.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Leur procès s’est ouvert ce Mardi au tribunal militaire de Yaoundé et, la première partie était consacrée aux dispositions préliminaires avant les débats dans le fond.

 

D'après le compte rendu des avocats de la défense, trois (3) militaires, notamment le sergent Baba Guida, le gendarme Cyrille Sanding Sanding et le soldat de première classe Gilbert Haranga, et dix sept (17) membres des comités de vigilance dont Maxwell Tata Nfor encore appelé Bullet sont devant la barre. Ils sont jugés pour violations de consignes, assassinat en groupe et destruction des biens en coaction.

Retour sur les faits

Le rapport de la commission d’enquête exigée par le Président de la République deux mois après cette attaque a établit que :

Le Chef de Bataillon Nyiangono Ze Charles Eric, Commandant du 52ème  Bataillon d'Infanterie Motorisée (BIM), connaissant la sensibilité de la zone de Ngarbuh, où existent de vives tensions intercommunautaires, n'a pas personnellement supervisé l'opération menée par ses hommes.

Le Sergent Baba Guida a associé des civils armés à une opération militaire, n'a pas maîtrisé ses hommes au cours de ladite opération, a ordonné l'incendie de maisons et volontairement travesti le compte rendu de l'opération et son bilan.

Le Gendarme Sanding Sanding Cyrille a participé à une opération ayant causé la mort de plusieurs personnes et des incendies de maisons.

Le Soldat de 1ère  classe Haranga a participé à une opération ayant causé la mort de plusieurs personnes et des incendies de maisons.

Les dix membres du comité de vigilance engagés à Ngarbuh 3, non encore identifiés ont participé à une opération ayant causé la mort de plusieurs personnes et des incendies de maisons.

Les mis en cause sont bel et bien vivants

Contrairement à ce que certains acteurs politiques ont véhiculé comme information, voulant jeter l’opprobre sur tous ceux qui ont pris part à l’enquête mais beaucoup plus sur l’Armée Camerounaise, les trois militaires étaient bel et bien présents au tribunal militaire de Yaoundé, afin de répondre des faits qui leurs sont reprochés.

Ce ne sont pas des soldats décédés depuis longtemps, sur le champ des batailles à qui on a voulu coller les faits, dans l’optique de « procéder à une parodie de jugement pour apparaître comme un Etat de Droit aux yeux du monde… ».  

Le décès des civils, victimes collatérales tombées sous les balles des militaires dans ce département du Donga Mantung, avait suscité une forte émotion dans l'opinion nationale et internationale.

Cependant, bien que cela ne change rien à leur peine, les familles des victimes ont déjà reçu le soutien financier promis par le Chef de l’Etat et les personnes ayant causé la mort des leurs passent désormais devant les juridictions compétentes afin de répondre de leurs actes.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le ministre camerounais de l’Administration territoriale (Minat) a rendu public ce 10 juin 2020, un communiqué invitant les encadreurs du pèlerinage à la Mecque de s’abstenir de collecter des fonds destinés aux inscriptions des pèlerins. Paul Atanga Nji relève l’incertitude qui plane sur la participation des compatriotes camerounais à l’édition 2020 du Hadj compte tenu de la menace sanitaire due au Covid-19. 

 

Décidément, le spectre du coronavirus n’épargne aucun secteur au Cameroun. Sont aussi frappées de plein fouet par cette pandémie, les confessions religieuses sans distinction. Elles sont obligées de restreindre certaines activités importantes de leur calendrier. Ainsi, en ce qui concerne la communauté musulmane, c’est encore une incertitude qui plane sur la tenue de l’édition 2020 du pèlerinage à la Mecque. 

En effet, le ministre de l’Administration territoriale vient de signer un communiqué qui rappelle toute l’incertitude qui entoure le cinquième pilier l’Islam. Dans son communiqué radio presse, Paul Atanga Nji indique, « le ministre de l’Administration territoriale, par ailleurs président de la Commission nationale du Hadj, porte à la connaissance de la communauté musulmane qu’en raison de la pandémie de Covid-19 ayant entraîné des restrictions aux mouvements des personnes à travers le monde, de fortes incertitudes planent sur la participation de nos compatriotes au Hadj 2020 dans les Lieux Saints de l’Islam ». 

