Ainsi s’est exprimé, le Cardinal sur les antennes de Radio France internationale (Rfi). C’était ce dimanche 15 novembre, une première sortie du prélat depuis sa libération le 06 novembre dernier, après avoir passé une nuit entre les mains des séparatistes dans la région du Nord-Ouest en crise.
A nos confrères de Rfi, le cardinal Christian Tumi a confié : « Ils voulaient savoir quelle était mon opinion sur la forme du gouvernement du pays. Je leur dis : c’est le fédéralisme. Ils ont dit que je fasse tout pour le southern Cameroon. Je leur ai dit non, que j’étais comme eux, un jeune homme à la réunification et que nous avions la paix. Je crois que c’est au Chef de l’Etat maintenant de faire quelque chose et je crois qu’il peut le faire, c’est-à-dire déclarer l’amnistie pour qu’il y ait la paix et que les enfants aillent à l’école. Il faut que l’armée rentre dans ses casernes et que ces garçons-là déposent les armes ».
Signalons que c’est officiellement pour la première fois que le cardinal s’exprime après sa libération. Enlevé le 05 novembre dernier, par des hommes armés sur la route Bamenda-Kumbo dans la région du Nord-Ouest, il a été libéré le lendemain. Sur Rfi, l’archevêque émérite indique avoir été traité avec considération par ses ravisseurs. Il a en outre exhorté le Président de la République à mettre en œuvre des mesures d’apaisement pour un retour de la paix dans la partie anglophone du Cameroun.
Rappelons que le Cardinal Christian Tumi s’est toujours identifiés par ses propositions pour une sortie pacifique de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’homme de Dieu âgé de 90 ans, a plusieurs fois émis le vœu d’organiser une conférence générale pour les anglophones, soutiennent des sources crédibles.
Innocent D H
Les communicants du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais sont absents depuis ce jeudi 12 novembre 2020 des plateaux de la télévision bleue de Douala.
Au départ les téléspectateurs de la télévision de Douala ont pensé à une boutade, ou encore à une mesure qui ne concernait que les émissions de la semaine et précisément « Equinoxe Soir ». Mais, jusqu’à ce week-end les communicants du RDPC ne se sont pas présentés sur les plateaux de Equinoxe Télévision. On se souvient que c’est le mardi 10 novembre que la menace de ne plus intervenir sur les plateaux d’Equinoxe Tv a été émis. C’est l’honorable Samuel Moth, député RDPC au parlement qui, alors qu’il fustigeait cette affaire de vraie ou fausse machination autour du témoignage de Stéphanie Djomo, demandait à la chaîne de télévision de reconnaître son tort et de présenter ses excuses aux camerounais, sinon le RDPC ne viendrait plus sur ses plateaux.
Finalement le Professeur Boyomo Assala a mis à exécution cette menace. Depuis le jeudi 12 novembre, les communicants du RDPC sont absents des plateaux de la télévision bleue de Douala. Et ce jour, Serge Alain Ottou avait décidé de laisser vide le siège réservé au représentant du RDPC. « Cette chaise devait être occupée par Jacqueline Koyock du RDPC. 5 mins avant le début de l'émission, elle me fait dire que le professeur [Boyomo, Ndlr] a décidé de la suspension des interventions du RDPC chez nous. Je vous reprends ce qu'elle m'a dite » A confié le présentateur de Equinoxe Soir.
L’absence du parti du flambeau s’est confirmé les jours d’après jusqu’aux débats du dimanche. Seulement, les journalistes d’Equinoxe se demandent en quoi le RDPC se sent il concerné par un témoignage d’une camerounaise sur une station de télévision ? En quoi les propos de cette dame heurtent le parti de Paul BIYA ? Ce d’autant plus que même si des soupçons pèseraient sur la sincérité de ce témoignage, la dame jouit encore de la présomption d’innocence et un procès viendra clarifier si oui ou non elle est coupable. De toute évidence, la réaction du service de communication du RDPC semble prématurée.
Une position qui est celle du Professeur Charlemagne Messanga Nyamding, par ailleurs membre de cette commission de communication. Pour le membre du comité central du RDPC, Le professeur Boyomo Assala usurpe une position et un droit qui n’est pas le sien. En l’état actuel, cette décision est le fruit de sa seule volonté. Et il ne s’agit pas d’une décision officielle du parti.
Stéphane NZESSEU
Richard Bale le Haut-Commissaire du Canada au Cameroun, pense que rendre les régions anglophones plus autonomes contribuerait à résoudre la crise.
Richard Bale le Haut-Commissaire du Canada au Cameroun a accordé une interview aux journaux The Post et The Guardian Post. Au cours de cette interview, le Diplomate qui a récemment fait une descente dans les régions du Sud-Ouest et du Littoral, a déclaré qu’il faut que les zones anglophones soient plus autonomes. En demandant aux parties prenantes au conflit de travailler pour une solution durable, le Haut-Commissaire du Canada au Cameroun affirme qu’on devrait laisser plus de latitude aux anglophones pour gérer leurs affaires.
Parlant de la forme que l’Etat doit avoir, Richard Bale le Haut-Commissaire du Canada au Cameroun a indiqué qu’il ne lui revient pas d’apporter des suggestions à ce niveau. Même s’il aurait un penchant pour le fédéralisme. «J’hésite à dire que le fédéralisme est la meilleure solution pour le Cameroun. Ce n’est pas à moi de le dire, mais je pense que les gens sont un peu distraits par les étiquettes », a-t-il déclaré.
Le Diplomate canadien recommande au gouvernement de faire preuve de plus de souplesse pour qu’on puisse arriver à résoudre le conflit anglophone. «Il faut beaucoup de temps pour résoudre une crise de cette nature. Mais il faut faire preuve de souplesse… Logiquement parlant, le gouvernement doit lui aussi faire preuve de souplesse dans la manière dont l’État fonctionne», a-t-il ajouté.
Liliane N.
Le Président du Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) réagissant ce lundi matin sur les antennes d’ABK radio, a tenu à préciser qu’il y a beaucoup de pratiques dans nos médias qui s’éloignent de la pratique et de la déontologie journalistique.
Le Président du SNJC réagissais ce matin sur les questions d’Ethique et de Déontologie dans la pratique du métier de journalisme au Cameroun. L’entretien fait suite aux récentes actualités concernant la chaîne de télévision Equinoxe. On se souvient que lors d’une émission dédiée aux questions de femmes, « paroles de femmes », une intervenante, Stéphanie Djomo a été accusée d’avoir menti sur le témoignage de sa présence à Kumba au début de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Aujourd’hui, cette dernière est derrière les barreaux de la prison centrale de New Bell à Douala. Dans la foulée, le ministre de la communication a commis un message où il demande à la télévision de Douala de suspendre certaines de ses émissions.
Apportant son point de vue d’expert dans des questions de pratique de journalisme, Denis Kwebo note un ensemble de fait qui interrogent sur une supposée organisation de cette émission à des fins inavouées. Selon lui, il faut interroger la distance entre le présentateur et les invités quand ceux-ci arborent tous la même tenue. Denis Kwebo questionne aussi le fait que la présentatrice attitrée de cette émission a été changée à l’occasion de cette seule émission, mais aussi, il parle de théâtralisation quand Esther Maelle se laisse aller à ses émotions pendant le récit des invitées.
Mais Denis Kwebo va estimer qu’il ne faut pas faire de fixation sur la situation d’Equinoxe TV. C’est alors qu’il soulève un autre fait qu’il considère comme une incongruité. « Je ne peux pas accepter qu'on fasse une fixation sur équinoxe tv. Nous avons sur canal2 avec l'arène, la rubrique le duel on fait venir un invité qui va poser des questions à un autre. En journalisme ce format n'existe pas. On n’a pas encore trouvé ceci où un profane interroge l'invité... La Télé, radio c'est des endroits où il faut du sérieux. » Pour le journaliste, il est impossible de parler d’interview lorsqu’une personne sans titre précis questionne un invité. Et si ce n’est pas une interview, le journalisme n’a pas encore trouvé de nom pour cette situation de fait. Des pratiques douteuses comme celles-là, Denis Kwebo estime qu’il y en a à profusion dans les radios et télés du Cameroun.
Stéphane NZESSEU
Le Président du MRC, par ailleurs avocat au barreau du Cameroun est solidaire de la situation qu’ont vécu ses collègues le 10 novembre 2020 au Tribunal de Première Instance de Douala Bonanjo.
C’est six jours plus tard que le président du MRC réagit à la brimade infligée aux avocats par les policiers et gendarmes de la République. Lui qui est souvent si prompt à réagir aux différents sujets qui rythment l’actualité socio-politique du Cameroun et du monde a pris du retard cette fois. Retard, ou recul, Maurice Kamto exprime sa compassion et sa consternation.
« C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris les évènements survenus le 10 novembre dans la salle d’audience du Tribunal de grande instance de Douala-Bonanjo. Il est fort troublant que des avocats en robes aient été victimes de violences du fait d’éléments armés du Groupement Mobile d’intervention. J’adresse mes vœux de rétablissement aux avocats dont l’intégrité physique a été entamée. »
Il n’y a rien de plus grave pour salir l’image de l’Etat u Cameroun à l’international. Le gouvernement toujours prêt à tordre certains acteurs des médias et de la scène politique en leur rappelant en tout temps qu’ils sont ceux qui présentent le Cameroun sous un mauvais jour à l’international, par ces agissements doit pouvoir se regarder dans une glace et reconnaître qu’au final, c’est lui qui ternit le plus l’image de notre pays aux yeux de la communauté internationale.