C’est d’ailleurs à juste titre que le Minat demande, « à tous les encadreurs de s’abstenir de collecter des fonds pour l’inscription des pèlerins au Hadj 2020 ». Le communiqué du membre du Gouvernement poursuit, « la Commission nationale du Hadj reste en contact permanent avec l’Ambassade du Royaume d’Arabie Saoudite. Elle informera la Communauté musulmane nationale de l’évolution de la situation en temps opportun ». 

 

Innocent D H

 

Dans la capitale du Cameroun, des internats et établissements scolaires qui hébergent des élèves s’arriment à la lutte contre la Covid-19. Ils viennent de renvoyer leurs locataires en famille. Cas pratique, le Collège La Retraite de Yaoundé où il règne le 08 juin dernier un air de vacance.  

 

L’internat du collège Stoll d’Akono logé au sein du Collège La retraite a fermé ses portes. C’est la résultante d’une décision signée par l’archevêque métropolitain de Yaoundé, Mgr Jean Mbarga dans le cadre de la croisade contre la pandémie de Covid-19

Selon les explications du principal de l’école, père Clément Nkodo Manga, « on a accueilli les élèves qui auraient un parent à Yaoundé. On les encadre et ils ne payent absolument rien. Par ailleurs, dans l’archidiocèse, nous avons un petit séminaire et comme tous sont internes, nous les avons délogés d’Akono pour les recaser au collège Mgr Jean Zoa ». 

Pour cette fin d’année scolaire, l’établissement accueille une quarantaine d’élèves admis en classes d’examen faisant un effectif total de 1 500 candidats aux examens officiels, gonflant ainsi les chiffres dans les salles de classe. Le nombre de 24 élèves au maximum par salle de classe devient difficile à respecter dans un tel contexte. 

« On ne pouvait pas uniquement avoir 24 élèves dans de grandes salles. Nous avons adressé une lettre officielle à qui de droit afin de lui faire comprendre qu’avec l’arrivée de nouveaux élèves nous mettrons 24 à 40 par classe la plus grande avec 46 enfants », précise en outre le principal. 

Scénario presque similaire se laisse découvrir au Collège François-Xavier Vogt qui accueille dans son établissement les pensionnaires du Collège Saint Joseph de Messa Mvele. A en croire les éclairages du père Nkodo Manga, les élèves de nationalité étrangères (gabonaise et centrafricaine) qui n’ont pas pu rallier leurs différentes familles suivent normalement les cours dans ces internats sous un encadrement rigoureux. 

 

Innocent D H

 

Les deux hommes qui avaient en leur possession 3,5 kg de pointes d’ivoire coupées en six morceaux et dissimulés dans un sac, ont été appréhendés sur la route du camp Crtv, de la ville de Bertoua. Leur arrestation a été rendue possible grâce à la l’opération menée par des agents de la Délégation régionale des Forêts et Faune de l’Est en collaboration avec la Gendarmerie nationale et l’assistance technique d’une organisation chargée de l’application des lois sur la faune (LAGA).  

 

De sources crédibles, le premier trafiquant d’espèces sauvages dont la notoriété ne fait l’ombre d’aucun doute a été arrêté en possession illégale de pointes d’ivoire à Bertoua dans la région de l’Est du Cameroun. En ce qui concerne le second trafiquant, c’est lors d’une opération conduite par des agents de la Délégation régionale des Forêts et Faune de l’Est à la suite d’enquêtes sur le trafic d’espèces sauvages dans les régions de du Nord et de l’Est, et en République centrafricaine. 

L’on apprend que l’un des trafiquants s’est rendu de Kentzou à Bertoua, avec les pointes d’ivoire où il a rencontré son complice. Par la suite, les deux ont tenté de vendre le produit illicite. Pour dissimuler les pointes, un sac militaire a servi de support. Les trafiquants estimaient alors que ledit sac devrait leur faciliter le transport échapper à d’éventuels contrôles. 

Le trafiquant notoire qui serait un ancien comptable dans une agence de transfert d’argent à Kentzou, était dans le viseur des agents des forêts et de la faune de l’Est, depuis plusieurs mois. Il avait été au centre de nombreuses activités fauniques illégales dans cette région confie une source sûre. 

Les indices d’enquêtes préliminaires révèlent qu’il est impliqué dans un vaste réseau de trafiquants d’espèces sauvages opérant dans les régions du Nord et de l’Est du pays qui s’étend au-delà des frontières et couvre la sous-région. Des enquêtes diligentées après son arrestation permettent d’observer qu’il est aussi connu dans plusieurs villes (Kentzou, Mpaka, Lolo et Panda) en lien avec le commerce illégal de l’or. Ces deux suspects devront répondre de leurs actes prochainement à la prison centrale de Bertoua. 

Les éléphants sont totalement protégés, par conséquent, il est illégal de tuer ou de faire le commerce de leurs parties. Ainsi, la loi de 1994 sur la faune interdit le braconnage et le trafic d’espèces sauvages. Elle sanctionne toute personne trouvée en possession de parties d’une espèce sauvage protégée. Cette personne est considérée comme ayant tué l’animal et est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 3 ans et/ou du payement d’une amende pouvant atteindre 10 millions de FCFA. 

 

Innocent D H

 

C’est sur les collines de Nkol – Nyada que les députés de la 10ème législature se sont retrouvés afin de tabler sur les questions qui seront soumises à leur attention, au cours des quatre prochaines semaines

 

Comme de coutume, la rentrée parlementaire de ce Mercredi a connu la présence de nombreux membres du Gouvernement ainsi que les représentants des Corps diplomatiques et autres représentés à Yaoundé.

Le principal point à l’ordre du jour, était l’allocution du président de la chambre basse du parlement Camerounais, qui est entre autres revenu sur :    

Le Projet de construction du nouvel immeuble siège

A cet effet, Cavaye Yéguié Djibril affirme que « Le chantier évolue normalement, depuis la pose de la première pierre il y’a six mois. Le site est déjà libéré à hauteur de 90% ».

Crise sanitaire

C’est l’un des points sur lesquels s’est appesanti Cavaye Yeguié Djibril : «  Le Cameroun, notre pays, tout comme pour le reste du monde continue d’être fort malheureusement sous la menace d’une crise sanitaire sans précédent, du fait de l’épidémie du Corona Virus. Cette terrible pandémie poursuit son œuvre dévastatrice, semant encore et encore mort et désolation dans les familles…

Certes, depuis lors, des avancées ont été constatées. Face à la menace, les pouvoirs publics, tout en annonçant quelques mesures d’assouplissement ont renforcé leur stratégie de riposte, qui se décline à ce jour, à dix neuf mesures.

De nombreux cas de guérison ont été recensés. Dès lors, il existe un réel espoir quant à un traitement préventif ou curatif, du Covid – 19. Des initiatives endogènes se multiplient à cet effet… ».

L’importance du discours du Chef de l’Etat le 19 Mai 2020

Tout en se voulant rassurant, selon le président de l’Assemblée nationale, l’adresse de Paul Biya est « A coup sûr a permis de rabattre le caquet à certains sceptiques. Ceux là qui ont mis en doute, la volonté du Chef de l’Etat de s’impliquer personnellement dans la gestion de la terrible pandémie. Au-delà des joutes politiques politiciennes, ce message aura été fédérateur, amenant les populations à se sentir solidaires, unies plus que jamais face à un ennemi commun... ».

L’Union sacrée

Il est question de combattre le corona virus. Une lutte qui interpelle tout le monde. Pour Cavaye Yéguié Djibril, en plus de ce qui a été fait dès le lancement du Fonds de Solidarité du Président de la République, sans oublier les initiatives personnelles menées par les représentants du peuple, «  Une initiative d’ensembles des députés de la nation est envisagée et elle sera consacrée dans les prochains jours », sans que ne soit tenue compte, les chapelles politiques des uns et des autres.

Dans cette allocution, le président de la chambre basse du parlement Camerounais n’a pas manqué de saluer l’implication du personnel soignant, celle des Forces de maintien de l’ordre et de saluer la grande capacité de résilience dont le Cameroun a toujours su faire preuve face à l’adversité et aux crises d’envergure.

Au cours de cette plénière d’ouverture, certains députés ayant choisi les mairies, ont été remplacés par d’autres :

Udc : Mme Jiha Tankoua Peyou Odile Clarisse remplace l’honorable  Patricia Ndam Njoya

Fsnc : Mr Abiassou Ernest remplace l’honorable Ousmanou Sa’Aly

Mr Almadou Mohamadou remplace l’honorable Boubakary Djidda.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Page 387 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01