Les princes du palais ne sont pas des citoyens ordinaires. C’est dire que si le citoyen en temps normal peut bénéficier d’une certaine présomption de bon comportement, ce sera plus encore pour le gardien de la légalité des actes et de la moralité de la société que sont les avocats. De ce point de vue, rien ne peut justifier le comportement barbare des forces de l’ordre sur des avocats en robe et qui plus est, dans l’entre sacré d’une salle d’audience dans un palais de justice.
Pour Maurice KAMTO, « entre défenseurs de loi au service de la justice, rien ne saurait justifier le recours à la force, a fortiori dans le temple de la justice. Il s’agit d’évènements regrettables dont les conséquences sont déjà, en l’état, gravement dommageables pour l’image de notre pays. Ils marquent malheureusement une étape de plus dans la banalisation de la violence au Cameroun et annoncent, s’y on n’y prend garde, une fracture fondamentale dans le socle des valeurs dans ce pays. Il est par conséquent important que toute la lumière soit faite sur ces évènements, que toutes les responsabilités soient établies, gage d’un retour à la sérénité entre les acteurs de la chaine judiciaire. »
Stéphane NZESSEU
C’était au cours d’une séance plénière présidée par Cavaye Yeguié Djibril.
Le premier autorise le Président de la République à ratifier l’Accord de Coopération en matière de Police Criminelle entre les Etats de l’Afrique Centrale, signé le 18 Septembre 2015 à Yaoundé
Cet Accord, qui révise celui signé le 29 Avril 1999, a pour objectif de créer au niveau de la Sous Région Afrique Centrale, un espace régional de coopération policière et, d’instituer dans ce cadre, un mécanisme dynamique pour le fonctionnement des structures mises sur pied à cet effet, pour la facilitation de la coopération ;
Ledit Accord donne en outre la possibilité à la Police d’un Etat membre d’obtenir dans de brefs délais, la remise d’un malfaiteur en fuite ou d’un bien saisi dans l’un des Etats parties ; Il facilite par conséquent les investigations criminelles tout autant qu’il permet de contourner les lourdeurs de la procédure traditionnelle d’extradition.
Plusieurs innovations ont été relevées, dans le document soumis à l’attention des élus de la Nation ce Lundi, notamment :
L’exigence formelle d’une demande de remise du malfaiteur, caractérisé par un exposé sommaire des faits objet de la demande ; la qualification légale des faits ; des extraits des dispositions légales visées…
Le second projet de Loi porte sur l’autorisation octroyée au Président de la République de ratifier l’Accord de coopération en matière de migration entre le Gouvernement du Cameroun et le conseil fédéral Suisse.
Cet accord, qui vise particulièrement le rapatriement et la réinsertion des migrants irréguliers, tout en respectant leur Droits Humains. Il est accompagné des mesures d’aide individuelle et structurelle au retour des migrants qui ont trait à :
La prise en charge des frais de retour de la personne inscrite dans le cadre d’un retour volontaire vers son pays d’origine – L’octroi d’une aide financière à la réinstallation d’un projet individuel – L’octroi d’une aide au retour pour des raisons médicales…
Un troisième Projet de Loi autorisant le Président de la République à ratifier l’Accord entre le Gouvernement de la République du Cameroun et le Gouvernement des Emirats Arabes Unis, relatifs aux services aériens entre leurs territoires respectifs, et au-delà, signé le 10 Mars 2020 à Dubaï…
Le quatrième Projet de Loi, qui porte loi en règlement, pour l’exercice 2019. Elle aurait, de l’avis du Gouvernement, été exécutée dans un contexte économique difficile aussi bien au plan national qu’international.
Des exemples cités dans le document :
A l’international
Le ralentissement de l’activité économique, dû à l’accentuation des obstacles au commerce, aux tensions géopolitiques et à la faible productivité dans les pays avancés ;
La baisse du taux de croissance mondial des pays avancés, qui est passé de 2,3 % en 2018, à 1,7% en 2019 ;
En Afrique Subsaharienne, la stabilisation de la croissance à 2,3% en 2019 comme en 2018…
A l’intérieur du triangle national
La persistance de la crise sécuritaire dans les Régions du Nord et du Sud Ouest, ainsi qu’à l’Extrême Nord ;
L’accélération du processus de Décentralisation avec l’adoption de la Loi portant Code générale de la Décentralisation ;
La poursuite du démantèlement tarifaire lié aux APE…
Le dernier Projet de Loi déposé au cours de la séance plénière de ce Lundi autorise le Président de la République à procéder à l’adhésion du Cameroun au Protocole Additionnel de Nagoya - Kuala Lumpur sur la responsabilité et la réparation relative au Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques, adopté le 15 Octobre 2010 au Japon.
Nicole Ricci Minyem
L’avocat au barreau du Cameroun n’a pas pu se contenir après la sortie de l’ancien bâtonnier de l’ordre, Me Charles Tchoungang, invité de l’émission l’arène sur Canal 2 ce dimanche.
Au cours de son intervention, Me Charles Tchoungang remet en question la qualité de la formation des avocats au Cameroun. Des tares dans la formation qui seraient la raison des griefs qu’on reproche aujourd’hui à ces maîtres de la procédure. Un argument que ne partage pas Me Ntimbane.
Pour lui « les Avocats camerounais sont parmi les plus compétents de l'espace francophone. Je le dis parce que j'ai le grand avantage de voir passer ici à Paris, les Avocats de plusieurs nationalités dont des confrères camerounais. Les Avocats camerounais sont très futés, plaident bien et surtout très assis dans la connaissance juridique pure. Ils font partie de la classe sociale la plus bien formée du Cameroun. »
Pour preuve, plusieurs avocats camerounais ont remporté des prix de concours de plaidoiries en France. A l’instar de Me Michèle Ndocky, Ipanda et bien d’autres. A côté de ces noms, il faut également souligner que plusieurs avocats sont partis du Cameroun pour se faire une place au sein de plusieurs cabinets en France. Me BOMO renchérit et rappelle le talent de plusieurs jeunes avocats bien connus « De quelle compétence parlez-vous quand vous suivez des jeunes Avocats comme Maître Roland Diewou, manier avec aisance la rhétorique et le droit ? Et Dieu seul sait, s'ils sont nombreux ces confrères camerounais formés en cabinet avec autant de talents et de prégnance ! Les Avocats camerounais formés en cabinet, n'ont rien à envier à leurs confrères de France ou d'autres pays, formés dans des écoles d'avocats, même s'il est important d'avoir des écoles d'avocats, pour asseoir certaines connaissances professionnelles et surtout déontologiques. »
Me christian Ntimbane rappelle à Me Charles Tchoungang ce qui fait le véritable avocat. « Ce qui fait l'avocat, ce n'est pas l'école d'Avocat, mais la pratique, la confrontation aux dossiers. L'école d'Avocat n'a pas pour vocation comme vous semblez le présenter d'être une faculté de droit bis, qui apprendrait le droit aux Avocats, mais plutôt un centre de préparation théorique à l'exercice professionnel.
Et à ce niveau, le jeune Avocat camerounais a un plus. Dès sa prestation de serment comme Avocat stagiaire, il est lancé dans l'arène. Il porte la robe et commence à plaider tout seul les dossiers devant les juridictions. Ce qui n'est pas possible pour les élèves Avocats dans un pays comme la France; qui ne portent même pas de robe durant leur formation.
À la fin de son stage, le jeune Avocat camerounais a déjà 02 bonnes années d'exercice professionnel au compteur. Il est déjà suffisamment aguerri pour défendre et porter seul son cabinet. Ce que n'aura pas connu le jeune Avocat d'un Barreau français, qui durant un stage en cabinet de 06 mois, n'aura véritablement pas pris la main. La formation des Avocats en cabinet auprès d'un maître de stage, obéit à la tradition séculaire de la transmission du savoir par le maître à l'apprenti. Car après tout, l'Avocature est un art. L'Avocat va ressembler à son maître, son parrain, qui lui enseignera les rudiments du métier. »
D’après Me Ntimbane, on devrait aller chercher les causes des dérapages qu’on rencontre dans le corps, non dans la formation, mais dans la précarité ambiante au Cameroun de manière générale et dans la profession en particulier.
Stéphane NZESSEU
Franck Happi a été convoqué à la Police Judiciaire suite à une plainte du Général Pierre Semengue le président de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun.
Ce lundi 16 novembre 2020, Franck Happi le président des clubs d'Elite du Cameroun par ailleurs président de l'Union sportive de Douala passera à la Direction de la Police Judiciaire, précisément à la sous-direction des Enquêtes criminelles de Yaoundé. La lettre de convocation que nous avons consultée et qui est signée par le Commissaire divisionnaire Jacques Dili Directeur de la Police judiciaire indique que, le Général Pierre Semengue a déposé une plainte contre l’interpellé.
La plainte a également été déposée contre le dénommé Owona Gaspard Alexandre et d’autres personnes. Le motif de la plainte est coaction d’organisation d’une manifestation publique après notification de l’interdiction légale et rébellion. Il est dit dans la lettre de convocation que le Franck Happi a le droit d’être assisté par le conseil de son choix.
La plainte du Général Semengue s’inscrit dans la même lignée du conflit que la Ligue de Football professionnel du Cameroun (Lfpc) a avec la Fecafoot. M. Happi et les 17 autres représentants de clubs ayant pris part à la réunion sus mentionnée, disent avoir obtenu l'autorisation du sous-préfet de Mbankomo.
On sait que certains responsables de clubs comme Franck Happi pensent qu’il revient à la Lfpc de se soumettre. Pourtant ; le Tribunal arbitral du Sport l’a réhabilitée dans ses fonctions. Même si tout récemment, la Fecafoot a décidé de lui retirer la gestion et l’organisation des championnats professionnels. La Fifa qui s’est concertée avec les deux parties en conflit doit se prononcer ce lundi 16 novembre 2020.
Liliane N.
Les gouverneurs des 10 régions du Cameroun vont devoir réfléchir sur l’aspect sécuritaire à la veille des fêtes de fin d’année.
Dès ce lundi 16 novembre 2020, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) sera en concertation dans la ville de Yaoundé, avec les 10 gouverneurs des régions. L’objet de la concertation va porter sur la sécurité en période de fêtes de fin d’année. L’ordre du jour, prévoit aussi des communications spéciales de Martin Mbarga Nguele le Délégué générale à la sûreté nationale et de Galax Etoga le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Défense, chargé de la gendarmerie nationale.
La rencontre entre Atanga Nji et les gouverneurs des 10 régions ne portera pas uniquement sur la sécurité des personnes et des biens qui doit être de mise en période des fêtes de fin d’année. Il sera également question de réfléchir sur le déroulement des toutes premières élections régionales qui vont être organisées le 6 décembre 2020.
Pour parler de façon générale, cette année qui s’achève n’a pas été de tout repos pour certaines régions du Cameroun. Les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest ont été marquées par des actes violents qui ont coûté la vie à plusieurs compatriotes. On garde en mémoire, le massacre des 7 élèves de Mother Francisca International Bilingual Academic le samedi 24 octobre 2020.
La région de l’Extrême-Nord a comme d’habitude été secouée par les exactions de la secte terroriste Boko Haram. La région du Centre pour parler uniquement de la ville de Yaoundé, a connu de récurrentes explosions de bombes de fabrication artisanale. Et dans tout le Cameroun, les populations ont dû à faire face à la pandémie du Coronavirus.
Liliane N.
Il s’agit d’un joyau architectural construit par la mutuelle nationale des impôts dont l’inauguration est prévue ce 14 Novembre 2020. Bien que n’ayant pas été construit dans l’optique de l’organisation dans les tous prochains mois des compétitions de grandes envergures, comme le Championnat d’Afrique des Nations ou encore la Coupe d’Afrique des Nations.
Le Complexe sportif de la mutuelle nationale des impôts a été construit à quelques lieux de l’aéroport International de Yaoundé Nsimalen, plus précisément dans la localité de Ntoune ; Il a été bâti sur une superficie de 12 hectares.
On y retrouve un hôtel de cinquante six (56) chambres, une piscine semi-olympique et une autre aux dimensions normales, six (6) courts de tennis, un (1) stade de Basketball et (1) un autre qui est réservé pour les amoureux et les pratiquants du Volleyball…
Le sport roi ne saurait être en reste. C’est ainsi que les architectes, dans leur plan ont consacré des espaces pour la construction de deux terrains de football et, l’un est même doté d’une tribune de mille (1000) places assises, et un autre pour les entrainements. Le coin détente a été ajouté à cet ensemble, un grand espace vert qu’on a nommé «bois de promenade».
Temps de réalisation
Comme pour prouver que lorsqu’on est réellement engagé, l’on peut réaliser les merveilles au Cameroun, il a juste fallu trois années, pour que sorte de terre, le Complexe sportif de la mutuelle nationale des impôts.
Et, pour Mopa Fotoing, Directeur général des Impôts, le joyau architectural de Ntoune « A été conçu par les personnels même de la direction des Impôts, regroupés au sein de la Mutuelle Nationale des Personnels… Ils ont estimé qu’au-delà des avantages qu’ils tiraient déjà à appartenir à cette mutuelle en termes d’assurance maladie, il fallait créer un cadre d’échanges entre les personnels de l’administration. C’est ce qui a précédé la création de ce complexe que tout le monde peut admirer aujourd’hui ».
Des propos qu’il a tenu il y’a quelques semaines, lors du lancement des activités sportives sur le site pour affirmer que : « Le complexe sera ouvert à tous les camerounais et aux athlètes d’autres institutions. Cependant, toute demande fera l’objet d’une étude minutieuse ».
C’est donc cette merveille qui sera inaugurée dans quelques heures, en présence de tout le gratin du monde sportif et, certainement, des invités spéciaux.
Ce complexe multi sports moderne n’a rien à envier à ceux qui ont été construits pour abriter les deux grands rendez vous sportifs que le Cameroun va accueillir dans peu de temps : Le complexe sportif de Japoma à Douala et celui d’Olembe à Yaoundé, bien que ce dernier soit encore en construction.
Nicole Ricci Minyem
Courroucé par l’attaque dont a été victime l’homme politique ce Dimanche, alors qu’il se préparait à rallier Yaoundé et participer, en tant que panéliste à une émission dominicale sur une chaîne de télévision locale, le ministre Délégué auprès du ministre de la Justice Garde des Sceaux estime qu’il s’agit de l’agression de trop …
Sa publication
« L’acte crapuleux contre Abel Elimbi Lobe montre une fois de plus l’état d’insécurité dans notre pays. Une lecture d’un tel acte montre que le peuple souhaite un durcissement des moyens coercitifs de L’Etat. C’est la manifestation de l’impunité qui revendique la réaffirmation de l’autorité de L’Etat.
D’abord certains ont pris les armes contre L’Etat et malgré les appels renouvelés au dialogue ils sont passés à la vitesse supérieure en tuant les enfants et en égorgeant les femmes quand ils ne les enterrent pas vivantes.
Ensuite d’autres sont allés saccager nos ambassades et continuent d’y mettre impunément les graffitis. Les derniers en date ont pris en otage les gardiens des prisons pour empêcher que leurs clients soient ramenés dans le centre de détention.
Nous avons eu droit à un communiqué de leur hiérarchie qui ne condamne pas cet acte mais fustige les moyens que L’Etat a déployé pour y mettre un terme.
Aujourd’hui c’est Abel Elimbi Lobe qui est attaqué au sortir de sa maison par des malfrats.
Le message ne peut plus être plus clair. L’autorité de L’Etat est soumise à la question. C’est un acte terroriste qui défi L’Etat et qui en déni jusqu’à l’existence. Il faut sévir ou périr car les citoyens ont besoin de la protection de L’Etat ».
Une position a soulevé un enthousiasme certain, de la part de tous ceux qui ont été outré par cette agression ; et, qui estime que depuis 2018, l’arène politique est « envahie par des individus par des individus sans Foi ni Loi, qu’il ne faut surtout pas contredire, au risque d’être traités de tous les noms, ce qui constitue le moindre mal, car, d’aucuns se montrent plus violents encore… ».
De plus, des photos d’Abel Elimbi Lobe circulent sur la toile, montrant les séquences de sa vie au quotidien ; ce qui peut laisser supposer qu’il est pris en filature et que peut être, cette agression n’est pas le fait du hasard.
Aux dernières nouvelles, Abel Elimbi Lobé qui a lui-même répondu au téléphone ce Matin dit rendre « Grâce au Seigneur ; il dit se sentir mieux malgré une céphalée et des douleurs au niveau de l'abdomen…
Il nous a aussi révélé que ses bourreaux ont tiré sur lui avec un fusil de fabrication artisanale et cela a eu un impact sérieux sur son genou qui contient actuellement de nombreux plombs…».
C’est d’ailleurs ce genou qui doit être opéré ce matin, d’après les confidences qu’il a faites car, c’est cette partie de son corps qui a le plus souffert de l’agression.
Nicole Ricci Minyem
Le débat a été mis sur la place publique par l’honorable François Biba – Député Pcrn du Nyong et Kelle après le drame qui s’est déroulé le 10 Novembre dernier, au palais de justice de Douala – Bonanjo entre les Hommes sensés reflétés le respect de la Loi et du Droit …
« L'asticot est bel et bien installé dans le fruit et y fait sa loi. En 2018, dans une correspondance adressée à son excellence monsieur le Président de la République, le président de la Commission Nationale Anti Corruption (Conac) sonnait l'alarme sur cette gangrène qui mine la justice camerounaise.
"Le versement des dessous de table, le monnayage des décisions de justice et des actes administratifs, les lenteurs judiciaires et l’embourgeoisement des magistrats sont quelques-uns des griefs qui caractérisent le malaise actuel », dénonçait le président de la Conac, Dieudonné Massi Gams.
Et comme par hasard dans cette correspondance les magistrats de Douala étaient installés sur la première marche du podium, avec comme porte-drapeau le procureur de la République près le tribunal de première instance (TPI) de Douala-Bonanjo, « dont les accusations de corruption, d’enrichissement ostentatoire et d’abus divers proviennent de diverses sources ».
Malgré cet état des lieux, nous notons le silence inquiétant et peut-être même complice du gouvernement quant à la suite à donner à ce phénomène.
À ce jour, les populations n'ont plus aucune confiance en la justice qui comme elles le disent est "réservée aux riches" car n'ayant pas les moyens financiers pour soudoyer les magistrats.
Combien d'innocents se retrouvent dans nos prisons à cause de la complaisance des magistrats ?
Combien de décisions sont entachées d'irrégularités à cause du penchant malsain des hommes de loi pour le pécuniaire ?
Combien de plaignants se sont vus déboutés parce qu’incapables de "mouiller la barbe" du magistrat ?
Le mal ne sévit pas uniquement dans les couloirs des palais de justice, mais est bien installé dans toutes les sphères de la société camerounaise.
Cela va de la secrétaire entretenant des relations avec son chef et/ou patron l'une pour sauvegarder son emploi, l'autre pour ses intérêts financiers et personnels, en passant par la "promotion canapé" devenue un usage commun dans nos entreprises privées, et publiques, pour enfin débouler dans la pratique quotidienne de la rançon des missions et devoirs assignés à certains responsables.
Que dire d'un pays où l'obtention du titre foncier est un véritable parcours du combattant avec des centaines de milliers de FCFA perdus en chemin? Que penser des réseaux qui foisonnent lors des examens et concours? Des réseaux d'attribution de notes dans nos lycées et universités?
Que dire du pot de vin de rigueur pour obtenir un emploi dans une entreprise publique, parapublique ou privée ? Combien de familles se sont-elles endettées à cette fin, combien de familles se sont-elles séparées de leur héritage pour satisfaire à ce rituel?
Le service public n'est pas en reste. Pour obtenir un avancement, il faut monnayer. Pour voir aboutir son dossier dans quelque ministère que ce soit, il faut encore monnayer. Pour légaliser un document, il faut "payer l'encre" et le "droit de signature". La corruption dans le corps de maintien de l'ordre, le contrôle routier, un véritable nid à serpents.
Cette corruption atteint également la scène politique où l'on assiste quasi impuissant à la corruption des mentalités pour l'obtention des votes.
Au vu de tous ces faits, Rien de surprenant à ce que le Cameroun, selon un rapport de Transparency International, soit classé 28e pays le plus corrompu dans un classement comprenant 180 pays.
Le 14/12/2011, la loi instituait la création du Tribunal Criminel Spécial (TCS) dont l'objectif était de « mettre en place un dispositif de répression plus efficace et plus rapide pour donner plus de visibilité à l’action des pouvoirs publics » dans la lutte contre la corruption et les détournements publics.
09 années plus tard, les actions de ce tribunal demeurent invisibles. Les procédures prennent toujours autant de temps, la corruption est plus que jamais "la reine de la cour".
Le nouveau code pénal de 2016, quoique prenant désormais en compte certaines infractions de la convention des Nations Unies contre la corruption n'a pas éclairci l'horizon sombre de la société camerounaise. Du chemin reste à faire afin de sortir de cette nasse qui étouffe l'économie nationale et la bonne gouvernance.
De ce fait, il est urgent de penser :
● La réforme du système judiciaire qui doit être de mise afin de permettre la sanction des magistrats véreux. Déjà prévue par le code pénal en ses articles 134 et 134 bis portant corruption; article 161 portant trafic d'influence, une application doit être faite de ces dispositions
● La mise en application stricte de l'article 184 du code pénal portant détournement ;
● La mise en application stricte de l'article 312 du code pénal portant corruption de l'employé ;
● L'adoption d'une loi anticorruption ;
● La ratification de la convention de l'Union Africaine contre la corruption enfermée bien au chaud dans les tiroirs des gouvernants ;
● L'application stricte et sévère de l'article 66 de la constitution portant déclaration des biens et avoirs ;
● La sanction et incrimination de l'enrichissement illicite ;
● La revalorisation salariale des fonctionnaires devrait être envisagée ;
● L'affectation des magistrats et des responsables toute administration confondue doit être régulière afin de ne pas laisser le temps de mettre en place un réseau de corruption ;
● La spécialisation des magistrats ;
● Le recrutement des magistrats afin de faire face aux lenteurs ;
● Les autorités administratives, en vertu de l'article 135 du code de procédure pénale, informées d'actes de corruption doivent sans délai porter les faits à la connaissance du Procureur de la République. De même, l'auteur de la dénonciation doit être mis sous protection ».
N.R.M
L’adjudant-chef Major Alembé et son adjoint ont été évacués à l’hôpital Régional de Bafoussam, grâce à la prompte réaction de leurs collègues et autres concitoyens, venus à leur secours, après la violente agression dont ils ont été victimes.
Grièvement blessés à la machette ce Vendredi, alors qu’ils voulaient interpeller un dénommé « docta dédé » - éleveur bororo dans la localité de Pohbion, qui a, à maintes reprises refusé de répondre aux différentes convocations qui lui ont été servies, les médecins, selon notre confrère Kouam Vincent Loïs, ont fait savoir que « les blessures sont certes graves, mais rien, qui soit à même de susciter de l’inquiétude pour la vie des blessés qui sont d’ailleurs conscients et en pleine possession de leur capacité …
Certes, il va falloir dans les plus prochains jours qu’ils se rendent à Yaoundé ou à Douala, afin de rencontrer des kinésithérapeutes à cause des blessures reçues sur leurs mains ».
Que s’est – il réellement passé ?
Les témoins, ayant vécu la scène racontent « qu’à la vue du véhicule de l’Adjudant – chef Major Alembé et des autres pandores, l’éleveur bororo a fait sortir de sa gandoura, un grand couteau, et a fait face aux gendarmes, alors que ces derniers le sommaient de jeter son arme et de se rendre…
Sourd à ces injonctions, « docta dédé » s’est rué vers l’adjudant-chef Major Alembé qui surpris, n’a pu éviter les coups. C’est au moment où il a voulu prendre l’élan, avec la forte envie de couper le cou du Commandant de Brigade qui était courbé, qu’il a reçu la balle tirée par un autre gendarme, qui, quelques secondes auparavant a essayé de désarmer leur agresseur, une décision qui lui a valu de recevoir des coups de poignard ; face à la folie meurtrière du Bororo, il s’est trouvé obligé de sortir son arme et de l’abattre sur place ».
Prise en charge immédiate
C’est ainsi que les secours se sont organisés et, on a mis les deux blessés dans leur voiture, pour les conduire au Centre médical d’Arrondissement de Gambé Tikar et, c'est après avoir reçu les premiers soins, déjà pour arrêter le sang qui coulait à flots que nous avons continué vers Bafoussam ».
Malgré nos sollicitations, nous n’avons malheureusement pu avoir plus d’informations, notamment sur le problème dans lequel était impliqué le Bororo qui, a quant à lui perdu la vie ce 13 Novembre, alors que selon les témoins de la scène, il se préparait à asséner le coup de grâce aux deux gendarmes.
Il faut relever que Ngambe Tikar est une localité dans laquelle les activités agro-pastorales sont très importantes et, il y’a toujours eu des problèmes entre les communautés autochtones et les Bororos, à cause de l’incursion du bétail dans les champs. De grands hectares de plantations sont ainsi détruits. Est-ce la cause de l’incident de ce Vendredi ?
Nicole Ricci Minyem
La position de la Fédération internationale de football association (Fifa) sera connue ce lundi sur le conflit qui oppose la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) à la Ligue de football professionnelle du Cameroun (Lfpc). Comme annoncée, le 13 novembre dernier par visioconférence, la Fifa a eu une concertation avec les deux parties en conflit.
De sources bien introduites, la Fifa représentée par son Directeur des associations membres, Veron Mosengo Omba s’est concerté avec le président de la Fecafoot, Seidou Mbombo Njoya, le secrétaire général, Benjamin Didier Banlock, et Albert Ayomba, le chef du département juridique et le général Pierre Semengue, le président de la ligue. Il y avait aussi, Joseph Pierre Batamack, promoteur d’Avion FC du Nkam, soutien du général et Prosper Nkou Mvondo, président de Ngaoundéré FC par ailleurs président de l’assemblée générale des clubs ayant récemment voté la dissolution de la Lfpc.
L’instance faitière du football camerounais (Fecafoot) a insisté sur le fait qu’il veut reprendre l’organisation et la gestion des championnats professionnels. Elle a indiqué qu’il y a beaucoup de dysfonctionnements à la Ligue, a relayé notre confrère cameroun info net.
Selon la même source, la Lfpc quant à elle a ressorti la sentence rendue le 14 septembre dernier par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), laquelle annule sa suspension par la Fecafoot en octobre 2019 et la rétablit dans ses droits d’organisation des championnats de 1ère et 2ème division.
A titre de rappel, récemment la Fecafoot a décidé de reprendre l’organisation des championnats professionnels. Son comité exécutif a également donné le quitus au président Seidou Mbombo Njoya pour convoquer les deux clubs Panthère du Ndé et Coton sport de Garoua qui ont pris part au lancement du championnat Elite 1 organisé par la Lfpc.
La position de la Fifa reste donc très attendue ce 16 novembre 2020. Elle permettra peut-être cette fois-ci, de tourner définitivement la page du sempiternel conflit entre la Fecafoot et la Lfpc qui handicape depuis plusieurs mois le fonctionnement du championnat de football au Cameroun.
Innocent D H